~ Ou, comment une balade quotidienne peut se transformer en cauchemar. ~

Messieurs dames bonsoiiiir ! J'ai décidé de poster ici un de mes écrits pour les cours (qui comme vous pourrez le voir n'a strictement AUCUN rapport avec les HG) parce que ... j'avais bien envie de vous montrer que je peux écrire dans un autre style que celui de la jeune mentor torturée x-x Surtout qu'il va peut-être être publié, donc autant commencer par ici ♥ Le sujet était "écrivez un récit fictif sur la planète Mars" alors bah ... voila x) Allez enjoy, n'hésitez surtout pas à poster vos critiques, j'en ai besoin ^^ Et aussi, je n'ai pas d'idée de titre, vous auriez une idée ? Et je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui ait trouver les noms de perso ...

Les habitants de la petite planète rouge marchaient tranquillement dans la plaine martienne. Le petit groupe d'amis extra-terrestres effectuait sa promenade quotidienne dans une habituelle bonne humeur générale. Ils cherchaient comme chaque jour un tour à jouer à leur cher compatriotes martiens. Ces êtres étranges étaient violets de la tête aux pieds. Leurs pieds étaient de la couleur du lilas tandis que leur longues antennes étaient d'un bordeaux sombre. Ils possédaient de très grand yeux bleus ou verts à la vision infrarouge qui leur permettaient de voir leur environnement de jour comme de nuit sans aucun soucis. Un unique bras trônait au milieu de leur ventre où aurait du se trouver un nombril humain, tandis que leur trois grandes jambes tentaculaires montaient et escaladaient des rochers ocres avec dextérité. Leur personnalité d'un naturel toujours jovial et joueur les poussaient à rigoler en permanence au sujet d'autres « extra-terrestres » habitant la voie lactée. Samsoong, un des plus jeune de la petite bande, lança à ses compagnons :

«Vous imaginez l'être le plus bizarre de la galaxie ?»

«Oh oui ! Il aurait deux bras et deux longs tentacules poilus pour marcher ! S'esclaffa Naucqia le blagueur.»

«Encore pire ! Continua Aïphaune, il aurait des poils de toutes les couleurs sur la tête !»

«Peut-être même qu'il serait … monochrome … Vous croyez ça possible ? Questionna Elgé, le benjamin du groupe.»

Bairriblak, le plus sage, le plus âgé et le plus respecté de tous pris la parole tout en montant sur un rocher en s'aidant de son unique bras.

«Je crois que c'est possible. On raconte de nombreuses légendes sur les êtres peuplant la planète bleue et les anciens les décrivent ainsi. Mais tout de même, vous imaginez, monochrome ? »

Cette dernière partie fit rire aux éclats tous les petits martiens.

A cet instant, Naucqia bouscula Samsoong contre un étrange rocher. En effet, celui-ci, contrairement aux pierres sablonneuses et aux couleurs chaudes de la planète, était blanc. Ou plutôt argenté, avec des couleurs rougeâtres se reflétant dessus. Samsoong rebondit contre la face non identifiée alors que les éclats de rire attendus de la bande ne se firent pas entendre … Le petit martien se releva sans comprendre pourquoi ses amis n'avaient pas rigolé. Les bousculades les faisaient toujours rire d'ordinaire ! Puis, il aperçut les mines choquées de ses compagnons. Sans comprendre, il leur cria :

«Hey ! Qu'est-ce qui se passe ? »

Le malheureux n'eut pas le temps d'entendre la réponse car la grande plaque métallique contre laquelle il avait rebondit se mit en mouvement, dévoilant de larges roues tout terrain qui écrasèrent le tout petit être comme une fourmi. Une vie anéantie en un quart de seconde par un gigantesque engin qui semblait tout droit sorti de l'enfer. Les amis du défunt crièrent d'effroi tout en mettant leur trois jambes en action pour courir le plus loin possible de cette machine du diable, qui commençait à les poursuivre.

Vous vous demandez certainement quel est cette plaque en fer avec des roues qui est en train de poursuivre nos protagonistes. Il est écrit en langage humain sur le toit de l'engin « Robot curiosity ». En effet, c'est le robot que les humains de la planète Terre ont envoyé sur Mars, dans le but de trouver des indices quant à une possible présence de vie sur la planète rouge. Ce que les humains ignorent cependant, c'est que depuis toujours, il y a des êtres vivants sur cette planète, mais bien trop petits pour avoir jamais été repéré par un quelconque appareil de détection …

La fuite continuait pour Bairriblak et Elgé, mais pas pour Aïphaune et Naucqia qui avaient connu le même sort funeste que le jeune Samsoong. A ce moment, les deux derniers martiens désespéraient de rester en vie tant le robot qui les poursuivaient gagnait du terrain rapidement. C'est alors que Bairriblack l'ancien, dont le cerveau fonctionnait alors à toute allure, eut une idée folle, mais ingénieuse. Il jeta un coup d'oeil par derrière son épaule, en direction de la plaque de fer qui continuait d'avancer inexorablement vers eux, pour vérifier ce qu'il pensait. Bingo ! Il cria à Elgé dans sa course :

«J'ai une idée ! Arrêtons nous et lorsque ce rocher en fer sera assez proche, on sautera dessus ! Il y a plusieurs petites bosses dessus, ça ne devrait pas être trop dur de s'accrocher !»

Elgé, voulut protester, trouvant ce stratagème complètement stupide, mais il se ravisa dans sa fuite. En effet, Bairriblak était de loin le plus sage et le plus rusé des martiens de la planète et ainsi, son idée -bien qu'en apparence suicidaire- ne pouvait qu'être bonne. Elgé regarda Bairriblak de ses yeux verts, tout en se demandant intérieurement s'il avait raison de lui faire confiance. Puis, il s'arrêtèrent de courir en même temps, et firent face à l'immense robot qui leur faisant à présent de l'ombre tellement il leur était supérieur en taille. Au signal de Bairriblak, ils sautèrent sur la boite en fer, et accrochèrent leur unique bras à une prise de la paroi argentée. Ils montèrent agilement, de prise en prise donnant de petites impulsions pour monter, car étant dans l'impossibilité d'escalader réellement, ne possédant qu'une seule main. Pourtant ils étaient tout deux rompu à cet art étrange d'élévation à une main. Puis, ils finirent par arriver en haut de la parois et se retrouvèrent sur le toit du robot. La plateforme qui composait celui-ci était tellement longue comparée aux deux petits martiens qu'elle s'étendait au-delà de leur ligne d'horizon et qu'ils ne voyaient d'autre chose qu'un sol argent à leur pieds. Ils firent un tour sur eux-même, abasourdi par tout ce qu'il venait de se passer, tandis que le paysage défilait de chaque coté du toit. Ils avaient finit leur tour qu'ils tombèrent nez à nez avec un long tube noir. Bairriblak se rapprocha pour l'observer plus en détail... il s'écarta vivement quand il compris. C'était une caméra humaine qui était en train de les filmer.

Dévoilant leur existence aux humains.

L'ancien posa sa main sur l'épaule de son jeune compagnon avant de dire d'un ton grave :

«Nous venons de nous exposer à de grands problèmes...»

Citation :

Ils montèrent agilement, de prise en prise faisant donnant de petites impulsions pour monter