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Sujet: SAMERSON ☼ Remember yesterday Dim 26 Jan - 17:40
SAMERSON - Remember Yesterday
Lorsqu'Emerson se réveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel. Son crâne lui faisait atrocement mal et elle se leva avec difficulté. En allant se regarder dans le miroir, elle ne vit que l'ombre d'elle même : d'immenses coulées de mascara, presque irréelles, avaient laissé deux traces noires sous ses yeux, enflés et rougis par la fatigue et l'alcool. Elle avait passé la soirée de la veille chez son ami Samaël, âgé de 7 ans de plus qu'elle.
Elle passa rapidement de l'eau sur son visage, puis se démaquilla méticuleusement jusqu'à avoir effacé toutes les traces de son mascara de la veille. Elle se nettoya encore la figure jusqu'à ce que ses yeux ne dégonflent, puis fila sous la douche. Le jet d'eau, bienveillant, la détendit. Elle se lava les cheveux, qui sentaient l'alcool et la cigarette, puis sortit de la douche, et s'observa dans le miroir. Elle n'avait plus l'air d'une fille qui s'était traînée, soûle, dans un taxi pour arriver chez sa tante détestée et s'effondrer dans son lit, tout ça à 5h du matin dans un Capitole bondé. Bon travail.
Lentement, avec attention, elle se démêla les cheveux, mèche par mèche, jusqu'à arriver à un résultat convenable. Elle les sécha ensuite avec le sèche-cheveux puis entreprit de terminer de se coiffer. Une fois ses cheveux propres et démêlés, elle sélectionna dans son armoire une petite robe vert pomme, qu'elle associa à une paire de collants blancs. Elle avait l'air d'une enfant modèle. Elle cassa ce look, avec un maquillage provocant : de grands traits d'eye-liner au-dessus des yeux, et du fard à paupières vert assorti à sa robe en grande quantité.
Elle termina son maquillage avec un gloss rose brillant, séducteur. Elle sourit devant son miroir, ravie de son image. Elle avait toujours aimé être belle. Elle plaisait aux hommes comme aux femmes et elle adorait ça. Elle avait conscience de son effet sur les gens et elle s'en délectait. Elle se dressa soudain sur la pointe des pieds et, provocante, embrassa son reflet.
Une aspirine et un café avalé, elle se dirigea, souriante, vers l'extérieur et le centre-ville. Elle alla d'abord dans la direction des magasins, mais, son mal de tête passé, elle eut une mauvaise idée. Elle détourna donc ses pas vers la résidence des tributs. Une fois arrivée, le portier, les yeux écarquillé, la laissa passer sans une hésitation. Souriante, elle lui envoya un baiser, ce qui acheva le pauvre jeune homme.
Emerson était cruelle quand elle voulait. Et aujourd'hui, elle avait décidé d'être mauvaise. Mais, jamais, elle ne pourrait l'être avec son ami Samaël. Amis de longue date, ceux-ci penchaient toujours entre la relation amicale et une relation plus charnelle. Il lui avait toujours plu, mais ses sentiments pour lui n'étaient pas du tout amoureux. Elle monta un à un les étages en repensant à la veille. Ce soir-là encore, leur relation avait dérapé et elle s'était retrouvée sur ses genoux. Mais jamais, ils n'allaient plus loin que quelques baisers et de légères caresses.
Emerson était vierge jusque quelques jours auparavant, avant une mauvaise expérience dont elle ne voulait pas reparler, et à laquelle elle pensait un minimum. En riant, elle sonna chez Samaël. Lorsqu'il ouvrit la porte, elle fit quelques pas à l'intérieur, releva la tête, et employa la voix la plus séductrice qu'elle pouvait faire.
« Coucou ... »
Sa voix, sensuelle, était plus que très provocatrice. Elle s'approcha encore de lui. Elle avait désormais ses lèvres à quelques millimètres de celles de Samaël. Elle pouvait maintenant sentir sa respiration. Elle sourit à nouveau, se mordit la lèvre inférieure et continua sur sa lancée, fière de son effet, comme à son habitude. Elle recula légèrement la tête, passa sa main dans ses cheveux et planta ses yeux dans ceux de son ami.
