La journée de travail était enfin terminée! Après la Moisson, Lucia avait pris le train en compagnie de ses deux tributs: Vladimir et Morgane et les avaient briefés durant le voyage tout en mettant au point une stratégie pour que l'un d'eux soit sacré Vainqueur des Hunger Games. Une fois arrivés le lendemain, ils avaient du faire face à la foule en délire du Capitole où Lucia avait signé quelques autographes pour ses "fans"...Après tout, elle avait la première tribut féminin à s'être portée volontaire et à avoir remporté les Jeux ce qui apportait une sorte de respect.
Pendant le défilé, Lucia avait tout regardé d'un coin "tranquille" tout en évitant un abruti qui a failli lui renverser un verre de cocktail sur sa veste en daim préférée. D'ailleurs, le dit abruti s'était bien fait engueulé par la mentor! Comme quoi même "la dépressive guérisseuse du Sept" pouvait péter un plomb. Après la fin du défilé, elle rejoint immédiatement ses tributs et le flamant rose qui leur servait d'hôtesse pour aller au septième étage de l'immeuble où les tributs logeraient pendant leurs journées d'entrainement.
Dans le point positif dans la chose d'être un tribut, c'est que l'on vit dans l'opulence avant de mourir et encore plus quand on a gagné. Lucia avait pris des années à se faire à sa nouvelle vie et en particulier que, après la mort de son frère, elle était demeurée dans un état second jusqu'au jour où elle avait pris la décision de se secouer et de sauver un de ses tributs....En fait, c'était pas pour leur sauver la vie qu'elle les aider mais pour qu'un d'eux la sauve! Elle voulait arrêter ce métier de mentor et son seul espoir était de ramener un des tributs chez elle, dans le district du bois, en Vainqueur. Mais, jusqu'à présent, ses tributs étaient tous morts et, au mieux, ils avaient frôlés la survie et la victoire du bout des doigts...
Quand ils furent arrivés, Lucia leur donna comme consigne d'aller se rafraichir avant le diner et d'enlever leurs tenues de présentation respectives pour se mettre à l'aise. Ils avaient, ensuite, mangé en silence mais quelques discussions venaient parfois troubler ce calme. Des questions. Des réponses. Des conseils. Des astuces.
Une fois qu'ils eurent avaler le dessert, une magnifique pièce montée en chocolat, tout ce beau monde quitta la table pour laisser les Muets faire leur travail et alla se réfugier dans les chambres.Lucia alla prendre une douche pour faire passé toute la fatigue et le stress accumulé. Une fois propre, elle passa une longue robe de nuit en dentelles fines sur son corps et s'installa sur son lit pour lire.
Une fois qu'elle fut sure que tout le bâtiment (ou presque) fut endormi, elle sorti de son lit tout en déposant son roman sur sa table basse et s'étira. Elle alla prendre un peignoir rouge et des pantoufles brunes dans son dressing immense. Elle mit le tout et sorti de sa chambre en faisant attention à ne pas se faire repéré et, d'un pas léger et discret, se dirigea vers l'ascenseur qu'elle appela. Même quand il fit son *ding*, elle sursauta et se retourna pour vérifier que personne ne viendrait. Ba, au pire, on penserait que c'est simplement un Muet venu nettoyer un truc pour que tout soit nickel le lendemain.
Elle entra dans l'ascenseur et appuya sur le bouton du quatrième étage, la porte coulissante se ferma et elle se senti descendre. Elle soupira. Cela devait faire depuis la sixième ou septième édition des Hunger Games qu'elle vivait ça. Une histoire sans lendemain. L'amour n'était pas la raison pour laquelle ils continuaient. Pour lui, elle n'en savait absolument rien (et elle s'en cognait) mais elle, c'était uniquement pour oublier qu'elle était au Capitole.
Elle esquissa un sourire tout en s'accoudant au mur du fond, que dirait Aymeric si il la voyait? Que dirais Arthur?...Cet abruti était tellement persuadé qu'elle ne voulait pas entendre parler "famille" et "enfant" qu'il ne se décidait pas à lui dire qu'il l'aimait! Que dirait Claudia? Quand sa cousine venait avec elle au Capitole sous la couverture d'assistante médicale, elle avait tout fait pour que son aventure ne parvienne jamais jusqu'aux oreilles de sa soeur adoptive...Heureusement, "il" avait été d'accord pour que personne ne le sache et ils avaient mis en place des astuces pour signaler que l'autre voulait voir l'autre partie. Par exemple, un tirement d'oreille ou une caresse légère dans le dos. Aujourd'hui, cela avait été ça. Pendant qu'elle observait le défilé derrière une baie vitré renforcée, "il" l'avait approchée et lui avait fait une douce caresse tout en continuant à avancer sans lui dire "bonjour".
