The Hunger Games RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

Partagez|

La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Selena Neiva
Selena Neiva
+ District Trois +


♣ Nombre de message : 272
♣ Date d'inscription : 21/04/2012
♣ Age réel : 30


La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitimeDim 28 Juil - 22:52

Petite note aux juges:

La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 2989120865_1_17_HwDQTJUJ
La Cérémonie d'Ouverture des 16e Hunger Games

Je me sens bien, quand tout va mal
Les fleurs du mal, me font du bien
Ce sentiment n'est pas banal
Je me sens bien quand tout va mal ...
#Brice Conrad



Si un jour quelqu'un m'avais dit que je partirais pour le capitole pour participer aux Hunger Games après avoir tué froidement un Pacificateur, je lui aurais tout bonnement rit au nez. Bon encore que j’aille aux Hunger Games, j'aurais pu le concevoir avec la poisse que j'ai. Mais jamais je ne pensais pouvoir tuer un homme, en avoir l'audace et le courage, mais surtout n'avoir aucun remords après. Pourtant je l'ai fait. J'ai fait sauté la cervelle à ce pervers et tout ce que j'arrive à penser c'est « Une bonne chose de faites. Un con en moins »

Alors que je regarde mon reflet qui ne semble pas être mien dans le miroir à pied, je me dis que décidément je ne tourne pas rond. Et surtout que ma vie et ce monde ne tourne pas rond. Je ne me reconnais pas. J'ai beau m'observer dans tous les sens, sous toutes les coutures, ce reflet n'est pas le mien. On m'a affublé d'une longue robe blanche semblable à une toge mais ... Transparente ... De telle sorte que mon corps est offert à la vue de tout Panem, de tous ces hommes en chaleurs, de tous ses sponsors avides de spectacle et du président avide de pouvoir. En somme, mon corps est telle une offrande au capitole. Pour moi c'est le summum de l'horreur. Sur ses chariots nous allons tous défiler en nous montrant tels que nous sommes loin de nos districts. Des pantins. Des marionnettes. Des esclaves. Comme dans l'antiquité, nous ressemblons à ses esclaves qu'on offrait en pâture aux créatures mythologiques pour combler leurs faims et leur prier de laisser le peuple en paix. Un pacte sadique scellé par la peur et la soumission du plus faible. Mais j'aime à penser que je suis l'esclave infiltrée qui détruira le monstre à l'intérieur de la grotte, l'offrande qui ne restera pas figée par la peur, le tribu bien déterminé a faire changer les choses, celui qui ne pars pas fataliste certain que ses minutes lui sont désormais comptées. Mais pour pouvoir atteindre le monstre, il faut bien passer inaperçu. Faire le mouton et accepter les accoutrements ridicules pour que personne ne se doute de rien. Il faut jouer le jeu. Je me tourne un peu sur moi même pour voir la fille dans le miroir sous un autre angle. Je n'arrive même pas à déterminer si je suis belle ou grotesque? Non pas que j'ai me trac, je n'en ai rien à battre de me montrer dans cette tenue, ça me soule mais c'est tout. Si ça les amuse, grand bien leur fasse. Moi j'ai simplement l'impression de vivre tout ça d'une manière ... Extérieure. C'est comme si je n'étais pas vraiment concernée par la chose. Comme si je regardais simplement un film, pas comme si je le vivais. En effet, je ne ressens rien. Je ne stress pas, je ne panique pas, je n'ai pas de peur ni d'appréhension. Je suis juste peut être un peu amusée mais c'est tout. Mais peut être qu'un petit retour en arrière s'impose. Il y a beaucoup de choses qui sont restées sous silence et que vous ignorez. Ma vie c'est subitement accélérée et j'ai l'impression de rembobiner une vidéo quand je repense aux évènements de la veille.

*Pendant quelques secondes je regarde le corps qui c'est écroulé par terre et j'observe le sang auréoler la tête du cadavre qui est à présent recouvert de ce liquide rougeâtre. Je ressens du soulagement je crois de savoir qu'il ne me parlera plus jamais et qu'il ne fera plus de mal à personnes. Ma guerre contre le Capitole a bel et bien commencé.

Comme une professionnelle, je me retourne et range dans un même mouvement mon arme à l'endroit exact où je l'ai trouvé avant de reprendre ma marche innocemment. C'est vrai, je pourrais fuir puisqu'il n'y a plus personne pour me retenir. Mais à quoi bon... Le bâtiment est encerclé par des pacificateurs, donc je ne pourrais pas aller bien loin. Et puis surtout, si je m'enfuis je ne pourrais pas tenter le tout pour le tout et faire mon coup d'éclat contre le Capitole. C'est l'occasion rêvée pour faire sortir les moutons de leur léthargie et pour montrer que l'âme des Neiva jamais ne mourra ! Ainsi j'avance tout droit, par la où, je suppose, mon ancienne 'escorte' était supposée me conduire. J'avance vers le premier pacificateur que j'aperçois les mains dans les poches, nonchalamment. Quand il me reconnait, ses sourcils se froncent et il pointe une arme vers moi, agressif sans doute pour m'intimider, mais cela ne me fait ni froid ni chaud. « Où est le sergent? » me demande t'il d'une voix rauque et dure. Pour seule réponse j'hausse les épaules comme si cela n'avais pas d'importance et ne m'intéressait pas. Suspicieux, il me regarde de haut en bas avant d’héler un collègue et de lui ordonner de me garder sous surveillance. Il fait un signe d'assentiment et hausse à son tour son arme au cas où. Alors que son coéquipier part dans le sens d'où je viens, je pousse un petit soupir ennuyé et m'adosse contre le mur. A ce rythme, ils vont nous mettre en retard ! Je ne suis pas sure que ce soit très convenant. Je sais parfaitement qu'il va trouver le corps du 'sergent' mais je ne m'inquiète pas le moins du monde sur ce qu'ils vont bien pouvoir me faire. Après tout qu'ils me tuent sur le champ si cela leur fait plaisir, moi d’un certain côté ils me rendront un grand service. Mais après je pense qu’ils seront dans la panade s’ils n’ont pas leur tribut féminin. Je ne prends même pas de regarder le pacificateur en face de moi dans les yeux car ce genre de combat ne m’intéresse pas vraiment et je ne suis pas d’humeur. Il va découvrir que j’ai tué l’un des leurs dans quelques secondes. Du coup, je ne vois pas de suite le regard horrifié qu’il me lance et je ne vois pas de suite qu’il est inquiet. Je baisse un instant les yeux sur mes escarpins et ce n’est que maintenant que je m’aperçois qu’ils sont rougis. J’avais oublié ce léger détail. Celui qu’en fait son sang m’a totalement éclaboussé. En effet j’ai quelques tâches sur ma robe et je vois une goutte tomber de mon menton. En fait, mon meurtre s’affiche très clairement sur ma personne, comme si je l’avais crié sur tous les toits. Je comprends mieux pourquoi ils sont suspicieux. Ce n’est qu’à ce moment que je remarque que les mains de mon compagnon tremblent légèrement. Oups. Bah de toute façon qu’importe. Ce qui est fait est fait et je ne le regrette nullement. Nous attendons donc dans une ambiance froide. Lui est clairement vigilant à mes moindres faits et gestes, moi je suis juste entrain de… m’ennuyer. Enfin –et ce n’est pas trop tôt- son collègue revient. Il me jette un coup d’œil meurtrier et murmure quelque chose à l’oreille de son coéquipier qui devient alors livide et pointe son arme sur ma tête. Mais l’autre le retient. Moi pendant ce temps je me contente de les fixer, en gardant le même visage impassible. Le premier utilise alors une sorte de talkie walkie. Il parle tellement doucement que je ne comprends pas tout, mais je devine la teneur des propos. Il doit parler avec un supérieur. J’entends les mots « tué, sauvagement, exécuter, Hunger Games » et j’en déduis qu’il doit demander ce qu’on va faire de moi. Je retiens mon souffle presqu’excitée de connaitre la sentence. Finalement il dit un mot d’adieu et se vers son coéquipier sans un regard vers moi. « On n’y touche pas. Elle doit aller aux Hunger Games, elle crèvera là bas. Cette chienne n’ira pas loin. » Je lève les yeux au ciel. Mais quel vocabulaire grossier ! Il faut vraiment leur apprendre à parler à ces Pacificateurs de nos jours. Ils s’approchent de moi d’un même mouvement et m’attrape sans aucune délicatesse chacun par un bras pour me guider jusqu'à la sortie et me faire monter dans la voiture. Ils me gardent toujours à l’œil une fois dans la voiture, peut être pour s’assurer que je ne ferais pas un nouvel écart. Je suis quand même étonnée qu’ils ne m’aient pas fouillé pour récupérer mon flingue. Peut être pensent t-ils que j’ai utilisé celui du ‘sergent’ … Quand la voiture démarre, je leur rends leur regard noir et lève mon bras pour leur faire un doigt d’honneur, rien que pour les narguer. Maintenant ils sont bien trop loin pour faire quoi que ce soit et je ris intérieurement.