« Comment vas-tu … depuis ce matin ? »
Elle sortit cette phrase d'une façon lente et suave. Elle releva la tête, recula de quelques pas, puis éclata de rire. Son amitié pour Samaël reprit encore une fois le dessus et, toujours en riant, très fort, elle se jeta dans ses bras, sans se soucier de son sac, qu'elle jeta dans la pièce, à l'aveuglette. Comme toujours, lorsqu'elle était dans les bras de Samaël, sa chaleur lui fit un bien fou. Elle planta un baiser sur sa joue et glissa ses doigts dans ses cheveux. Son amitié avec Samaël était régénératrice. Entre eux, il n'y avait ni tabous ni questions. Ils étaient comme ils étaient et s'acceptaient comme ça. C'était ça qu'elle appréciait en lui. Jamais il ne la jugeait. Il donnait son avis quand elle lui demandait, mais il n'essaierait jamais de la changer. Les soirs où leurs lèvres se trouvaient, elle se sentait juste bien, blottie dans ses bras. Leur relation était plus amicale que sexuelle, et, pire que tout, elle ne voulait pas le perdre. Jamais.
Sous la couette de la chambre à l'étage cinq, j'étais si bien, enfin c'était la sensation que j'avais, pourtant mon coeur battait dans ma tête, mais je n'avais absolument rien bu, ce n'était pas moi dans cette idée, mais sans doute les odeurs aussi bien d'alcool que de fumées qui me montent à la tête... Je m'étais couché à pas d'heure aussi, j'avais le droit de faire la fête, mais correctement, j'avais tout de même un statut à suivre, j'étais différent des autres, mais je comptais le rester. Je relevais la tête sur la place à côté de moi, je savais qu'Emerson avait du s'endormir, mais disparue, c'était pire que lucky luke, et son ombre, il était assez tôt quand même. Je m'étais redressé mais je ne sortais pas du lit, je remarquais aussi que je m'étais couché tout habillé, alors qu'habituellement je suis moins que ça, même beaucoup moins... Mais bon la soirée avait été sympa, j'aimais beaucoup passer du temps avec Emerson, c'était une fille vraiment super gentille, même si elle faisait partie du Capitole que je ne les portais pas spécialement dans mon coeur ; mais elle, c'était assez différent entre nous.. ; On était des amis, mais aussi, très proches... Assez compliqué à définir et moi personnellement ça me plaisait qu'on n'arrive pas vraiment à définir ce qu'il se passait... Je finis par me lever, et une bonne douche s'imposait, je savais que j'allais bientôt rentrer dans mon district alors j'allais bien évidemment profiter du plus possible du luxe de l'endroit. En entrant dans la salle de bain, je finis par me rappeler qu'Emy devait être correcte aux yeux de sa tante, voilà pourquoi elle était rentrée, mais je me souvenais qu'elle n'était pas très nette hier soir, j'espère que tout c'était quand même bien passé.
Une fois sous la douche je profitais du jet d'eau chaude pour refaire retomber toutes les pressions et surtout celle que j'avais chaque matin, je me concentrais sur autre chose, car j'avais autre chose a faire que de me soulager avec la main chaque matin, enfin je le faisais mais aujourd'hui je n'avais pas envie expliquez moi pourquoi j'en avais aucune idée. Je venais même à rire tout seul dans la douche, Emy avait été plus qu'amicale la veille, bien que cela me plaisait, j'adorais jouer avec elle, j'aimais bien la façon dont elle arrivait à me chercher, il était évident qu'on échangeait de temps en temps des baisers, des caresses mais rien plus, j'avais un énorme respect pour elle, et puis c' était un simple jeu de séduction, elle restait mon amie, une personne qui m'était chère tout de même. Il fallait quand même que je sorte de cette douche avant de ressembler à un fruit tout flétri , ça me faisait penser un peu à une des corbeilles que j'avais chez moi, des bananes, des pommes, des poires, une orange, une tomate, un concombre et une courgette, c'était un peu le panier du bonheur sauf que je l'avais un peu oublié et que tout ce qui était dedans était bien pourri... Je me demandais pourquoi je me comparais à ce panier, c'était un peu déplacé de ma part de penser que j'étais un légume ou un fruit flétri quand même.
