Sujet: Comment mettre fin à l'ennui ? {Chleo} Sam 23 Juin - 15:42
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: Comment mettre fin à l'ennui ? {Chleo} Sam 23 Juin - 19:34
Une météorite qui va s'abattre sur Panem. C'est la chose la plus stupide que j'ai pu entendre de toute ma vie. Comment le Capitole, si grand, si fière, si puissant, peut-il craindre ce genre de catastrophe? N'est il pas devenu maitre de toute chose sur ce monde? Ne contrôle t'il pas mère nature même avec toutes ces nouvelles technologies et tout le potentiel qui est à sa disposition? Ne lui suffit-il pas de lancer un missile sur ce gros caillou pour le détruire et me réduire à néant? Je suis persuadée que si, et que s'il y a une alerte, c'est pour effrayer les habitants. Pour leur faire croire que leur fin est proche, et au dernier moment, il va nous sauver la vie. Le Capitole notre sauveur. Je suis sûre que c'est l'image qu'il veut se donner, et avec cette pseudo catastrophe comme prétexte, tous le penseront. Je ne suis pas dupe. Pour ma part, je trouve que ça a un petit coté divertissant. Sentiment que je ne ressens plus vraiment quand nous arrivons au campement.
Déjà, la façon dont nous avons été emmené jusqu'ici était limite. Nous n'avons dû prendre que le strict nécessaire. Enfin, ça c'était officiellement. Ma mère et mon père étant haut placé, nous n'avons eu aucun problème pour contourner les règles, comme à notre habitude. J'ai réussi à prendre le plus d'armes possibles avec moi, mes habituels sets de couteaux fétiches, mais aussi tout le reste : épées, lances, haches... Bien que nous ne soyons pas chez nous, je ne compte pas perdre la main. Je suis sure que je trouverais toujours quelqu'un avec qui m'entrainer. Il y a toujours des volontaires dans mon district.
Quand nous avons découvert le lieu où nous allions vivre pendant une durée encore indéterminée, j'ai bien cru que j'allais faire un arrêt cardiaque. Au milieu de nul part, dans un désert aride où le soleil tape et où le moindre souffle d'air se fait attendre des heures. C'est quoi ce délire? Ça ne m'amusait déjà plus du tout. Les Pacificateurs qui nous escortaient nous on fait traversé le campement et je n'en croyais pas mes yeux. Quoi? Nous allions, tout Panem, devoir nous entassé ici? Les uns sur les autres? Que nous, habitants du district 2, soyons proche du district 1 ou au pire du 4 passe encore, ce sont les autres districts les plus riches. Mais devoir vivre avec les pauvres! C'est tout bonnement inconcevable. Pendant que nous marchons, je lance un regard sceptique aux tentes miteuses qui sont disposées de ci de là. Ils n'espèrent tout de même pas nous faire dormir là dedans? Je lance un regard interrogateur à ma mère a côté de moi. Elle a son regard sévère habituel et regarde elle aussi avec dégoût ces bouts de tissus. Je me retourne vers mon père qui hoche la tête négativement. Il a du comprendre mon inquiétude, mais il vient de me rassurer. Nous ne dormirons pas dans des tentes. Nous ne nous rabaisserons pas a sa. C'est déjà ça! Nous continuons notre progression, et nous commençons à croiser de la population. Je les dévisage de haut en leur lançant un regard dédaigneux. J'ai envie de leur cracher "Quoi? Vous voulez ma photo?". Bon d'accord, je ne suis pas de très bonne humeur, mais la faute à ce soleil assommant et à ce lieu infect. Même dans mes pires cauchemars je n'aurais pu imaginer vivre dans un lieu aussi ... sec et hideux. Ca va être un vrai calvaire je le sens.
Soudain, les Pacificateurs s'arrêtent et ma mère leur aboie presque dessus pour leur demander ce qu'il se passe. De toute façon, elle peut se le permettre, c'est elle qui les entraine, et ces deux là sont de jeunes novices. Ils nous indiquent que nous sommes arrivé, et je regarde avec dégoût l'habitacle qui est réservé à notre nom. Oh Mon Dieu ... Nous avons un grand bungalow, certes, mais bien trop petit à mon goût. Et il n'a aucune classe. Des couleurs sombres et ternes, il fait peur à voir, et ne donne pas vraiment envie de rentrer dedans... Je risque très clairement de me sentir à l'étroit. Nous rentrons dedans doucement, comme si nous craignons qu'une latte ne nous tombe dessus ou que le plancher s'effondre. Je regarde horrifiée notre nouvel habitation, regrettant d'avoir quitté notre confortable district. Tout est bien trop petit ici. Le lit fait la moitié de celui que j'avais à la maison, la cuisine ne fait qu'a peine 15m ². En fait, tout est en taille réduite par rapport à chez nous. J'ai l'impression de vivre dans une des maisons de mes poupées de quand j'étais gamine. Je reste bouche bée devant ce spectacle. En fait réflexion faite. Je me sens déjà très à l'étroit. Je regarde avec dégout la pièce qui va me servir de chambre puis revient effarée dans la salle à manger où sont déjà installé mes parents.
