Nous voilà à l'aube du second jour dans l'arène. La veille avait été mouvementée et la journée promettait d'être riche en rebondissement. Comment je le savais ? Déjà à mon réveil, les choses avaient changées. Kihara n'était plus avec nous. Je pensais savoir pourquoi. Ma personnalité quelque peu castratrice pour un carrière. Ces demoiselles n'en n'ont rien à faire, l'égo elle savent le ranger dans leur poche quand il le faut, ou pas quand on voit la réaction de Billie hier soir. Mais peut m'importait je sais qu'il n'irait pas loin. Un mouton ne quitte jamais longtemps son troupeau. Et au pire, le loup que je suis se chargera de le dévorer.
C'est donc à l'aube de se grand jour que je me réveil. Mes deux compagnes dorment encore sur une oreille arme en main ... Mince ... C'était pas moi qui montait la garde ? Bref. Je me lève et j'engloutis un saucisson à l'ail récupéré à la Corne la veille avec une bouteille d'eau. Voyager léger. De toute façon je ne compte pas l’éloigner longtemps de la dites Corne. Je décide de faire un petit tour le long de la galerie où on s'est installé pour la nuit. Il s'agit de la galerie adjacente à la sortie des souterrains. En haut ? Un désert à perte de vue. Mauvaise idée. Je préfère encore le noir des galeries. Pourtant, il semble y avoir de la vie là haut. Une ombre se dissipe à après le trouble de mon attention. Quelque chose cloche. On n'est pas seul.
Je me retourne et me dirige en courant vers les filles quand devant moi, l'ombre s'est matérialisé sur mon sac. Elle se déplace de nouveau vers la galerie de gauche, il/elle court vite, je lui cours après sans prêté attention à si oui ou non je suis suivis. Je cours aussi vite que possible. Un chasseur et sa proie. Qui est-ce ? Kihara ? Il ne se frotterait pas au danger si rapidement si ? Non, c'est quelqu'un d'autre quelqu'un que je n'ai pas encore vu depuis le debut des jeux. Pourtant ... Cette carrure. Je connais cette personne.
La galerie se fini en cul de sac. Dommage. Te voilà prit au piège mon agneau. Et soudain, le choc. Eron. Mon dieu ce petit con est en face de moi. Ce petit connard est pris au piège et me fixe avec un regard vide. Vide ? Pas vraiment. Amplis de peurs irrationnelles. Ou peut-être pas d'ailleurs. Il sait que je vais lui faire mal, il sait que je vais le faire souffrir. Mais avant je vais jouer avec lui.
Et cela ne va pas lui plaire du tout.