Une autre *DING* l'arracha à ses pensées et la porte de l'ascenseur s'était ouverte. Il était là. Elle souri.
"Je t'ai manqué tant que ça...Vital?"
Dit elle en se décollant du mur.
"Tu me fais appeler dès le premier soir, on peut dire que tu ne perds pas ton temps"
Lui lança t'elle, taquine, tout en se dirigeant vers le Mentor du quatrième district de Panem.
made by Jacage.
Dernière édition par Lucia A. Elbereth le Jeu 22 Aoû - 15:19, édité 6 fois
Vitali Kallaghan
+ District Quatre +
♣ Nombre de message : 437 ♣ Date d'inscription : 28/06/2013
Enfin la fin de la journée. Un moment béni, que Vitali attendait depuis le matin. Pas qu'il n'aime pas se trouver en présence de ses tributs où qu'il n'aime pas non plus l'arrivée au Capitole, mais il était à vrai dire épuisé de voir tous ces gens autour de lui depuis le début de la journée. Il avait bien besoin de se retrouver seul un moment. Peu de temps, certes, mais tout de même. Peu de temps parce que Lucia ne tarderait surement pas à arriver – il savait parfaitement qu'elle avait compris son invitation. La journée lui avait paru infiniment longue. Il avait dut essayer de monter une stratégie avec ses tributs pendant le voyage en train – ce qui n'avait pas été de toute repos – en essayant d'exploiter leurs atouts, mais il avait l'impression que cet années les tributs du District Quatre n'avaient pas énormément d'atouts. Voire aucun. Et il en était totalement désespéré. Et puis ils étaient arrivés au Capitole, il avait subi le traditionnel écrasement de la foule et de toutes ces femmes qui semblaient n'avoir pour seul objectif que celui de toucher n'importe quelle partie de son corps, et même de coucher avec lui pour la plupart. Il aimait qu'on lui prête attention, mais de là à ce qu'on lui saute dessus… Il n'était pas comme ça. Et il n'avait pas confiance en ces gens qui se jetaient sur lui dès sa sortie du train. Et puis il y avait eu le défilé, moment qu'il n'appréciait pas non plus à cause de la foule qui y était trop présente. Mais ce défilé avait eu un unique bon point : Lucia. Ça fait un an qu'ils ne s'étaient pas vus, et il n'avait pas pu s'empêcher de la faire venir le soir-même. Il était vrai que les années précédentes, il attendait quelques jours avant de lui faire comprendre d'une manière ou d'une autre qu'il voulait la voir – à moins que ce ne soit elle qui le fasse en premier – mais étrangement ce jour-là il avait eu envie de la voir plus tôt que d'habitude. Peut-être parce qu'il commençait à vraiment connaître son boulot de mentor et qu'il commençait par conséquent à s'ennuyer de plus en plus quand il était au Capitole. Et Lucia était une si bonne distraction…
Une simple caresse dans le dos, laissant plus ses doigts frôler le tissu qu'autre chose, et voilà qui était fait. Sans même s'arrêter où lui accorder un regard, il avait su de toute manière qu'elle viendrait. Elle venait toujours. Et il savait pertinemment que, d'un côté comme de l'autre, c'était une simple distraction. Juste une aventure comme ça, pour éviter de s'ennuyer un soir, sans rien de plus. Le genre de chose qui ne plait pas aux gens. Mais qu'il faisait sans arrêt. Une fois le dîner terminé et les quelques dernières consignes données aux tributs, Vitali se sentit enfin libéré. Jusqu'au lendemain du moins, parce qu'encore une fois il devrait subir les questions de ces enfants perdus qui ne savaient pas encore qu'ils mourraient. Il aimait beaucoup ses tributs, et ce chaque année, et il faisait toujours tout pour les aider, pour essayer au moins de faire en sorte qu'ils sortent de l'arène, mais au fond il savait que ça ne servirait à rien. Qu'ils étaient trop jeunes et trop peu entraînés pour espérer survivre. Et que ce n'était qu'une question de chance. Une chance inouïe, certes, mais de la chance. Rien de plus. Il attendit que tout le monde soit couché et endormi – ou du moins semble endormi – pour venir s'adosser au mur en face de l'ascenseur, pour attendre tranquillement qu'elle pointe le bout de son nez.
