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| Sujet: Lena P. Connor [Fini :p] Dim 4 Mar - 12:45 | |
| Lena Philipinne Connor Date de naissance et âge : 10 Novembre 1996; Age : 15 ans District / Capitole : District 7 Situation familiale : 1 frère / 2 soeurs Métier (si adulte): / Groupe (Tribut etc...): Tribut
Physique & Caractère(en 8 lignes minimum)Tu vois la jolie blonde en face de toi ? Ouais, tu sais celle aux traits mystérieux et aux yeux d'ange ? Celle qui a l’air heureuse là. Ouais, bah c’est moi. Moi, Lena, quatre petites lettres de rien du tout alors évitez tout surnom ca m’énerve. Je viens d’avoir 15 ans, tout frais, toute jeune. Et plus que trois ans…trois petites années… Bref. Je ne suis qu’une simple habitante de district, le District 7 notamment. Oui, je sais ce que vous vous dites. J’en suis consciente, je suis pas vraiment née du bon côté. J'dois travailler et mourir de faim. Bref. Ma vie n’est pas extraordinaire, ou palpitante, je ne suis qu’une simple jeune fille quand je ne dois pas aider mon père avec ses affaires. Je ne suis pas une intellectuelle. Et je n’ai jamais prétendu l’être. Par contre j'ai un petit don : ma force. Je suis capable de soulever des masses énormes, à un point que ça en devient presque surnaturel. Il faut dire qu'avec le travail à la maçonnerie, livrer des sac de sable, de bois, et tout ça, ça m'a bien aider à entretenir le tout, mais quand même, tout le monde n'a pas cette chance. J'suis particulièrement gentille, drôle, et assez populaire dans le district. Faut' dire que j'suis généreuse, un peu trop même. Le soir, j'ai Mamaoudi, un vielle femme qui vit seule, à ranger son bois car son âge l'empèche de le faire seule. Je suis un peu naïve. On me dit également désintéressée et trop optimiste, il doit y’avoir du vrai j’imagine. Néanmoins, je ne suis pas un mouton pour autant, j’sais prendre des décisions quand il faut, faire des choix d’ordre pratique. On me dit aussi un peu bavarde. Côté physique, il vous suffit de bien vouloir ouvrir un peu les yeux. Je suis de toute évidence blonde, mes yeux sont brun. Je suis plutôt grande de taille, je l’ai toujours été. Et, je ne suis pas particulièrement grosse mais plutôt tout l’inverse: mince, svelte. D’apparence frêle et chétive à l’image de ma mère cependant ce serait se méprendre que de me sous-estimer. C’est pourtant pas faute de manger suffisamment, là encore: on ne peut rien contre la génétique. Comme beaucoup ici, dans ce district, je ne suis pas une forte partisane du Capitole. Histoire(en 8 lignes minimum)12 ANS. GRANDE PLACE DU DISTRICT 7. 14 HEURES. C’est l’heure. J’ai l’estomac noué, j’ai les mains moites…j’ai peur. J’inspire doucement par le nez et expire par la bouche, mon cœur s’emballe d’autant plus, il martèle tellement fort contre ma poitrine qu‘il me fait mal. Je n’arrive pas à le calmer, à me calmer. Je vrille les prunelles vers mon père qui pose sur moi un regard bienveillant, presque confiant. J’aperçois un petit sourire en coin de ses lèvres, il se veut rassurant. Moi, j’ai toujours peur. J’essaie de le cacher mais mon visage est bien trop crispé. Je ne veux pas mourir…Oui, aujourd’hui c’est la moisson. Mais pas n’importe laquelle dans mon cas: c’est ma toute première moisson. J’ai 12 ans et mon prénom figure sur l’un des petits papiers et personne ne peut rien faire contre ca. Comparé à d’autres ce n’est rien, certes, mais il suffit d’une fois.. Et, je ne suis pas le genre chanceuse. (…) En arrivant sur la grande place du district, je resserre d’autant plus ma prise autour de la main de mon frère. Anxieuse ? Pire. Je déglutis et finis par lâcher sa main malgré moi. On nous sépare, on nous met dans des rangs par âge, par sexe. Je suis le mouvement, comme tout le monde, comme des moutons. J’ai l’impression d’hyperventiler tant mon esprit est embrumé. Je vois ma mère, les lèvres pincées, avec Tornade dans les bras. Ma soeur de 2 ans. Mon autre soeur, Brume, est plus loin, vu qu'elle à 14 ans elle. Je rejoins les rangs des filles de mon âge et lève les yeux vers l’estrade au moment où une femme du Capitole gravit les marches. Ses lèvres et ses cheveux de couleur criarde agressent mes yeux, et les attire à la fois. Puis, cette dernière se perdit en paroles inutiles que j’écoute que d’une oreille distraite tellement le sang bat dans celles-ci. A mon côté, j’aperçois une chevelure flamboyante en coin de l’œil. Je n’ose pas lui faire face. Cependant, elle a l’air tout aussi angoissée que je le suis. D’un côté ca me réconforte, je ne suis pas seule. Puis, je ne sais pourquoi, ni comment, mais je glisse ma main dans la sienne et la presse doucement l’air de dire: moi aussi j’ai peur.
Cette fille là c’était Opaline Telpem.
