The Hunger Games RPG
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J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over)

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Elias Leorios
Elias Leorios
+ District Trois +


♣ Nombre de message : 167
♣ Date d'inscription : 24/07/2014


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MessageSujet: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeJeu 24 Juil - 11:58




let's have a little chat ;

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J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) 1404918324-mini-110
NOM Ϟ Leoriosi.
Prénom(S) ϞElias

AGE Ϟ 24 ans.
DATE DE NAISSANCE Ϟ 17 Juillet.
DISTRICT/CAPITOLE Ϟ District Trois
MÉTIER Ϟ Mentori.

CLASSE Ϟ Mentor
SITUATION FAMILIALE Ϟ Parents à la retraite, a une fille d'un an, adoptée au Capitole
CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ϟ Daniel Gilles.

it's just you and who you are ;


Elias est un Bon vivant et ce, malgré le fait d'avoir traverser l'Enfer des Hunger Games et d'avoir vu mourir une de ses amies lors des Jeux. Il l'était davantage avant la Moisson, c'est un fait qu'il ne niera jamais, les Jeux changent forcément certains traits du Gagnant, mais le jeune homme est toujours capable de sourire, de rire et de faire le pitre, pour aider les autres, ceux qui ne savent pas comment ou quoi faire pour afficher une bonne mine également. Il est néanmoins plus Sérieux qu'avant d’être sélectionner, en tout cas, quand la situation exige autre chose qu'une bonne vieille blague. Il est également toujours aussi Sociable, que ce soit au sein du District Trois, quand il s'y promène, ou dans les autres Districts, y compris au Capitole lors des diverses fêtes, ou réunions auquel il est convié. Il n’éprouve pas la moindre rancœur vis à vis des autres Mentors quand, depuis qu'il l'est devenu, ses tributs se sont fait tuer. Ce n'est pas la faute des Mentors en question, alors pourquoi chercher la guerre avec eux ? Au contraire, il cherche à nouer de bons liens avec eux, sans pour autant se mettre à genoux ou accepter le comportement de certains. Malheureusement, derrière ce masque de joyeux luron, il lui arrive parfois de s'éloigner un peu des autres, Renfermé qu'il est dans les sombres souvenirs qui se rappellent à lui des événements passés. Pour autant, il est Fier d’être toujours vivant et ne regrette pas tout ces gestes dans l'Arène. Il est également Franc et Sincère, deux qualités qui sont autant des défauts, car il ne parlera jamais par des chemins détournés, bien que cela puisse risquer de blesser son interlocuteur.

Elias est un homme de grande taille, un mètre et quatre-vingt-six centimètres pour être exact et qui de plus, sans être – et heureusement – une montagne de muscles, n'est pas aussi fin que peuvent l’être les mannequins que l'on voit dans quelques pubs. Il faut dire qu'avec l’entraînement au Capitole et les Jeux, il a apprit à garder toujours une bonne forme physique, ne sachant jamais de quoi sera fait demain. Avant de devenir Mentor, ou ne serait-ce que Tribut, Elias n'était pas du genre à prendre un peigne chaque matin, mais maintenant, c'est un réflexe qu'il qualifie lui-même d'idiot, mais dont il ne se passe pas pour autant, de fait, il est rarement mal coiffé. Après tout, en qualité de Mentor il doit entretenir une certaine image. Sans pour autant en faire trop, car il reste avant tout un être humain et non pas une poupée que l'on déguise selon la mode en cours. C'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'il porte souvent des vêtements simples, y compris pour les réunions, façon de parler, des Mentors à chaque Édition des Hunger Games. De ses propres Jeux, Elias garde une cicatrice au niveau de l'épaule gauche, qu'il pourrait très bien faire disparaître avec de la chirurgie, mais qu'il garde pour ne jamais oublier ce par quoi il est passer pour survivre à cet Enfer.

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Six fois son nom s'est retrouvé parmi les autres dans la sphère de l’hôte du District Trois et aucune fois ne l'a vu être tiré au sort. Comme beaucoup d'autres hommes, Elias Leorios a échappé de nombreuses années au sombre destin des Hunger Games. Malheureusement pour lui, la Grande Faucheuse ne l'a pas oublié et lors de ce jour, presque un an après la Dixième éditions des jeux qui a vu la victoire d'une Tribute de carrière du District Un, Jillian Bailey, ce ne fut pas n'importe quel gamin que l'on invita à monter sur scène. Non ce n'est pas celui qui pleure comme une madeleine dans les rangs de Treize ans. Ce n'est pas davantage cette montagne de muscle de Quinze ans, digne du District Quatre. C'est lui, Elias. Il n'a pas un physique hors du commun. Il ne parle pas aux animaux et ne voit pas les fantômes. Son Q.I ne dépasse que de peu la moyenne dans le meilleur des cas, mais c'est quand même lui qui sera le Tribut masculin pour son District lors de la Onzième édition des Jeux de la Faim. Il ne bascule pas, il ne tremble pas d'un pouce quand les Pacificateurs s'approchent pour lui forcer la marche. Il s'écarte du groupe et d'un pas assurer, Elias s'avance jusqu'à l’hôtesse et la jeune femme qui a été désignée comme Tribute et donc, comme sa camarade pour cet enfer. Il ne fait pas vraiment attention à elle, pas pour l'instant. Il aura le temps durant les jours à venir, pas pour le moment.

Là, du peu de secondes qu'il a encore à disposition, Elias cherche du regard sa bande d'amis et leur adresse un petit signe de la tête. Puis, pour la seconde fois en l'espace de cinq minutes, les Pacificateurs lui indique un chemin à prendre. Il rentre dans un long couloir et termine dans une pièce des plus spacieuses, séparé de celle dont il devra en faire une alliée. Des bruits de pas résonnent dans le couloir, puis la porte s'ouvre à la volée pour laisser entrer ses parents. Comme toujours, son père fait preuve d'un certain manque de tact et ne semble pas franchement préoccuper par le sort de son fils. On pourrait aussi se dire qu'il agit ainsi pour ne pas montrer qu'il s'inquiète pour Elias, mais ça, on ne le saura jamais. Sa mère semble déjà un peu plus humaine, puisque l'on devine aisément à ses yeux rogues que la joie n'habite pas son corps et ne risque pas d’être de retour de si tôt. Malgré la réticence de son paternel, l'enfant cadet des Leorios les prend dans ses bras, puis affiche un petit sourire quand il voit sa grande sœur entrée à son tour, pour se joindre à l'étreinte général. Chacun tente sa chance pour rassurer les autres et finalement, ils doivent s'en aller, les Adieux étant terminés. Ce qui se passe ensuite ? Le voyage en train, ils ne vont pas se rendre au Capitole à la marche, ou la nage.

