Keldrill Sakaï + District Quatre +
♣ Nombre de message : 8 ♣ Date d'inscription : 19/08/2014 ♣ Age réel : 27
| Sujet: ~ Keldrill Sakaï ~ [Fini] Jeu 21 Aoû - 16:35 | |
| let's have a little chat ; ▲▼ | NOM Ϟ Sakaï PRENOM(S) Ϟ Keldrill AGE Ϟ Seize ans DATE DE NAISSANCE Ϟ Né un trois Août DISTRICT/CAPITOLE Ϟ District 4 MÉTIER Ϟ Étudiant. Keldrill ne sait pas quoi faire plus tard CLASSE Ϟ Pauvre SITUATION FAMILIALE Ϟ Parents mariés CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ϟ Jake T. Austin |
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it's just you and who you are ; Keldrill Sakaï est un jeune garçon, âgé de seize ans. Il est d'une taille moyenne, un mètre soixante-quinze, environ, bien que les journées passées sans manger à sa faim, trop nombreuses, ont creusé chez lui une silhouette mince, frêle même, ce qui l'amène à ne peser que cinquante-cinq kilos. Le garçon néglige ses cheveux bruns. Ils sont gras, et généralement en bataille. De la même couleur, ses yeux marrons, ainsi que son visage témoignent d'un certain calme. Un visage ni particulièrement beau, ni particulièrement laid, jamais, ou rarement éclairé d'un sourire. Ce n'est pas que le garçon soit spécialement antipathique, ou n'apprécie pas l'idée de sourire, bien au contraire ! Il ne se sent jamais tout à fait bien avec lui même, ou avec son entourage, et ce depuis fort longtemps. En résulte une faible confiance en lui même, et des difficultés à s'exprimer clairement. Plus inquiétant, il n'hésite pas à se blesser lui même, à l'abri des regards. S'attaquant toujours à ses propres mains, ses poignets, voire ses avants-bras, et ce depuis un moment, ils sont recouverts de petites croûtes, bien souvent circulaires. C'est le cas quand il ne se sent pas bien, que ce soit avec lui même ou avec les événements qui l'entourent. Ses mains sont généralement dans un piteux état à l'approche des Hunger Games, puisqu'il n'hésite pas à les ronger jusqu'au sang, sans trouver la force de s'arrêter. Quand tout va bien pour lui, ses blessures se remplacent d'elles même par des cicatrices. On peut donc facilement lire, savoir ce qu'il se passe dans sa tête d'un simple coup d’œil à ses mains.
Vous le trouverez généralement habillé d'une des anciennes chemises de son père. Il les adore, sans réellement savoir pourquoi. Sûrement parce qu'il se sent particulièrement décontracté, quand il les porte. Il dispose de deux chemises (les autres étant bien trop abîmées par le passage du temps pour qu'il puisse continuer à les porter sans se sentir stupide). Une rouge, à carreaux blancs, sa préférée, et l'autre, également à carreaux, dans une couleur alternant le jaune et le bleu ciel. Il porte également en chaque occasion un jean, assez sale et usé. Il aime enfoncer ses mains abîmées dans ses poches, peut-être parce qu'il n'aime justement pas dévoiler ses mains. Ses deux mains qui en disent si long sur lui, sur certaines mauvaises habitudes qu'il a et qui lui prennent quand les choses ne vont pas. Plus bas encore, ses chaussures sont deux catastrophes ambulantes. Deux baskets noires, à lacets (ceux de la droite sont particulièrement abîmés). Déformées en certains points, trouées en d'autres, les semelles défoncées, il est possible de dire que ces chaussures protègent surtout ses pieds du regard d'autrui. Pas vraiment du sol, en revanche...