13 ANS. DISTRICT 7. 07H34. « Ecoute, j’en ai rien à faire de tes problèmes, tu fais ce que tu veux mais tu ne m’entraines pas avec toi » trancha-t-elle sèchement lorsqu’un grand blond vint lui annoncer et lui demander son avis sur ses attentions. La belle blonde qui lui faisait face serra les dents à défaut de se mettre à pleurer ou de lui en coller une. Il était cinglé, son frère était cinglé, vouloir participer aux Hunger Games de son plein gré. Jamais, il n’aurait une chance, non qu’il ne soit pas doué ou déterminé mais les tributs des districts carrières n’en feraient qu’une bouchée. C’était un fait. Il n’avait rien eu de ce qu’eux avaient pu avoir, en effet, son frère ne s’était pas entrainé depuis son enfance, il ne mangeait pas jusqu’à s’en péter le bide et encore tellement de choses. Puis, il n’était pas coutume ici de vouloir participer à ces barbaries pour amuser le Capitole. Ici on subissait plus qu’autre chose. Ainsi, à son sens, elle, Lena, 13 ans, pensait qu’il valait mieux rester dans son coin et ne pas forcer le destin. Si destin il y’avait. Autrement dit, s’il leur prénom n’étaient pas tiré au sort, ils feraient mieux d’apprécier la clémence du sort qu’il leur était accordée, et profiter de leur misérable vie au moins jusqu’aux prochain jeux. « Tu ne comprends pas » rétorqua-t-il néanmoins avec ce sourire qui ne le quittait jamais et qui le rendait encore plus agaçant. La jeune blonde leva les yeux au ciel. Pourquoi ne comprenait-il pas que perdre leur mère avait déjà été dur ? Pourquoi ne voulait-il pas saisir qu’il était inutile de se jeter dans la gueule du loup ? Etait-il masochiste au point de vouloir défier la mort ? Ou simplement, suicidaire ? Parce que oui, à ce stade là c’était même inquiétant. « Non, je ne comprends pas et ne veux pas chercher à comprendre. Fais ce que tu veux mais ne compte pas sur moi pour te pleurer. » lâcha-t-elle, lui lançant un regard assassin avant de caler son sac de bois avant de quitter la pièce, ne manquant certainement pas de claquer la porte aussi violemment qu’elle le pu. Lena n’avait que 13 ans et pourtant elle savait que ce qu'elle venait de dire ferait changer d'avis son frère. Elle le connaissait tellement bien. Elle sourit, confiante.
15 ANS. MONTAGNES. DISTRICT SEPT. 13H21. Assise face au lac, le soleil cognait, irradiant sa peau diaphane et gracile, de rares brises soufflaient contrebalançant le pouvoir ardent, limite cuisant du soleil. Pourtant, elle avait besoin de ca, de cette chaleur pour réchauffer la solitude qui la fait crever de froid à l’intérieur, il semble pouvoir solidifier la moindre parcelle fragile de son cœur, il veut la panser de ses maux, et semble y parvenir en faisant naitre sur ses douces lèvres un sourire innocent, il souffle sur sa peau un peu de cette chaleur qui la rendra couleur caramel, l’entoure de la douceur de ses rayons et l’emmène rêver, rêver d’une nouvelle vie, rêver d’une autre existence, rêver d’un autre monde…un monde surement meilleur…La blonde soupira légèrement avant de s’allonger contre le roc. Une journée digne d‘un mois de aout qui s‘était perdue en avril, trainant ici et là, à rêvasser tranquillement sans que rien ne puisse venir l’arracher ces seuls instants de bonheur. Pas même les souvenirs de sa mère, des jeux, de son frère…Un bonheur pourtant impur, malsain, et abstrait.. Car, oui, le bonheur est une illusion d’optique: deux miroirs qui se renvoient la même image à l’infini et n’essayez surtout pas de remonter à l’image d’origine, il n'y en a pas. Et n’allez pas dire que le bonheur est éphémère car non le bonheur ne l’est pas. Le sentiment ressenti est pris pour tel mais ce n’est que le sursis avant de comprendre l’erreur. Cela ne rend pas malheureux, mais conscient. Le bonheur ne se finit pas, oh non, il se rectifie voilà tout. Passons. Les quelques personnes qui occupaient les hauteurs des montagnes partirent, mais elle, Lena, non. La jeune fille demeura là et allait attendre d’être seule afin d’aller s’asseoir en tailleur, près du vide où elle pourra alors respirer cette douce, fraiche, odeur qui embaumera son corps frêle et la fera se sentir bien comme bercée, transportée, par la fausse délicatesse de ce monde abyssal. Puis, en tout inconscience ce moment d’exquise rêverie s‘interrompit brusquement, et elle reprit contact avec la réalité au moment où une voix masculine l’interpella. La blonde ouvrit les yeux et vrilla ses prunelles vers son père. Son père qui était, clairement, affaibli de part les épreuves auxquelles il avait du faire face. Ils échangèrent un regard silencieux mais Lena comprit aisément ce qu’il signifiait. « Oui » fit-elle simplement avant d’hocher la tête, lui lançant un regard entendu avant que les traits de son paternel ne se déforment pour afficher une mine affligée, navrée. « Ne t'en fais pas » ajouta-t-elle, forçant un sourire malgré tout. (…) « Je vais prendre un tessera » annonça-t-elle au fonctionnaire du Capitole. Il lui tendit un stylo et écrivit un « Lena Connor » de sa fine écriture penchée sur un bout de papier. « C’était la seconde fois que je prenais un tessera.. » Et alors, toute la fatalité et la folie de ce monde lui revint à l’esprit. Derrière l'écranPrénom / Pseudo: Nadjia / Nàna Âge Réel : 15 bougies ;p Comment as-tu connu le forum ? : J'ai aidé à le créer x) Code du règlement : Validé by Nàna Autre chose ? : Vive Peeta xD
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Dernière édition par Lena P. Connor le Mer 7 Mar - 9:31, édité 1 fois |
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