Arrivée dans le train, je me suis directement rendue dans ma chambre, simplement pour mettre les fleurs des petits dans un vase rempli d’eau afin de les préserver le plus longtemps avec moi. En revanche, j’ai refusé de me changer. Ces fleurs je les ai emmenées en sortant du train jusque dans ma chambre. J’aurais pu demander à une muette de le faire pour moi, mais je tenais à le faire malgré tout. C’était mes fleurs, le seul truc qui me rappellerait l’orphelinat et ces petits que j’avais tant pris soin de ne pas côtoyer. Je suis bien consciente des regards étonné qu’on me lance sur mon chemin. Après tout j’ai une apparence pitoyable. Sale, rougie de sang et pourtant… Je ne me suis jamais sentie aussi bien.

Le soir même, je me suis effondrée sur mon lit et je me suis endormie toujours habillée de ma robe bleue, serrant contre moi le livre de mon père. Je savais que ce qu’il contenait me serrait important pour les jours à venir. Je crois que j’ai dégouté tout le monde au petit déjeuné quand je me suis pointée échevelée et toujours fringuée de la même sorte. Mais je n’étais pas prête à entendre les commentaires des autres. Je  n’en avais surtout rien à battre. J’ai toujours vécu au district 3, pas au capitol, donc l’hygiène de vie elle peut se mettre où je pense !

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui c’est la cérémonie d’ouverture. Donc on m’a prévenu que j’allais ma journée avec ma styliste. J’hausse les épaules à cette nouvelle. S’ils veulent, de toute façon, je ne crois pas que je suis en mesure de parlementer. A peine ai-je fini mon succulent bol de café dans lequel j’avais dispersé des flocons de céréales au chocolat, que l’on me presse de descendre rencontrer ma styliste. C’est donc toujours dans cette magnifique robe bleue tachée de sang séché que j’apparais face à ma styliste. Pour le coup, je serais curieuse de savoir ce qu’elle pense de moi. Elle m’envoie directement à la douche puis les préparatifs commencent. Et je les ai vécu assez difficilement.  A dire vrai, je n’ai jamais été le genre de fille à prendre soin d’elle et de son corps. Or les préparateurs ont minutieusement retiré tous les poils de mon corps, brossé mes cheveux pour qu’il n’y ait pas le moindre nœud, m’ont frotté de partout pour que ma peau luise à la façon des peaux de bébés. En somme c’était douloureux et j’avais la désagréable impression que mon corps ne m’appartenait plus … Puis j’ai de nouveau retrouvé ma styliste qui ma  habillé. Au début je ne prêtais pas trop attention de ce qu’elle m’affublait, mais quand j’ai vu le résultat, je suis restée sans voix tant je ne me reconnaissais pas…
*

Mon corps est nu, excepté les deux parties opaques. Je comprends mieux pourquoi les préparatrices étaient si a cheval pour torturer mes  jambes. Mes courbes sont complètement dévoilées. Je me demande si la styliste à voulu représenter une ampoule avec cette tenue… Mes cheveux sont aussi rassemblés dans un chignon sophistiqué et quelques mèches rebelles pendent un peu partout pour rendre un aspect qui me parait… plus sauvage. Comme si j’avais fais un certain effort. Comme si je m’étais débattue préalablement –d’un viol ? Avec cette tenue je suis persuadée que les hommes n’auront qu’une envie : celle de me sauter dessus. Un fin trait d’eyeliner rouge vient accentuer les bordures rouges de ma toge ainsi que du bracelet serti d’argent avec des pointes de rouges que je porte au poignet. Je me demande si elle a modifié cela pendant que je prenais ma douche, après avoir vu que j’étais couverte de sang. En tout ca, c’est vrai que cela prévient clairement les autres du danger que je suis. L’ampoule du district trois arrive et va montrer qu’un court circuit peut foutre le feu à Panem. Enfin, elle me met aux pieds des spartiates qui sont dans le même gout que mon bracelet : argentées avec des touches de rouges.

Quand je découvre Hugo, je suis ravie de voir que nous sommes identiques et complètement homogènes. Au moins serons nous deux à nous à être presqu’à poil face à Panem. Mais étonnement, même en montant sur le chariot, je ne suis pas stressée. Je n’en ai rien à faire même, c’est comme si mon corps ne m’appartenait plus de toute façon. Je ne fais même pas attention à la tenue des autres tributs. Je m’en fiche complètement. Je me fiche de mes concurrents. Excepté les carrières. Eux de toute façon je les déteste. Mais je m’intéresserais à eux pendant les entraînements, ce sera plus révélateur. Là j’ai juste… La flemme. Je dois déjà faire l’effort de monter dans le chariot. D’ailleurs en montant, mon pied dérape et je manque de m’étaler de tout mon long. Heureusement, Hugo me rattrape à temps. Je le remercie chaleureusement et lui sourit avant de me poster bien droite, les mains agrippée à la rambarde, le regard fixant le lointain. Mais c’est alors que je remarque juste devant moi la tenue des tributs du district 2. J’explose de rire, littéralement. Je me demande quelle tenue est la pire et je remercie mentalement le styliste de leur district. Ils sont grossièrement masqués et de mon point de vue, absolument pas à leur avantage. Enfin, suis-je mis en avant moi ? Je sais pas et je m’en moque complètement. Puis soudain le char se mets en branle et je me concentre pour ne pas tomber en arrière. Je me demande ce que le Capitole ferait si un de leur tribut mourrait subitement avant le début de l’arène ? Car visiblement ils y tiennent à leurs tributs. La preuve, les deux Pacificateurs, après avoir vu mon meurtre, ne m’ont pas touché –enfin tué serait plus exact. En tout cas, se serait intéressant de savoir.

Des projecteurs nous éclairent, des caméras se braquent sur nous, des cris nous saluent et je n’ai aucun mal à retrouver mon air morose et assassin qui me colle désormais à la peau. Aucun sourire n’apparait sur mon visage, je me contente de regarder au loin sans faire attention à ce qu’il se passe autour de moi. Pour quelle raison je les saluerai, vous m’expliquez ? A mi parcours je change de stratégie et je lance des regards noirs un peu partout dans la foule, cherchant des yeux ma cible et en profitant pour offrir ce regard de tueur à ces spectateurs hystériques.  Je sais qu’elle est là quelque part et ce n’est que quand on arrive au bout du trajet et que le char s’arrête que je l’aperçois. Le Président. Ce salopard. Je lui lance donc mon plus magnifique regard assassin, de tel sorte que si mon regard pouvait tuer, il serait mort sur le coup. Il nous sort son habituel discours barbant pendant lequel je ne le lâche pas une seule seconde des yeux. Puis les chars rentrent et l’on descend.

