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| Sujet: [Présentation] Eugénie C. Klughexe Dim 6 Oct - 18:32 | |
| Eugénie C. Klughexe
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Prénom(s) : Eugénie Caroline Nom : Klughexe Date de naissance & Age : 27 avril XXXX, 21 ans District / Capitol : District 8 Situation Familiale : Texte Groupe : Texte Avatar : Sara Canning
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Physique - Caractère Mon caractère ? Quelle drôle de question. Je suis tout à la fois. je suis moi. Avec les gens que j'aime, je suis drôle , attachante et pleine de vie. Avec les gens pour qui je nourris une haine sans faille, je suis sans pitié. Je suis également une très bonne comédienne, ce qui me permet de me sortir de situations périlleuses, notamment dans l'arène. Certains me qualifieront de folle, d'autre diront que c'est de l'inconscience. Je suis très impulsive, et réagit au quart de tour sur des coups de tête. Je me fie beaucoup à mon instinct, autre atout très utile dans l'arène. Je suis en revanche de nature très pacifiste: jamais je ne m'aurais imaginé tuer qui que se soit. Aujourd'hui encore, je regrette ce geste, et je me promet de trouver un moyen de me venger. Voilà encore deux de mes défauts: je suis rancunière et contradictoire. Cela fait un peu beaucoup de trait de caractère, n'est ce pas ? J'ai parfois l'impression qu'il y a plusieurs Eugénie. Celle, pleine de vie et sociale, d'avant les jeux, et celle de maintenant. Rancunière, parano. Et ivre, si c'est un défaut. Car le seul moyen que j'ai trouvé pour ne former qu'un seul moi, c'est l'alcool. Seul un bon verre de wisky arrivent à mettre d'accord les deux personnes qui sont en moi. Mes ambitions ? Vous m'auriez posé la question quelques années plus tôt, je vous aurais répondu spontanément que mon ambition la plus chère était de servir le Capitole. Un moyen de le remercier pour tout ce qu'il a "accomplit" pour nous. Aujourd’hui, mon ambition est tout autre. On peut dire qu'il s'agit d'un revirement de situation, et pas des moindres ! En effet, je souhaite renverser le Capitole. Renverser la présidente Water. Renverser le Capitole. L’anéantir. Le détruire. Le faire disparaître. Pourquoi ce brusque changement de comportement, de façon de penser ? Mes nuits passées seule dans les montagnes de l'arène m'ont fait réfléchir.Ces jeux m'avaient changés, inexorablement. Le tout était de savoir comment. Et quel allait être mon futur, mon avenir. Que voulais-je, à cette époque là ? La fierté de mes parents. Et maintenant ? Je me moque bien de cette fierté. J'ai besoin d'aimer, d'être aimer. Mais avec cette épée de Damoclès au dessus de ma tête -mon titre de vainqueur- jamais je ne pourrais aimer en toute liberté. Après tout, la vie ne se résume-t-elle pas à l'amour ? A la quête du bonheur ? Je vais détruire la Capitole pour pouvoir enfin vivre heureuse, vivre moi. Trouver un homme qui m'aime et que j'aime, afin de pouvoir fonder une famille. Je pourrais avoir des enfants, et les élever sans la crainte de les voir mourir un jour dans un arène, à des milliers de kilomètres de moi. La première étape dans tout ça ? Rejoindre les rebelles. Être acceptée parmi eux, leur prouver qu'ils peuvent me faire confiance. Ah oui, et à ajouter à la longue liste des choses quasi-impossibles à faire: arrêter l'alcool. Histoire Chapitre I : Illusions
Illusions. De ma naissance, à ma participation aux jeux, ma vie n'était faite que d'illusions. J'ai été élevée avec le crâne bourré de l'idéologie de notre société. Panem, la société parfaite. Le Capitole, notre sauveur. Miranda et David, mes parents, me le répétaient à longueur de journée. " Tu vois ma chérie ? Si nous sommes là aujourd'hui, c'est grâce au Capitole, et à notre bien aimée Présidente. Quoi qu'il arrive, ne l'oublie jamais: sans eux, nous ne serions rien." ou encore "Un jour, tu trouveras le moyen de remercier le Capitole. Tu sais, il mérite beaucoup plus que ta vie. Même si c'est le présent le plus digne que tu puisse lui offrir". Qu'est-ce que cela peut signifier, pour une gamine ? Que je devais participer aux jeux. Si je n'étais pas tirée au sort, je devais me porter volontaire. Et mourir, puisque je n'avais strictement aucune chance de gagner. Mais c'est ce que me demandais mes parents. Et, pour mériter leur fierté, j'étais prête à le faire. Mais chaque année, à la Moisson, lorsque l'on demande s'il y a des volontaires, je ne trouve pas la force de lever la main, et de prononcer ces quelques mots qui me condamneraient: Je me porte volontaire ! Je ne trouverais la force de m'avancer dans l'allée, autour des regards -tristes pour certains, fiers pour d'autres- qui me verront avancer, en route vers mon destin. Jusqu'à mes 18 ans, mes parents croyaient en je ne sais quelle stratégie, pour me porter volontaire à la dernière Moisson qui me permettraient de participer aux jeux. Ils prenaient mes longues promenades dans la forêt comme des séances entraînements, et me permettaient de sortir à ma guise.