Une heure après, que sait-il au sujet de la fille ? Elle est plus jeune que lui de deux ans. Elle est rousse. Ses cheveux sont coupés quelques centimètres sous la nuque. Elle n'est pas bien grande. Son prénom c'est Sarah. Elias ne cherche pas à connaître son nom de famille, à quoi bon ? Ce n'est pas ça qui lui sauvera les fesses lorsqu'ils seront plongés tout droit dans l'arène et devront se défendre bec et ongles pour leur survie. Il sait maintenant l'essentiel sur sa camarade, ne lui manque plus qu'à connaître ses capacités, mais ça, rien de garantit qu'elle va se livrer à lui comme s'ils étaient amis depuis tout petit. Sur ce point, Elias ne se trompe pas malheureusement, s'ils discutent toujours jusqu'à l'arrivée au Capitole, le jeune homme n'apprend pas davantage, si ce n'est que Sarah sait courir vite et qu'elle se débrouille plutôt bien niveau orientation. Toujours mieux que rien n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, peu avant le débarquement parmi la foule rassemblée des capitoliens, l’hôtesse vient les chercher pour leur annoncer la chose et c'est cote à cote, que Sarah et Elias sortent du train, saluant les gens présents dans la gare avec un grand sourire. Après tout, maintenant qu'ils sont là, ils ne peuvent plus faire marche arrière, autant tenter le tout pour le tout et maximiser les chances d'attirer la sympathie de certains Sponsors.

La première étape de cette vie naissante dans le Capitole est la Cérémonie d'ouverture et pour cela, il faut se faire une nouvelle beauté. L'on passe sur le temps nécessaire pour se séparer des fans d'Hunger Games et Elias se retrouve allonger sur une grande table, dans une pièce toute aussi immense et décorer de mille et unes astuces pour faire ressortir le coté joli des Tributs. Cette année, la styliste en charge du District Trois a eu dans l'idée de vêtir ses petits chéris dans une tenue de latex, mais décorer de telle sorte que l'on pense la personne simplement couverte de fils électriques qui crépitent en de petites étincelles. Lui trouve que ce n'est pas une si mauvaise idée que ça, bien que la lumière peut surprendre quand on ne s'y attend pas. Il faut en tout cas une bonne petite heure avant qu'elle ne juge le jeune homme enfin prêt à enfiler la tenue et remercie donc le reste de son équipe, pour permettre à Elias de finir sa préparation comme un grand. Il est temps maintenant de voir l'effet qu'aura cet ensemble sur les capitoliens. Il faut que ça plaise pour attirer les faveurs de ceux qui ont les moyens d'envoyer des parachutes aux participants des Jeux de la Faim. Malheureusement, si lors du passage du char appartenant au Troisième District, le public semble plutôt surpris dans le sens agréable, il ne l'est pas autant que pour le passage des Carrières, ce qui en soit n'est guère surprenant. Après tout, ce sont les chouchous du Capitole.

La prochaine étape est d'autant plus importante pour la survie d'Elias. Loin des caméras, mais sous le regard des Juges, ou bourreaux tout dépend le point de vue, les tributs sont libres de s’entraîner dans trois domaines au minimum. C'est là que le chemin du fils Leorios et de Sarah se séparant, chacun préférant opter pour des ateliers différents, histoire d'augmenter les chances de survivre ensemble dans l'enfer. Comme guider par son instinct, Elias se rend vers le maître d'arme pour apprendre à se servir des lames, plus particulièrement les grosses, comme le Katana. Tant qu'à savoir couper les membres de ses ennemis, autant le faire le plus nettement et simplement possible. Le poids de la lame n'est pas pratique au premier essaie, mais avec plusieurs jours, sans que cela n'équivaut aux japonais de l'ancien temps, Elias avoue à Sarah qu'il apprécie assez la sensation du katana qui vibre dans l'air quand il combat contre les mannequins.C'est d'ailleurs avec un spectacle de lames dansantes qu'il fait montre de ses prouesses devant les juges lorsque viens l'heure du passage individuel, ce qui lui permet de récolter un huit assez agréable visuellement et surprenant de surcroît pour un tribut d'un district périphérique.

Si les Juges sont déjà en réunion pour finaliser les derniers détails de l'Arène pour cette édition des Hunger Games, ils ne sont pas les seuls personnes au Capitole à échapper à la tentation de Morphée.  Assis sur le bord de son lit, Elias est perdue dans ses pensées, observant en silence les dernières étoiles dans le ciel qui tente en vain, de percer les ténèbres de la nuit. Il sait qu'il ne peut échapper à son destin et que verser des larmes ne changera rien à sa situation. Dans quelques heures, il devra faire son possible sur la plus grande scène du Capitole pour attirer l'attention. Il devra donner les réponses aux multiples questions du plus grand animateur télé que les capitoliens ont. Il est un peu foufou de nature, mais ne semble pas vraiment méchant. Au fond,  ce n'est pas de saute si les Tributs sont sélectionnés. Dans le cas de Sarah et d'Elias, c'est l’hôtesse du District Trois qui est responsable. C'est elle, qui lors de la Moisson a tirée au sort leurs noms. Elias lui en vaut pour cela. Cependant, malgré lui, il ne peut lui vouer une haine féroce, car en l'absence de Mentor, le Trois n'ayant pas gagner en dix Hunger Games, seule Saphir pourra chercher à négocier avec les Sponsors lorsqu'ils seront dans l'arène. Sans elle, Sarah et lui auront du mal à aller loin dans l'aventure. 

