Physique - Caractère

Orion, est plutôt un garçon contradictoire, en effet, quand on porte attention à ses traits faciaux, on le remarque assez facilement. Il aime faire du sport, et prend soins de lui, sans pour autant être mysogine. Une chevelure brune aux reflets changeants encadre son visage pâle, et une petite barbe pointe sur son menton, mais ce n’est en aucun cas de la négligence, car ce n’est pas du tout le cas d’Orion. C’est un homme perfectionniste qui aime contrôler son monde. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont poussé à devenir juge. Il y a aussi ces yeux turquoise perçants à la lueur d’intelligence. Quand il vous fixe, vous pourrez difficilement détourner le regard, fascinés par ces yeux. Au niveau des mensurations, Orion n’est pas un géant du haut de son mètre soixante-quinze, mais entretient son corps de façon à maintenir une certaine masse musculaire. Il aime avoir des objectifs, et les réussir, cette qualité joua en sa faveur pour devenir juge. Autrement c’est un homme ouvert sur le monde, il s’intéresse aux districts intermédiaires, tout autant que les autres d’ailleurs. Malgré le fait qu’en tant que juge il doit conserver une certaine impartialité. Orion est charismatique, et on peut dire qu’il a une vie sociale bien remplie. Cependant, mieux vaut surveiller son humeur, Orion est ce qu’on appelle un colérique, ou encore un lunatique. Gare à vous si vous vous retrouvez mêlé ou témoin d’une de ces colères, car Orion peut se montrer agressif, et même violent. Etant un enfant du Capitole, il se montre parfois capricieux, et plus souvent impatient et borné. Il est aussi très exigeant, et plusieurs muets en ont déjà fait les frais, quand il tombait lors de ses légendaires crises de colère. Bien sur, il est aussi très créatif et a 200 idées à la minute. C’est un véritable zélé du travail. Oui, il n’aura aucune pitié à déclencher des pièges dans l’arène. Vous ne vous ennuierez pas lors des prochains jeux…

