Physique - Caractère

Zia est une jeune fille plutôt mignonne. Pourquoi pas belle ? Parce qu'elle a encore trop d'airs de gamine pour être qualifiée de belle jeune fille. Elle a encore le visage très rond, de grands yeux gris comme en ont les bambins et une taille somme toute très modeste. Et pour couronner le tout, malgré sa puberté, elle n'a encore que des formes quasi inexistantes, en tout cas rien de comparable avec les autres filles de son âge qui ont tendance à la dominer par un physique bien plus adulte. En revanche, Zia a des atouts bien à elle dont elle est forcément assez fière. Pour une fille de son âge, elle est très musclée et jouit donc d'une forme physique presque à toute épreuve. Elle possède aussi de longs cheveux bruns assez broussailleux qui tombent dans le creux de ses reins. Elle en prend bien soin tous les jours, car c'est un des traits physiques qu'elle préfère chez elle. Vous voilà bien renseignés sur le sujet, et à ce stade on peut en déduire que Zia est bel et bien issue de la Veine, le quartier le plus pauvre du district 12, c'est à dire le quartier le plus pauvre du plus pauvre des districts, ce qui est assez équivoque. Pourtant, Zia est bien vêtue et avec une certaine élégance, ce qui signifie dans ce district qu'elle a eu le luxe de choisir ses vêtements avant de les acheter et qu'elle n'en a pas hérité de sa famille. Elle porte généralement des pantalons, bien plus pratiques pour faire du sport, et des T-Shirt sans manches, eux aussi bien pratiques.

En ce qui concerne son caractère, Zia est une jeune fille du genre abrupte. Cela est due en grande partie à son éducation très stricte, reçue de son père. Elle n'y va pas par quatre chemins, déteste les hypocrites et va droit au but. Elle ne ment jamais, préférant l'honnêteté radicale à toute forme de mensonge. Elle n'est pas pour autant amène, et n'a que de rares amis capables de la supporter. Elle méprise la faiblesse et considère qu'on doit être fort est autonome pour mériter de vivre. Elle a du coup un côté tyrannique envers ceux qu'elle méprise, elle se croit en effet supérieure à eux, ce qui lui attire la colère de nombreuses personnes en général. Elle est aussi bien sûr d'elle et déteste qu'on la remette en question d'une quelconque manière que ce soit. Elle est colérique et rancunière et se venge avec une satisfaction presque jouissive. Bien sûr, elle n'a pas que des mauvais côté, il y a quelques facettes chez elles qui paraissent sympathiques. Elle est très loyale et déteste les coups dans le dos. Elle n'a aucun côté caché, elle se livre en intégralité et sans sourire de façade. Elle sourit ou pas. Bien que cela paraisse étrange, elle peut se montrer très tendre envers ceux qu'elle aime ou même qu'elle apprécie. Elle défend très bien si elle sent que quelque chose qu'elle aime est menacé et adore les rassurer.
L'un des rêves de Zia est de participer aux Hunger Games, un rêve nourrit par l'éducation de son père. Bien sûr, elle est très combative et ambitieuse et sent qu'elle a assez de mental pour gagner. En quelques sortes, on peut penser qu'elle est une carrière issue du district 12, bien que le titre soit décalé. Cette mentalité, Zia la tient de son père, qui l'a éduquée dans ce but.

Histoire

Zia est née et a toujours vécu dans le district 12. Les conditions de sa naissances sont plus complexes.
Sa mère était une jeune femme de la Veine, qui travaillait à la mine, dans le traitement du charbon. La jeune fille ne se souvient pas d'elle, mais elle sait par une photo que c'était une jeune très belle, trop belle pour le travail ingrat qu'elle était obligée de fournir. Elle est une enfant hors mariage, et pour cause, sa mère avait à peine dix-huit ans au moment de la conception de sa fille et n'était pas encore mariée. Elle est en quelques sortes un accident puisqu'elle est le fruit de l'union d'un soir, entre sa mère Magdy et un jeune pacificateur aux tendances séductrices très poussées, fraîchement débarqué du Capitole, Marius. Marius ayant quitté Magdy au petit matin, il ne sut rien de la grossesse de l'adolescente et retourna vaquer à ses occupations et à ses amours volages. Durant neuf mois, la vie de Magdy fut un véritable enfer entre ses tentatives de cacher la rondeur de son ventre et son travail de plus en plus éprouvant à la mine. Au fur et à mesure, on commença à se poser des questions sur l'identité du père de la toute petite fille qui venait de naître. La famille de Magdy abandonna la jeune femme à son sort en apprenant que le père du bébé était issu du Capitole, le genre de spécimen copieusement détesté dans le quartier. Seule avec un bébé, soumise à un travail insupportable pour elle, elle finit par succomber à la maladie, laissant la petite fille orpheline de mère.

On peut donc se demander comment Marius a hérité d'une fille dont il ne connaissait même pas l'existence. C'est très simple en fait. Après une énième aventure parmi les jeunes filles du district, le parfum de la honte de Magdy parvint au oreilles du Pacificateur qui apprit ainsi l'existence de la petite Zia, sa fille biologique. Comme il n'est pas si irresponsable qu'on pourrait le penser, il décida de s'occuper du bébé et de s'installer directement dans le district. Il finit par aimer cette enfant comme le fait un vrai père, mais entreprit de l'éduquer comme l'aurait fait un père des districts un ou deux. Il avait bien compris que quoi qu'il fasse, Zia serait éligible aux Hunger Games, qui avaient débutés deux ans avant la naissance de la fillette. Comme il était d'un naturel très pragmatique, il décida de l’entraîner comme une carrière pour qu'elle ait des chances de s'en sortir si jamais elle était sélectionné un beau jour. Dès son plus jeune âge, elle commença alors des entraînements physique et mentaux visant à la rendre plus résistante. Il lui disait sans cesse qu'il fallait qu'elle soit plus forte que les autres pour survivre, ce qu'une petite fille prend parfois pour une invitation à l'égocentrisme. C'est cette éducation très spéciale qui forgea son caractère. Marius lui apprenait le maniement de certaines armes, comme l'épée ou l'arc, la faisait courir, porter des charges, à tel point que le soir venu, elle n'en pouvait plus. Mais elle avait apprit la fierté alors elle ne demanda jamais grâce et n'émit aucune plainte. Il était son père, et donc savait ce qui était bien pour elle, et elle l'aimait, il était sans doute une des rares personnes à l'aimer.
Car Zia appliquait cette éducation à ses relations sociales, à l'école ou dans la rue, si bien que beaucoup la jugeaient hautaine et désagréable et ne voulaient rien à voir à faire avec elle. Mais elle avait tout de même un petit cercle d'amis, des garçons principalement, qui partageait sa vision des choses.

Elle passa ainsi la majeure partie de sa vie depuis l'âge de raison. Cela avait eu une incidence que Marius n'avait pas prévu le moins du monde : l'envie naissante de sa fille de participer aux Hunger Games. A la base, son ambition était de la préparer au cas où, mais sa névrose avait fait de sa fille quelque chose de proche d'une carrière. Il essaie depuis de la raisonner, mais elle est têtue comme une mule et désire s’entraîner pour se présenter lors de ses dix-huit ans.