Chapitre II : Retour à la réalité (ou retour en enfer)
Mais, le jour de la Moisson de mes 18 ans, je n'eut pas besoin de me porter volontaire. Mon nom fut tiré au sort. Tandis que je m'avançais vers l'estrade -sous tous les regards de mon District, comme dans mes pires cauchemars- plusieurs sentiments m'envahir. La fierté. La peur. L'excitation. La crainte. Je me sentais perdue. Avec tous ses sentiments dans ma tête, qui se mélangeait, se disputaient, pour prendre toute la place dans mon esprit. Les jours qui suivirent passèrent comme dans un rêve. Je n'en garde aucun souvenir. Venir du district 8 n'apporte aucun avantage, sinon celui de savoir tricoter une écharpe avant de savoir marcher. Et à moins de se battre à coup d'aiguille, je ne vois aucun moyen de gagner. Je privilégiais les ateliers de survie -reconnaissance des plantes, faire un feu- à ceux des maniements d'armes. Si je ne pouvais l'emporter par la force, je l'emporterais par la ruse. Ou du moins, c'est ce que je m'imaginais. Avec un 6 à l'entraînement, je me fondais totalement dans la masse. Personne ne parlait de moi, ou ne pariais sur moi. Ma seule chance de gagner quelques sponsors était l'interview, où je misais tout sur la carte de la jeune fille drôle et attachante. Cela fonctionna. Peut-être les habitants du Capitole en avaient assez des vainqueurs sanguinaires ou renfermés, ils voulaient quelqu'un qui puisse apporter un peu de gaieté. Une petite flamme d'espoir naissait peu à peu en moi. La découverte de l'arène fut une surprise pour tout le monde: un paysage arctique, fait de glace et de neige. La plupart d'entre nous n'avaient jamais rien vu de tel. Je faisais partie de ceux-là. Dès que le gong résonna, les carrières et quelques autres tributs se précipitèrent vers la corne d'abondance. La moitié d'entre eux se brisèrent la nuque à cause du verglas. Heureusement, je suis restée quelques secondes de plus sur la plateforme, afin d’évaluer la situation. Il faisait un froid glacial. Je posais prudemment un pied sur le sol. Bizarrement, ce dernier n’était pas aussi froid que je ne l'avais craint. A quelques mètres de moi, dans un sac, je reconnu un tissu que nous utilisions parfois en hiver, à l'usine. Un tissu qui permettait de garder la chaleur. Exactement ce qu'il me fallait. Pendant que tout le monde allait mourir de froid - allait littéralement mourir de froid- je serais bien au chaud dans mon sac de couchage. J'empoigne le sac, et me précipite vers les montagnes, à quelques centaines de mètres de moi. Près de la corne d'abondance, les combats font rage. A peine avais-je fait quelques mètres que j'entends une voix retentir derrière moi "Ne bouge pas !" Je me retourne. C'est le carrière du District 1, qui tient son arc bandé, une flèche encoché dans ma direction. Je ne bouge plus, interdite. "Je ne veux pas te tuer. Du moins, pas maintenant. Nous avons besoin de quelqu'un qui sait correctement allumer un feu. Veux-tu nous rejoindre ?" Rejoindre les carrières ? Voilà une excellente opportunité. Sans réfléchir au déshonneur de mon District, je me rejoins à eux. 6 carrières. Tous ont survécu à la première journée. Le soir, alors que les combats ont cessés, on pouvait compter 11 morts. Plus que 13. Avec les carrières, j'ai l'avantage de la nourriture. Toutes les provisions sont pour eux. Chaque jour, je remplissais discrètement mon sac au cas où si j'avais à leur fausser compagnie. Les nuits étaient insupportables. Il faisait chaud, trop chaud. Personne n’arrivait à dormir plus de quelques minutes de suite. Sauf moi. Dans la pile d'objets en tout genre récoltés par les carrières, j'avais trouvé une