Bon, ca c’est fait. Je fais un signe de tête à Hugo, lui signalant qu’on se voit plus tard car là de suite je n’ai qu’une envie, celle de m’isoler pour faire le point et préparer une stratégie d’attaque. Je fonce donc vers l’ascenseur, prête à me trouver un petit coin tranquille.



Revenir en haut Aller en bas
Josh B. Drugs
Josh B. Drugs
+ District Six +


♣ Nombre de message : 852
♣ Date d'inscription : 20/05/2012
♣ Age réel : 25


La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitimeLun 29 Juil - 6:45

La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 NbTAs
https://www.youtube.com/watch?v=3YxaaGgTQYM
Wake me up inside, call my name and save me from the dark.
Tenue:

    *TOC TOC TOC*. Je me retourne et referme mes yeux. *TOC TOC TOC TOC*. « Allez Katrosy ! Aujourd'hui est une graaaaande journée ! » Dit-elle de sa petite voix aiguë Je fronce les sourcils, elle pouvait pas simplement toquer ? Je me serais bien levée au bout d'un moment, mais je suis tellement bien dans ce lit, il s'est adapté à mon corps et à apprivoisé sa forme, le matelas n'est ni trop mou ni trop dur et de plus il est chauffant. Je décide quand même d'ouvrir les yeux. La lumière m'éblouit, le soleil tape à travers de toute la chambre avec ses rayons blindant. Bon il faut vraiment que je me lève, mes pieds se posent sur la moquette douce de la chambre je ferme les yeux et profite du moment. Je voudrais vivre comme ça tout les jours, je ne veux pas partir dans l'Arène, mais bon, appuyer sur pause ça n'existe pas dans la vrai vie... Malheureusement. Dehors la foule commence à devenir assez nombreuse, les personnes font des vas-et-viens entre les rues de couleurs pastels. Ce sont des couleurs bizarre pour des maisons et des rues. Du rose pale orangé, du bleu pastel, du vert pomme, je ne pourrais strictement pas vivre avec ces couleurs. Je me dirige donc vers la salle de bain pour prendre une douche. Sur le coup, je suis étonnée, ça ne ressemble même plus à une douche, il y à des boutons de partout, je ne sais où appuyer, je choisi des programmes au hasard, de toute façon cela ne change pas grand chose. Au début, un filet d'eau tiède coule sur tout mon corps, de la mousse arrive aussitôt, je ne contrôle pas la douche, je n'ai strictement aucune idée de ce qui m'arrive dessus. Je me laisse emporter par mes pensées et ne pense pas aux changement de température. Au bout de un quart d'heure mon corps et mes cheveux sont lavés. Je sors donc de ma douche et me sèche rapidement. Mes cheveux sèchent grâce à une machine de je ne sais pas quoi mais elle sèche très rapidement les cheveux. Je me vêtue d'une chemise de couleur bordeaux en soie et d'un pantalon large noir pour être bien à l'aise, pour mes cheveux je me fait un chignon simple et descends petit-déjeuner

    La table est remplie de toutes sortes de choses à manger, je suis hypnotisée par ce ''spectacle'', je n'ai jamais vu autant à manger pour moi sur une table. Il y à de tout, il y à du pain, de la confiture du thé et une autre boisson chaude que je ne connais pas. Il y à également pleins de viennoiseries et de pain au lait. Je m'assieds à côté de ma mentor et l'on vient me verser un thé à la menthe, si je reconnais bien le goût. Je ne sais quoi choisir tout à l'air si bon, j'ai envie de tout manger, de manger tout ce que je peux avant l'Arène, mais il faut pas que je mange trop, sinon je serais en gros manque dans l'Arène... Je me décide pour un pain au lait et deux petites tartines avec du beurre et de la confiture de fraise. Quand je me dis que la je mange ce que je veux et que je tiens un bol de thé bien chaud entre les mains et que dans quelques jours je me retrouverais en face de la mort avec une seule pointe d'espoir de survivre... Ça motive pas... Du tout. Après le repas deux muets viennent me chercher pour m'emmener dans ma salle de préparations comme dis si bien mon hôte, c'est plutôt très très grands, s'est vaste mais grands, on m'emmène donc dans une salle ou il y à un fauteuil et une table - là où je vais certainement m'installer – qui m'attendent et également trois... Euh, Trois femmes ? En les voyant, je me retiens de rire, je ne veux pas les gêner mais là, il faut arrêter. Leur style est absurde, pourquoi s'habiller comme des poupées de porcelaine ridicule, et je n'en abuse pas. Tenez la première arrive vers moi avec ces talons haut de au moins, oh je ne sais pas, quinze centimètres, la couleur pique presque les yeux, un rose très flachis avec une robe noire et les accessoires du même rose que les chaussures, c'est... Affreux. La seconde femme arrive en souriant et m'invite de sa voix stridente de m'asseoir, elle ne doit même pas avoir 20 ans mais... Ça voix est horrible, pourquoi ici au capitole ils sont obligés de monter leur voix à la fin de chaque phrase, puis... Leur accent, c'est vraiment désagréable. Et dire que je vais rester des heures en leurs présence. Chez la troisième je me fixe sur son visage, elle doit être vieille, on dirait qu'elle a des rides mais pas trop, elle à le visage tiré en arrière, des cils long comme des balais et une coiffures toute ébouriffée, moche, très moche, surtout quand la couleur des leur cheveux font un si ''beau'' mélange... Du vert pomme, du rose et du orange, si joli...

    Ça fait plus de 1h que les femmes me mettent des masques sur le visage, m'épilent les sourcils, me soignent la peaux, me lavent la crasse, elles disent que je suis tellement sale qu'il faut faire un nettoyant pour le visage, un exfoliant et un masque de plus que d'habitude. Oui, bah désolé si je chasse pour sauver ma famille. Mes ongles aussi sont tout propres, ils sont trempés dans un liquide tiède plutôt agréable. Pour l'instant, sauf l'épilation des sourcil tout ce passe à merveille. Je me fait gâter, on me rends belle, et pourtant tout le monde dis qu'il faut souffrir pour être belle... Et bah alors je veux souffrir comme ça plus souvent !

    Alors que je suis en train de me faire désincruster les pores avec la vapeur, je sens quelque chose se scotcher sur ma jambe. Je n'ai même pas le temps de réa... «  SCRAAAATCHHH !! » Aîe !
    Ça fait vraiment mal ça... La vieille femme aux cheveux oranges me dis d'une voix stupide « Ne t'en fait pas, détends toi ne pleurniche pas ça va pas durer si longtemps. » Je la fixe d'un air 'Foutage de gueule ?' mais bon, elles sont gentilles avec moi alors je ne vais pas être méchante avec elle. Au bout de deux heures et demi, je suis prête, je n'ai plus aucune trace de saleté, Je suis propre de la tête aux ongles. Vulia (comme se dis s'appeler la vieille au cheveux orangés me raconte que ce n'était pas facile, et c'est vraiment ils y ont mis de temps pour y arriver. Nina qui est la petite jeune de 20 ans me raconte que je vais retrouver mon styliste je ne sais plus où. « Je suis fière de mon travail, il n'étais pas facile de te nettoyer, mais nous y sommes arrivés. Tu va aller rejoindre ton styliste, il s'est occupé de ta tenue pour la cérémonie pour tout.  Bon je vous laisse seuls ».

