Physique - Caractère

Grande, blonde, yeux marrons mais fins, des traits à la fois enfantins mais marqués par la rudesse de son travail, Rozen pourrait être une jolie poupée si elle n'avait pas à son tour pris le chemin de la dure labeur très tôt. Son corps est un des moins maigre du district, et pour cause, son passé bien gâté lui permets de garder une petite couche de peau supplémentaire comparé à pas mal d'autres villageois. Avant, elle avait une peau de bébé, une peau toute douce mais sa peau s'est asséchée auprès des machines, ses bras sont devenus durs sous l'effort au contraire de ses jambes immobiles et rendus faibles, quant à ses mains, elles sont habiles, rapides, très mais rouges, brûlées pourtant, après autant d'année, Rozen ne sent plus les petites blessures sur ses mains.

Courageuse, battante, prête à donner le tout pour le tout tant qu'il y a de l'espoir, ainsi est le tempérament de Rozen, un peu de feu certes, mais de la tendresse tout de même. Sympathique, agréable, la jeune fille est une vraie perle, elle prend soin de sa grand-mère même après toutes les attrocités qu'elle lui as fait subir. Sérieuse, attentionnée, méticuleuse, personne n'a jamais à redire sur son travail, de plus elle fait très attention à ses objets personnels, surtout le vieux comte de sa mère, elle est aussi l'une des personne avec qui il est appréciable d'avoir une discussion, elle n'est généralement pas à court de mots. Ingénieuse, concentrée, à moitié délurée, très consciente que pour une santé saine et avoir une chance de survie dans l'arène il faut avoir de bonnes jambes, elle essaye de leur faire quelques exercices quand elle le peut, en généralement, avant de partir travailler, c'est dur pour elle de rester concentrée et d'envisager l'arène car ce qu'elle voit à cause de son problème mental va la freiner, surtout que depuis la mort de son père elle voit comme les esprits des morts réincarnés en créatures fantastiques, elle n'y croit pas une seconde mais c'est flippant pour elle, sa concentration est son atout, elle essaye de garder les pieds sur terre et ne pas se laisser attirer par ce qu'elle voit. Multiples capacités à dévelloper, elle à de la suite dans les idées, une superbe habilité et une dextérité dans les doigts extraordinaires.

Histoire

Les tristesses de la vie ne font pas tout, il y a aussi ces moments de joie ou l'éclat de notre rire est bien plus puissant que la vue brouillée par des larmes. Rozen Albana-Cherly est née le 14 Novembre dans le district trois, le petit canard autour des riches que l'on dit. Son père, Delrich Greeswal était le maire du district, un homme gentil, qui tenait les rênes du Trois avec droiture et fermeté. Il a épousé Albana Terscas, autrement dit, sa cousine. Un amour interdit mais si fort que les deux voulaient à tout prix vivre leur idylle mais leur audace eût un prix, un enfant répondant désormais au nom de Rozen Greeswald. Leur histoire révélée à leur famille, il fût d'abord entendu que l'enfant soit abandonné dans les bois environnant mais Cherly ne l'accepta pas. Cependant, peu quelques jours après la naissance du nouveau-né, la jeune mère décéda ayant repris le travail trop tôt à cause de l'insistance de ces grands-parents. Delrich, attristé, accepta tout de même le poste de maire, il n'en avait plus envie mais pour faire vivre sa fille il avait besoin du plus de confort possible. Les tensions familiales augmentèrent alors de toute part mais en public, ils affichaient tous un sourire de façade.
Les années passèrent rapidement, beaucoup trop, Rozen grandissait à vue d'oeil, sa taille ni son poids n'étaient pas le problème, mais plutôt son sang, elle était atteinte d'une maladie mentale. Capable de voir des créatures enchantées, elle dit pouvoir parler à ce qu'il reste des fées mais que cette espèce est désormais cruelle, loin est le temps des beaux comtes qu'elle a trouvé dans les tiroirs de sa mère, un vestige d'un lointain passé. Son père le lui as toujours caché, jusqu'au jour ou ses cruels grands-parents lui ont jeté à la figure qu'elle n'était qu'un détritus de plus dans la société et de plus, bonne à rien à cause de ses gênes. L'enfant n'a jamais pardonné à son père son silence, du moins elle a passé plusieurs semaines à ruminer, à chercher à comprendre et quand il lui sembla avoir compris, être prête à avoir une discussion, elle partit retrouver son père mais celui-ci était étendu mort au milieu de la grande place. Près de lui, se tenait une femme avec un couteau de boucher à la main recouvert du sang de son paternel, elle riait mais en un coup, un seul, son rire devint rictus, son dos se cabra et en l'espace de quelques secondes, elle avait à son tour perdu la vie, enlevée par des Pacificateurs. Une folle à liée, la folle du District, Rozen couvrait la peur de devenir un jour pareil.
Ne pouvant plus résider chez son père, la fillette de dix ans partit vivre chez ses grands-parents, par manque de choix autre que celui-ci. Fini les gâteries, elle était traitée comme une esclave, devenant peu à peu une fille plus que fragilisée. Elle a appris à travailler comme les autres, travaillant également dans les usines, le pire était celle ou sa mère travaillait auparavant, quand elle a sût qu'elle travaillait au même poste que sa mère dans la même usine de fabrication, Rozen à eût une crise et après plusieurs coups de fouets, elle s'est calmé, ravalant sa haine et sa douleur, les rentrant dans son cœur, au pus profond d'elle-même. Elle fini par trouver son poste, son rythme, sa nouvelle vie, et chaque année, les moissons venaient et c'était toujours plus dur car sa famille l'a poussait à prendre des tesseraes, si bien qu'elle en prenait cinq par an plus celui obligatoire, une chance qu'elle n'est jamais encore été tiré au sort, Chance ou non, la faucheuse vint chercher l'âme de son grand-père, un drame qui ne lui fit ni chaud ni froid mais dévasta Cherly, sa grand-mère. C'est à l'âge de 15 ans que Rozen trouva plus de liberté, sa tutrice avait abandonné sa rigueur, ses regards noirs et tout ce qui s'en suivait, elle ne portait plus la main sur sa petite fille mais ce n'était pas par remords, ni par gentillesse, elle était devenue une coquille vide à l'intérieur, exécutant seulement les gestes du quotidien avec un air de machine.
Depuis ce temps là, la demoiselle Rozen vit assez tranquillement, les jours sont durs, ses craintes lui foutent la paix la plupart du temps.