Physique - Caractère

Que dire sur mon physique si ce n'est que je suis blonde de cheveux, coupés en carré légèrement plongeant qui arrive au niveau des épaules. Mes yeux sont plutôt d'une couleur émeraude avec une opinte de marron. On dit souvent que je ressemble à ma mère, sauf pour mes yeux où j'ai la chance d'avoir ceux de mon père. Hormis mes yeux ce qu'on voit le plus vite, ce sont mes lèvres. Je souris tout le temps donc on remarque plus facilement mes jolies quenottes et mes lèvres roses et fines. Sinon pour la globalité je suis plutôt de taille moyenne avec un poids raisonnable : 1m74 pour 68kg.

Quand on ne me connait pas, je pense que la première impression que je donne c'est quelqu'un de distante ou de nature timide. Sauf qu'une fois qu'on prend le temps, on se rend vite compte que je suis plutôt quelqu'un de réservé. Je no'se pas aller vers les autres de peur de les déranger. Mais si quelqu'un vient vers moi, je suis tout de suite sociable. D'ailleurs on me reproche assez facilement le fait que je ne m'ouvre pas autres. On me reproche aussi que je suis trop gentille. En effet, j'ai tendance à être trop rendant service. C'est vrai que j'aime bien donner de mon temps pour aider les plus démunis en leur partageant les trois quart de mes poissons quand je vais pêcher mais ce coté serviable on l'a dans notre sang. Ma mère aidait déjà ceux qui demandait de l'aide quand elle était enfant et ça s'est accentué à l'arrivé de mon père qui aidait les autres pour être "bien vu".

Hormis ce coté "bisounours" à vouloir aider tout le monde, je suis une grande joueuse, j'aime bien taquiner ceux que j'aime. Je suis énergique, et remplie de bonne volonté. Je me porte volontaire pour pas mal de chose et, si je pouvais me dédoubler, je serais par tout à la fois. Je suis quelqu'un de douce et de caline. Plutôt tactile, j'adore me retrouve assise dans les bras de Gabe quand on p^che tous les deux par exemple.

Par contre il n'y a pas que des bons cotés dans mon comportement... Déjà, j'ai un sale caractère. Dès que je prends quelque chose de mal, je pars au quart de tour, quitte à dire des choses très méchantes à la personne en face qui m'a provoquée. J'aime bien avoir le dernier mot donc je ne lâche pas l'affaire si facilement. En revanche, dès que je me dispute avec quelqu’un, chose rare quand même, je fais souvent le premier pas pour m'excuser. Je n'aime pas rester sur une note négative. J'ai également tendance à tout reporter pour le lendemain car je préfère aller taquiner le poisson que de faire les taches ménagères que ma mère me donne. Surtout quand il s'agit de l'aider en cuisine. donc oui, je n'aimee pas la cuisine, et si je ne uisine pas c'est parce que j'ai peur de vous intoxiquer. Voilà pour les grandes lignes...

Histoire

C’est l’histoire d’une jeune blonde aux yeux d’un vert émeraude et d’un regard scintillant de mile feu. C’est mon histoire.

Dans les grandes lignes, ce n’est pas très compliqué. Actuellement j’ai 17 ans et je vis dans le district numéro 4. Ce fameux district où la pêche est omniprésente et où l’ont forme des carriéristes pour participer aux célèbres « Hunger Game. » Jusque là tout va bien. Mon nom n’a jamais été tiré une seule fois pour l’instant. Même si je n’ai jamais voulu entrer dans une équipe de carriériste, j’ai toujours peur que mon nom –et notamment le nom de ceux que j’aime- soit tiré. Tout le monde connait le principe des hunger game, punition infligé à cause d’une rébellion contre le capitole pendant les jours obscurs ; se battre à mort dans une arène dangereuse où maints et maints pièges sont dissimulés. Et du fait que je n’ai pas voulu entrer dans une équipe et que mon nom n’a jamais été tiré, je vis ma petite vie tranquille.

Maintenant passons aux petits détails. Je suis née d’une mère, Maria Swain et d’un père Samuel Seito. Ma mère est native de ce district. Elle a grandi ici durant toute son enfance et adolescence avant de rencontrer mon père. Elle est très connue dans le district par sa cuisine digne d’un chef quatre étoile mais surtout pas sa gentillesse et de part ces nombreux sacrifices car, un peu idéaliste, elle pouvait donner sa vie pour les personnes dans le besoins : de la nourriture, quelques brevages, un lit pour passer quelques nuits quitte à ce qu’elle dorme dans le canapé. Ma mère est quelqu’un de bien, même si elle ne fait pas parti des personnages importants, grâce à sa notoriété et à celle de mon père, on vit plutôt aisément.