    Aussitôt la jeune partie je me déshabille sans hésiter, moi, pudique ? Loin de là. Le styliste est un grand homme prestigieux, plutôt beau, plutôt... Normal pour un capitolien. Il arrive vers moi, je le salue... "Wow, vous êtes normal, enfin, vous ne portez pas des tenues et du maquillage de poupée, que c'est beaux de voir ça." il rigole et me réponds "Haha, oui, je ne suis pas une poupée en porcelaine... Je tiens à dire que ton acte était courageux et plutôt touchant, on peut voir tout ce que tu fais pour ta petite soeur... Je trouve ça très touchant, on voit un grand lien dans ta famille, seulement en te regardant droit dans les yeux... Au fait, je m'appelle Cade !" nous parlons pendant plus de trente minutes, puis nous en venons au fait de ma tenue. Au début je me dis ''Encore une tenue de mineur ridicule c'est ça ?'' mais non, Cade me dis qu'il m'a préparer une belle tenue, une nouvelle tenue qui change. L'homme fait donc sortir la robe, Sur le coup, je ne réagit pas, je suis pas là avec vous, je me concentre sur la robe, Sans hésiter je pars vite me l'enfiler, Cade me donne tout les accessoires qu'ils faut. Je remarque qu'un dague est accrocher à la jambe. Je souris, en sortant je suis heureuse et fière de ma robe, vous voulez votre description ? Pas si facile... On dirait une robe noir simple avec des diamants incrustés sur les épaules et un peu sur le torse, mais au fil du voyage à travers la grande allée, la robe se transforme et laisse le tissu devenir... Vous verrez bien. Le maquillage est plutôt joli, j'avais peur que ce ne soit trop excentrique. Mas non pas du tout. C'est du rouge qui devient de plus en plus foncé vers l'extérieur assorti avec mon rouge à lèvre et il y rajoute une pointe de eye-liner. Ma coiffure est simple mais je l'aime beaucoup, je porte un serre-tête incrusté de diamants et mes cheveux sont battus vers le côté. Puis je rejoins mon partenaire de District là où on s'installe tous en même temps. J'observe des tenues de plus en plus étranges, il doit y en avoir même pas 3 des jolis. Je suis fière du miens, il me tarde de le montrer. De montrer mon côté féroce avec la . Nous sommes tous impactions de nous montrer, il faut bien voir la réaction des personnes à notre égards. Le District un, toujours dans le thème du luxe, toujours. Le deux par contre ont un costumes plutôt, bizarre... Ce sont des sortes de gens préhistoriens. Personnellement je serais très embarrassée avec cette tenue... Comment dire, bizarre. Les Chars s'avancent tout petit à petit. Les lumières du Capitole brillent de milles feu, on ne sait où regarder, il y a des personnes de partout, tout le monde applaudit. Je suis perdue et très embrouillée, je regarde autour de moi, cherchant quelque chose ou quelqu'un à qui me tenir, le stress monte d'un coup comme une fusée... Je suis enfouie dans mes pensées sans asvoir qu'est-ce que je fais. J'ai l'impression de dormir, d'être dans un rêve... Il faut me réveiller. Je sens notre chars s'avancer, je stresse, il faut que je soit parfaite... Qui est parfaite..? Qui est... MINA ! Mina. Je repense à Mina' ce qui me ramène à la réalité. Je me reprends en main et me tiens à la barrière. Nous entrons dans l'allée, ma robe cache encore son côté nu, les regards se posent sur nous, quelques cris de joie, mais lorsque ma robe ce transforme, enfin le voile du bas est devenu transparent, ce qui laisse apparaître la dague accrochée à ma cuisse, les cris deviennent plus fort envers nous, je reçois des roses, les gens sourient en nous voyant. Je suis en bustier noir avec un voile transparent, mon maquillage fait ressortir mes yeux, je me rappelle ce que me disait toujours ma mère « Où que tu soit, fait bonne impression, souris, lève la tête, et regarde les gens. » C'est exactement ce que je fais. Je joue également avec les regards des Capitoliens, je les fixe, les souris, tourne la tête, leur fais des signes de main, je reçois plusieurs roses dont une que j'attrape et lève haut. J'espère qu'en ce moment même ma mère et ma sœur sont fières de moi, je l'espère tellement, je m'y accroche tellement fort que je me sens de suite mieux. Je suis déjà beaucoup plus à l'aise, maman, mina, elles sont toutes les deux en train de regarder la Cérémonie, elles doivent être en train de pleurer peut-être... Non, il ne faut pas qu'elles pleurent...

    Désormais tout les chars ont traversés l'allée et se sont mi en demi cercle pour que le président Logan nous souhaite la bienvenue. Il nous répète encore ce long discours plus qu'ennuyeux, je perd mon regard dans le vide sans même écouter ce qu'il nous dis. Je pense à Mina, imaginez, à ma place ça aurait été mina... Non... De toute façons ce n'est pas elle, c'est moi, et j'ai bien fait d'être ici. Et puis même si ça aurait été Mina, elle aurait sûrement eue moins de problème de trouver des sponsors que moi, avec son regard si doux et mignon, sont visage si magnifique, ils auraient tous... Craqués. Mais moi, je ne suis plus comme elle, moi j'ai vécue trop de choses pour avoir ces traits sur le visage, ses petites fossettes quand elle sourie, ou même la façon dont elle rigole, un rire si harmonieux et mélodieux. Je n'ai plus de tout ça moi... Mais j'ai un autre trait de caractère par contre, oui moi j'ai ce truc, ce caractère, et ça ce voit, oh oui, c'est ma détermination.  

HRPG:


Dernière édition par Katrosy Odiair le Jeu 1 Aoû - 13:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitimeMar 30 Juil - 12:46

Ca fait plus d'une heure, qu'on m'epile les sourcils, et les jambes. Enfin, on commence mes ongles, les stylistes me les limes, et me les vernis dans une couleur doré. Je les regarde s'occuper des mes cheveux. Ils les attache en chignons.
-Ca te va à merveille.
Ils s'extasient tous les trois devant mes yeux bleus, qui vont parfaitement avec mes cheveux bruns, et la ressemblence avec ma Mentor. Il me demande d'enfiler une robe.

Pour changer un petit peu de cette habitude de les habiller tout le temps en arbre, feuille, papier j'ai décidé de plancher sur un thème elfe.
La robe est une robe dans un tissus très léger genre tulle ou de soie de couleur doré qui est faite pour donner une impression de drapé sur la personne qui la porte. Sur les coté de la fente de la robe se trouvent de petites feuilles dorés qui, descendent jusqu’à la petite traîne qui en est parsemé donnant une impression que la personne sort littéralement d'un tapis de feuille. Partant du creux des reins et remontant par le torse se trouve une sorte de sculpture dans légère représentant les feuilles aux vents auxquels j'ai incorporé des oiseaux et une fée au niveau du visage afin de représenter la nature. Sur le sourcil gauche une feuille d'or collé. Les chaussures sont faites sur mesure, le talon représente une fée s'envolant dans un drapé d'or et la devanture des ailes pour rester dans l'idée.


La robe s'ouvre sur ma jambe droite. Je me sens magnifique dans cette robe. Je me regarde dans le miroir.
-Ne touche a rien. Si une meche tombe, laisse là.
Il me maquille au dessus des yeux, et me donne des chaussures a talons.
-Montre-nous comment tu marches.
Je commence à avancer et trebuche. Une femme me montre, il faut que je regarde devant moi, et garde la tete haute. J'essaye, et je n'ai trebucher qu'une seule fois.

Le moment est venue, on se retrouve devant notre char. Je monte et regarde Vladimir. Sa tenue represente le roi des elfes. Je lui sourit. On monte sur le char, et on regarde le char du 6 partir. Ils sont tres beau. Je baisse la tete ves mes pieds, et m'accroche sur les barres devant moi. Le char avance, et les chevaux partent au trot. Je regarde Vladimir qui se prete au jeu. Moi je ne fait que sourire, puis la traine de ma robe s'envole un peu. Alors moi aussi je salue le public de ce maudit Capitole. Je regarde derriere moi, et voit le char du district 8 partir.

Tous les chars ont fait leur shows. On se retrouve en demi-cercle devant le president Logan. Il recite son discours comme pour chaque Hunger Games. J'essaye de voir le district 12, mais je ne remarque rien. Je ne sais pas si mon frère est dedans, mais j'ai peur. Je regarde Vladimir, et j'ai peur. Je remets une meche de cheveux derriere mon oreille, meme si les stylistes m'ont dit de ne rien faire. Je me perds dans mes pensées, et ne voit pas le retour.

