Vous savez, je ne suis pas très doué pour me décrire ou dire comment je suis, pourtant je devrais l'être. Toutes les filles qui me courent après – et comme elles sont nombreuses – me font souvent mon éloge. A vrai dire j'en ai rien à faire d'eux. Une seule personne occupe mon esprit, mais malheureusement je ne suis pas ce qu'on appelle un garçon raisonnable.

Pour commencer, on va faire les points les plus dérangeants. Je bois et je fume, dés que j'en ai l'occasion et autant vous dire que ce que je consomme n'est pas très légal, on pourrait me faire exécuté pour tout ce que j'utilise. Herbes, cigarettes, alcool, toutes sortes de choses qui broient la vie de quelqu'un. Je n'y suis pas dépendant, mais j'aime sentir ses substances parcourir mon corps. Pas beau à dire hein ? La suite peut-être encore pire, ça dépend dans quel monde vous vivez. Je suis quelqu'un de très jaloux et de très sensible, même trop. J'ai tellement d'amour à distribuer que ça m'en fait mal. A chaque fois que j'aime quelqu'un et que la situation est alambiqué, je fais tout capoter en aller copuler ailleurs. D'où cette réputation de putain qu'on pourrait m'attribuer. Je n'en suis pas un, je suis juste un peu déboussolé. Dès fois j'ai des envies de suicide, mais je ne peux pas le faire, une sorte de force mystérieuse m'en empêche, et non en vous disant ceci, je ne suis pas drogué ni saoul. Juste réaliste.

Les points négatifs sont passés, je crois que je dois faire le positif ? Même, si c'est en partie bon, ne vous étonnez pas si certains points paraîtrons un tantinet méchants.

Je suis quelqu'un de très aimant, quand j'aime une personne je l'aime jusqu'au bout. Je n'ai aimé que deux personnes dans ma vie et ces deux personnes ont été envoyées aux Hunger Games. Moi j'y ai échappé. De peu certes, mais j'y ai échappé. Un garçon une année à pris ma place pour prouver qu'il était valeureux et toutes les conneries de ce style qui circulent dans ce district de malheur qui forme des carrières. Il s'est retrouvé tué dès le premier bain de sang. Pitoyable. Je ne me suis jamais rendu aux entraînements, les armes c'est pas pour moi. Du moment que j'ai un joint dans la bouche, pour moi tout va bien. Passons ce point-ci, on pourrait me qualifier d'arrogant, je ne le suis pas en vrai, c'est juste une protection, pour éviter que n'importe qui s'infiltre dans mon cœur et mes pensées. En réalité, je suis hypersensible et vraiment tendre, je sais prendre soin des gens et j'adore protéger les quelques amis que j'ai. J'ai grandis trop vite à vrai dire, et il faut dire que ces putains de jeux n'y sont pas pour rien. J'ai vu des amis mourir, mes âmes sœurs y crever. J'ai envie de décapiter une à une toutes les têtes des excentriques du Capitole. Juste pour leur prouver que certaines personnes ne leur appartiennent pas. Je ne dirais jamais ça à voix haute, je le pense juste quand je nage. Nager m'apporte un calme légendaire, comme si l'eau m’apaisait. Ce qui est bien pratique vu que je vis au district quatre. Vous savez je vous ai dit que je n'aimais pas les armes, ça ne veut pas dire que je ne sais pas les utiliser. Je pourrais faire un carrière du tonnerre aux jeux, mais je n'ai pas envie d'y aller. Juste parce que le principe est horrible. Envoyer des enfants à la mort pour amuser la gente de la haute de Panem, quelle idiotie. Je ne suis pas bavard, au contraire, je suis avare de mes phrases, je préfère ne rien dire si je n'ai rien à dire d'intelligent ou de fondé. Je ne suis pas vraiment ce qu'on pourrait appeler d'un cérébral, mais je suis plutôt cultivé, ce que bien des personnes ignorent au vu de ma réputation. D'ailleurs ça ne m'étonnerait pas que des rumeurs aient atteins le Capitole. A la limite ça m'amuse à moitié. Je suis plutôt réservé et n'aime pas trop approcher les gens que je ne connais pas si je n'ai pas de bonnes raisons de l'aborder.