Finalement, fermant les yeux, Elias retrouve un peu de sommeil. C'est le son d'une main frappant contre la porte de sa chambre qui le réveil en sursaut. Très vite, il quitte la chaleur du lit pour se mettre debout et ouvrir, torse nu, à la personne responsable des sons. Il tombe nez à nez avec son Muet, un vieillard d'une cinquantaine d'année, qui lui tend un paquet avec la tenue que doit mettre le Tribut en vue des interview, ainsi qu'un mot l'invitant à venir déjeuner une fois cela fait. Il se retire sans un geste de plus, laissant à Elias l'opportunité de reculer vers sa salle de bain pour se changer. Il n'aime guère l'idée de se retrouver dans un costume-cravate, mais puisque c'est le choix de la styliste, il n'a pas son mot à dire. Lorsqu'il en ressort et qu'il descend dans la pièce à manger, il tombe nez à nez avec Sarah, qui elle, est dans une longue robe verte, assortie à la couleur de ses yeux, pendant que sa longue chevelure rousse est coiffée jusqu'au milieu de son dos. Elias n'étant pas très doué pour ça, ses propres cheveux bruns sont simplement coiffés de sorte à pas donner l'impression qu'un plaisantin y a glissé un pétard. Ensembles, ils vont prendre le petit-déjeuner.

Le repas se termine après un peu plus d'une demi-heure, chacun des deux Tributs s'étant fait plaisir. Le ventre plein, il est maintenant temps pour eux de se rendre vers le plateau-télé, pour finaliser les derniers préparatifs pour les interview. Seul le bruit des pas, dans les nombreux couloirs qu'ils prennent, rompt le pesant silence qui domine. Elias et Sarah se sont déjà tout dit pour l'instant, maintenant, chacun des deux jeunes a l'esprit concentrer sur les événements à venir. Qui sait ce que le fameux Max va vouloir réserver comme accueil selon le tribut ? Elias ignore comment se sont dérouler les autres Moissons. Pourtant, il aurait pu le faire dans sa chambre, mais à quoi bon ? Autant voir de près ses ennemis. Il est plus simple pour lui de se faire une idée de ce qu'il l'attend, en observant les autres tributs dans le Centre d’entraînement, qu'en jetant un œil aux Onze autres tirage au sort. Cependant, dans la situation actuelle, il ne risque pas de tomber nez à nez avec les Carrières en arme, ou les capacités que peuvent avoir les combattants des Districts périphériques. Aujourd'hui, tous sont bien habillés. Pas de tenues excentriques comme lors de la cérémonie d'ouverture. Dans la salle de préparation, l'équipe T.V. S'assure que tous sont beaux et belles, que les chemises sont bien mises, que les robes ne sont ni trop décolleté, ni pas assez et quand elle juge que le boulot est finit, fait un rapide signe à la vedette du Capitole tout sourire, qui surgit sur la scène et s'écrie en s'approchant des deux fauteuils.  Puis, les premiers tributs passe, jusqu'à ce que le présentateur appel le tribut du Trois.

Et pendant que les gens s'exécutent, le jeune homme avance au son des mains claquant les unes contre les autres, jetant un dernier regard à Sarah avant de prendre son courage à deux mains et de s'avancer vers le centre de la scène. Il est temps pour lui de passer cette épreuve. Heureusement, elle ne dure que le temps de deux ou trois questions, avec un peu de chance il devrait tenir. Il répond avec franchise et envie au large sourire et à la main droite tendue du présentateur, avant de se poser, de sorte à voir à la fois le présentateur et le public. 

- Bon dit moi Elias, joli prénom au passage, qu'est-ce que l'on ressent quand on vient d'un District périphérique et que la Moisson te fauche à la dernière année possible. C'est triste n'est-ce pas ?

- Pas vraiment. Ce n'est pas joyeux certes, mais puisque le destin a fait de moi l'élu du District Trois, je n'ai pas le choix. Autant tout donner pour survivre non ? Je veux dire, ce n'est pas parce que je ne viens pas du District le plus riche et que donc, je ne suis pas un tribut moins méritant qui a eu l'occasion de se préparer depuis tout petit pour les Hunger Games, que forcément, je dois me mettre à déprimer. Il faut savoir prendre la vie avec ses bons, mais ses mauvais cotés aussi. Et puis j'ai de la chance vous savez ?

- Oh et pourquoi donc ?

- Bah j'ai pu apprendre à mon Muet comment régler les divers problèmes électroniques qu'il rencontre. N'est-ce pas une bonne action que de leur accorder une seconde chance ?

- Oui effectivement ça se tient. Donc tu ne craint pas vraiment la mort ?

- Pourquoi le devrais-je ? La peur ne sauve pas du danger,r alors il vaut mieux se contenter d'accepter la réalité et d'y faire face. Si je dois mourir, alors dans ce cas je ferais en sorte que ça ne soit pas en glissant sur une peau de banane avariée.

- Et je te soutiendrais mon jeune camarade. Cela fait plaisir de voir ce genre de mentalités. Nous allons passer à ton amie du Trois. J’appelle la Tribute.... Saraaaaaaaaah Mustaaaaaaaaaaaaaaaang.

Une ville en ruine, dont les rues s'étendent sur des kilomètres et des kilomètres. Sur la grande place, là où sont situés les tributs, la Corne d'Abondance n'a pas son aspect habituel. Cette année, les armes, les objets et les vivres, ainsi que les sacs, sont situés dans une fontaine imposante, vide de toute trace aqueuse. Elle n'offre pas le moindre abri, mais en contrepartie, il semble plus simple de se saisir d'un des sacs que lors des Dix derniers Hunger Games. Est-ce un piège de la part des Juges ? Oh que non, ce ne serait pas amusant de tendre un guet-apens aux champions, alors que de toute façon, les Carrières et peut-être une poignée de courageux, ou fous, guerriers vont également se joindre au Bain de Sang. Au sommet de la dite fontaine, ce n'est pas un ange qui versait de l'eau, à l'époque où elle fonctionnait, mais un diable, tenant dans ses mains une tête, bouche grande ouverte. Ce détail par contre, on peut facilement imaginer que ce sont les Juges qui l'ont changés. Une petite touche de macabre en plus, nous ne sommes plus à ça près quand il est question de voir mourir vingt-trois jeune n'est-ce pas ? Ce n'est pas sur ça que les élus vont s'attarder, mais plutôt sur ce qu'ils vont faire dès que le décompte qui résonne dans leurs oreilles prendra fin et que les Onzième Jeux débuteront officiellement. Cinquante Secondes.