«C'est tout bonnement impossible ! Comment voulez vous que l'on vive là dedans? Je n'ai même pas de salle de bain pour moi toute seule! Et où vais-je mettre toutes mes affaires? Ils se moquent de nous ce n'est pas possible! On mérite bien mieux.» Je termine en me laissant tomber dans le canapé vert foncé aux cotés de ma mère en croisant mes bras contre ma poitrine et en faisant mine de bouder. Nous ne pouvions décemment pas vivre dans un truc aussi pourri. Oui truc. Cette chose ne mérite même pas le nom d'habitation. On dirais qu'au moindre coup de vent, les murs vont s'effondrer et que le toit va s'envoler. De quoi mettre en confiance. Ma mère me lance un regard doux et mon père passe derrière moi pour me prendre par les épaules dans un geste réconfortant. « Ma chérie, dis toi qu'ils nous ont tout de même réservé leur meilleur bungalow. Il est plus grand et plus moderne que beaucoup d'autres ici. » Sa tentative pour me calmer est vaine et je reprends de plus belle. « Tu parles! Je suis sure que ceux du Capitole sont mieux lotis. Nous ne sommes pas bien placés dans la société pour rien tout de même! ». J'ai envie de casser quelque chose ou de frapper quelqu'un. Oui je suis comme ça quand je ne suis pas contente, il faut que je passe mes nerfs sur la première chose qui me tombe sous la main. « Allons, ma Chleo chérie! Sache qu'en tout cas, nous avons le meilleur bungalow de tous les districts réunis. Nous n'avons peut être pas le confort que nous avions à la maison, mais prend cela comme une aventure! C'est l'occasion de vivre de belles choses. Ne t'en fais pas, les choses rentreront vite dans l'ordre. » Mon père me frictionne les épaules dans un geste qu'il veut rassurant et pour confirmer les dire de ma mère. « Mouais ... » je murmure, pas franchement convaincue.
Je lance un regard mauvais tout autour de moi. Bon au moins avions nous le minimum vital. Une télévision câblée, un téléphone, un grand frigo. Mais ça n'est rien comparé à ce que nous avons laissé au district. Je lâche un grand soupir désespéré. Ca va pas être la joie je le sens. On frappe à la porte, et ma mère va ouvrir. Je me dévisse le cou pour voir de quoi il s'agit, et de là où je suis, j'entends parfaitement la conversation.
«Aletheia Sullivan, le commandant vous demande. Il veut mettre quelques petites choses au point. Votre mari est aussi demandé. C'est à propos du rôle des Pacificateurs dans cette situation, il a besoin de votre aide.» Je souris. De toute façon, ce commandant qui se prend pour le chef ne peux jamais rien faire sans mes parents pour le conseiller. Quel nul ce gars, il ne mérite pas sa place. Ma mère se retourne vers nous. « Connor allons y. » lâche ma mère. Mon père hoche la tête. Ils vont chercher deux trois affaires comme des armes, avant de retourner vers la sortie. « Désolée chérie. Nous revenons vite. » dit ma mère en se retournant vers moi. « Ne vous en faites pas. De toute façon, je pense que je vais sortir. Sinon je crois que je vais devenir claustrophobe. » Ma réplique fait sourire mes parents. Ils me font un dernier salut avant de fermer la porte et de suivre le Pacificateur. Je regarde de nouveau cet pièce vide, et je décide qu'il est grand temps pour moi de partir aussi. Je ne vais pas m'éterniser ici dans un lieu où il n'y a rien à faire. Je sens de toute façon que je vais bien m'ennuyer dans ce bungalow, alors autant voir de quoi est fait l'extérieur. Il y auras peut être des choses intéressante. Je commence en plus à étouffer avec cette vieille odeur de renfermé qui suinte de chaque espace de ce taudis. Je fonce dans ma chambre pour prendre quelques couteaux que je cache dans les plis de ma tenue et de prendre un set que je glisse dans un sac à main avant de me précipiter à l'extérieur. Je me sens déjà beaucoup mieux! Certes l'air n'est pas très respirable, mais je le préfère de loin à celui de l'habitacle. Bon et maintenant que faire?
