Me voici dans un désert à marcher droit devant moi, je sens que la température à un petit peu diminuer, car la journée doit surement se finir, ce n’est que ma première journée et je n’en peux déjà plus, mais grâce à cette baisse de température, je me sens déjà un peu mieux, de plus j’aperçois ce qui semble être des ruine au loin, mais je n’en suis pas sûr, cela peut tout simplement être un mirage, mais s’il s’avère que ce sont réellement des ruines, alors je sais où dormir cette nuit, enfin si j’arrive à les atteindre, je me remets en marche et regarde aux alentours pour essayer de repérer d’autres tributs, j’en aperçois justement un, mais il n’a pas l’air de m’avoir vu, je m’allonge dans le sable pour rester le plus discret possible, je sais que c’est un garçon, mais en dehors de ça je ne sais rien de lui, il est trop loin pour en apprendre d’avantage sur lui, au moins je ne risque rien, mais il me faut tout de même faire attention, car je ne suis pas armé, il vaut mieux que j’attende un peu avant de me remettre en route vers les ruines. Après quelque minute, je trouve un rochet sous lequel je serai à l’abri, je pose mon sac et sort ce qu’il me reste de la miche de pain pour la finir, puis après un court repos, je me lève et me remets en route vers les ruines que j’avais aperçu un peu plus tôt, mais malheureusement, vue la distance qui me sépare de ces ruines, je ne pense pas pouvoir les atteindre aujourd’hui, mais je dois néanmoins m’en rapprocher le plus possible pour les atteindre demain, je pense que cette nuit, je vais la passer sous un rocher, mais en attendant, je dois avancer.

Il fait nuit désormais et je ne vois presque rien, puisque ma lampe ne fonctionne plus, mais je continue à avancer doucement dans la nuit noire à la recherche d’un coin tranquille où je pourrais passer la nuit à l’abri, c’est justement à ce moment que j’aperçois une forme sombre, dans cette nuit qui est déjà sombre elle-même, enfin un peu de chance, c’est un énorme rocher, je n’ai plus qu’à m’installer, je pose donc mon sac et en sort cette fois-ci mon sac de couchage que j’installe à côté du rocher, je m’installe ensuite dans le sac et m’adosse au rocher pour scruter les alentours, je ne vois pas grand-chose, mais je préfère m’assurer que je suis bien seul, après quelque minute à vérifier que je ne risquai rien, je m’allongeais et m’endormais rapidement dans cette nuit froide.

Je me réveille à l’ombre de mon rocher en forme pour une seconde journée dans l’arène et d’après ce que j’ai vu hier soir lorsqu’ils ont affiché le visage des tributs morts, il y a eu 10 mort hier, ce qui veut dire que nous sommes encore 14 dans l’arène, de plus le visage de Mia ne c’est pas affiché hier ce qui veut dire qu’elle est toujours en vie. Je me lève et range mes affaires avant de me remettre en route en direction des ruines que j’ai aperçu hier. Encore une journée de marche qui m’attend sans compter que ma gorge est totalement desséché, je n’ai rien bu depuis hier puisque je n’ai aucun moyen de transporter de l’eau, je vais devoir réfléchir à une solution concernant l’eau, mais pour l’instant je dois atteindre les ruines.

Après plusieurs heures de marche j’atteins enfin les ruines que j’aperçois depuis hier, ce n’est pas trop tôt, je n’en pouvais plus de marcher, ici je pense que je pourrais me reposer convenablement, je me promène tranquillement dans ces ruines avant d’apercevoir des arbres, ce sont des acacias, il y a également des palmiers, mais qu’est-ce que des arbres viennent faire ici en plein désert, même si ce sont des arbres que l’on trouve dans des endroits chauds comme les désert, on ne les trouve pas partout dans le désert, puisqu’il leur faut de l’eau pour pousser, cela voudrait dire que… sans réfléchir plus longtemps, je me mets à courir vers les arbres.