Elle ne tarda pas à arriver, d'ailleurs. La porte de l'ascenseur s'ouvrit avec un tintement sur le visage de Lucia, visage sur lequel on pouvait d'ailleurs voir un air taquin qui plut bien au Mentor. Il lui adressa un petit sourire. C'était la seule personne qui l'appelait Vital. Et ça le faisait rire. Il s'approcha d'elle pendant qu'elle s'approchait de lui, continuant de lui sourire après sa remarque. Perdre son temps ? Il ne perdait jamais son temps ! Encore moins quand il s'agissait de voir Lucia.
« En effet, tu m'as beaucoup manqué. Mais on va rattraper ça »
Le sourire qu'il lui lançait voulait sans doute tout dire. Mais après tout il n'avait pas à jouer un stupide jeu, ou à faire comme si elle l'intéressait plus que ça. Ils savaient aussi bien l'un que l'autre que ça n'allait pas plus loin que ça… Il passa sa main dans la nuque de la jeune femme pour l'attirer à lui et déposer ses lèvres sur les siennes. Pas besoin de faire comme s'il l'avait fait venir pour autre chose, elle savait tout aussi bien que lui que c'était faux. Et elle n'était elle-même pas venue pour autre chose, après tout. Alors pourquoi perdre son temps en discutions inutiles ? Ils auraient tout le temps de se parler et de se plaindre de leurs tributs et de leurs responsabilités de mentors après. Il aurait certes pu attendre de ne plus être devant l'ascenseur mais qui serait passé par-là alors que tout le monde dormait ? Il rompit le baiser et tout contact avec la jeune femme avant de lui sourire à nouveau.
(c)Unorthodox Jukebox
Spoiler:
L'image est trop haute mais j'avais la flemme de la retailler ._.
Lucia A. Elbereth
+ District Sept +
♣ Nombre de message : 702 ♣ Date d'inscription : 22/06/2012 ♣ Age réel : 34
Ho oui, ça on pouvait dire qu'il n'avait pas perdu son temps. Elle regardait tranquillement, un verre de cocktail à la main et vêtue d'une longue robe rouge sang mettant en valeur son rouge à lèvre et les fleurs plantées dans son chignon, le défilé des chars derrière une baie vitrée dans l'aile réservée aux mentors qui le désiraient. En général, elle préférait aller là parce que Un. C'est plus calme qu'auprès des espèces de groupies sous excitants qui peuplaient le Capitole et Deux. Parce qu'elle pouvait "le" voir. Au début, elle pensait qu'ils allaient simplement se jeter des regards en coin mais sans chercher à se voir! Mais elle n'espérait rien (enfin "espérer" n'est pas vraiment le bon mot) puisqu'ils attendaient quelques jours avant de se voir.
Qu'elle ne fut sa surprise quand elle senti une main légère lui effleurer le dos dans le bas de sa robe de satin! Elle s'était légèrement retournée pour le voir en train de parler (draguer serait plus correct) à une jeune servante non Muette apparemment là pour se faire un peu d'argent mais pas de doute! C'était bien lui qui l'avait effleuré! Elle soupira légèrement en roulant des yeux vers le plafond puis re dirigea son attention vers le défilé où ses tributs avaient l'air de faire bonne impression. Ils étaient habillés en Roi et Reine des elfes! Et il fallait avouer qu'ils étaient beau...Elle entendait presque les sifflements des potentiels futurs admirateurs de Morgane!
Après le défilé, elle s'était dirigée vers l'endroit où les chars les avaient conduits et les applaudit avec toute l'équipe de préparation dans son sillage tel des paparazzis qui poursuivaient la dernière star à la mode. Après, on connait la chanson: repos, diner, douche et, pour Lucia, s'enfuir à l'anglaise des appartements du Sept de la demeure des tributs pour aller dans ceux réservé au Quatre où son amant l'attendait. Elle sourit en le taquinant et en disant qu'elle avait du lui manquer pour être aussi pressé. Il sourit, amusé par le diminutif qu'elle lui donnait:
« En effet, tu m'as beaucoup manqué. Mais on va rattraper ça »
Il se dirigea vers elle pendant qu'elle en faisait de même tout en détachant le bout de tissu fermant son peignoir dévoilant sa robe de nuit légèrement transparente mais assez pour voir ou supposer les formes qu'il y avait en dessus. Faut il préciser que Lucia est entièrement nue sous sa robe de chambre? Ben oui, quel intérêt de mettre des sous vêtements pour que ceux ci se retrouvent balancer à travers une pièce dans les quelques heures qui auront suivies?