Elias cherche du regard la seule personne en qui il peut avoir un peu confiance. Sarah n'est pas si loin que ça de lui, entre les deux se trouve la Tribute du District Douze et le tribut du District Sept. Sur la gauche du jeune homme, un carrière, le tribut masculin du Un, Enzo et sur la droite de Sarah se trouve le tribut du Neuf. Tous se regardent, tous sont en train de calculer les chances qu'ils ont de réussir à s'emparer d'un sac, avant que l'emprise des carrières sur la Corne ne soit trop forte pour espérer s'en sortir en vie. Le stress monte chez certains, d'autres également ferment les yeux et semblent murmurer une dernière série d'adieux pour leurs proches. Elias fixe droit devant lui, après avoir repérer le sac qu'il compte prendre en piquant un sprint ; D'un geste de la tête en direction de son amie, il lui fait comprendre ce qu'il compte faire et il semblerait que l'élue du Trois va également tenter sa chance, à ses risques et périls pour ne pas commencer la bataille les mains vides.

Et voilà que débute enfin le Bain de Sang. Tous les écrans de Panem ne diffuse qu'une seule et unique chose : Les Onzième Hunger Games. N'importe quel personne, qu'elle soit pauvre du District Douze ou à l'inverse, l'une des plus grandes richesses du Capitole, a les yeux rivés sur les images qui défilent. Si comme l'on pouvait s'y attendre, les six tributs de Carrières se sont élancés en direction du contenu de la Corne d'Abondance, certains, comme les deux tributs du Onze, à savoir rappelons-le, Maël Bodson et Pearl Bayer, plutot que de tenter leur chances avec les sacs, ont tournés les talons, chacun des deux jeunes prenant un chemin différent. Le garçon s'enfuit en direction de l'école, alors que la demoiselle s'en vers vers le Nord de la ville en Ruine. Elias est le premier à atteindre la Fontaine et il en profite pour prendre le sac qu'il a repérer depuis qu'il était sur son socle. Un cartable, ni trop grand, ni trop petit, mais qui au moins, aura le mérite de ne pas le déranger pendant qu'il sera en train de courir. Il ne peut se permettre de regarder le contenu de suite, il doit maintenant partir là où Sarah et lui se sont mit d'accord d'un signe de tête. Juste à coté de son sac, une arme attire son regard, au moment où il pose la main sur la poignée du katana, il entend des pas lourd venir dans son dos et il se retourne, frappant par instinct de survie. Quand il réalise son geste, le corps sans vie et avec une très large entaille à l'estomac, qui permettrait presque de voir le dernier repas du tribut masculin du Neuf, Yanis Riou, chute sur le sol, donnant une teinte rouge sang aux alentours du premier cadavre. Sarah arrive à hauteur d'Elias et l'attrape par le bras pour lui indiquer qu'il faut dégager d'ici maintenant que tous les deux ont prit un sac et une arme. Ce que le duo du Trois ne tarde pas à faire, quittant la Corne d'Abondance en courant, partant en direction de l'Ouest. Six Tributs sont déjà morts et il en reste encore qui s'affrontent autour de la fontaine.

Ils sont tous les deux loin du massacre du Bain de Sang. Aucun deux n'a était toucher lors des premiers combats. Ils ont tous les deux pu prendre un sac, pas un petit au passage, mais également une arme. En somme, on ne peut pas dire que le début des Onzième Hunger Games soit mauvais, que ce soit pour Elias ou pour Sarah. Cependant, plutôt que de se reposer sur ces bons détails, le duo du District Trois est toujours en train de courir, faisant en sorte de mettre le plus de distance entre eux et la Corne d'Abondance, passant par de nombreuses rues, pour tenter de minimiser les risques de tomber sur un ou plusieurs autres tributs. Ni lui, ni elle ne sait dans quel endroit ils pourront être en sécurité, probablement dans aucune cachette, car à un moment donné, si ce ne sont pas les autres tributs, ce sera alors l'équipe des Juges qui se charger de les faire sortir de leur nid. Quoi qu'il en soit, pour ça, il faudrait déjà que les deux se décide à prendre camp dans une des nombreuses possibilités qui s'offre à eux. Une trentaine de minutes après avoir quittés la Corne d'Abondance, les deux tributs du Trois ralentissent enfin, prenant un peu plus le temps de regarder autour d'eux et surtout, de retrouver un rythme de respiration normal. Autour du duo, pas un bruit, pas  d'autres humains, juste Elias et Sarah. 

Sarah s'avance au-devant d'Elias, serrant dans l'une de ses mains un sabre d'abordage, digne des plus grands seigneurs des mers de l’ancien temps. Elle regarde si la zone est vivable. Plusieurs choix s'offrent aux futurs adultes du Trois. Il y a une grille en fer rouillée qui donne sur un grand parc, avec banc, arbre et touti quanti. De là où ils sont, ils ne peuvent en voir davantage, mais qui sait ce que cache cet endroit ? Autant de chance d'y  trouver de quoi se faire un abri sauvage, que de tomber nez à nez avec une gueule pleine de crocs appartenant à une créature du Capitole. Il y a également un hôtel, avec rien de moins que cinq étages qui tend les bras. Oh, Elias est certain qu'à l’intérieur de ses murs, il y aura de quoi manger et mieux dormir que sur de l'herbe ou un banc, mais le risque avec ce genre de bâtiment, c'est que la seule sortie utilisable, en dehors des fenêtres, c'est l'entrée et que donc, si l'on rentre et que par la suite un ennemi approche de la position, il sera difficile de sortir de l’hôtel en toute discrétion. Il y a aussi un autre supermarché qui tend les bras et là encore, les probabilités d'y trouver quelque chose d'utilisable sont tentantes, d'autant que les boutiques ont souvent deux entrées, une pour les clients et une pour les livraisons. Il y a également plusieurs maisons avec jardins. Oh faut-il préciser que certains des bâtiments, que ce soit les édifices dans le Parc ou les maisons ne sont pas en très bon état ? Seul l’hôtel semble fiable, mais sans doute cela est trop facile... Elias, après réflexion, se tourne vers son amie. 