Après quelque minute, j’atteins enfin les arbres et me rend compte qu’il y a une oasis, enfin de l’eau, cela tombe très bien, je m’en approche et commence à boire, ce n’est peut-être pas un point d’eau potable, mais j’ai trop soif pour réfléchir à des détails pareils. J’ai enfin retrouvé de l’eau et c’est tout ce qui m’importe. Je décide de me poser quelque minute à l’ombre des palmiers, puis en examinant l’eau, je m’aperçois qu’il y a des poissons, c’est parfait moi qui commence à avoir faim, je vais pouvoir en attraper quelques-uns. Je sors de mon sac le sac plastique qui renfermait mon sac au début des jeux, je regarde autour de moi et aperçois un autre acacia, mais celui là est mort, je vais pouvoir récupérer le bois, avec le plastique et deux bouts de bois, je fabrique une sorte de piège pour bloquer les poissons qui passeront trop près du bord, ils seront entre le bout de plastique et le rebord de l’oasis, l’autre côté serrât bloquer par le sac et encore à cause du sac, ils n’auront pas la place pour se retourner, ils seront enfermés et je n’aurai plus qu’à les attraper, il ne me reste plus qu’à attendre.

Pendant ce temps-là, je regarde autour de moi pour voir s’il n’y a pas quelques plantes comestibles, je trouve alors quelque chose, son aspect m’ait familier, oui c’est bien ça, je les ai découvertes au capitole, pendant mon entrainement sur les insectes comestibles et les bais, ce sont des dattes, ça tombe très bien je vais en prendre, au moins j’aurai quelque chose à manger, je retourne donc à l’oasis pour inspecter mon piège, mais malheureusement, je n’ai rien attrapé, il faut peut-être que j’attende un peu plus, je retourne au pied du palmier et m’adosse à ce dernier.
Quelque minute plus tard, j’entends un son qui provient de l’eau, je retourne voir mon piège et voilà qu’un petit poisson est piégé à l’intérieur, on dirait que je suis chanceux aujourd’hui, j’attrape le poison et le tue d’un coup de bâton, je pose ensuite le poisson sur mon sac à l’ombre et attend un peu espérant qu’un second poisson se retrouve coincer dans mon piège et il n’aura pas fallu longtemps avant qu’un second poisson se fasse avoir, je l’attrape et le tue de la même manière que le premier. Je démonte ensuite mon piège et bois encore un peu d’eau, je nettoie les deux poissons dans l’eau de l’oasis avant de les placer tous les deux dans le sac. C’est alors qu’une idée me vient, je prends donc mon sac plastique, le place dans l’eau puis le ressort de façons à ne pas faire tomber d’eau, je fais un nœud et accroche le sac à ma ceinture, j’ai finalement trouver quelque chose qui pourra me servir de gourde, me voilà donc avec une dizaine de datte, deux poissons et environ 25cl d’eau.

Je pense que j’ai eu raison de me diriger vers ces ruines, elles vont pouvoir me servir de refuge, je serai bien à l’abri, il ne me reste plus qu’à m’installer dans une des maisons, certes ce sont des ruines, donc elles ne tiennent presque plus debout, mais je préfère être dans ces ruines plutôt que dehors, de plus maintenant je peux me défendre un peu grâce à mon bâton, ce n’est certainement pas la meilleur arme de l’arène, mais c’est mieux que rien du tout pour se défendre.

J’avais décidé de m’installer dans ces ruines, mes affaires était donc dans une des maisons qui tenait encore un peu debout, elle n’avait plus de toi, mais ce n’est pas très étonnant puisque ce sont des ruines, mais je me sens quand même plus à l’abri dans ces ruines que sous un rochet, j’ai visité les ruines et je suis belle et bien seul, je n’ai même pas croisé le moindre animal, seulement quelque bestiole, mais je ne les crains pas, par contre j’espère bien qu’aucun animal plus gros ne vienne me rendre visite cette nuit, puisque je n’ai rien pour bloquer l’entrer de la maison en ruine où j’ai élu domicile.