Je décide d'aller marcher un peu, peut être que je croiserais ou retrouverais des gens que je connais. Je zigzag entre les bungalows tous plus moches les uns que les autres. Rien que de les voir me donne envie de vomir ... Tous les habitants sont en train de ranger leurs affaires dans leur nouvelle maison, et il n'y a vraiment rien de bien intéressant à faire. Alors que je ne suis qu'à quelques pas de mon propre bungalow, je vois un peu plus loin à droite une tente dont sort une personne vétue salement. Et c'est là que je réalise l'impensable. Non ... Ils n'ont quand même pas fait ça? Ils nous ont ... MÉLANGÉS? Pourquoi n'ont ils pas mis disposé les districts les uns avec les autres? Vais-je vraiment devoir partager mon espace vital avec des gens des districts périphériques? Alors là, mon estime pour le Capitole baisse beaucoup. J'avance en lançant un regard noir à la petite fille au visage sale qui s'extirpe de sa tente et elle se fige sur place. Je continue dans ma lancée, il faut vraiment que je fasse quelque chose sinon je vais tuer quelqu'un. Dans ma lancée, je crois que je heurte et bouscule quelques personnes, mais je m'en contre fiche, ils n'ont qu'à regarder où ils vont. Enfin, je trouve une petite zone déserte avec un panneau en bois. Tout ce qu'il me faut. Je n'ai pas pris mes couteaux pour rien. Rien de tel pour me défouler, me plonger dans l'art du lancer de couteau. Au moins ça me changera les esprits. Personne à l'horizon, je peux m'en donner à cœur joie. Comme à mon habitude je suis en robe, et j'ai donc attaché plusieurs couteaux à des cuissardes qui sont à porté de mains. Je n'hésite pas et lance de toute mes forces un premier couteau contre morceau de bois, puis entreprend un demi tour pour donner encore plus d'impulsion à mon autre couteau. Je fais ensuite une roue pour me décaler avec un couteau dans chaque main. Je continue ainsi pendant plusieurs minutes et il ne me reste plus que deux couteaux quand j'entends un bruit derrière moi. Je me retourne vivement, le regard dur et hostile, prète à lancer le couteau au moindre danger. Mais je me détends bien vite quand je vois qui se dresse devant moi.
« Uriah! » Je le salue d'une manière que je voudrais chaleureuse, seulement j'ai la voix un peu rauque à cause de l'effort que je viens de fournir et de la poussière que j'ai inspiré. Je lui offre un petit sourire en coin, mais mon regard trahi mon impatience. Je suis toujours de mauvaise humeur. J'essaie de respirer un bon coup, mais rien n'y fait. Je me retourne et lance mes deux autres couteaux violemment. Il m'en faudra bien plus pour me calmer. «Je déteste cet endroit.» je lâche haineuse avant de me retourner vers lui. J'arbore une mine boudeuse et dépitée. « Non mais c'est vrai quoi! Il n'y a rien à faire, il fait trop chaud et les bungalow sont invivable! Comment on va faire pour supporter ça?» Je n'ai pas pour habitude de me plaindre, mais là, c'en est vraiment trop pour moi.
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Sujet: Re: Comment mettre fin à l'ennui ? {Chleo} Dim 24 Juin - 11:33
Chleo Sullivan
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Sujet: Re: Comment mettre fin à l'ennui ? {Chleo} Jeu 28 Juin - 17:13
Je croise les bras, faisant écho à la posture de mon compagnon. Alors que je suis là à bouder, le grand brun aux yeux semblables à deux lacs me lance un grand sourire. « Je vais devoir prendre des gants aujourd'hui… » lâche t-il pour plaisanter en riant et en faisant référence à mon humeur massacrante. J’ai une irrésistible envie de lui tirer la langue comme une gamine, mais je me retiens. Au lieu de ça, je décide de lui tourner le dos puérilement. Mais il me connait bien, il n’y fait guère attention, et il sait qu’au fond de moi ce n’est pas à lui que j’en veux et que je finirais bien par me retourner très rapidement. Uriah est d’ailleurs l’un des seuls, avec Isis, qui a le don de me connaître vraiment. En même temps, nous avons grandis ensemble, et il est devenu automatiquement mon meilleur ami. Je suis heureuse que ce soit sur lui que je sois tombée aujourd’hui (même si c’est plutôt lui qui est tombé sur moi, mais qu’importe) car je sais qu’il est l’un des seuls qui peut réussir à me faire retrouver ma bonne humeur. Et je compte d’ailleurs sur lui. Sinon, je risque d’être vraiment très violente et il le sait plus que bien. D’où sa référence aux gants. « Bon sérieusement c'est vrai .. que cet endroit est ... est assez haïssable. » Et encore ! Le mot est faible. Je réfléchis aux différents qualificatifs qu’il serait possible de lui attribuer. Détestable. Insupportable. Et encore, aucun n’est encore suffisamment fort pour qualifier ce que je pense vraiment de cet endroit.