Tenue:

Hors Rpg:
Revenir en haut Aller en bas
F. Zadig Nichoelson
F. Zadig Nichoelson
+ District Un +


♣ Nombre de message : 128
♣ Date d'inscription : 15/02/2013


La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitimeSam 3 Aoû - 17:25




La Cérémonie d'Ouverture




Le réveil sonne, me faisant sursauter. Je l’éteins presque machinalement, sans trop songer à ce que je fais. La seule chose à laquelle je peux penser, c’est la faim qui me tenaille le ventre. Rien d’étonnant à ça, puisque je suis resté éveillé une bonne partie de la nuit. Pas moyen de fermer l’œil. Dans le train qui nous a emmenés jusqu’au Capitole, c’était la même chose. En réalité, depuis la veille de la Moisson, c’est comme si le mot « dormir » avait décidé de ne plus faire partie de mon vocabulaire. Le pire, c’est que ce nouveau train de vie me convient tout à fait. Je ne ressens aucune sensation de fatigue. Il y a des moments où j’agis un peu au ralenti, certes ; mais l’excitation qui fait palpiter mon cœur depuis plusieurs jours me maintient parfaitement éveillé. On pourrait même me croire en parfaite santé si de vilaines poches d’un violet presque noir ne commençaient pas à se former sous mes yeux. J’ai mal choisi mon jour, parce que la Cérémonie d’Ouverture a lieu ce soir, devant tout le Capitole. Mon teint de cadavre va faire hurler mon équipe de préparation. Je pense qu’ils n’auront aucun problème à rectifier ce léger détail, mais je les soupçonne d’être peu indulgents envers les Tributs qui se laissent aller.

Dans tous les cas, ce qui est fait est fait. D’ailleurs, la réaction de mon équipe de préparation n’est pas ce qui m’importe le plus. J’ai particulièrement hâte de découvrir quelle tenue le styliste du Un m’a confectionnée. J’espère pour lui qu’il ne s’est pas planté. Forcément, il a dû avoir beaucoup de pression, puisque les Tributs du Un sont les premiers à ouvrir le défilé. Il s’agit donc de faire bonne impression. Mais j’espère qu’il a su garder la tête froide pour faire un bon travail. Pas question de laisser un incapable gâcher mes chances de remporter les Jeux à cause d’un travail minable exécuté par un incompétent.

Je descends prendre mon petit-déjeuner, et retrouve notre hôtesse déjà attablée. Jillian et Marina ne sont pas encore levées. Il n’y a donc que Vistia, encore affublée d’une extravagante robe rose bonbon, et moi, le zombie insomniaque, autour de la table démesurément grande, couverte de victuailles. J’accorde à peine un regard à l’hôtesse, dont la figure peinturlurée suffit à me retourner l’estomac, et me précipite sur la cafetière. Je me sers une première tasse que j’avale d’une traite sous le regard réprobateur de la femme en rose, puis m’en sers une deuxième. J’en descends la moitié avant de pouvoir avaler quelque chose. Je meurs de faim, mais j’ai l’estomac noué. J’en suis réduit à me satisfaire de deux malheureuses tartines beurrées, puis ma gorge crie stop. Si je me force à manger davantage, je risque de tout rendre. Mauvaise idée. Excédé, je dérobe une pomme, seul aliment encore consommable aux yeux de mon ventre, et retourne dans ma chambre, armé d’une dernière tasse de café. C’est drôle, je ne suis pourtant pas un fervent adepte de la caféine. Mais ça m’aide à garder les idées claires. Et puis, celui qu’on trouve au Capitole est tout bonnement divin. Je serais vraiment bête de ne pas en profiter.

Pour éviter que mes préparateurs, s’ils daignent montrer le bout de leur nez, ne fassent une crise cardiaque en me voyant, je fais l’effort de prendre une douche avant leur arrivée. L’eau froide me fait grincer des dents, mais je me force à ne pas utiliser d’eau chaude. Histoire de ne pas m’endormir sous le jet d’eau. Résultat, je sors rapidement de la salle de bain adjacente à ma chambre, au lieu d’y passer des heures comme à l’accoutumée. Mais quand je vois mon reflet dans le miroir, je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir consterné. Pas moyen d’effacer ces cernes qui creusent mon visage trop pâle. En plus de ça, je frissonne presque convulsivement, malgré la rassurante douceur de mon peignoir. C’est ce moment précis que mon équipe de choc choisit pour faire irruption dans ma chambre. Sans frapper au préalable, ça va de soi. Ils sont au beau milieu d’une conversation, et la vue de ma figure les interrompt immédiatement. Une femme aux cheveux d’un bleu électrique au visage bardé de tatouages rouges et dorés pousse un cri à en réveiller les morts. Poussant les choses à l’extrême, elle fait même mine de s’évanouir. Les deux autres midinettes s’empressent de la rattraper et l’éventent à l’aide de leurs mains aux ongles incroyablement longs et couverts de paillettes. Je ne réagis pas, mais l’envie de lever les yeux au ciel est grande. Plus encore alors que la plus petite des trois préparatrices, pourtant juchée sur des talons de quinze centimètres, s’avance presque craintivement vers moi. D’une voix peu assurée, elle me demande si je suis bien le Tribut du Un. Je détruis ses maigres espoirs en lui confirmant que, oui, Zadig Nichoelson, c’est bien moi. Et c’est parti pour cinq bonnes minutes de grimaces, de jérémiades et de comédie poussée à l’outrance. Ces trois harpies tout droit sorties de leur poudrier commencent à sérieusement me pomper l’air. Elles ne font même pas mine d’entamer leur travail. Elles sont pourtant payées pour s’occuper de moi, non ? On dirait qu’elles répugnent à me toucher. Comme ça fait quand même un certain temps qu’elles occupent ma chambre sans bouger le petit doigt, je craque. D’une voix forte, je leur demande poliment si elles ne préféreraient pas prendre en charge les squelettes du Onze. Ma remarque les fait taire. Elles se regardent, apparemment gênées, puis me demandent prudemment de m’installer aussi confortablement que possible sur une chaise dans un coin de la pièce. Elles s’agglutinent autour de moi, et commencent à évoquer les prochaines étapes de la journée. Coiffure, manucure, pédicure, épilation, maquillage, rapides recommandations de maintien. Je commence à me demander si mon styliste n’a pas décidé de me travestir.

Une fois lancées, les trois capitolines ne s’arrêtent plus. Elles savent travailler efficacement tout en échangeant ce qu’elles considèrent comme des banalités. Pourtant, même au District Un, on n’a pas l’occasion de se raconter les trois soirées de la veille, ni même une expérience culinaire composée de cents plats préparés par le chef le plus coté du Capitole. Au District, nos conversations tournent généralement autour de nos heures d’entraînement et de nos progrès, des bijoux, des vêtements, de nos rêves d’avenir, de nos parents étouffants. Or, alors que j’écoute mes préparatrices d’une oreille distraite, je n’entends pas une seule fois le mot « travail ». A croire que le principe leur est totalement inconnu. Au fond, ça ne m’étonne qu’à moitié. Je suppose que d’autres sont payés pour faire le sale boulot à leur place. Il est vrai que les Districts se chargent de tout faire, de tout offrir au Capitole. Il ne reste plus qu’à ses habitants d’acheter ce qui leur convient. Les bijoutiers de chez nous taillent les pierres et les incrustent sur des anneaux d’or et d’argent, et le Capitole peut se servir. Malgré ce que peuvent en dire les Districts périphériques, nous ne vivons vraiment pas dans le monde.