D'un naturel calme et rêveur, Keldrill aime beaucoup se perdre dans ses pensées. Le flot de son imagination, de ses réflexions, est une manière pour lui de se détacher de la réalité. De sa famille, avec ses difficultés, de lui même et de tous ses problèmes. Il aime tout simplement penser, même quand la situation ne s'y prête pas forcément. Peu responsable, il ne s'occupe que très peu de son entourage, à moins que ses amis ne soient dans le besoin : il est tout particulièrement sensible envers les personnes qu'il aime, et cherchera toujours à leur être d'une aide quelconque. Il se comporte généralement de manière mature, parfois de manière stupide, enfantine, c'est selon. Le jeune garçon réfléchit toujours cependant avant d'agir, de crainte de dire, ou de faire quelque chose qu'il ne devrait pas forcément l'être. Une maladresse. Très patient, il faut réellement chercher le garçon pour parvenir à l'énerver sérieusement. Dans de tels moments, il agit de manière tout simplement stupide, sans plus se soucier des conséquences. Ce genre de coup de tête ne se fait pas, ou rarement en sa faveur. Ce calme dont il fait preuve s'apparente aussi à un certain sang-froid. Il sait garder la tête froide en situation de grand stress, voire de peur, sans savoir vaincre les plus terribles toutefois. Enfin, le garçon baigne dans le mensonge : excellent menteur, pourtant piètre orateur, il dissimule énormément de choses à son entourage. Son manque de confiance fait aussi qu'il soit renfermé sur lui même : très timide, il n'osera jamais aller vers quelqu'un d'autre. Les relations dans sa famille sont pour le moins tendues. Il sent son père osciller sur les bords de la dépression, victime de moqueries, et de quelques autres problèmes du même goût sur son milieu de travail, tout comme Keldrill à l'école, dans le passé. Son père est un type tout simplement bien, toujours enclin à sourire, mais il rentre chaque soir d'humeur massacrante, généralement, ce qui amène bien trop souvent une mauvaise ambiance dans la maison. Sa mère aussi est gentille, mais il ne vaut mieux pas l'embêter. Elle râle vite, fort, et longtemps, surtout quand son mari est de mauvaise humeur. Le garçon sait qu'il ne peut pas lui en vouloir, mais c'est plus fort que lui. Il évite la maison le soir, pour éviter un maximum le contact de ses parents, qui se montrent pourtant agréables en période de repos.
Dans la vie, Keldrill craint un grand nombre de choses. Tout d'abord, il a une peur bleue des Hunger Games, ce qui semble tout à fait logique. L'idée de partir loin de tout ce qu'il connaît, de partir vers une mort aussi atroce que sûre l'effraie. Il peine à regarder le spectacle des massacres des Hunger Games à la télévision. La période est propice à l'ouverture des plaies sur ses mains, et à des crises de larmes, quand il pense au fait qu'il risque tout autant qu'un autre de se retrouver dans l'arène. Il a également horreur des insectes, et plus globalement, de tous les insectes capables de piquer. En la présence de bestioles du genre, le garçon avait l'habitude de faire ce qu'il ne fallait pas faire, à savoir, courir comme un dératé, quitte à se ridiculiser, pour tenter de leur fuir à tout prix, elles et leurs dards. Depuis peu, il parvient à se concentrer, et à résister à l'envie, au besoin de leur échapper. Il ne réagit comme ça qu'après une bonne quinzaine de secondes passées en la présence de ces insectes, et de leur bourdonnement menaçant, avant, effectivement, de se mettre à courir comme un dératé... Mais Keldrill déteste par dessus tout la pluie. Les gouttelettes venues des nuages ne lui évoquent rien de plus que des larmes venues de nulle part. Quand la pluie est sérieuse, il déteste le bruit incessant produit par ces gouttelettes de pluie, alors qu'elles s'écrasent sur le sol, les toits, parfois sur les passants. |
▲▼ Je m'appelle Keldrill Sakaï. Né un Trois Août, j'ai seize ans. J'habite dans le district Quatre, celui de la pêche, avec mes parents, un couple de pêcheurs, dont je suis le fils unique. Mes parents n'ont jamais été vraiment riches. Nous avions un peu de mal à joindre les deux bouts, mais nous y arrivions. On s'en sortait comme on pouvait, et même si nous n'avons jamais vraiment roulé sur l'or, j'aimais cette vie. J'aimais mes parents. Je ressemblais beaucoup à mon père. J'avais sa patience. Sa capacité à ne peu, voire jamais s'énerver. Celle à ne pas céder à la panique, même dans les moments les plus difficiles, également. J'avais aussi hérité de son aspect frêle, il fallait bien l'avouer. On aurait pu croire qu'un coup de vent pourrait pu nous emporter, tous les deux. Je ne partageais pas en revanche son don pour la pêche. Contrairement à lui et à maman j'étais tout simplement mauvais. Mais si je n'avais pas le bon coup de main pour pêcher, vider les poissons ne me posait pas le moindre souci. J'avais une certaine adresse, avec mon couteau : une fois le geste acquis, ce qui ne s'est pas fait sans mal, préparer un poisson à la consommation ne m'a jamais posé le moindre problème. Mais peu importe, j'étais en somme une copie conforme de mon père, à en croire ma mère, qui ne pouvait s'empêcher de sourire en nous regardant tous les deux. Je ne lui ressemblais pas ou peu, en revanche. A dire vrai, je me sens bien plus proche de mon père que d'elle. Il était amusant de constater qu'elle s'occupait généralement des tâches qu'un couple « classique » ne lui dictait pas de faire : alors qu'elle bricolait sans arrêt, s’intéressant à tout, mon père s'occupait des tâches ménagères. Nettoyer la maison, et autres joyeusetés. Ce détail amusait nos voisins et les quelques personnes venant nous rendre visite au plus haut point.