Histoire

Enfance…
Le petit garçon était assis sur le canapé, les bras croisés sur la poitrine. Il venait de se déchaîner sur une miette qui n’avait pas voulu lui rendre son ordinateur. La pauvre femme avait un gros bleu sur la joue et quittait la pièce discrètement laissant le petit Orion aux « bons soins » de la gouvernante tirée à quatre épingles. Dès qu’il fut seul dans sa chambre, il passa par la fenêtre et se laissa glisser le long de la gouttière. Il pleuvait des cordes dehors, mais Orion savait où aller. Il courut à travers les rues désertes du Capitole et ne croisa que quelques habitants cachés par des parkas. Il s’arrêta devant un imposant bâtiment et entra sans sonner. Une jeune femme se trouvait derrière un comptoir et le regarda au-dessus de ses lunettes. Elle le connaissait très bien mais ignorait si elle était autorisée à laisser un enfant de dix ans s’infiltrer dans le bâtiment. Orion n’y prêta pas attention et continua jusqu’aux escaliers géants. Il courut jusqu’à une porte entrouverte. Il vit son père affalé sur la table, dormant profondément. Orion le secoua pour le réveiller, redressa sa tête pour se nicher sur les genoux de son père. Il examina son bureau, encombré de croquis inachevés. Orion avait toujours admiré le talent artistique de son père. Mais être un artiste a des inconvénients ; qui dit artiste dit excentrique, et surtout excessif. Orion savait que son père se droguait pour trouver l’inspiration, ce qui faisait de lui l’un des plus fameux stylistes du moment. Pourtant, à 39 ans sa santé défaillait. Et il refusait catégoriquement d’aller chez le médecin. La mère d’Orion est son exact opposé, cette femme très étroite d’esprit n’a jamais compris les folies artistiques de son mari, et a baissé les bras à tenter de le résonner. Orion finit par s’endormir sur les genoux de son père. Il savait que sa mère viendrait les chercher touts les deux dans quelques heures et les ramènerait en voiture. Mais quand celle-ci débarqua dans le bureau encombré, Orion comprit en voyant dans ses yeux la terreur, puis le désespoir dans ses yeux azur. Elle jeta son sac à main et prit un Orion encore somnolent dans ses bras. Elle l’étreignit quelques minutes sans rien dire, puis tâta le pouls du styliste. Elle pâlit et saisit en tremblant le téléphone.
« Hallo, ici Marthia Zewell… »
Elle poussa Orion en dehors de la salle et referma la porte derrière lui. Il se rendit soudain compte ; son père était mort d’une overdose, et il n’avait rien vu. Il s’en voulait terriblement ; Il aurait pu sauver son père s’il avait fait plus attention. Il passa les mains dans ses cheveux bruns encore humides, manie qu’il gardera presque toute sa vie. Les larmes vinrent jusqu’à ses yeux. Une larme roula le long de sa joue, qu’il essuya précipitamment. Il regarda autour de lui pour vérifier que personne ne l’avait vu. Le couloir était heureusement vide et silencieux.
Adolescence…
Dès que la sonnerie retentit, Orion rangea ses cahiers et se dirigea vers son casier. Mais quelqu’un se trouvait devant. Une blonde aux mèches roses habillée une minirobe de tulle et de bottes militaires était adossée à son casier et le regardait en papillotant ses longs cils –faux ?-. Orion passa la main dans ses cheveux, troublé. Il se contenta de dire :
« Heu…t’es un peu adossée à mon casier là… »
La fille haussa les épaules et se présenta.
« Salut, ouais je vais bien merci…Moi c’est Hayley, et toi, je suppose…Orion ? Orion…Zewell c’est ça ? »
Elle tendit sa main manucurée à Orion, qu’il serra sans aucune réflexion.
« Heu…Je suis nouvelle et on m’a dit que tu avais des contacts dans ce lycée…Tu me fais visiter ? »
Orion opina ; Il avait une heure de libre avant le prochain cours. Hayley le laissa ranger ses livres.
« Tout d’abord, tu dois savoir qu’il faut porter l’uniforme réglementaire…Je crois qu’il y en a dans la remise et… »
Elle ne lui laissa pas terminer sa phrase et le plaqua contre le mur pour l’embrasser. Quand leur lèvres se frôlèrent, Orion la repoussa gentiment, avant de faire non de la tête, avant de l’attirer vers lui pour l’embrasser passionnément. Ils auraient pu rester ainsi encore longtemps, mais un garçon arriva et cria :
« Eh dis-donc Orion, tu traîne pas pour te taper la nouvelle ! »
Hayley rougit.
Les deux adolescents restèrent ensemble deux semaines, avant que Hayley ne se désintéresse d’Orion pour le plus prometteur des élèves du lycée. Orion, qui aimait sincèrement Hayley vécut très mal cette rupture et se consola comme il put. A la fin du lycée, quand il dut choisir une profession, il hésita d’abord entre juge et créateur, mais sa manie de tout contrôler revint en force et il décida de suivre des études de droit dans l’objectif de devenir juge des jeux.
Age adulte…
Orion se posta devant le miroir et boutonna sa chemise bleu pâle. Il s’ébouriffa les cheveux et se les peigna consciencieusement. Il remit en place son pantalon et replaça son lacet. Après un dernier regard vers le miroir il saisit sa besace en cuir et claqua la porte de son appartement. Il regarda sa montre ; En aucun cas il ne voulait être en retard à son premier jour en tant que juge. Il fit la connaissance de ses collègues et visita les locaux. En arpentant les couloirs, il se heurta à une charmante jeune femme qui fonçait tête baissée, un tas de feuilles à la main. Dans le choc, touts les croquis de mode volèrent un peu partout. Orion aida la jeune styliste à ramasser les papiers. Puis ils se présentèrent et firent connaissance autour d’un café. Le courant passa plutôt bien entre eux. Ils s’échangèrent leurs numéros et se quittèrent.
Orion avait appris à se méfier des femmes envieuses et opportunistes. Si bien que dans la mesure du possible, il évitait de lier une relation trop sérieuse. Bien sur, Orion visait le sommet de sa profession ; Son objectif ? Devenir haut juge.
L’ambition d’Orion sera-t-elle récompensée ?
Arrivera-t-il à trouver quelqu’un qui l’aimera non pas pour sa renommée, mais pour lui-même ?
Calmera-t-il ses pulsions destructrices ?