Mon père, Samuel Seito, est aussi un homme bien, mais à sa façon. Il n’est pas très aimé du district car il est natif du capitole. Quand il a eu l’âge de travaillé il a passé les échelons pour devenir juge des « Hunger Game. » Lors d’une visite dans le district 4 pour une vérification sur la scène où se déroule chaque année le tirage au sort, il rencontra Maria, ma mère. Elle était en pleure. Elle venait de perdre son père et elle croulait sous le travail. Elle devait préparer une centaine de plats, allant de l’entré jusqu’au dessert, en peu de temps, pour « accueillir » les juges et différents technicien envoyé par le capitole. Mon père, touché par sa beauté et de nature gentleman, lui proposa son aide. C’est ainsi qu’il l’aida et que le banquet eu lieu. Depuis cette rencontre mon père chercha des prétextes pour se rendre dans le district 4 pour revoir les jolis yeux vert, le sourire éclatant mais également le visage faiblit de fatigue de ma mère. Cette mascarade marcha quelques mois. Personne ne se rendit compte de rien, puisque l’édition des « hunger game » prenait le temps de chaque organisateur. Puis un beau jour, ma mère lui montra son endroit préféré et lui avoua ces sentiments pour Samuel et, ce dernier, s’installa aussitôt chez Maria. Au début tout le monde le haïssait, le prenait pour un traite mais pour ce faire accepter par les habitants du district 4, il se proposa pour tous les travaux manuels, tenir les comptes de quelques boutiques surmenées par diverses travaux. Il faisait de son mieux.

Mon père fut réelement accepté le jour de ma naissance. Au début les habitants se demandaient s’il n’était pas venu ici pour les espionner au cas où une autre rebellion se prépara, mais non. Ma naissance fut la preuve qu’il était devenu une honnête personne du district. Pour montrer sa bonne

volonté, il apprit même à pécher ! Par ailleurs c’est lui qui me donna l’envie, la passion pour la pêche. Quoi de plus apaisant que de se retrouver seul, pieds nus sur le sable chaud, a regarder les vagues tout en attendant que le poisson mord l’hameçon ? Pour moi rien, si ce n’est quand maman me prépare de magnifique gâteaux de toute les couleurs…

Pour en revenir à mon histoire, mes parents m’ont appelé Elisabeth, trouvant ce prénom à la fois joli mais idéal pour une princesse. Leur petite princesse chérie. Je grandi avec l’art de bien se comporter au capitole et avec la protection d’une maman qui a tout perdu par la mort d’un proche : mon grand père. Elle avait peur pour moi et me couvait. A tel point que je passai une très grande partie de mon enfance seule. Ajoutez à cela, la réputation de mon père, que quelque personne avait gardé en mémoire et vous avez un enfant dont la vie sociale se résume à un seul ami. Mon meilleur ami Phil Carter. Sauf que celui-ci, je l’avais perdu assez vite, car la jalousie de sa petite amie empêcha Phil de me voir. De là un sentiment d’injustice naquît au plus profond de mon être.

Ce sentiment d’injustice fit de moi une personne humaine. Il fallait que j’aide mon prochain. A ma manière je leur rendais service. Je donnais mes prises de pêche aux plus pauvres du distric tandis que pour la maison je gardais juste un poisson. De toute façon on ne manque de rien. On à toute la nourriture que l’on veux, même une femme de service est employée à temps pleins pour faire diverses tache. Ma mère faisait uniquement la cuisine et mon père passait son temps, soit à pêcher ou jouer avec moi, soit accomplir le travail des autres. J’ai beau manquer de rien, je n’ai jamais été une fille pourrie gâtée. Au contraire, je donnais plus que je ne recevais. Du moins c’était une impression.

Il fut un jour, quand j’avais 15 ans, où je fis la rencontre de Gabe Flannagan. Au début c’était une simple connaissance, un gamin de mon âge avec qui j’allais à l’école. Il aimait la pêche et jusque ce fameux jour, nous nous n’étions jamais croisé. Quand je fis sa véritable rencontre, c’était autour de deux cannes à pêche toute simple. J’avais quitté mon endroit préféré –celui de ma mère- pour aller taquiner ailleurs le poisson. La solitude a fait de moi quelqu’un de solitaire donc, du coup, comme j’évitais les foules, je m’étais renseignée auprès de mes parents pour connaitre la tranquillité du e l’endroit. Ils m’avaient assurés que personne n’y allait. Hélas j’avais croisé ce Gabe Flannagan.