« Mais bon on trouvera bien un truc à faire même si je n'aime pas m'entraîner au grand jour. » Je me retourne tout en levant les yeux au ciel. Qu’est ce qu’il veut faire dans ce lieu ennuyant à mourir pour s’occuper à part affiner sa pratique des armes. Cette manie qu’à Uriah de toujours éviter de s’entrainer devant les autres. Je le comprends cependant, peu de gens savent à quel point je manie si bien les couteaux. A l’exception d’Uriah, Isis et mes parents bien évidemment. Il s’approche doucement vers moi avant de me dominer de toute sa hauteur. Je suis obligée de me tordre le cou, ou presque, pour le regarder dans les yeux. Il sait pourtant très bien que le fait qu’il soit si grand et qu’il en profite m’insupporte. Je suis plutôt grande comme fille avec mes longues jambes musclées, en tout cas, plus grande que la plupart. Je pourrais parfaitement être mannequin si je vivais au Capitole. Mais Uriah est encore largement plus grand avec son mètre quatre vingt dix, et je lui arrive à peine au menton. « Mais bon je suis sur que toi tu peux te mettre debout dans ton bungalow sans te cogner la tête au plafond... » Je lâche un petit rire moqueur. C’est sur que les bungalows ne sont pas homologués pour accueillir des personnes de son gabarit. Les plafonds ne sont pas suffisamment hauts et il doit sans cesse être courbé pour éviter de s’assommer sans arrêt. Il recule d’un pas, et je n’ai plus à me dévisser le coup pour le regarder. « Je me console en me disant qu'il n'y a de la chance que pour les crapules » Bah tout dépend qui sont considérés comme crapule ou non. Il hausse les épaules et je hausse un sourcil. Puis son visage se referme soudainement, passant du garçon amusé qu’il était il y a quelques secondes, à celui de râleur. S’il s’y met aussi, on va aller loin tous les deux. « Je crois que le pire reste le fait que l'on soit mélangés. » dit il sans grande conviction, comme s’il n’y croyais pas encore.
« Ah m’en parle pas ! » lâché-je en décroisant les bras et en faisant volte face pour aller chercher mes couteaux. « J’ignore ce qui leur ai passé par la tête. Comment ose t-il seulement faire ça ! Non mais franchement quelle honte de mettre notre espace vitale à côté de celui d’un pauvre du district 12. Où sont passé les différences de classes sociales ? Encore, que je me retrouve à côté d’habitants du Capitole passe encore, mais à côté de district périphériques… Même dans mes pires cauchemars je n’y aurais jamais songé »
Arrivée au panneau, j’entreprend de retirer mes lames qui sont profondément enfoncées dans le bois. Je n’y avais pas été de main morte. J’espère qu’Uriah n’aura pas eu l’intelligence de se mettre juste derrière moi, sauf si l’envie de se retrouver avec un couteau dans le ventre lui a traversé l’esprit. J’en retire un premier sans grandes difficultés. « Arf, quand je les vois, je n’ai qu’une envie, c’est de les envoyer promener. Ils n’ont pas à se trouver sur mon chemin, sa me donne envie de vomir. » J’accroche la première lame à ma cuissarde puis arrache une deuxième lame avec hargne. « Ou de me moquer. Je crois qu’ils vont se souvenir de moi, je ne compte pas laisser passer une si bonne occasion de me moquer de ceux qui sont pris par le capitole par des moins que rien. C’est trop tentant ! »
Je me retourne soudainement, une lame à la main, vers Uriah. On pourrait croire comme ça que je le menace, mais loin de moi cette idée. Les couteaux sont juste comme le prolongement de mon bras. Je pointe l’arme vers mon ami et se dessine sur mes lèvres un petit sourire mesquin. « T’en es ? » Je lui demande. Il a forcément compris que je n’avais qu’une envie, celle de pourrir la vie de ceux qui empiétaient sur notre territoire. En plus, ça nous ferais une bonne occupation, et une bonne occasion de nous amuser.
Spoiler:
Oh mon dieu, je suis en pâmoison devant le gif de Tom que tu as mis ... Jte jure **
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Sujet: Re: Comment mettre fin à l'ennui ? {Chleo} Jeu 5 Juil - 16:30