Je t'ai aimé, je t'ai même choyée pendant des années. Tu étais mon amour d'ado, celle avec qui je voulais construire mon futur, mes rêves. J'aurais tellement aimé qu'on devienne juge ensembles... mais tu en as décidé autrement. Mes coups de jalousie impulsive t'ont lassés, tout s'est brisé le jour ou tu as refusé ma demande en mariage. La confiance a été rompue. Au fond, je pense que tu devais ne pas m'aimer autant que moi je t'aimais... mais trop tard, ça s'est mal terminé et nous voila forcés de collaborer ensembles. Pour le meilleur ou pour le pire ?    

Voila quelqu'un que je ne supporte pas. Si je le déteste, tout est lié à Rhea... il n'empêche que ce type a une sacrée tête à claque et que c'était un plaisir de me défouler contre lui, même si on sait comment ça a tourné.  Une chose est sûr, William, j'aurai ta peau !   

   Toi, je t'ai toujours apprécié. Dommage qu'on se soit progressivement perdu de vue... tu as toujours été la pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Evidemment, le fait que tu sois également ami avec Rhea a fini par compliqué les choses... c'est d'ailleurs grâce à toi que je l'ai rencontré. Tu n'imagines pas toutes les crises de jalousie à ton sujet, si tu savais comme elle en a bavé. C'est sans doute ça qui nous a tant éloignés.  

  Toi, tu m'as énervé rapidement. Tu n'aimes pas qu'on marche sur tes idées et ça se voit. Tu m'a directement pris le bec lorsque j'ai tenté de prendre le dessus lors des réunions et tu dois m'en vouloir à cause de cette fichue Rhea. Je ne dirais pas que je te déteste mais tu m'agaces pas mal, surtout avec des airs de sages, "je sais tout mieux que tout le monde". Mon oeil !   

 Joss, c'est un peu une double façade. Autant, je peux l'apprécier en dehors du boulot et le trouver pas mal géniale dans son genre. Autant, il insupporte au travail et ses prises de positions m'exaspère. Une vraie tête de mule celui-la, impossible de lui faire entendre raison. Non mais j'vous jure !   

 Je t'aime bien mais... tu es gay. Vérité assez atroce à avouer à notre époque mais pourtant réelle. Tu es quelqu'un que j'apprécie honnêtement et avec qui j'ai même eu l'occasion de sympathiser plus d'une fois, peut-être même sommes nous "amis", je ne sais pas. Seulement, à chaque fois que je te vois en compagnie de ton "époux", je fais bien soin de ne pas vous voir ensembles, ça me répugne, j'y peux rien. Je ne supporte pas de voir des connaissances être gay. Je n'ai pas non plus envie que tu t'en rende compte mais difficile de ne pas rebrousser chemin lorsque je te vois foutre la main aux fesses à ton homme...  

Un jour, j'ai été trop curieux. Je voulais absolument rencontrer un tribut, en voir un de mes yeux vu outre la parade. Elle était toute seule, dans une salle en parallèle et j'ai commencé à l'aborder. Je lui ai menti en prétendant être un membre de l'équipe TV venu se renseigner, ne trouvant pas le courage d'avouer que j'étais juge. Je l'ai trouvé très gentille, innocente, adorable même. Depuis, je suis ses péripéties dans l'arène avec attention, m'était même chargé personnellement d'elle. Et puis, il y a eu ce fameux moment ou elle a croisé le tribut du Un... et elle est morte. Le choc. J'ignore pourquoi, mais je me sens particulièrement affecté par sa mort.

 Trishteh est la tribut qui m'a directement le plus plu, surtout par rapport à son histoire avec Seed, le tribut de l'année passée. Je trouve qu'elle dégage quelque chose que les autres n'ont pas même si elle manque un peu de courage. J'ai envie de la voir décoller et exploser, elle s'est toujours contenue jusqu'à présent, jusqu'à quand ?   

   Sans doute la seconde tribut qui m'a tapé dans l’œil, j'attendais avec impatience que la jeune fille douce et sensible se transforme en un monstre sans pitié. Dès que je l'ai vu, j'ai su qu'elle allait disjoncter. La voila maintenant, sur le point de gagner l'arène. Affaire à suivre.     

 Eycko était ma tribut adorée, celle pour qui j'aurai dépensé des millions pour la sortir de cette arène. Une gamine arrogante, avec du cran et plus de courage que n'importe qui dans cette arène. Mais elle est morte... une fin stupide, en plein élan. Si j'avais pu, j'aurai tenté de la sauver. Sa mort m'a fait un choc, j'ai mis pas mal de temps à m'en remettre et depuis, je tente de prendre davantage de distance. Les tributs restent des tributs.