Je finis par me sécher et me balader à poils dans la chambre, je laissais les caméras profiter des derniers moments de mon corps dénudé avant l'année prochaine bien évidemment. Je n'avais rien enfilé d'extraordinaire non plus, pourquoi ? Je n'avais pas l'envie de sortir pour l'instant, j'étais un peu fatigué, il ne fallait pas croire que le boulot de mentor même si les tributs étaient décédés était de tout repos bien au contraire... Donc je comptais vraiment rester à profiter de l'appartement. Quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte, il était toujours tôt quand même et personne n'était réveillé forcément, donc j'allais ouvrir la porte en toute discrétion pour voir Emerson devant moi en pleine forme, je la laissais entrer enfin, elle venait d'entrer avant que j'aie pu faire quoique ce soit. « Coucou à toi aussi, tu sembles en grande forme »
Je la regardais limite la bouche ouverte, en plus elle venait me titiller un peu, même beaucoup , je la regardais sautant ses lèvres toutes proches des miennes, elle savait parfaitement comment me mettre de bonne humeur dès le matin, adorable même... En la regardant, Emerson semblait tellement reposée je ne savais pas du tout comment elle faisait mais en tout cas c'était assez surprenant tout de même. Je continuais de la fixer, jusqu'au moment où elle se décida à se blottir contre moi, je ne pus résister pour venir refermer mes bras autour d'elle. « Je vais très bien, mais tu es encore une fois partie en douce sans rien dire, tu es une vilaine tu le sais ? »
Je la serrais contre moi, après lui avoir déposé un baiser sur son front, je la gardais tout contre moi, j'étais entrain de me dire, que si nous étions filmé, ça risquait encore de faire des étincelles, mais après tout j'aimais beaucoup qu'on puisse parler de moi, je me sentais important quand même. Tout en la gardant tout contre moi et en la calinant, j'approchais mes lèvres de son oreille pour lui murmurer doucement. « On compte rester debout à prendre racine ou on se pose dans le canapé qui est sans doute bien plus confortable que de rester comme ça » J'attendais sa réponse, je n'avais pas bouger d'un centimètre, j'étais malgré tout vraiment très bien. Ma main caressait son dos et venait à jouer avec ses cheveux qui étaient vraiment doux. Je sentais son souffle sur moi, vu que je n'avais pas vraiment fermé ma chemise jusqu'au bout, son souffle était vraiment chaud, et doux sur ma peau, je sentais même quelques frissons apparaître. Je venais à fermer les yeux pour vraiment bien profiter, je ne savais pas quand j'allais la revoir non plus l'année prochaine, mai voilà, donc je ne voulais pas perdre un seul instant. Et puis j'aimais bien jouer.
BY .TITANIUMWAY
Liesel E. Colena
+ Capitole +
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Blottie dans les bras de Samaël, Emerson souriait. Elle adorait passer du temps avec lui, même si cela était assez rare. Aussi, elle profitait un maximum du temps qui leur était alloué durant les Hunger Games. Samaël ne tenta pas un instant de la repousser ou de s'éloigner. Elle le regarda et fit son sourire le plus adorable, en espérant qu'elle allait le faire fondre.
« Coucou à toi aussi, tu sembles en grande forme »
Emerson sourit. Elle avait passé du temps le matin même à tenter d'effacer les traces de sa nuit agitée, aussi était-elle contente que Samaël le remarque. Elle tourna à nouveau la tête vers lui, et se mordit la lèvre inférieure. Samaël était très beau, c'était incontestable. Etant largement plus petite que lui, elle avait la tête au niveau de sa poitrine lorsqu'elle se serrait contre lui, ce qui n'était pas dut tout déplaisant.