- Tu as une préférence ?

- Je ne sais pas. Je pense qu'il faut que l'on aille dans un coin pour pouvoir inspecter nos sacs en sécurité. Tu en dis quoi Elias ? Le mien est léger, mais qui sait ?

- Le mien n'est ni trop lourd, ni trop poids plume, alors je dirais que oui, autant découvrir rapidement si nous avons eu de la chance ou non. Bon je sais que la situation n'y est pas vraiment, mais ça tente un tour à l’hôtel ? 

- Oui pourquoi pas... En tout bien tout honneur cher ami. 

Dix secondes de rires, c'est ce que s'offre Elias et Sarah... Dix secondes de trop, car alors qu'il se décide à bouger pour pénétrer à l'intérieur de l’hôtel, un coup de canon retentit et stop tous mouvement. Non un boulet ne vient pas percuter les murs, ni créer un large trou dans le sol. Non c'est le Canon du Capitole, celui qui annonce la fin tragique d'un tribut. Par Sept fois, son rugissement résonne et glace le sang des survivants, puis finalement, il se tait pour ne pas reprendre, pas de suite en tout cas. Presque un tiers des vingt-quatre tributs initial est déjà dans l'autre monde. Il n'est pas encore midi, à peine dix heure et demi. Qui sait combien tomberont avant la fin de la journée ? Quoi qu'il en soit, avant qu'une autre surprise ne vienne frapper, ils reprennent la marche, à un rythme plus lent, juste au cas où... Mais aucun obstacle ne se dresse sur les quelques mètres les séparant de la porte d'entrée de l'immeuble qui autrefois, permettait contre payement de passer une nuit à l'abri. Le hall d’accueil est vide, si ce n'est le bureau sur lequel est posée une caisse enregistreuse grise, à l'origine sans doute blanche, mais bien trop couverte de poussières pour pouvoir retrouver son éclat de base. Des chaises, des vieilles affiches, quelques tables, des étagères, voilà ce qui compose en gros la pièce. 

Pendant que Sarah ferme les volets des fenêtres, Elias lui ferme la porte et bloque la poignée avec un morceau de chaise brisée, histoire d’empêcher toute nouvelle entrée. Une fois cela fait, les deux s'approche de la table la moins éloignée d'eux et pose les sacs dessus. Celui de Sarah est du style sac en bandoulière, bien que grand pour ce type de sac. La jeune femme l'ouvre et en sort le contenu. Le premier objet qu'elle attrape est une arme, ce qui en soit est une bonne nouvelle dans les Hunger Games. Une Sarbacane n'est pas l'outil de mort de luxe, mais au moins, elle a également quelques munitions pour aller avec. Juste cinq, mais c'est sans doute toujours mieux que rien. Ensuite elle sort du sac une boite rectangulaire, qu'elle se presse d'ouvrir. Le contenu fait grand plaisir à voir pour les deux du Trois, rien de moins que six hamburgers. Et chaud en plus, sans doute que le contenant a quelque chose qui permet de maintenir l'intérieur à une certaine température, comme les thermos. De fait, elle se presse pour refermer aussitôt la boite, puis range le tout dans le sac rapidement. C'est au tour d'Elias de découvrir ce que Dame chance lui offre. Il ouvre son cartable et en extirpe en premier une arme également, mais différente de celle de Sarah puisqu'il s'agit d'une arme de contact et non à distance. 

Il s'agit d'une faucille, comme celle que les druides utilisent pour la récolte des plantes dans les bois. Elias n'est pas spécialement heureux de ce genre d'outil, mais c'est sans aucun doute toujours mieux qu'une vieille fourchette. Le reste est meilleur aux yeux d'Elias, car il s'agit encore de nourritures. Certes, un paquet de cookies ne vaut pas le paquet de burgers, mais ça reste quelque chose qui évitera au duo de rester l'estomac vide et bien que n'étant pas de l'eau, la limonade saveur menthe évitera de mourir de soif. Comme Sarah, Elias range le tout dans son bagage d'école, puis regarde la tribute de son District et parle. 

- On devrait rester ici un peu. Mieux vaut être en forme, avant de partir vers l'inconnu. Explorons le reste de l’hôtel, si cela te va.

- Oui, je pense que de toute façon, rester sur place ne changera rien, autant chercher ce qui est récupérable Elias. 

Aussitôt dit et aussitôt fait.

Les deux Tributs étant armés et apte à se défendre si besoin, après avoir bloquer la porte d'entrée pour s'assurer que personne d'autre ne pénètre dans les lieux, en tout cas de façon silencieuse, on décidé d'explorer les lieux chacun de son coté, tout en restant à portée de voix, au cas ou une mauvaise surprise se présente devant l'un ou l'autre. De fait, à chaque fois qu'il atteigne un étage, l'un prend le couloir à gauche, pendant que le second s'occupe de la droite. Et ainsi commence la découverte des nombreuses pièces de l’Hôtel. Une fois qu'ils en ont terminés avec les marches du premier escalier, Elias fait un signe de tête à Sarah pour lui indiquer qu'il prend la gauche et s'avance dans cette direction, serrant bien dans sa main gauche le katana, prêt à frapper si besoin est. Il avance pas après pas, avec une lenteur calculée, pour ne pas foncer comme un idiot dans un des nombreux pièges de nos camarades les Juges. Il inspire, puis expire et ouvre la porte sur sa droite, qui porte le numéro 15, sans doute une indication pour pouvoir différencier les chambres du temps où cet endroit fonctionner. La chambre en question, une fois que la porte est grande ouverte, apparaît aux yeux du Tribut et surprend ce dernier par sa propreté. Il n'y a pas un grain de poussière et les équipements présents, à savoir la télévision, les lampes et la salle de bain fonctionne à merveille quand il tente de s'en servir. Il préfère éteindre le tout rapidement, pour éviter de se faire piéger par la tentation et ressort de la pièce rapidement. 