Contrairement à ce que je craignais, la séance de préparation se passe plutôt bien. Je dois essuyer quelques remarques assez déplacées, mais dans l’ensemble, les trois mouches qui me tournent autour se montrent particulièrement attentionnées à mon égard. Elles sont soulagées de voir que je prends plus soin de moi que ce à quoi elles s’attendaient. Elles ne tarissent pas d’éloge au sujet de mes cheveux et de ma peau. Je parviens à me détendre et à accepter de laisser mon corps aux mains de ces parfaites inconnues. J’en ressors avec des joues douces comme la peau d’un bébé, couvertes de crème hydratante et débarrassées du moindre poil de barbe grâce à leur rasoir ultra-performant. Idem pour ce qui est du torse et des aisselles. Mais on me laisse un peu de virilité au niveau des jambes et des bras. C’est pas non plus comme si j’étais un yéti à ce niveau-là. Les trois capitolines préfèrent passer du temps à me faire un massage crânien qui parvient presque à m’endormir tant il est agréable. Elles décident ensuite de sculpter ma tignasse mèche par mèche. Moi qui croyais passer du temps devant le miroir tous les matins dans le seul but de dompter ces mèches rebelles, je n’avais encore rien vu. Mes préparatrices s’appliquent tellement pour que tout soit parfait qu’au bout d’une heure et demie, la séance coiffure n’est toujours pas terminée. Mais quand elles lâchent enfin leurs ciseaux, leurs crèmes et leurs sprays, je suis ravi du résultat. C’est une coiffure qui me correspond, puisque c’est celle que j’arbore tous les jours, mais plus soignée et donc plus présentable. Au moins une bonne chose de faite.

Vient enfin l’étape maquillage tant attendue. Je m’attends aux pires extravagances de la part de ces trois filles qui semblent en connaître un rayon sur la question. Ça fait longtemps que le Capitole est passé maître dans l’art du maquillage à outrance. A croire que plus on en a sur la figure, et même tout le corps, mieux c’est. J’aimerais bien échapper à cette règle, ce soir. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure façon de me faire remarquer. A mon grand soulagement, mon équipe n’en fait pas des tonnes. Le plus urgent consiste à faire disparaître mes cernes d’insomniaque, ce qui, comme je le pensais, ne pose pas de problème majeur. Un cocktail magique à base de fond de teint et de poudre matifiante en vient aisément à bout. On redessine mes lèvres avec un crayon spécial, et un trait d’eye-liner d’un bleu profond vient souligner mon regard. Ça me fait tout drôle de me voir ainsi maquillé dans le miroir. Il faut avouer que je n’avais encore jamais touché à toute cette peinture pour visage. Je voudrais me palper toute la figure, mais mes préparatrices me l’interdisent formellement. Selon elles, je risquerais d’en mettre partout, et de saboter leur long travail.

Quelqu’un toque à la porte, et entre sans attendre de réponse. Aussitôt, mon équipe de préparation s’éparpille comme une nuée d’oiseaux terrifiés, et se précipite hors de la chambre. Je regarde la nouvelle venue avec curiosité. Elle est habillée de façon plus sobre que la majorité du Capitole, et tient à la main ce qui me semble être des vêtements fraîchement repassés. Mon regard se fait plus insistant. Serait-elle la styliste attribuée au District Un ? Croisant mon regard inquisiteur, elle se présente. Valentina Blueberry, styliste. J’avais vu juste. Je lui souris largement. J’ignore si on a fait exprès de m’engager une styliste dont le nom de famille est également le prénom de ma fiancée, mais la situation m’amuse. Je me demande d’ailleurs si la nouvelle est déjà parvenue aux oreilles du Capitole.

Elle déballe ma tenue de défilé avec maintes petites manières qui ne tardent pas à m’exaspérer. L’opération aurait pu durer cinq secondes, et voilà qu’elle s’éternise. J’ai presque envie de lui arracher le costume des mains. C’est pas comme si l’étoffe allait se froisser aussi facilement ! Je patiente les bras croisés, bouillonnant de l’intérieur, attendant que son petit numéro prenne fin. Valentina s’empresse alors de m’aider à enfiler le costume qu’elle a préparé de ses mains. Et, très franchement, je me dis que j’ai bien fait de prendre mon mal en patience. Le vêtement, fait sur mesure, me va comme un gant. Valentina a bien cerné l’esprit du District Un avec cette tenue qui brille de mille feux. Le smoking est élégant, et le fin tissu d’argent dont il est fait va à coup sûr s’illuminer sous les projecteurs lors de la parade. De gros saphirs étincelants sont disposés un peu partout sur la chemise et les manchettes, très assortis à la couleur de mon eye-liner. Enfin, le District Un ne serait pas le District Un sans une touche de couleur dorée. J’apprécie que cette couleur reste discrète, juste de quoi rehausser les tons froids de l’argent. Je ne vais pas briller de par l’originalité de ce costume, mais le résultat reste satisfaisant. J’esquisse quelques mouvements. Le tissu est léger, pas plus fragile qu’un autre, et permet donc des mouvements libres et assurés. Les chaussures sont confortables, bien que ce ne soit pas le plus important, étant donné qu’on va rester debout sur un char. Valentina rectifie deux ou trois plis invisibles à mes yeux, lisse plusieurs fois la veste et le pantalon, donne un rapide coup de mouchoir sur le cuir parfait de mes chaussures, puis se redresse et contemple le résultat final, un petit sourire accroché aux lèvres. De toute évidence, elle attend une réaction, un commentaire de ma part.

- C’est pas mal du tout, dis-je simplement.

Je pense à Berry, qui m’attend au District. Je ne sais pas si elle va me regarder défiler, ce soir. Normalement si, puisque que tous les citoyens de Panem sont tenus d’assister à la diffusion. Mais cette fille n’en fait qu’à sa tête. C’est difficile de savoir. En tout cas, je compte bien être irréprochable. Je veux qu’elle soit fière de moi. Je veux qu’elle se sente confiante quant à mes chances de gagner. Je ne peux pas lui permettre de douter à ce sujet. Ça la détruirait. Et dans les pires moments, je sais qu’elle est capable de n’importe quoi. Si je ne veux pas la décevoir, il faut absolument que j’arrive à convaincre les sponsors de me soutenir. Je suis le cheval gagnant, celui sur lequel il faut parier. Ne me reste plus qu’à le prouver.

Je me tourne vers Valentina. Son regard maniaque passe ma tenue aux rayons X, cherchant le détail qui va de travers. Je remarque que, derrière ce masque de sévérité et de sérieux, son visage est en fait doux et rieur. Le genre de visage qui m’interpelle. A moins que je ne fasse fausse route, cette femme est crédule au possible. En m’y prenant bien, je peux tout à fait la mettre de mon côté. Elle ne peut pas parier, mais peut tout à fait raconter à son entourage que le Tribut du Un est un type charmant qu’il ne faut pas laisser mourir dans cette arène de brutes épaisses. Je décide donc de jouer le jeu. Après tout, je n’ai rien à perdre.

- J’aime beaucoup, même, je rectifie. C’est beau et ça n’entrave pas les mouvements. Et puis, ces saphirs ! J’adore leur couleur. Ils me rappellent mon District.

Le compliment passe comme une lettre à la poste, et ma styliste m’adresse un franc sourire. Bon, ben puisqu’on est lancé, autant continuer sur la bonne voie !

- J’aime vraiment votre style. Ça va être un plaisir de porter cette tenue tout à l’heure. Qui sait ? Si vous vous sentez capable de faire encore mieux, je pourrais peut-être avoir besoin de votre talent pour mon mariage…

Son grand sourire et ses yeux pétillant de joie m’indiquent que j’ai gagné. Je l’ai dans la poche. Je la laisse peaufiner deux ou trois détails, puisqu’elle y tient tant, et elle m’accompagne jusque dans les coulisses du Cirque, où la parade va avoir lieu dans quelques minutes. Nous arrivons au même moment que Jillian et Marina. La petite blonde a revêtu une robe toute d’or et d’argent, parsemée de nombreux rubis. Les pierres précieuses me font immédiatement penser à ma rousse rivale. Cette année encore, Ruby n’a pas été moissonnée. Je me doute qu’elle est un peu déçue, mais je ne sais pas comment nous aurions réagi si elle avait été à la place de Marina. Comme on se connaît assez bien, on aurait forcément débuté en tant qu’alliés. Je suis sûr qu’on aurait formé un duo de choc et qu’on aurait massacré un bon nombre de concurrents. Mais après ? Est-ce que j’aurais réellement trouvé le courage de mettre fin à ses jours ? Non. Ruby n’est pas qu’une rivale de pacotille. Dans le fond, je la considère comme une amie. Une amie que j’aime bien embêter à coups de piques et de remarques désobligeantes, mais elle me le rend bien. Encore une aux yeux de laquelle je ne peux pas me permettre le moindre faux pas.