« J'ai mes techniques, tu sais. »
Elle recula quelques instants, puis retourna dans les bras de Samaël. Elle n'avait pas envie qu'il s'en aille. Les Hunger Games étaient presque finis, et si cela signifiait que sa favorite, Oswin, avait d'autant plus de chances de gagner, cela voulait aussi dire que Samaël allait retourner dans le District Cinq. Tant qu'elle ne pourrait pas quitter le Capitole à cause de sa tante, elle n'avait pas le choix et devait attendre que lui vienne ici.
« Je vais très bien, mais tu es encore une fois partie en douce sans rien dire, tu es une vilaine tu le sais ? »
Emerson rit. Oui, comme à chaque fois, elle était partie très vite, à cause de sa tante, qui risquait de se rendre compte qu'elle avait disparu, et de se faire des idées. Non pas qu'elle ait une quelconque inquiétude, ou même un intérêt, pour ce que sa tante pensait d'elle, mais elle avait jugé préférable qu'elle s'en aille avant que celle-ci ne se réveille.
« Je sais. Mais il y a ma tante, et si elle ne me voyait pas se matin, elle pourrait s'imaginer des choses. Mais ça je m'en fiche. Elle peut s'imaginer que je suis une prostituée, si elle veut, je n'en ai cure. Mais je préférerai éviter une dispute. On a déjà assez de raisons, il vaut mieux éviter ce que je peux éviter … »
Elle sourit, mais une grande partie de sa joie s'était envolée. Elle avait hâte d'avoir 18 ans, et de pouvoir vivre sa vie sans que sa tante n'ait son mot à dire. Ah, l'anniversaire de ses dix-huit ans, ce serait le plus beau jour de sa vie ! Mais en attendant, elle était toujours là, vivant chez sa tante et anticipant avec crainte le départ de son ami.
« Tu sais, Samaël, j'ai bientôt 18 ans. Je pourrai m'en aller de chez ma tante, voyager, et ce sera bien mieux. Je serai libre. Je pourrai même aller te voir dans ton district ! »
Elle sourit à nouveau, et retourna se blottir dans les bras de Samaël. Celui-ci proposa qu'ils aillent s'asseoir, et tout en parlant, il commença à caresser doucement le dos d'Emerson, ce qui lui procura des frissons dans tout le corps. Il jouait aussi avec ses cheveux et elle se mordit la lèvre inférieure. Elle s'agita un peu puis se décolla de lui pour aller s'asseoir dans le canapé, lui prenant au passage la main. Elle était plus jeune que lui, de sept ans, ce qui n'était pas énorme mais qui, à leur âge, pouvait peser beaucoup. Mais ils ne s'étaient jamais posé la question si ce qu'ils faisaient était bien ou mal. Entre eux, toute notion manichéenne disparaissait. Ils se faisaient plaisir, ils riaient, et c'était tout.
« Alors, comment s'est passé ton début de journée ? Je ne t'ai pas trop manqué ? »
Emerson sourit à nouveau, assise à côté de son ami dans son canapé. Soudain, elle se leva et, malicieusement, elle vint s'installer sur ses genoux, face à lui. Elle pencha légèrement la tête et, sans même lui laisser le temps de répondre, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Puis elle se laissa retomber sur le côté, dans le canapé, tranquillement, comme si rien n'était arrivé.
Elle s'installa tranquillement, comme si elle était chez elle, voire même elle était plus à l'aise encore, car chez elle il y avait toujours la présence de sa tante, inquiétante, qui l'empêchait de se sentir vraiment bien. Elle n'avait pas l'impression que c'était sa maison, d'ailleurs, pour elle, ça ne l'était pas. Elle se sentait bien mieux chez William, chez Samaël, ou encore même dans un bar que dans la maison de sa tante.