On a toujours formé une sacrée paire, mon père et moi. Toujours prêts à faire les marioles ensemble. Et même si aujourd'hui les choses ne sont plus tout à fait les mêmes, je l'aime toujours de tout mon cœur. Même quand il rentre du travail, dépité, la mine maussade. Même dans ses disputes avec maman. Bien sûr, j'aimais aussi ma mère. Mais je le sentais. Elle devenait de moins en moins patiente avec moi, comme avec n'importe qui. La moutarde lui montait au nez de plus en plus facilement, et elle se mettait aujourd'hui à crier pour trois fois rien. Je ne pouvais pas lui en vouloir : tout au long de leurs journées, elle et mon père devaient tous deux faire face à la pire des ambiances. Elle y répondait juste différemment que mon père : elle ne déprimait pas, mais... c'était comme si elle ressentait le besoin de passer ses nerfs sur quelque chose, après chaque journée passée. Non, je ne pouvais pas lui en vouloir. Mais rester à la maison était insupportable avec ces deux là dans les parages. Alors après avoir fini ma journée de travail, mon maigre salaire dans la poche, je traînais souvent dans les rues du district avant de rentrer : il faut dire que si l'on parvenait à oublier les pacificateurs, tous plus ou moins sévères (tenez vous bien, restez poli, ne faites et ne dites pas de conneries et TOUT se passera comme sur des roulettes avec eux), le, district Quatre était joli, avec ses multiples vues sur la mer. Les gens de mon entourage étaient sympathiques, et au crépuscule, la vue sur la mer était tout bonnement magnifique. J'appréciais toujours cette vision splendide, parfois seul, parfois avec mes quelques amis. J'aimais écouter les vagues, et leur bruit récurrent, les mouettes, chantant dans leur vol... Non. Je ne pouvais décidément pas me plaindre. Je savais qu'il y avait sûrement pire autre part... pas vrai ?
Gamin, je ne me suis jamais vraiment mêlé aux enfants de mon âge. Je n'aimais pas leur bruyante compagnie. Ces enfants de mon âge parlaient parfois de sujets me dépassant, ou tout simplement inintéressants pour moi. Alors j'ai simplement pris mes distances, non sans avoir essayé de rester avec eux une fois ou deux. Je ne voulais pas les comprendre, et finalement... je suppose que c'est à force de rester dans mon coin, au fil des années, que je me suis finalement renfermé sur moi même. Pas complètement, bien sûr. J'aimais la compagnie de mes quelques amis, et ce plus que tout. Mais je n'allais pas vers les autres. Je me suis simplement mis en tête que les autres n'avaient qu'à venir vers moi s'ils voulaient me parler. L'excuse stupide d'un grand timide, que voulez vous ? Mais aussi vrai que je pouvais être frappé de cette timidité, je me complaisais dans la solitude. Et les choses étaient bien comme ça. Les gens me parlaient, ou ne me parlaient pas, selon leurs envies, et ça s'arrêtait là. J'essaie aujourd'hui de briser cette timidité, ce mur qui se dresse encore maintenant entre moi même et mon entourage. J'essaie d'aller vers les autres, d'en finir avec mes difficultés à parler. Mais je me suis rapidement rendu compte que bâtir ce mur de séparation est bien plus facile que de le détruire...