Sans même chercher à faire comme si il l'avait convoquée pour autre chose, il glissa sa main sous sa nuque et lui vola un baiser auquel elle répondu sans attendre. A quoi bon faire semblant? Ils savaient l'un et l'autre qu'il n'y avait rien de sentimental entre eux! C'était juste physique. Et si quelque chose avait manqué à Vitali, c'était son corps et rien d'autre! Ils en étaient parfaitement conscient et cela leur convenait. C'était le genre de relation qui ne plaisait pas à beaucoup de monde. De celles que quand on l'apprend, on devient la risée de tous. Mais qu'importe! Elle préférait se shooter à ça qu'à la drogue ou à l'alcool! Et puis, Vitali était un des meilleurs amants qu'elle avait eu! Peut être à cause de sa jeunesse, mais, en tout cas, elle en retirait beaucoup de plaisir.
Ils ne savaient plus comment cette "mascarade" avait commencé. Au début, c'était à peine si ils s'accordaient un regard. De plus, Vitali n'avait que quatorze ans quand il a gagné les Jeux et elle en avait vingt et un! Aucunes chances pour que, à l'époque, elle ne daigne s'intéresser à lui! Il était trop jeune! Mais, pourtant, quelques années après, c'était bien lui qu'elle embrassait!
Ils se séparèrent, à bout de souffle, et il lui sourit. Elle se mit sur la pointe des pieds et souffla dans l'oreille de son amant:
"On devrait aller dans la chambre, il ne faudra pas qu'un de tes tributs nous entende!"
Le point positif dans les chambres, c'était qu'elles étaient toutes insonorisées permettant à tous de dormir (ou faire autre chose) en toute tranquillité sans crainte de réveiller quelqu'un. C'était on ne peut plus vrai pour eux qui devaient éviter que leur aventure ne s'ébruite!
Elle se détacha de lui et le contourna tout en faisant tomber une de ses manches dévoilant un de ses seins en guise d'invitation. De toute façon, elle était là pour ça. Pour soulager leurs libidos.
Une fois dans la chambre, elle enleva ses chaussures d'un mouvement de pieds pendant que Vitali ferma la porte à clé et que Lucia laissa tomber son peignoir à terre d'un geste à la fois gracieux et sensuel faisant voler ses cheveux. L'odeur de son parfum se répandit dans la pièce. Elle garda sa robe de nuit à moitié débraillée sachant que son amant préférait la retirer lui même.
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Vitali Kallaghan
+ District Quatre +
♣ Nombre de message : 437 ♣ Date d'inscription : 28/06/2013
Un sourire se traça sur les lèvres du jeune homme. Non, en effet, il ne faudrait pas qu'un tribut des entende. Mais il n'y avait aucun risque que ça arrive. Les tributs ne passaient pas leur temps à écouter aux portes, encore moins quand ils vivaient très sûrement leurs derniers jours en ce monde. Et puis ce n'était pas un baiser qui allait faire le moindre bruit, et il ne comptait pas aller plus loin en plein milieu du couloir, c'était tout bonnement stupide. Il la regarda passer près de lui en laissant tomber une manche de son peignoir. Comme s'il avait besoin de ça pour la suivre ! Il referma la porte de la chambre derrière lui pendant qu'elle laissait tomber son peignoir sur le sol en faisant voler ses cheveux. On se serait cru dans une pub pour un shampoing – les vêtements en moins. Elle savait pertinemment – du moins il le croyait – qu'elle n'avait plus besoin de ça pour le faire venir à elle. Elle n'avait plus besoin d'aucun truc de charme d'ailleurs, il était là uniquement pour satisfaire son désir, elle n'avait pas besoin de le déclencher. Il la regarda quelques instants, laissant ses yeux parcourir son corps. Lucia était une des rares filles de qui il ne s'était jamais lassé. La plupart lui avaient tenu compagnie quelques mois, pas plus, alors qu'avec Lucia, ça faisait des années… Il lui adressa un nouveau sourire avant de s'avancer lentement vers elle. Il passa une main dans sa nuque pour lui voler un nouveau baiser, poser une énième fois ses lèvres sur les siennes. Il laissa lentement sa main passer de la nuque de la jeune femme à sa gorge, puis de sa gorge à son épaule, pour faire tomber sans cesser de l'embrasser la dernière manche de son vêtement, le faisant ainsi tomber au sol dans un doux froissement de tissus. Il laissa passer ses lèvres de sa bouche à son cou, lentement.