Il appel Sarah, qui lui répond que de son coté, c'est pareil, elle ne trouve rien d'utile. Le Duo poursuit néanmoins sur sa lancée, mais les chambres se suivent et se ressemble. Après une vingtaine de minutes à fouiller l'étage de fond en comble, sans la moindre trouvaille, ils décident de passer à au second étage. Là encore, les premières salles de repos ne donnent rien, si ce n'est une vue plus haute sur l'arène aux travers des fenêtres. Cependant, alors qu'il ouvre une porte, non sans méfiance, qui n'a pas le moindre numéro inscrit sur son bois, Elias tombe nez à nez avec la laverie. Certes, cela ne change pas grand chose en comparaison des dernières pièces visités, mais néanmoins, cela indique bien que les chambres ne sont pas les seules zones à voir ici. Elias n'a que faire de la poudre pour rendre les vêtements plus doux, ou encore le détachant de luxe, aussi, il retourne dans le couloir. Au final, le second étage n'aura rien offert de plus que le premier, si ce n'est l'idée de pouvoir laver les habits si besoin, sauf que ce n'est pas vraiment dans les priorités des deux jeunes du Trois.  Alors qu'ils débarquent dans le couloir du troisième étage, un coup de canon retentit dans l'Arène, signe de la mort d'un tribut, en l’occurrence Théo, mais ça, personne ne peut le savoir, si ce n'est les Juges et les nombreux téléspectateurs. 

Ils se figent, guettant le moindre signe hostile, mais rien à l'horizon. De nouveau, il s'éloigne l'un de l'autre et de nouveau, les premières pièces de donne rien, si ce n'est un sentiment de lassitude naissant chez Sarah et Elias. Pour autant, ils ne vont pas baisser les bras et continue de grimper des marches, espérant que les deux derniers étages soient plus intéressant, mais ce n'est pas vraiment le cas, en tout cas pour l'avant-dernier. Alors qu'il inspecte l'une des suites royales du cinquième étage, Elias tombe sur une grande  bibliothèque. Il faut croire que lorsque tu es prêt à mettre le prix fort, tu as droit à tout un tas de loisirs ici, pauvres sont ceux des premiers étages et riches ceux du dernier. Les livres n'ont rien de spécial de prime abords, quelques bouquins d'histoires, de cuisines et certains romans policier. Néanmoins, il y en a un qui attire le regard. C'est le seul à avoir la couverture, le dos et finalement tout ce qui n'est pas les pages, noir de jais. Sur la couverture justement, un détail en relief ressort. Il s'agit du visage de la Grande Faucheuse, autrement dit La Mort. N'aimant guère ce genre d'humour, car Elias ne doute pas qu'il s'agit là d'une blague du Capitole, il remet le livre en place et se prépare à sortir de la chambre, quand un bruit sourd se fait entendre, suivit de plusieurs sons plus secs et d'un craquement et le pire pour la fin, un coup de canon, celui des Juges, signifiant le décès d'un neuvième Tributs. Elias inquiet, se précipite en direction du chemin prit par Sarah dans le couloir. Une porte s'ouvre à la volée et il se prépare à frapper, quand il aperçoit la jeune femme en sortir, tremblante, mais bien entière. 

- Hey ça va ? Il s'est passé quoi là dedans ? Tu as vu un autre tribut ? Sarah ?

- Oui. Oui ça va mieux maintenant. J'ai cru voir un fantôme. Dans la salle de bain de cette chambre, y a un grand miroir. Quand je suis entrée dans la salle d'eau, les lumières se sont éteintes et quand elles se sont rallumées, j'ai cru voir plusieurs visages défilaient en lieu et place de mon reflet, mais j'ai du halluciner. On ferait mieux de sortir d'ici. Tu peux prendre mes affaires quelques minutes ? J'ai besoin de souffler un peu. 

- Oui bien entendu, pas de soucis Sarah, je te rendrais ça quand nous serons dehors. 

Elias se baisse pour prendre le sac de Sarah et le passe autour de l'une de ses épaules, pour éviter qu'il ne tombe au moindre geste, puis prendre dans sa main libre le sabre d'abordage qu'il glisse dans le fin creux entre sa ceinture et son pantalon. Ce n'est pas le meilleur rangement possible, mais pour l'heure, il ne peut guère faire mieux. Après quoi, le duo se met en marche, Elias prenant la tête du groupe pendant qu'ils descendent à la suite les cinq étages. Sans visiter à chaque fois et à leur allure, il faut environ quinze minutes pour se retrouver de nouveau dans le grand hall. Elias se retourne vers Sarah et lui sourit, puis s'avance vers la barricade qu'il avait mit en place pour bloquer la porte, pendant ce temps, la tribute reste figée sur place et ouvre grand la bouche, avant hurler un lourd cri aigu au possible au moment où Elias ouvre la porte de sortie. Ce dernier, pensant d'abords  à l'approche d'un ennemi devant lui qu'il n'aurait pas vu, scrute les horizons, mais ne voit rien et donc se retourne et là, c'est lui qui ouvre la bouche, mais aucun son ne peut sortir de sa gorge à la vision d'horreur qu'il voit devant lui. Sarah tremble de nouveau, mais bien plus fortement qu'après le coup de canon et elle tente de parler, mais seul quelques mots résonnent aux oreilles du jeune homme. 

- … J'ai oubliée... J'ai oubliée que dans la salle de bain... J'ai oubliée que je suis morte là haut...

Revenons quelques minutes auparavant. Après un clin d’œil en direction de son ami, Sarah s'est engouffrée dans une nouvelle chambre du cinquième étage. A première vue, l'espace est plutôt sympathique pour elle. Une bibliothèque dans l'un des coins de la pièce, avec à coté un large fauteuil et une table sur laquelle repose un seau de glaçons et une bouteille de vin d'un très grand cru. Elle qui n'aime pas vraiment les boissons alcoolisées n'y prête pas plus d'attention et se contente d'inspecter le reste de la chambre. Le lit est parfaitement fait et la couverture qui porte le sceau du Capitole semble promettre d’être bien au chaud pour se reposer, mais une fois encore, ce n'est pas ce qui tente la demoiselle, qui ignore le mobilier pour rejoindre Morphée et poursuit ses recherches. Elle ouvre une armoire, dans laquelle se trouve simplement des vêtements d'hommes, elle reforme et se dirige vers la porte de la salle de bain. Un imposant miroir, devant lequel se trouve deux bougies éclairant un peu plus la salle avec leurs flammes, prend place sur l'un des murs et l'on peut voir dans son reflet en plus de Sarah, le reste de la pièce d'eau, à savoir une baignoire qui pourrait recevoir tout un groupe de personnes à la fois, ainsi qu'une douche un peu plus petite, mais qui reste néanmoins d'une taille respectable. Il y a aussi une petite pharmacie, vide de médicaments, mais pleine de shampoings, savons et autres produits pour se laver parfaitement. 