« Tu vas me manquer, Samaël. Je n'ai pas du tout envie que tu partes. Tu reviendras me voir, de temps en temps ? »
Emerson soupira. C'était vrai. Samaël allait véritablement lui manquer. Elle imaginait mal passer une année entière sans lui, aussi espérait-elle sincérement qu'il allait lui rendre visite. Avec un peu de chance, elle arriverait à fuguer de chez elle assez longtemps pour passer le voir au District Cinq, mais il y avait peu de risques que cela soit possible. Aussi profitait-elle un maximum de lui tant qu'il était là.
« Et si tu ne viens pas cette année, promet-moi que tu ne m'oublieras pas. Je resterai toujours ton Emerson ? »
Emerson regarda Samaël droit dans les yeux et lui fit son regard le plus mignon, le plus adorable, un véritable regard de chien battu, pour le faire céder. Elle savait très bien qu'il ne l'oublierait pas. Mais, tout comme elle savait qu'elle plaisait aux hommes mais qu'elle aimait s'en assurer quelques fois, elle avait envie d'entendre Samaël lui dire qu'elle était unique, qu'il ne l'oublierait jamais, qu'elle resterait toujours dans son cœur et que l'an prochain, ils pourraient reprendre leur relation là où elle en était aux prochains Hunger Games s'ils ne se revoyaient pas avant. C'était pleine de ces pensées qu'Emmie se colla à Samaël, dans ce canapé de la Résidence des Tributs.
Les meilleurs moments et soirée que je passais durant les jeux étaient ceux que je passais avec des connaissances. Il ne fallait pas croire que chaque année les visages étaient différents , bien sûr les nouveaux mentors devaient réussir à s'intégrer mais ce n'était pas tellement compliqué, sauf qu'il fallait parfois apprendre à les canaliser, leur faire réussir à parler, à s'intégrer, ce n'était pas facile. Mais sinon c'était souvent les mêmes têtes qu'on rencontrait. Un peu comme Emerson et moi, on ne se voyait pas si souvent que ça, une fois par an ? Oui plus ou moins,et nous étions toujours contents de nous voir... La veille j'avais passé une soirée de dingue en sa compagnie, mais je devais bien avoué que je sentais la fatigue.. Mais vu qu'Emerson était revenue chez moi, elle semblait péter la forme. Je la calinais, je profitais simplement de sa présence. Elle avait si rapidement réussi à me canaliser, à me rendre d'une façon beaucoup plus doux. Bon cela ne devait peut être pas être de trop sinon ma crédibilité n'allait plus être ce qu'elle était. Mais bon j'appréciais les femmes, les hommes aussi, et profiter je ne refusais jamais. J'aimais le plaisir tout simplement. Mais là; je n'avais pas envie de la lâcher, je pouvais poser mon menton sur le sommet de son crâne vu qu'elle était un peu plus petite que moi. Mais nous n'allions pas pouvoir rester tout coller comme ça non plus. Je la laissais s'échapper de mes bras après avoir fait un peu d'humour, totalement pourri je n'avais aucune crainte de l'avouer.
Je comprenais dans un sens la réaction de sa tante, il fallait tout de même une présence un peu plus autoritaire était nécessaire non pas au niveau danger mais, apparemment rien n'est certain. Il fallait rester sous protection, même quand on habitait au Capitole et surtout à cet endroit là, il pouvait y avoir une attaque. Il fallait vraiment penser à tout. Mais Emerson devait aussi peut être dire à sa tante ce qu'elle faisait ça évitait aussi les cachoteries comme ça, j'aurais aimé me réveiller avec sa charmante compagnie aussi, mais je n'allais pas lui en vouloir pour si peu, c'était vraiment très futile comme chose, y avait pire vraiment. Je réalisais que je l'aurais encore bien gardée dans mes bras, juste un peu pour le plaisir et rien d'autres. « Je comprends Emerson, mais il va falloir doucement que tu en parles non ? Que tu la préviennes que tu pourrais ne pas rentrer certains soirs, tu ne crois pas que cela serait une bonne chose, si tu la préviens ?? Enfin je ne sais pas, je n'ai pas à juger , je donne tout simplement mon avis » J'étais un peu surpris de ce que sa tante pourrait penser d'elle, c'était limite très étrange mais bon je n'allais pas non plus entrer dans les détails.