Il aimait ces moments. Lorsqu'ils se retrouvaient au bout d'un an sans s'être vus. C'était comme si tout ça avait un goût de nouveauté, comme s'ils n'avaient pas déjà fait ça un nombre devenu désormais incalculable de fois. Et comment en étaient-ils arrivés là ? Il n'avait débord pas réellement prêté attention à Lucia, il était trop jeune pour ça. En fait, il avait d'abord pensé que c'était elle qui était trop vieille. A cette époque, ce n'était pas faux. Et pourtant maintenant, c'était comme si ça avait été toujours le cas. Et c'était tellement bien comme ça… Il ne le cachait pas : Lucia était une des seules distractions qu'il trouvait au Capitole ( ou du moins qu'il était sûr d'y trouver, elle n'était pas la seule femme de la capitale ) et il ne savait pas ce qu'il ferait de ses soirées sans elle. Oui, Lucia était une distraction. Mais lui aussi. Il laissa lentement ses mains parcourir sa nuque, son épaule, sa poitrine, pour venir doucement passer sur ses hanches. Une course qu'il avait déjà faite cent fois, et qu'il appréciait toujours autant. Il laissa ses doigts se promener sur sa peau douce et pâle. Et toujours aussi lentement, ses lèvres passèrent de son cou à son épaule. Il sentait sa douce respiration dans sa nuque, comme une caresse, comme un souffle de vent. C'était agréable. Le genre de choses qu'il adorait sentir, même si ça pouvait paraître futile à d'autres. Oui, c'étaient la simple sensation d'un souffle chaud sur sa peau ou d'une main passée dans ses cheveux qui lui déclenchaient un tas de frissons le long de la colonne vertébrale, bien plus qu'un baiser ou qu'une étreinte. Ses lèvres passèrent de son épaule à son sein, et sa main de sa hanche au creux de ses reins. Il laissa courir ses doigts le long de sa colonne vertébrale, sur sa peau douce et chaude. Rien que cette sensation lui plaisait, sa peau sous la sienne.
Il remonta le long de son cou, sans cesser ses baisers, pour lui embrasser le creux du cou, la gorge, et enfin revenir au point initial qu'étaient ses lèvres, pour lui voler un énième baiser, sans pour autant cesser ses caresses. Il rompit le contact de leurs lèvres mais ne s'éloigna pas d'elle pour autant. Il laissa son front contre le sien, et plongea son regard dans l'océan de ses yeux. Il laissa leurs souffles se mélanger, et ses mains parcourir son corps, un petit sourire satisfait plaqué sur les lèvres. Une de ses mains vint remonter le long de son dos pendant que l'autre passait sur ses hanches, pour lentement venir suivre la courbe de sa colonne vertébrale dans sa nuque, jusque dans ses longs cheveux bruns. Ça faisait des années qu'ils se connaissaient, des années qu'ils se fréquentaient, mais elle l'attirait toujours autant ; et il aimait toujours autant ça.
(c)Unorthodox Jukebox
Spoiler:
J'ai écrit... Un caca
Lucia A. Elbereth
+ District Sept +
♣ Nombre de message : 702 ♣ Date d'inscription : 22/06/2012 ♣ Age réel : 34
Sujet: Re: Douces Retrouvailles (PV Vitali)// !!!! Jeu 10 Oct - 16:45
Douces Retrouvailles
Lucia & Vitali
A peine la porte fut fermée que la température ambiante monta d'un cran. Lucia savait qu'elle n'avait pas besoin de faire son petit numéro de séduction: le désir de son amant devait déjà être bien provoqué. Depuis des années s'étaient comme ça, Lucia pouvait se "vanter" d'être la seule amante du jeune homme à avoir tenu aussi longtemps dans le lit du jeune homme.
Lucia retira son peignoir puis Vitali s'approcha d'elle pour l'embrasser tout en jouant aux mains baladeuses. Ses mains restèrent sur le haut de son corps et, dans un froissement de tissu, son dernier vêtement glissa par terre dans un froissement de tissu. Elle se rapprocha de lui en agrippant la chemise du jeune homme et en commençant à déboutonner la chemise de Vitali. Ils aimaient ces moments qui n'appartenaient qu'à eux. Personne n'était au courant...Peut être quelques Muets mais ils n'avaient aucuns intérêts à rapporter ce qu'ils voyaient ou entendaient dans la résidence des tributs.