En revenant de ma petite visite j’ai également ramené quelques brindilles de l’acacia mort ce trouvant à côté de l’oasis, j’espère pouvoir faire un feu avec ces brindilles, cependant je ne veux pas être repéré par un autre tribut, donc comment faire, j’aurai bien une idée, mais je ne suis pas sûr de trouver une maison parmi ces ruine qui ait encore quatre murs, si j’en trouvai une, je pourrais être plus discrète puisque la lumière ne se propagerai pas autant, elle ne passerait que par ce qu’il reste de la porte et des fenêtres, c’est-à-dire un simple trou, mais j’ai beau chercher, je ne trouve rien de semblable, je pense que je vais devoir me contenter de mes dattes ou prendre le risque d’allumer un feu dans la maison qui me sert d’abris, elle n’a que trois murs sur quatre, mais c’est mieux que rien. Je retourne donc dans mon abri et décide d’allumer un feu, je dépose les brindilles de façon à faire un feu de camp, je prends ensuite un autre bout de bois plutôt plat, je pose un peu d’oseille sauvage que j’ai pu trouver près de l’oasis tout à l’heure lors de ma visite des ruines et je prends ensuite une brindille, j’ai appris à faire du feu, venant du district 7, tout ce qui a un rapport avec le bois ça me connait, y compris le feu, je ne suis pas un expert, loin de là, mais je connais les base, je mets mes mains de chaque côté de la brindille et frotte mes mains de façon à faire tourner la brindille de pour qu’elle chauffe l’oseille que j’ai posé sur le bout de bois et ensuite lui mettre le feu et pouvoir allumer mon feu de camp, je vais peut-être pouvoir manger un vrai repas, mon premier depuis le début des jeux. Je continue de frotter gardant espoir, mais après deux minutes toujours rien, pas la moindre étincelle, je commence sincèrement à perdre espoir, je n’y arrive vraiment pas, je repose le tout dans un coin et me lève déçu à cause de cet échec, je retenterai plus tard en attendant, je veux profiter du fait qu’il fasse encore jours pour retourner à l’oasis et ramener quelques dattes.

Une demi-heure plus tard, je suis de retour à mon abri, avec une bonne quinzaine de dattes, que je mets de côté, je préfère manger celle que j’ai cueilli plus tôt dans la journée, il m’en reste exactement cinq, cinq dattes que j’espère accompagner d’un bon poisson, à condition que j’arrive à allumer ce satané feu de camp. Je récupère le matériel que j’avais utilisé tout à l’heure pour tenter d’allumer le feu et me voilà repartie pour une nouvelle tentative, comme d’habitude je frotte mes mains pour faire tourner le bâton, encore et encore, deux minutes plus tard, toujours rien, et le soleil qui commence à se coucher, si ça continue comme ça, je vais bientôt me retrouver dans le noir, mais je continue de frotter et enfin un signe positif fait son apparition, de la fumée et comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu, je continue donc de frotter jusqu'à ce qu’enfin, l’oseilles prennent feu, mettant à son tour feu au bout de bois, je le place sur le feu de camp de façon à ce qu’il puisse prendre feu à son tour et voilà une bonne chose de faite, mon feu de camp est allumé, je n’ai plus qu’à me dépêcher de faire cuire mon poisson pour pouvoir éteindre le feu avant d’être repéré, c’est dommage de devoir l’éteindre après avoir eu tant de mal à l’allumer, mais je n’ai pas le choix.

Après avoir fait cuire mon poisson, je m’empresse de le manger accompagner de mes cinq dattes, puis j’éteins enfin le feu, je me poste ensuite devant mon abri pour monter la garde et être ainsi sûr de ne pas avoir été repéré par un autre tribut et même si la journée a été calme, rien n'indique que la nuit le soit.