Si on arrive à percer ma coque, je dois vous dire qu'on trouve un garçon très doux, attentif, gentil, protecteur et aimant, c'est sûr qu'à première vu on dirait pas ça de moi, mais c'est comme ça. On pourrait aussi dire que je suis un fêtard, j'adore faire la fête et m'amuser, si possible avec de quoi fumer et boire. Je suis également quelqu'un de très gourmand, j'adore manger juste pour le plaisir, bien que ça ne se voit pas, j'ai un métabolisme étrange, je mange beaucoup et je prends pas un gramme, pratique. Je ne suis pas forcément pudique, mais je n'aime pas trop montrer mon corps, être en boxer ou caleçon ne me gêne pas mais nu c'est une horreur. Je suis plutôt quelqu'un de franc et de direct je n'aime pas tergiverser trois cents ans à propos d'un sujet lambda ou gamma, c'est complètement inutile. Je ne suis pas patient pour un sous, mais je sais attendre mon tour et dès qu'il vient je saute dessus. Ça m'attire d'ailleurs souvent des ennuis, mais je m'en fiche. De toute façon qu'on me tue pour ça ou pour ce que je consomme c'est pareil. Dès fois on me traite d’immature, ce que je ne suis pas du tout, j'ai grandis trop vite et c'est bien là le problème. C'est pour ça que j'ai une attitude ébauchée, pour rattraper le temps perdu. On ne peut pas dire que je sois quelqu'un de réellement romantique, mais je sais être sensuel et amadouer les gens. Plutôt solitaire, je ne me mêle pas beaucoup aux gens, même si ça m'arrive, je préfère rester avec mes amis plutôt qu'aller voir ailleurs. Pour finir, je suis également cynique, je me fiche des us et coutumes qui règnent en tel ou tel lieu, je fais ce que je veux, qu'on m'interdise de fumer ou de boire et vous verrez de quel bois je me chauffe.

Mon physique à présent, on va mettre les points sur les i et les barres aux t.

J'arbore une chevelure brune coiffée pour la plupart du temps négligemment, je n'aime pas trop prendre soin de moi, même si ça m'arrive. J'ai des yeux noirs et la peau matte, à vrai dire, je ne sais pas trop de qui je tiens ça, vu que mon père est pâle comme un cadavre et que je n'ai jamais connu ma mère. Je mesure un mètre quatre vingt sept, je suis plus grand que la plupart des gens de dix huit ans du district quatre mais ça ne me pose pas plus de problèmes que ça.

Au pire si vous voulez savoir plus de choses de moi, apprenez à me connaître, si vous y arrivez.

J'ai longtemps cru que la vie était un conte de fée dans ma jeunesse, je me suis bien leurré. Non que dis-je, je n'y ai jamais cru en fait. La vie n'a fait que me décevoir, la preuve en est. Je n'ai plus que mon connard de père, ma mère m'a abandonné quand j'avais un mois. Elle se droguait et buvait, elle a succombé et est morte. Je suis désolé de vous le dire, mais ma vie n'a rien d'un conte de fée qu'on peut lire dans les livres, elle est noire et pleines de morosité. J'ai peine à le dire. Autant vous avertir maintenant, vous savez, je n'aime pas la raconter, vous comprendrez pourquoi.

Vivre sans mère c'est déjà dur, mais avec un père qui vous cri dessus alors que vous n'avait vraiment rien fait de grave et qu'on se crève à aider, c'est pire. C'est la situation dans laquelle je suis, depuis que j'ai environ quatre ans, je m’emploie à aider de mon mieux mon paternel, mais rien n'est jamais assez bien à ses yeux. J'ai souvent souffert, pris des coups, été à l’hôpital du district à cause de cet enfoiré. Je n'ai pas grand chose à vous dire, ma vie a été morne, mais vous savez, tout commence vraiment à partir de mon adolescence.

Je courrais comme un forcené. Un pacificateur à mes trousses, j'avais osé fumé un pétard devant lui et il n'avait pas apprécié. Du coup il me pourchasse. Je rigole à m'en fendre la gorge, j'adore ce sentiment grisant de puissance. Je cours largement plus vite que lui, je suis en tenue légère, un short et un t-shirt et des chaussures en toiles. C'est bien pratique pour courir lestement. Je suis loin devant lui et je tourne à une rue, je me réfugie dans un bâtiment et ferme la porte derrière moi. Je tire une bouffée de fumée sur mon joint et je recrache la fumée quelque seconde plus tard. Je souris doucement. Je repense au bon coup que j'ai pris hier, une jolie fille blonde.

Voilà le début de mes déboires, je prends exemple sur ma mère. Je ne devrais pas et mon père est encore plus en colère suite à ça, mais à la limite j'en ai rien à faire de lui. Je l'ignore, je ne suis plus jamais à la maison, sauf pour manger, dormir et me laver. Le reste du temps je suis dehors à boire, à fumer ou à copuler. Ma vie me plaît comme elle est, même si elle n'est pas au goût de certains. Je ne suis pas allé bien longtemps en cours, je n'ai jamais aimé ça, pourtant je vais bien à l'école. Maintenant j'ai trouvé un job. Je ne suis certes pas beaucoup payé, mais ça vaut mieux que rien, je suis barman dans un pub du district quatre. Je me plais bien, au moins je peux boire à mon fief.

Le principal c'est que je sois amoureux, je suis dingue de cette fille, mais apparemment notre histoire n'est pas simple du tout.

J'ai également un secret, que je ne dévoile pas à n'importe qui, je cache mon second prénom, mais vous ne saurez pas pourquoi à moins que je vous le donne.