Elle sentait les mains de son jeune amant faire le même chemin qu'elles avaient fait des centaines de fois. Cela faisait des années qu'ils se fréquentaient et ils aimaient toujours autant ça. Pour Lucia, Vitali était une distraction parfaite. Merveilleux amant, il faisait de ses nuits des moments mémorables. Leur histoire était digne d'un roman.
Une fois qu'ils furent tout les deux dévêtus, Lucia fut la première à arrêter les embrassades. Elle fit le tour de Vitali pour le pousser jusqu'au lit ou, d'une impulsion légère de la main, elle le fit tomber. La seconde d'après, elle était sur lui à l'embrasser à pleine bouche de façon langoureuse et à déplacer ses mains sur le corps musclé de son amant.
Quelques minutes plus tard, la chambre résonnait des gémissements des amants secrets. Ce moment continua jusqu'à ce qu'ils tombent tout les deux de fatigue et de sommeil.
----
Lucia se réveilla peu après cinq heures du matin, le bras de Vitali était déposa nonchalamment sur son ventre. Elle se redressa en prenant garde à ne pas le réveiller et son regard dériva vers la baie vitrée où elle voyait l'aube pointer le bout de son nez. Elle regarda l'horloge posée sur la table de chevet - ou, va savoir comment, le slip de Vitali avait trouvé refuge - elle retira le vêtement et regarda l'heure. Elle soupira, il était moins tard qu'elle le croyait. Elle se leva, les ressorts du lit réagirent au changement de pression, et se dirigea vers la baie vitrée en se vêtant de la première chose qu'il lui tomba sous la main, la chemise de son amant qui était un peu grande pour elle. Elle regarda la vue avant de se décider à aller voir dans son peignoir, elle fouilla les poches et soupira quand elle constata qu'elle avait oublié ses cigarettes et son briquet.
Elle savait que son amant, qui dormait encore, fumait et elle se mit en quête de cigarettes qu'elle trouva dans le pantalon resté au milieu de la pièce. Elle en prit une avec le briquet et l'alluma en la mettant en bouche. Elle se dirigea vers les fauteuils en face de la baie vitrée et s'assit pour regarder la vue.
♣ Nombre de message : 437 ♣ Date d'inscription : 28/06/2013
Sujet: Re: Douces Retrouvailles (PV Vitali)// !!!! Dim 27 Oct - 12:19
douces retrouvailles | lucia et vitali
Lorsque Vitali se réveilla, il n'ouvrit pas les yeux directement. Lucia n'était plus là. Du moins, elle n'était plus près de lui. Il resta pourtant immobile au milieu des draps. C'était peut-être la seule chose (à part Lucia) qu'il aimait au Capitole : les lits. Surtout lorsque le parfum de sa maîtresse imprégnait les couvertures, c'était certain. Et puis, c'était un cocon douillet, on y était comme entouré de milliers d'oreillers bien moelleux. S'il avait pu, il aurait dormir pendant toute sa vie, et dans un lit du Capitole de préférence. Mais il ne pouvait certes pas dormir toute sa vie puisqu'il était vital pour qui que ce soit de se nourrir ou de s'abreuver et que personne n'était capable de faire ça en dormant. Et pour le moment, il avait besoin de faire quelque chose qui lui était devenu tout aussi vital : fumer. Et l'odeur de tabac qui régnait dans la pièce et qui s’intensifiait de seconde en seconde ne l'aidait pas à faire disparaître cette envie – mais de toute manière, il n'avait pas du tout envie de la faire disparaître. Il se résolut à ouvrir les yeux sur le plafond blanc immaculé de ses appartements en se demandant comme ces gens faisaient pour avoir même un plafond propre et sans même une seule toute petite trace. Il les imaginait bien debout sur des escabeaux en train de frotter le plafond en se disant qu'il fallait que tout soit parfait et que les gens regarderaient forcément le plafond. Et de toute évidence ils n'avaient pas entièrement tort puisqu'il était lui-même en train de regarder le plafond. Ces gens n'étaient peut-être pas si stupides au final... Il secoua la tête. La fatigue lui faisait penser des choses vraiment anormales. Il préféra se lever, enfila ses sous-vêtements et son pantalon et fut incapable de trouver sa chemise. Qu'est-ce qu'elles avaient toutes à passer sa chemise le lendemain matin ? C'était une sorte de rituel ? Pour signifier qu'elles étaient à lui ? Ou justement qu'il était à elle ? En attendant il était obligé de se promener torse-nu à chaque fois et heureusement qu'il ne faisait pas froid si non il aurait vite fait d'attraper une quelconque maladie très bénigne mais aussi très énervante. Il balaya la salle du regard et ses yeux ne mirent pas longtemps à tomber sur la jeune-femme qui s'était assise en face de la baie vitrée et qui était en train de fumer une cigarette – une cigarette appartenant à Vitali de toute évidence, il les reconnaissait, et oui il était bel et bien capable de reconnaître ses cigarettes. Il passa une main dans ses boucles brunes en bataille avant de s'avancer vers elle.