Les autres Tributs arrivent à leur tour. J’ouvre de grands yeux quand les autres Carrières du Deux se dirigent vers leur char, juste derrière le nôtre. Je n’arrive pas à les quitter des yeux. Il faut dire que leur styliste a fourni un travail assez… particulier. J’ignore de qui il s’agit, mais il a frappé fort. Il a délibérément choisi de les habiller en hommes des cavernes. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à les regarder avec une franche surprise. A coup sûr, ils vont attirer l’attention. Mais je ne suis pas sûr que ce soit dans le bon sens du terme.

Je sens un fou rire me prendre à la gorge, mais Alex, dont le regard noir tente de me transpercer de part en part derrière son masque ridicule, se tourne vers moi en me montrant la massue grotesque dont il est affublé.

- Si jamais tu rigoles je t’enfonce ce machin là où je pense, déclare-t-il d’une voix qui vibre de fureur contenue.

Message reçu. Je me mords l’intérieur des joues pour ne pas éclater de rire. Non pas que je prenne ses menaces très au sérieux, mais il a déjà touché le fond. Inutile de l’humilier davantage, surtout si je veux en faire mon allié. On n’a pas évoqué le sujet, mais à coup sûr, les Carrières vont s’allier cette année encore. Ne serait-ce que parce qu’Alex et moi sommes amis. Devant la foule, tout du moins. Si je me suis montré aimable avec lui jusqu’à présent, c’est simplement parce que j’attends le moment où il va me servir à quelque chose. Je compte l’utiliser jusqu’à ce qu’il se révèle inutile. Là, je m’en débarrasserai. Mais pas question de le laisser deviner mes intentions. Pour l’instant, j’ai encore besoin de ma petite marionnette de chair et d’os. Elle est ma seule garantie de m’allier avec Ashe et Marina. Quoique, Marina vient du Un, elle ne représente pas un problème majeur. Par contre, je ne fais aucune confiance à Ashe. Elle ne le saura pas tant que je n’appuierai pas mon couteau contre sa gorge, mais elle est partie sur de très mauvaises bases avec moi. Quand je regardais les rediffusions de la Moisson dans les autres Districts, j’ai cru m’étouffer de bonheur à l’annonce du nom d’Annabeth. Cette fille est tellement manipulable que j’aurais pu en faire n’importe quoi. Je commençais déjà à mettre au point une ou deux stratégies, quand Ashe s’est portée volontaire. Et je doute qu’elle soit aussi facile à séduire que sa petite protégée du Deux. Au contraire, elle me semble avoir l’âme d’une Carrière. C’est bien ça qui me fait peur.

Je prends place sur le char du Un. Je note, l’air de rien, que Marina salue Ashe, et que celle-ci lui répond. Tiens donc. Est-ce qu’elles se connaissent ? On dirait bien. Ça ne peut être qu’une bonne chose si les Tributs du Un et du Deux veulent former un groupe solide. Il faudra quand même que je songe à en toucher un mot à l’un des trois. Ce serait bête si je me retrouvais seul dès mon entrée dans l’arène, tout ça parce que des boulets ont décidé de faire de moi le dindon de la farce.

La clameur au-dehors m’arrache à l’élaboration d’une stratégie. On dirait que la parade ne va pas tarder à commencer. Marina s’empresse de prendre place à côté de moi. Je lui adresse un clin d’œil rassurant, même si elle n’a pas l’air particulièrement intimidée. Mais comme nous sommes les premiers à défiler, elle doit sans doute appréhender un peu. En tout cas, elle n’en montre rien alors que les lourdes portes s’ouvrent sur nous. Les chevaux se mettent en marche, et nous débarquons au beau milieu du Cirque, devant des milliers, si ce n’est des millions, de capitolins en extase. Leurs cris couvrent les commentaires du présentateur. Avec la lumière des projecteurs ainsi braquée sur nous, je ne distingue que des tâches colorées qui emplissent les gradins. A tous les coups, les places, bien que coûtant une petite fortune, ont dû se vendre en quelques heures. Il ne faudrait pas que les spectateurs soient déçus, quand même ! Ils vont en avoir pour leur argent. Je leur adresse un sourire rayonnant, tourne la tête de tous côtés pour saluer chacune des personnes présentes ce soir. Je n’hésite pas à en rajouter un peu, allant jusqu’à adresser des clins d’œil complices au public, donnant l’illusion que je cible quelqu’un en particulier alors que je ne distingue pas grand-chose dans la pénombre des gradins. J’adresse des signes de la main à la foule anonyme, jouant du tissu argenté de ma veste qui se pare de multiples reflets sous les projecteurs. Les roses volent jusqu’à nous comme si elles tombaient du ciel. La foule est en délire total, et les applaudissements se poursuivent à mesure que les autres Tributs font leur entrée. Je jette de temps en temps un regard aux écrans géants qui transmettent notre défilé pour voir comment ils s’en sortent. J’évite soigneusement de regarder Alex et sa coéquipière. Une crise de fou rire en pleine parade ne jouerait pas en ma faveur. Trop occupé à satisfaire les spectateurs, je loupe l’entrée du trois et du quatre, mais l’ovation qui accueille les Tributs du Cinq me force à y jeter un œil. Et en effet, ça vaut le détour. Je ne me laisse pas démonter, et poursuis ma mission jusqu’à notre arrivée. Le Président nous fait face, juché sur son estrade. Sûr de lui, il s’adresse à son peuple à travers le même discours qu’il récite depuis des années. Je suis pratiquement certain qu’il n’y a pas un seul Tribut sur les vingt-quatre présents qui l’écoute réellement. Je ne me donne pas cette peine non plus. Je le regarde fixement comme si je buvais ses paroles, mais en réalité, je pense à quelqu’un d’autre. J’espère qu’Avalon a trouvé le courage de venir regarder le défilé sur les écrans installés sur la place. Je veux qu’elle me voie ainsi, flamboyant et confiant, qu’elle ait le sentiment que je vais remporter la victoire haut la main. Je cherche discrètement une caméra du regard. Elles sont nombreuses à virevolter autour de nous, comme autant de mouches avides d’information. La plupart sont focalisées sur le Président tandis qu’il s’exprime face à la nation, mais une autre reste concentrée sur les Tributs faussement intéressés. Je lui fais un clin d’œil discret, à peine perceptible. Mais si Avalon me voit, elle comprendra qu’il lui est adressé. Et que je pense à elle, qu’elle m’accompagne où que je sois, qu’elle me porte, qu’elle est ma force.

Les douze chars s’en retournent ensuite à l’intérieur, et tout le monde descend. Personnellement, ce bain de foule m’a épuisé. Et cette journée de préparatifs n’a rien arrangé. Je ne laisse rien paraître de ma fatigue, mais je remonte au plus vite dans ma chambre. Consterné, j’y retrouve mes préparatrices, qui n’arrêtent pas de jaser tout en me défaisant de mes artifices. A leurs yeux, j’ai été tellement formidable que ce serait un crime contre l’humanité que de me retirer ce maquillage bleu qui a fait sensation. Je suis obligé de les rappeler à l’ordre pour qu’elles terminent leur travail, et je les congédie rapidement, parce que je n’en peux plus. Je m’écrase sur le lit moelleux et fourre ma tête dans les coussins. J’ai les oreilles qui bourdonnent après mon passage dans le cirque, et j’ai la tête qui bouillonne, pleine de pensées qui alternent entre les Jeux et les gens qui attendent mon retour au District. Ce n’est pas encore cette nuit que je vais trouver le sommeil…



Bavez, braves gens !:


Dernière édition par F. Zadig Nichoelson le Sam 3 Aoû - 17:32, édité 1 fois (Raison : J'avais oublié la tenue x___x')
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité




La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Sep - 12:11

Spoiler:


La cérémonie d'ouverture | Faites un grand sourire vous êtes filmé !