J’ai tendance à dire que les meilleures amitiés se font quand c’est l’autre qui fait le premier pas. En tout cas, c’était le cas pour Phil, et quelques autres camarades de classe. C’était Gabe qui avait commencé la discussion. Il m’avait demandé si j’avais l’habitude de pêcher. Je lui dévoilai ma passion pour la pêche, mon habilité à fabriquer divers objets avec rien, (un peu à la McGyver) mais également mon amour pour la dégustation. Nous avions passé toute une après-midi en entamant comme il fallait la soirée, à pêcher et à discuter. J’étais tellement absorbée par notre conversation que, lorsque je suis rentrée à la maison, j’avais une petite carpe tandis que j’ai pour habitude de ramener du plus gros poisson. J’ai revu ce garçon le lendemain. Je voulais aller dans mon coin de paradis mais le souvenir de Gabe me fit aller le rejoindre. Pendant une semaine je le côtoyais.

Le mardi suivant cette semaine de discussion autour d’un point d’eau, je perdis mon poisson fétiche. Il n’avait pas beaucoup de valeur sur la question monétaire, mais c’était le frère de mon père, Benjamin Seito qui me l’avait offert. Il m’avait dit qu’au capitole, on donnait souvent un poisson

comme le mien pour porter chance. Et, oui c’est bête d’y croire mais depuis que mon oncle Ben me l’a donné, il m’arrivait que des trucs bien. Une bonne élève à l’école –curieusement avoir un poisson à regarder en apprenant les cours ça m’aidait- j’avais fais la connaissance de Phil mais également de Gabe, Vanlee était devenue une amie proche. Et là, ce mardi-ci, je n’allais ni à l’école ni pêcher. J’étais restée assise sur une chaise dans le jardin à pleurer la perte de mon poisson que j’avais appelé Bob. Le pauvre Bob… Je l’aimais tellement…

Je ne sais pas pourquoi mais ce jour là, ce fut Gabe qui est venu me voir. Ma mère avait appelé l’école pour dire que j’étais malade et qu’il ne fallait pas que je sorte de la maison et que je reviendrais d’ici trois jours. Il était venu prendre de mes nouvelles. Sauf que, quand ma mère anonça son arrivé, je m’étais recroquevillé sur ma pauvre chaise et remise à pleurer ce pauvre Bob. Ma mère était triste pour moi et je crois qu’elle a dû lui chuchoter qu’il fallait qu’il trouve un moyen de me faire arrêter de pleurer car même les « tu es la meilleure pêcheuse du district, tu attrapera tous les poissons que tu veux » ou encore « Ben t’en prendra un autre » ne fonctionnaient pas pour me rassurer. J’avais besoin d’autre chose.

Gabe Flannagan était un géni à sa façon. Cette fin d’après-midi là, après les cours, Gabe était dans mon jardin. Il se tenait debout à coté de moi, une main sur mon épaule et l’autre caressa mes cheveux blonds. Je me suis mise à éclater en sanglot. Je pleurais à grosse larme pendant une bonne dizaine de minutes puis je me calmais presque aussitôt. Une fois calmée, il s’assit en face de moi et me regarda le plus sincèrement possible et me dit « tu es beaucoup plus jolie quand tu souris ». Phrase qui, évidemment, me fit rire. Il riait avec moi et tout allait mieux. Je pensais toujours à Bob, mais mes parents m’avaient offert Sahdow, une petite chaton persan gris et blanc qui me suivait comme mon ombre.

Depuis cet incident je me rendis compte à quel point j’étais seule. A quel point je tenais à Gabe. Il était devenu mon confident. Dés que j’avais un problème il fallait que je lui en parle. Je lui racontais tout ! Comment ma mère me surprotégeait ce qui m’énervait car elle voulait pas que j’aille m’amuser avec mes nouveaux amis, et surtout avec Gabe. D’autant plus que papa ne m’aidait pas tellement et n’arrêtait pas de dire que j’étais amoureuse de lui. Ce qui est effectivement faux. Je suis amoureuse de personne et je crois que personne ne voudrait de moi à cause de mon sourire franc et sincère –la bonne copine quoi- et mon tempérament à partir au quart de tour.

Aujourd’hui ça fait plus de deux ans que je connais Gabe. Je ne suis jamais sorti avec, je n’ai jamais eu de sentiment ou d’idée mal placé avec lui. Il a toujours été la pour moi, même si ça me frustre énormément. J’ai l’impression de me ne cesser de me plaindre en continu, et que lui m’écoute sans rien dire. Je continuais de pêcher avec lui, et mon lieu favoris était devenu un lieu de rendez-vous occasionnel avec Gabe. Mon père continue de me taquiner sur lui et ma mère est de plus en plus inquiète à mon sujet malgré mes bons résultats à l’école. Et moi, finalement je continue de vivre ma petite vie, en me plaignant de ce foutu trou à Gabe, à pêcher et à venir en aide aux personnes dans le besoin.

Shadow se porte très bien !!