Il lui adressa un petit sourire en coin qu'elle ne vit sûrement pas puisqu'il était posté derrière elle et attrapa une cigarette dans le paquet pour la porter à ses lèvres et l'allumer. Instantanément, il se sentit mieux. Il aimait cette sensation. Ou plutôt, il avait appris à l'aimer. C'était devenu pour lui quelque chose d'indispensable. Il ne disait pas que c'était une bonne chose. Mais il aimait ça, et il n'avait pas l'intention d'arrêter du tout. Il suivit le regard de Lucia par la baie vitrée et admira le paysage pendant quelques secondes. Il connaissait trop ce paysage. Et il ne l'aimait pas. Il le voyait pendant plusieurs semaines par an tous les jours et il avait juste envie de tirer un grand drap devant et de faire comme s'il n'existait pas. Cette vue l'exaspérait. Ils pensaient pouvoir faire que les Mentors se sentent bien, en leur mettant de telles fenêtres ? Elles ne faisaient que lui rappeler qu'il était loin, trop de loin, de chez lui. Et rien ne valait la vue qu'on avait au District 4. Ils ne comprendraient jamais ça. Ils ne comprendraient jamais quel effet ça faisait de voir la mer, et de sentir l'odeur du sel partout autour de soi. Il tira sur sa cigarette et se détourna de la baie vitrée.
« Je déteste cette fenêtre »
Il ferma les yeux quelques instants et évacua la fumée dans un soupir. Le soleil était à peine levé. Quelle heure pouvait-il bien être ? Bientôt, il devrait être près de ses tribus pour essayer de leur faire comprendre qu'ils jouaient leur vie, puisqu'ils semblaient avoir énormément de mal à s'en rendre compte. Il aurait préféré dormir plus. Mais il ne dormait jamais plus avec Lucia. Peut-être n'était-ce qu'une impression mais il avait bien l'impression qu'elle se réveillait toujours trop tôt et que par conséquent lui avec. Il jeta un regard en direction de l’horloge. Cinq heures étaient à peine passées. Il prit une nouvelle bouffée de tabac. Incroyablement réconfortant. Il avait vraiment besoin de ça. Il eut presque envie de lui demander pourquoi elle ne dormait jamais. Il préféra rester silencieux, parce qu'il ne voulait pas se retourner à nouveau vers la baie vitrée et voir cet horrible paysage, et il serait bien obligé de le faire s'il voulait adresser la parole à sa maîtresse. Il se contenta de laisser échapper sa fumée vers le plafond, avec un sourire en coin. Il aimait faire ça, et voir la fumée danser dans l'air avant de disparaître. Ça devait être satisfaisant, d'être de la fumée... Non, décidément, il pensait n'importe quoi ce matin. Il préféra s'étirer et continuer d'observer le plafond de cette chambre qu'il n'aimait que pour son lit.
Il était heureux, même s'il ne le montrait pas du tout, ou pas vraiment, d'avoir retrouvé Lucia. Il avait vraiment besoin de penser à autre chose en ce moment, et cette fille était idéale pour ça. Et puis, en dehors du fait qu'elle soit très bien pour assouvir ses désirs, elle était de bonne compagnie. Enfin, ils étaient loin d'être les meilleurs amis du monde, mais ils s'entendaient plutôt bien, et Vitali l'aimait bien, en dehors du fait qu'il aimait aussi son corps. Il s'empêcha de se tourner vers elle pour la regarder, il n'avait vraiment pas envie de voir cette fenêtre. Mais il se disait qu'il avait bien fait de l'appeler plus tôt que les années précédentes. Oui, elle lui avait bien manqué, mais les retrouvailles avaient été satisfaisantes. Il sourit, un peu pour elle, même si elle ne le verrait pas, un peu pour lui-même.
codes par shyvana
Lucia A. Elbereth
+ District Sept +
♣ Nombre de message : 702 ♣ Date d'inscription : 22/06/2012 ♣ Age réel : 34
Sujet: Re: Douces Retrouvailles (PV Vitali)// !!!! Jeu 14 Nov - 20:28
: Douces Retrouvailles
Vitali & Lucia
Derrière elle, Lucia entendu le bruit de froissement des tissus. Elle soupira avant de tirer un coup sur sa cigarette. Il avait le sommeil léger et comme elle faisait des insomnies, elle le réveillait à chaque fois. Elle en venait parfois à se demander qu'est ce qui lui plaisait autant en elle pour qu'il la veuille, malgré sa sale habitude non volontaire, de le réveiller.