N'aimant guère les reflets que provoquant les flammes sur la blancheur du reste de la pièce, Sarah décide de les éteindre en soufflant dessus, mais lorsqu'elle le fait, la porte de la pièce se ferme en claquant et toute les lumière de cette chambre s'éteignent d'un seul coup. Elle se retrouve plongée dans le noir et entend un craquement, mais n'arrive pas à en déterminer l'origine. Stressée, elle tente d'appeler Elias au secours, mais les murs semble bloquer sa voix, car personne ne vient. Une série de bruit sourd retentit et à nouveau, un craquement, comme du verre qui s'effrite et là, elle comprend, c'est le miroir qui tombe, ou tout du moins, s’abîme, mais pourquoi ? Une lueur apparaît, éclairant faiblement la salle d'eau et l’effroi se lit sur le visage de Sarah, quand elle voit sortir du miroir un à un des corps sans vies et pas n'importe quel corps, mais ceux des huit tributs morts depuis le début des Hunger Games. La porte s'ouvre et elle se rue dans la pièce de la chambre avec le lit, suivit par les créatures, elle tente encore de faire réagir Elias, mais c'est toujours un échec total et la porte donnant sur le couloir ne s'ouvre pas. Paniquée, mais résolue à défendre chèrement sa vie, Sarah avec toute sa rage frappe et décapite le premier monstre, un second s'approche d'elle et se laisse tomber sur la jeune femme, qui profite d’être proche du lit pour se laisser chuter aussi et ainsi, faire s'empaler l’être d'outre-tombe. Elle repousse le cadavre et donne des coups dans l'air pour éloigner les autres. En esquivant les coups et en frappant rapidement, elle arrive à tuer encore cinq créatures, ce qui n'en laisse plus que deux. Elle donne un coup à l'une des deux derniers, la faisant trébucher vers la table avec la bouteille de vin qui se brise et vide son contenu sur le sol, sans que Sarah ne le remarque. Elle tue le dernier monstre et souffle pour retrouver un bon rythme de respiration. Soulagée de ne plus être en danger, elle s'approche de la fenêtre qui donne sur le reste de l'arène, pour voir si elle peut s'en sortir de ce coté, mais non, pas d'échelle miracle. Un autre bruit résonne dans la chambre et quand elle se retourne, elle voit devant elle la même forme humanoïde contre laquelle a lutté en vain Théo. Tout comme le Tribut du Sept, le réflexe premier de la jeune femme est de frapper avec sa lame, mais cette fois, l'abomination sombre se laisse toucher avec un petit rire à vous glacer le sang. Puis, elle lève l'un de ses bras et avec une force surhumaine, soulève du sol une Sarah qui tente de se débattre, fouettant l'air avec ses pieds, mais rien n'y fait, le fantôme a bien trop d'emprise sur elle. Elle sent son corps se raidir et elle ferme les yeux, abandonnant toute résistance quand le monstre frappe avec une main aussi tranchante que la meilleure des lames.

Revenons maintenant au présent, dans le hall. Elias impuissant, assiste à la fin tragique de Sarah, qui ayant plus de résistance que pensait par le monstre, parvient à articuler une dernière phrase, tout en souffrant. 

- Je suis désolé... Je voulais... Gagne et protège ma sœur....

Elle tente encore de parler, mais son corps se tord, une large plaie s'ouvre au niveau de sa gorge et le sang coule à flot, ses bras sont brisés par une force invisible et son corps tombe avec force sur le sol, cette fois Sarah est bel et bien morte. Elias sort de ses pensées et ne pouvant plus rien faire pour elle, se mord les lèvres pour ne pas hurler sa rage et se met à fuir à toute vitesse loin de l’hôtel qui lui a prit son amie.

Le soir arrive plus vite qu'il ne l'aurait cru, mais quand démarre la cérémonie des visages dans le ciel sans étoiles, Elias ne regarde que pour simplement savoir qui est encore en vie et non pas par plaisir. Le premier visage qui apparaît est celui du garçon du District Deux, le carrière est donc soit mort lors du Bain de Sang, ce qui n'est pas impossible, ou bien durant la journée. Le visage suivant fait serrer les dents au jeune homme, car sans surprise, il s'agit de celui de sa camarade. Dix autres visages suivent, la première journée des Onzième Jeux aura vu un réel carnage avoir lieu, puisque la moitié des tributs ne sont déjà plus en vie. La seconde se passe avec plus de calme, vers midi, alors qu'il visite un supermarché, Elias est attaqué par le garçon du Cinq. Ce dernier semble avoir perdu l'esprit et divague, tout en tenant dans ses main un petit couteau, rien de bien menaçant en somme pour le katana du Tribut du Trois. Pour autant, il faudra attendre de le désarmer pour réussir à vaincre le fou, dont les coups étaient peu précis, mais rapide. La lame siffle et Elias tranche la moitié du bras de l'autre garçon, la petite lame tombant sur le sol, pendant que le corps suit de près, le tribut hurlant, de folie ou de douleur, impossible à savoir. Quoi qu'il en soit, Elias, bien résolu à vivre, n'attend pas plus et sans un regard sur le visage de l'autre, il lui plante la lame de son katana dans le cœur, s'assurant ainsi de mettre un terme à sa vie, son souhait confirmé par le son du canon. Durant le reste de la journée, le Canon explose par trois fois encore, puis plus rien avant la prochaine journée, la troisième de l'édition.