autre couverture. Celle-ci gardait la fraicheur, et je pouvais dormir tranquille. Bien sûr, je ne l'avais pas dit aux carrières, et je m'obligeais à me réveiller régulièrement pour faire comme si je n'arrivais pas à dormir. Au bout d'une semaine, nous étions plus que dix. Quatre carrières (deux sont morts de froid, ou de chaud), les deux tributs du 6, la fille du 9, le garçon du 8 et la fille du 12. Et moi. Les carrières, très affaiblis à cause du manque de sommeil, commençait à comprendre la technique pour allumer le feu. Ils n'auront bientôt plus besoin de moi. C'est à ce moment que je décidais de leur fausser compagnie. Tandis que trois partirent traquer un tribut qui avait eu le malheur d'allumer un feu, je me décidais de passer à l'attaque. J'étais discrète. Sans bruit, je me glissais dans le dos d'un carrière assis près du feu, qui tendait désespérément ses mains, espérant ainsi se réchauffer. J'eu un instant de doute. Etait-ce encore moi ? Serais-je encore moi après ce que j'allais faire ? Non. Certainement pas. Mais au moins, je serais vivant. Mon poignard trouva naturellement la trajectoire jusqu'au cou de mon adversaire. Il eut un hoquet de surprise, avant de s'effondrer sur le sol. La neige se teintait doucement de rouge. Des grosses larmes coulaient sur mes joues. Je les essuyais rapidement: personne ne devait me voir ainsi, ou je n'attirerais plus les sponsors qui ne parient pas sur les faibles. A peine avais-je atteins les montagnes que j'entends des cris de la corne d'abondance. Les carrières découvrent Still, la gorge ouverte. Ils ont compris ma trahison, et me traqueront la première. Peut importe. Je suis prête, en forme, tandis qu’eux arrivent à peine à tenir sur leurs jambes. Plusieurs jours durant, je suis restée cachée dans les montagnes, alternant les deux sacs de couchage. Les Juges devaient considérer que ce qui se passe de l'autre côté des montagnes est assez intéressant pour me laisser tranquille. Jusqu'au moment où il ne reste plus qu'un tribut. Le garçon du 8. L'autre tribut de mon District. Je préfère bouger tout de suite, et aller à sa rencontre, plutôt que les Juges me contraignent de le faire. Je marche d'un bon pas pendant plusieurs heures en direction du campement. Je n'avais aucun sens de l'orientation, et j'ai du tourner en rond un bon moment avant de le voir. Il était étendu sur le sol. Mort ? Sûrement pas. J'aurais entendu le coup de canon. Je faisais un peu trop de bruit, il m'a entendu. Il s'est levé avec difficulté, et s'est mis à courir. Un instant, je fus surprise. Que fuyait-il ? La réponse s'imposa brusquement. Moi. Il me fuyait moi. J'étais dangereuse, j'allais le tuer. Je m'arrête brusquement. Lui devient fou. Il se lève e se met à courir. Pour me fuir. Je l'ai vu trébucher, reprendre son équilibre, pour retomber lourdement sur le sol. Un "CRAC" sonore résonna dans toute l'arène. Son corps glissa sur le verglas, tandis qu'il essayait d'un bras de se retenir. La pente, qui jusque-là était douce devint tout à coup raide. Son corps glissa de plus en plus vite, tandis que je le regardais crier. Soudain, une falaise. Le corps disparu. J'étais seule. De longues minutes passèrent dans un silence écrasant. Etait-ce à cause de la longueur de la chute ? Ou agonisait-il en bas ? Je ne pensais plus. J'étais morte. Oui, c'est cela. J’étais morte, à chaque fois un peu plus au fur et à mesure que des cadavres se rajoutaient à la liste des adversaires éliminés. La mort de l'autre tribut de mon District a fini de m'achever. Je ne parvenais même pas à me rappeler de son nom. Soudain là, je craque. Et sous les yeux de tout Panem, je m'évanoui.