Bientôt, elle le vit arriver torse nu pour prendre le paquet à cigarettes qu'elle avait posé sur la table basse où elle avait négligemment tendu ses jambes. Elle entendu le bruit d'un briquet puis un soufflement.
Elle enleva sa cigarette de sa bouche: Excuse moi, je me suis rendue compte que j'avais oublié les miennes dans ma chambre!Lui signala t'elle. Lucia savait que Vitali n'appréciait pas vraiment qu'on lui pique ses cigarettes mais avait une grosse envie de fumer et elle se voyait mal monter dans l'étage des Sept pour ensuite revenir ici!
« Je déteste cette fenêtre »
Elle pouffa avant de dire: Ouais, moi aussi! Faut croire que les arbres et l'océan sont trop intelligents pour venir jusqu'ici. Et je dirais qu'ils ont bien raisonTout en remettant son bâton de tabac en bouche. Un nuage de nicotine s'envola dans les airs. Elle soupira en pensant à la journée de travail. Elle sentait qu'ils n'iraient pas loin.
Comment s'est passé la Récolte chez toi? Moi j'ai l'impression que je peux faire une croix sur la finale cette année! Lucia était connue, maintenant, pour avoir réussi à amener au moins deux de ses tributs en finale. Les deux tributs étaient d'exact opposés: un était un petit futé qui s'était allié aux Carrières mais avait fini tuer par Chleo Sullivan en finale et, le deuxième, était aussi très intelligent. Terry Keurg avait surpris tout le monde grâce à sa faculté d'avoir évité les combats préférant la survie en soi plutôt que les batailles.
Elle entendu Vitali s'étaler sur le lit et esquissa un sourire. Elle vit que son bâton de tabac était consumé et l'écrasa dans le cendrier avant de se lever en s'étirant et en réprimant un bâillement. Puis elle se tourna tout en enlevant la chemise de Vitali et la mit sur le lit.
Je vais prendre une douche…Tu m'accompagnes? Dit elle avec un sourire avant de s'éclipser dans la salle de bain. Elle se posta devant l'évier et le miroir qui lui renvoya son image. Elle vit une tache sur son cou et soupira en voyant qu'il s'agissait d'un suçon. Merci Vitali! Je vais devoir mettre un foulard aujourd'hui le temps qu'il parte! Pensa t'elle. Ne voulant pas se mouiller les cheveux, elle chercha après une pince mais comme on était dans la chambre du mentor du quatre, elle douta d'en trouver une. Pourtant, après cinq minutes, elle tomba sur l'objet convoité. Il a pas perdu son temps! Pensa t'elle avec un sourire en mettant la pince de l'ancien coup du jeune homme. Elle tourna ses cheveux en un chignon et attacha fermement la pince de luxe dans sa chevelure avant de se diriger vers la douche où elle actionna l'eau chaude. Nom de Dieu! Pourquoi fallait il que les douches du Capitole soient aussi équipées? Un bouton pour l'eau froide et une autre pour la chaude, ça peut suffire! Mais bon, venant du Capitole… On se comprend! Une fois qu'elle jugea l'eau suffisamment bonne, elle se glissa sous le jet. Elle soupira de bien être et passa ses mains sur son visage, une larme coula discrètement de ses yeux mais, avec l'eau qui lui coulait dessus, ça ne se voyait pas.
Elle avait encore fait ce cauchemars! Tout les ans, c'est pareil! Elle revoyait ceux que son frère et elles avaient tués! Elle revoyait l'acte de courage de son frère pour la sauver! Elle le revoyait mourir dans ses bras… Elle faisait toujours ce songe cauchemardesque quand elle revenait au Capitole…C'était pour ça qu'elle ne dormait presque pas. Elle allait même jusqu'à se demander comment guérir de ça! Comble pour une guérisseuse non? Elle soupira de tristesse.