Les tributs survivants ne peuvent le voir, mais chez eux, les journalistes sont en train d'interroger les familles, les amis pour savoir ce qu'ils pensent du parcours de leur favoris. Elias erre dans les rues, ils ne sont plus que huit, mais ça ne veut pas dire que les choses seront plus simples, bien au contraire. Un coup de canon retentit vers midi, alors qu'il est en train de dévorer un sandwich envoyé par l'un des rares sponsors a avoir apprécié les démonstrations du jeune homme. Il garde bien son repas en main, serrant l'autre autour de la poignée de son arme, observant les alentours, mais ne voyant aucun danger, il termine de manger avant de se remettre en route. Un nouveau coup de canon en fin de journée et deux visages dans le ciel, mais seulement cinq minutes après la fin de l'hymne, le Canon se fait encore entendre une fois. Ils ne sont plus que cinq, mais qui donc est mort peu après la cérémonie des visages ? Peu importe, car Elias n'est plus très loin du retour. L'Arène prendra fin lors de la quatrième journée. Alors qu'il approche de la zone de la Corne d'Abondance, le coin central de l'Arène, Elias y voit des combats entre les deux carrières encore en vie, la fille du Un et le garçon du Deux, contre la fille du Douze et surprenant Elias, la fille du Quatre, qui est pourtant une carrière également. Il reste en retrait, observant l'évolution de l'affrontement.

La fille du Douze est la première à tombée, touchée mortellement au niveau de la nuque par un poignard que manie le garçon du Deux, ce qui semble déclenché la rage de la fille du Quatre qui en oublie celle du Un et se jette corps et âme sur l'homme, pour le transpercer avec son trident, l'achevant sans une once de pitié en enfonçant les bouts de l'arme dans son visage. Le canon sonne la mort du Douze et du Deux, et bientôt du Quatre, car dans sa vengeance, elle en oublie qu'elle n'est pas la seule sur la place et la lance de la tribute du Un perce son corps au niveau de son poumon gauche et elle chute sur le cadavre du garçon du Deux, mourante. C'est une opportunité que doit saisir Elias, pendant que l'autre encore en vie s'amuse à torturer la fille du Quatre, ne voulant pas l'achever trop rapidement, mais le Canon explose dans le silence de l'Arène, annonçant sa mort. Ils ne sont plus que deux et quand elle se retourne avec un grand sourire aux lèvres, la Carrière n'a pas le temps de réaliser qu'Elias, avec ce qui lui reste de forces frappe avec son Katana et la tête de la Carrière, toujours bloquer sur son air triomphant, roule sur le sol, pendant que son corps fait encore trois pas, avant de comprendre qu'il n'est plus vivant et s'effondre, le Canon validant, façon de parler, le vingt-troisième décés et donc, la victoire de l'unique survivant, lui, Elias Leorios du District Trois, qui levant bien haut son arme, hurle son cri de victoire, alors que la voix du présentateur le présente comme étant le Onzième gagnant des Hunger Games, le premier de son District.

La suite est mouvementée pour le nouveau Mentor, il répond à une nouvelle séance d'interview, bien plus longue, il défile dans le Capitole, il réponds à chaque poignée de main qu'on lui tend, il sourit, il est ensuite convié dans le Bureau du Président Logan, avec bien entendu, des cameras pour filmer les félicitations qu'il adresses à Elias. Après quoi, le fils Leorios est enfin renvoyé chez lui, où l'attend une nouvelle fête, mais surtout, les retrouvailles avec sa famille et ses amis. Il prend contre lui ses parents et ferme les yeux, pour oublier les derniers jours et se concentrer sur cet unique instant. La suite ressemble à la même chose, des fêtes, des banquets, des mots d'excuses aux familles des tributs morts lors de la tournée des vainqueurs et enfin, une vie normale, sans risque de se retrouver de nouveau envoyer au combat. Il voudrait voir venir chez lui, au village des vainqueurs ses parents, mais ceux-ci refusent, voulant garder leur vie, bien qu'acceptant de temps en temps les cadeaux de leur fils. Ce dernier vie seul dans sa grande maison donc et quelques années plus tard, environ six mois avant le début des Dix-Septième Jeux de la Faim, Elias âgé de vingt-quatre, décide d'adopter une jeune bébé orpheline de six mois, qui a pour joli prénom Astrée.
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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeVen 25 Juil - 9:22

WAZAAAA :hap:

Enfin concentre toi sur l'arène prioritairement Wink
Bonne chance pour finir ta fichette et … C'est pas Daniel Gilles sur ta photo de vava ? Oo Si ? Non ?
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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeVen 25 Juil - 14:54

Rebienvenue à toi ! (:
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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeVen 25 Juil - 15:04

WAZAAAAAAAA  :hap: 

T'en fais pas Chleo, je suis loin d'oublié l'arène, bien au contraire *-*
Et tu avais sans doute raison, dans le doute j'ai changer d'avatar, j'espère que c'est bon ^^"

Merci Vitou o/
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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeMer 6 Aoû - 8:38


Te voilà validé(e) !



→ N’oublies pas de te rendre à cet endroit pour recenser ta célébrité.
→ Passes réserver ta place pour les hunger games ici.
→ Tu peux dès à présent créer ta fiche de lien ici et ton répertoire de RP ici.
→ N'oublies pas de passer régulièrement par pour te tenir informé de ce qui se passe dans le coin.
→ Et c'est ici pour recenser tes différents points.

ELIIIIAAAAAAAAAAAS J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) 1345126580 
Je suis ravie de pouvoir te valider. Bon y a quelques erreurs par ci par là dans ta fiche (genre tu dis que le tribut du 2 attaque au J2 alors que tu disais avoir vu son visage dans le ciel avant celui de Sarah) mais bon, ce ne sont que quelques petits trucs. Le tout est relativement cohérent et on voit l'effort et le temps que tu as pris pour tout écrire. Même si quelques fautes persistent #chieuse
En espérant que tu prennes plaisir à rp avec ce beau gosse smiley


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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitimeMer 6 Aoû - 11:05

Merci tout mes chéris /O/

Merci Chleo <3
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MessageSujet: Re: J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie (it's over) J'ai gagné ma vie au prix de celle d'une amie  (it's over) I_icon_minitime

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