Monter dans ce train pour le capitole fut quelque peu irréel, je venais vraiment de me faire tirer au sort pour les hunger games, plus j’avançais et plus je me rapprochais de ce jour où les jeux commenceront, plus aucun moyen de revenir en arrière j'étais condamné. Et maintenant j'allais devoir me coltiner l'autre accompagnatrice ? Plutôt mourir tout de suite ! Je me dirige directement dans la chambre qui m'a été attribué et me jette sur le lit, au moins une chose de positif je vais pouvoir profiter de tout leur luxe pendant quelques jours. Je passe ensuite quelques longues minutes soit la douche, l'eau chaud, un miracle, je si tellement habitué à l'eau de la rivière que je ne savais plus ce que c'était de prendre du plaisir à se laver. L'eau glacé de la rivière n'est pas vraiment agréable, les uniques douches chaudes que j'ai du prendre remonte à des années. Je m’abandonne quelques instants dans la douche ne pensant à plus rien, seulement à l'eau qui coule sur mon visage. Les minutes s’enchaînèrent rapidement, j'étais comme dans un autre monde, monde sans toute cette merde, monde où mes parents sont encore là, où on a rien à craindre, où les pacificateurs n'existe pas, un monde où l'ont peut vivre en paix. Je me rendis compte que ça faisait longtemps que j'étais sous la douche en voyant mes mains toutes fripés. Je souris, ça ne m'étais encore jamais arrivé, il faut croire que je prenais des douches rapides au district trois. Sortie de la douche et habillé je me dirige vers le wagon restaurant où une immense quantité de nourriture m'y attend. Je ne peux pas m’empêcher de penser au nombre de personne qui pourraient manger avec tout ça. Un gargouillement dans ma tête me fais m'avancer sur la table, je prend une assiette et commence à me servir de gros morceaux de viande rouge, c'est tellement rare dans mon district que je vais pas me gêner pour goûter un peu de tout. Après avoir remplis mon assiette copieusement je m'assois sur le fauteuil confortable et commence à manger. Plusieurs personnes passe par là, certains se servent, d'autre me salut, mais je ne prête pas vraiment attention à eux, je me contente d'observer l’extérieure du wagon par la fenêtre, découvrant de nouveaux paysages.

L'arrivée au capitole se fit de nuit, des tonnes de personnes attendaient notre arrivée. C'est là que le jeu commence, ils faut qu'ils m’apprécient, ils faut qu'ils me sponsorise, je devais laisser de côté toute la haine que j'ai envers eux, devenir quelqu'un d'autre. Après de grands sourires et de nombreux signes de mains nous arrivons dans nos appartements, une immense pièce, avec salon et salle à manger, ouverte sur une grand baie vitré nous laissons voir le capitole éclairé de nuit. Je dois avouer que cette image me plait, tout ces grands bâtiments, cette luxure ... Je dis bonne nuit à Selena et fil dans ma chambre où je tombe comme une mouche sur le lit. Un réveille plus que déplaisant s'offrait à moi, l'accompagnatrice criait dans tout les coins disant que nous étions en retard etc. Je ne prêtais plus attention à elle depuis mon entrée dans le train et c'est pas maintenant que j'allais lui parler. Je me contentais de lui sourire pour l’énerver et ça marchait plus que bien, je faisais exprès de traîner pour la faire enrager. Aujourd'hui nous devions nous présenter au publique du capitole, après une douche vivifiante nous sommes amené à nos stylistes. Une jeune femme se présente à moi et me fait des soins du corps, me coiffe et me montre la tenue que j'allais devoir porter. Une sorte de tunique gréco-romaine, j'en ai vue une fois dans un livre qui parlait de la Grèce antique. Je trouve que c'est plutôt une bonne idée, ça nous mettra vraiment plus en valeur que les costumes habituelle du district trois. Elle eu un peu de mal avec mes cheveux, ayant les cheveux court ce n'était pas vraiment facile d'y faire des boucles, mais elle finit par y arriver. J'enfile la tunique et me rend compte qu'elle est pratiquement transparente, seuls mes parties intimes sont cachés laissant apparaître mes abdominaux bien dessinés. Elle m'ajoute un bracelet au bras et la parade peut commencer.

Quand j'aperçu Selena je resta sans voix, elle était presque nue devant moi. Si quelqu'un m'aurait dis que je verrai ça un jour je ne l'aurai pas cru une seule seconde. Mes joues se rougissent légèrement, la voir comme ça si belle me fit quelque chose que je ne saurais expliquer. La foule en délire hurle déjà, des sifflements et des rires arrivent à mes oreilles, que le spectacle commence. Le moment est venu de monter sur le char, je monte en premier attendant que Selena me rejoint. Je sais qu'il va falloir que je souris et que je leur fasse des signes. Je regarde un peu les tributs autour de moi, certains sont effrayé et ont encore des traces de larmes sur leurs visages, d'autre au contraire son fière d’être là et commence déjà à comploter. Je me tourne vers Selena et lui fais un sourire, elle manque de tomber en se prenant la sandale sur le char, je la rattrape au dernier moment lui évitant une chute. Je ris un petit coup et lui souris en la regardant dans les yeux.

| C'est moi qui te fais cet effet ?

Je baisse la tête en souriant et le char se met à avancer, nous voilà donc montré au publique comme de vulgaire animaux. Je déteste cette impression d’être un simple objet qu'on montre au monde entier, sur lequel on va parier ... Je regarde la foule m’efforçant de sourire, je tourne la tête vers Selena quand elle explose de rire. Je suis son regard et tombe sur les deux tribut du district deux, vêtu de sorte de peau de bête, un crane de je ne sais quoi sur la tête et une massue. J'explose de rire avec elle, au moins je n'aurai pas à me forcer à sourire. Ça me fais un bien fou de rire, alors qu'elle s'était arrêté de rire depuis quelque secondes je ne pouvais plus m’arrêter. Je faisais de grand signe au publique tout en riant de bon cœur, je suis content d'avoir eu cette tenue, parce que celle des deux de devant est la pire que je n'ai jamais vue. De toute façon je n'aurai jamais accepté de porter ça, plutôt y aller nu ! Je repartis dans un fou rire, je suis pratiquement nu, j'essuie les quelques larmes aux coins de mes yeux et m'efforce d’arrêter de rire. Les gens me regarde amusé, ils ont l'air apprécier ça. Comme quoi cette cérémonie d'ouverture n'aura pas était si compliqué que ça. Notre char s’arrête suivit de tout les autres, le président fais son discourt et nous repartons. j'ai vue dans les yeux de Selena une haine profonde envers cet homme, je lui pris la main pour lui montrer que j'étais là si elle avait besoin. Elle lâcha ma main et partit dans sa chambre, me faisant comprend qu'on parlera plus tard. Je monte moi aussi, me préparant mentalement pour les entraînements de demain matin.



© MISE EN PAGE PAR IMWITHSTOOPID D'ARTSOUL

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs] - Page 2 I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

La Cérémonie d'Ouverture ~ 16ème édition [Tributs]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» 16ème édition : Cérémonie d'ouverture
» Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs]
» 16ème édition : PE
» Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Tributs]
» [16ème édition] Interview des proches

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Hunger Games RPG :: ♣ Archives d'Arènes ♣ :: Autour de l'arène-