Je m'étais reculé,mais je voulais aller aller me poser dans le canapé, de toute façon on n'allait pas terminé la conversation devant la porte d'entrée non plus. Mais bon je n'avais pas vraiment eu le temps de bouger que Emerson était revenue dans les bras. C'était encore une enfant pour moi, elle était jeune mais voilà, ce n'était pas ça qui allait me stopper, si je devais évidemment m'arrêter à ça , je resterais cloitrer dans cet appartement sans bouger... Une fois installés sur le canapé, elle continuait de parler, apparemment cette puce avait beaucoup à dire , alors qu'elle était aussi fatiguée que moi, et surtout elle avait fait beaucoup plus la fête que moi , en même temps elle pouvait. « Je sais que bientôt tu auras dix-huit ans , mais tu ne dois pas non plus faire n'importe quoi, crois tu que venir me voir est une bonne idée ? Tu es loin de t'imaginer ce qu'il se passe dans les districts, tu devrais vraiment rester ici, pour le moment, c'est juste un conseil »
Je n'avais pas envie qu'elle pense non plus que je ne voulais pas la voir, c'était important aussi, mais il fallait ne pas non plus foncer sans réfléchir. Je la regardais tout tendrement. Je ne pouvais non plus la regarder comme si rien ne se passait entre nous. Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait, je n'avais pas envie non plus de me prendre la tête. Avant de répondre à tout ce qu'elle me disait, je la laissais faire, assise sur moi aussi rapidement que l'éclair et pour m'embrasser tout aussi rapidement, je souriais un peu, mais qu'est ce qui lui prenait, on aurait dit qu'elle avait été piquée par un insecte qui lui donnait doublement de l'énergie. Je croisais les bras en me tournant vers elle tout en souriant. « Avoue que là t'es entrain de profiter, et comme tu bouges dans tous les sens je n'ai le temps de ne rien faire, j'ai compris ton petit numéro »
Je venais à lui caresser la joue, elle était tellement mignonne, son sourire était limite une bouffée de bonne humeur. Voilà qu'elle venait de se rendre compte que je rentrais bientôt dans le D5 je n'avais plus trop de raisons de rester ici, plus de tributs, donc il était normal de repartir. Je pouvais rester jusqu'à la finale mais bon, je préférais être chez moi. Je continuais de l'écouter, et elle me faisait presque de la peine, elle allait aussi me manquer, elle ne devait pas croire tout ça. Je me passais la main dans les cheveux , assez gêné, je ne voulais pas non plus qu'elle s'attache de trop à moi, je n'étais pas quelqu'un de correct, je n'avais pas spécialement très bonnes réputations, sauf qu'avec Emerson, j'étais sincère et correcte, elle ne méritait pas de souffrir, et je pouvais être méchant si on lui faisait du mal. Je finis par la regarder avec un petit sourire « Dis Emerson, on ne va pas penser à ce genre de choses maintenant, oui je vais bientôt repartir c'est normal, je ne vais pas rester ici pour rien. Et puis tu sais parfaitement que si je peux je reviendrai te voir, bien sûr, si pas on peut s'écrire, enfin il y a toujours moyen tu sais, je ne compte pas t'oublier, et je refuse que tu puisses penser ce genre de chose de ma part » Je continuais de lui sourire, en remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Il ne fallait pas que la journée se passe mal, ce n'était pas le but du tout. « Bon maintenant, on va devoir faire quelque chose... ?? Je n'ai pas envie qu'on se mette à déprimer, non non. J'ai envie de te faire plaisir en ce jour, profite car ce n'est pas tous les jours que je suis aussi sympathique » Je lui fis un petit clin d'oeil c'était le moment de voir ce qu'elle allait pouvoir proposer.