Chapitre III : Renaissance
Pendant un an, j’ai été trimballée à droite à gauche dans tout Panem. Je suis passée dans tous les Districts, salué des milliards de gens que je ne connaissais pas. L’année passa plus vite que mes deux semaines dans l’arène. Je n’ai rien vu passer. Le plus dur a été le retour chez moi. Mes parents m’ignoraient. D’après les informations que j’ai pu récolter, je n’ai pas gagné avec assez de gloire. J’aurais dû mourir. A quoi s’attendaient-ils ? Que j’allais me transformer en as du combat, que je saurais manier toutes les armes ? J’ai donc décidé de vivre seule. A peine avais-je goûté à ma liberté que je me vois attribué le rôle de mentor. En quoi consiste-t-il exactement ? A réconforter un gamin en larmes qui n’a pas eu de chance ? A promettre la victoire aux plus prétentieux, alors qu’ils n’ont aucune chance ? A apprendre, en trois jours, des techniques de survies à quelqu’un de borné, qui ne veut rien entendre ? Je me pose encore la question. Bien sûr, il y a ceux qui font tout pour gagner. Qui prennent des risques, qui montrent qu’ils ont assimilé vos leçons, et se font tuer sous vos yeux. Un an après ma victoire, je deviens mentor. Deux tributs sont tirés au sort. Mes tributs. Je les regarde dans les yeux, et je lis une détresse infinie. Sauf peut-être la fille. Elle un air farouche d’une gagnante. Bien malgré moi, c’est dès que j’ai croisé son regard que j’ai su que c’était elle que j’allais garder en vie. A la surprise générale, j’ai réussi. Pour la première fois depuis longtemps, le même District gagne deux fois de suite. Elle gagna avec honneur et courage, ce qui rendit sa fierté au District 8. Aussitôt, elle me demande d’être mentor. Bien sûr que je n’allais pas refuser. Zatanah Keywell devient donc mentor à ma place. Pendant un an, je tourne en rond dans ma si grande maison pour moi toute seule. Je décide de me remettre à travailler dans l’usine, bien que je n’en ait pas besoin. Je distribue mon argent à ceux qui en ont besoin. Je redécouvre la misère de mon district. La pauvreté des gens. Leurs malheurs, leurs souffrances. 18 ans d’éducation envolés en quelques mois. L’idée de rébellion germe peu à peu dans mon esprit. Jusqu’à ce qu’un vrai rebelle croise ma route. C’est là que commence ma vraie vie. Celle qui mérite qu’on se batte pour elle.
Behind the screen
Prénom/Pseudo : Eugénie Caroline Klughexe (à prononcer comme vous voulez) Age réel : 16 ans Comment as-tu connu le forum ? Google ^^ Code du règlement : Le mot de la fin Texte
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Chleo Sullivan + District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
| Sujet: Re: [Présentation] Eugénie C. Klughexe Dim 6 Oct - 19:44 | |
| Bienvenue à toi sur le forum! J'espère que tu te plairas parmi nous ! Très jolie présentation que voilà, à ce que je vois tu aimes écrire. Sauf que ... Euh est ce que tu as lu le contexte du forum? J'en ai pas l'impression... Parce que déjà on est pendant les 16e Hunger Games, donc bien avant que Katniss ne soit née, le Président est actuellement Logan N. Stark et non Water (d'ailleurs d'où tu la sors elle?) et les rebelles n'existent pas encore. Le district 13 vient d'être détruit et tout le monde pensent qu'ils ont disparus à jamais. Les idées de rebellions n'ont pas encore fleuries dans les esprits et personne ne songe à rejoindre le district 13 qui est totalement atomisé ... Ensuite dans ton histoire ... Déjà j'ai pas compris l'arène ... Tu dit qu'elle est faite de glace et de neige, soit, mais que certains meurent de chaud? Et d'ailleurs tu pourrais préciser de quelle édition il s'agit? Qui plus est si tu veux être mentor ... Pourquoi pas, mais tu ne pourras pas être dans le district 8 pour la simple et bonne raison que nous en avons déjà deux, il s'agit de Lucas Dnierp (qui a gagné les jeux précédents) ainsi que J.Alea Stone. Donc si tu pouvais plutôt favoriser les districts qui n'ont pas de mentor ce serait sympa. D'ailleurs ... on ne peut te laisser nommer un autre mentor à ta guise parce que tous les mentors sont des personnages à part entière sur le forum comme tu peux le voir dans le recensement des rpgistes ICI : https://the-hunger-games-rpg.frenchboard.com/t1194-recensement-des-rpgistes Donc désolée mais tu ne peux pas tout faire à ta guise. Et pour finir, super choix d'avatar! Mais il est déjà pris ... Pour cela il suffit de voir ça là : https://the-hunger-games-rpg.frenchboard.com/t1862-avatars-prisVoilà je te laisse modifier tout ça et prendre un peu connaissance du forum ... A bientôt |
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