Les Hunger Games étaient l’une des rares choses capables d'insuffler en moi une peur bleue (avec les guêpes et autres joyeusetés du genre). Après avoir tremblé de peur devant l'écran de la télévision quand j'étais encore tout petit, j'ai eu l'occasion de me faire, à l'âge de douze ans, une idée de ce à quoi une moisson pouvait bien ressembler. De la sensation de savoir que mon nom était inscrit sur l'un des papiers, dans ces gigantesques boules, juste ici, droit devant moi, sur l'estrade. J'étais terrifié. Mais, je ne sais pas comment, j'avais su contenir les larmes qui ne demandaient qu'à perler sur mes joues. J'étais horriblement mal à l'aise. Et j'avais du mal à respirer, comme si l'air était, d'un seul coup, vidé de son oxygène. Mais c'était encore pire quand notre Hôte enfonçait sa main dans la sphère transparente contenant le nom des garçons. Dans ces moments, je croyais que le temps se figeait, alors qu'il fouillait dans les papiers. Sans annoncer mon nom, par bonheur. Le jour de la Moisson, à mes douze ans, j'avais mal aussi. Je me souviens m'être rongé les mains la veille, jusqu'au sang. Elles avaient eu tout juste le temps de cicatriser. C'est uniquement la vue de l'état dans lequel je me suis mis qui m'a fait arrêter net, mais il était déjà trop tard : mes plaies prendront leur temps à disparaître, pour trôner plus tard en tant que cicatrices sur mes mains. Et je ne le savais pas vraiment à l'époque, mais je recommencerai. Encore, encore, et encore. Je suivais la moisson, mort de trouille à l'idée de voir Qolyn Jones, notre Hôte, tirer de la boule transparente l'un des papiers à mon nom, et de me demander à ses côtés, sur l'estrade. Je savais que quelques enfants riches dans le District s'entraînaient, dans l'espoir de se retrouver un jour dans l'arène. Des fous, j'en étais certain. Ils s'en allaient risquer leur vie, tuer vingt-trois autres enfants, parfois plus jeunes qu'eux même. Pour la Postérité. Pour entrer dans la Légende. Je ne les comprenais pas. Est-il seulement possible de rester soi même après être ressorti vivant de cette arène ? Après avoir tué ? Non. Sûrement pas. Quelque chose doit mourir en vous quand vous savez que vos mains sont tâchées du sang d'un autre. Tout ce que je pouvais faire, c'était croiser les doigts. Prier, supplier pour que le nom de Keldrill Sakaï ne se retrouve pas sur le bout de papier que lira notre Hôte. A vrai dire, je pouvais me féliciter. J'avais seize ans, et même après avoir pris des Tesserae, il se trouve que je me tenais encore loin de l'arène et ses meurtres brutaux. Quand on y réfléchissait... il ne restait plus beaucoup de temps. Plus beaucoup de temps à passer avant que je ne sois en sécurité, du haut de mes dix-huit ans. D'ici là, je ne pouvais que m'en remettre à la stratégie initiale : espérer, de toutes mes forces, de ne pas être nommé. Parce qu'au fond de moi, je sais que je me ferais briser. Hacher menu par les autres. Il y a des gens qui ne sont pas faits pour ces bêtises. J'en faisais parti, à mes dépens, sûrement...
and how you wanna be proud of yourself. PSEUDO Ϟ Arkolips AGE Ϟ 17 ans J'AI CONNU LE FORUM Ϟ Grâce à Google, en cherchant un forum RPG sur Hunger Games ! AGE REEL Ϟ 17 ans | LE MOT DE LA FIN Ϟ Voilà voilà, donc mon tout premier personnage sur ce forum ! J'espère qu'il vous aura plu, et au plaisir de RP avec vous ! :3 LE CODE DU RÈGLEMENT Ϟ
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Dernière édition par Keldrill Sakaï le Jeu 21 Aoû - 22:00, édité 3 fois |
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