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| Sujet: Ton tour viendra aussi ~ Aloïse Dim 17 Fév - 16:17 | |
| ALOÏSE MIDGET
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Prénom(s) : Aloïse Ann Nom : Midget Date de naissance & Age : Née le 19 janvier 2327 (14 ans) District / Capitol : District (mais lequel ?) Situation Familiale : A perdu sa soeur jumelle, ne vit plus qu'avec sa mère Groupe : Population Avatar : Coline d'Inca x) |
Physique - Caractère Per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit. et instabat ut eum quoque cum tribunis et aliis pluribus ad comitatum imperatoris vinctum perduceret: quo percitus ille exitio urgente abrupto ferro eundem adoritur Paulum. et quia languente dextera, letaliter ferire non potuit, iam districtum mucronem in proprium latus inpegit. hocque deformi genere mortis excessit e vita iustissimus rector ausus miserabiles casus levare multorum.
Quid? qui se etiam nunc subsidiis patrimonii aut amicorum liberalitate sustentant, hos perire patiemur? An, si qui frui publico non potuit per hostem, hic tegitur ipsa lege censoria; quem is frui non sinit, qui est, etiamsi non appellatur, hostis, huic ferri auxilium non oportet? Retinete igitur in provincia diutius eum, qui de sociis cum hostibus, de civibus cum sociis faciat pactiones, qui hoc etiam se pluris esse quam collegam putet, quod ille vos tristia voltuque deceperit, ipse numquam se minus quam erat, nequam esse simularit. Piso autem alio quodam modo gloriatur se brevi tempore perfecisse, ne Gabinius unus omnium nequissimus existimaretur.
Harum trium sententiarum nulli prorsus assentior. Nec enim illa prima vera est, ut, quem ad modum in se quisque sit, sic in amicum sit animatus. Quam multa enim, quae nostra causa numquam faceremus, facimus causa amicorum! precari ab indigno, supplicare, tum acerbius in aliquem invehi insectarique vehementius, quae in nostris rebus non satis honeste, in amicorum fiunt honestissime; multaeque res sunt in quibus de suis commodis viri boni multa detrahunt detrahique patiuntur, ut iis amici potius quam ipsi fruantur. Histoire *Flashback* Ils se baladaient tout les deux, en regardant les arbres. La fille sur les épaules du père. La mère et la soeur étaient restées assisses sur une pierre, car la petite avait un caillou dans sa sandale. « - Allez-y tous les deux, je reste ici avec la chipie. Il y a un ruisseau, pas très loin, on pourra se baigner et cueillir des framboises. » avait dit la mère en souriant. Ils s'étaient donc élancés, vers un sentier plus escarpé. Les arbres étaient beaux, mais lassaient l'enfant. Elle regrettait d'avoir choisi de continuer la promenade, au lieu de s'arrêter pour plonger dans l'eau. Elle avait apprit à nager avec sa soeur, et se débrouillait beaucoup mieux que cette-dernière : ses mouvements étaient beaucoup moins hésitants. Elle soupira mollement, mais ce souffle n'échappa pas à son père. Pressant le pas, il avança en direction d'un chemin quasi-inexistant. La petite-fille sursauta, et secoua le bras qui tenait sa jambe. « - On a pas le droit d'aller plus loin papa ! - Mais il y a des beaux papillons, ma chérie. » Et elle céda. Les papillons n'étaient pas forcément rares, dans le district, mais ils semblaient beaucoup moins jolis que ceux que son père vantait. Tous deux, ils s'enfoncèrent à travers la végétation touffue. Mais la fillette fut très déçue par les petits papillons orangés qui voltigeaient. Elle se mit à pleurer. Son père fit mine de l'abandonner, sur une souche. Elle connaissait la plaisanterie. Au bout d'une heure, cependant, elle commença à avoir peur. Elle se leva, et marcha doucement à travers la forêt, en appelant son père. Le soleil laisserait bientôt place à la lune. Sa marche se transforma en course affolée, et ses appels en cris. Elle parcourut tout le bois, criant, pleurant, jusqu'à ce que la nuit tombe. Là, elle vit un vautour. Ce qui paraissait être un vautour, du moins. Il tournait dans une direction peu éloignée. C'était le dernier espoir de la petite, elle suivit l'animal, en regardant le ciel noir, où la silhouette de l'oiseau se distinguait nettement. Tout à coup, elle buta sur quelque chose. Elle se releva, et épousseta inconsciemment son pull orange. Elle eu une mine de dégoût en se rendant compte que son vêtement avait été taché par un liquide. Elle regarda ses doigts. Malgré la pénombre, elle en était sure, il s'agissait d'une substance rouge. Elle fit une liste de tous les fluides qu'elle connaissait, et qui étaient de couleur rouge. Elle n'en trouva pas un seul. Intriguée, et en même temps fatiguée, elle s'appuya contre un arbre, et se mit à pleurer : elle n'avait pas retrouvé son père, et elle était perdue. Peut-être l'avait-il vraiment abandonnée. Il aurait pu être vexé par ses soupirs. Elle pleura de plus belle. Elle sentit quelque chose, certainement un bout de l'écorce de l'arbre, s'enfoncer dans sa paume. Elle émit un son de douleur, étouffé par le ululement d'une chouette. Puis, elle fixa sa main. Le même liquide rouge coulait. Et elle se rappela que jamais elle n'avait vu cette chose, mais qu'elle connaissait son nom : le sang. Elle retourna vers le vautour, et observa le sol. Elle distingua des yeux, perdus dans la contemplation de la lune, et une plaie, un trou plutôt, béant, au niveau du front. Le sang coulait autour des paupières, en épousant la forme des orbites, en dessinant de grandes auréoles vermeilles, qui se prolongeaient par un trait descendant jusqu'aux commissures. L'ouverture sanglante du front était asymétrique. Le regard de la petite fille dériva vers une pierre, dont la pointe était tachée de rouge. De sang. C'était un homme qui s'étendait devant elle. Un homme mort. Elle plongea ses prunelles dans les pupilles dilatées du cadavre. Elle pleura de nouveau et tomba sur le corps sans vie. C'était son père. La lueur rieuse des yeux s'était éteinte, pourtant, elle le reconnaissait. Elle reconnaissait sa chemise blanche, maculée de terre et de sang coagulé, son pantalon brun, strié de raies plus claires. Il était mort. Mort à cause du caprice de sa fille, qui l'avait contraint à s'éloigner pour lui donner une leçon. Mort à cause de la frivolité de cette enfant. C'était sa faute, à elle Elle pleura jusqu'à ce que le soleil se lève de nouveau. Elle avait dormi, un peu. Elle ne voulait plus rentrer. Elle s'appuya sur le tronc d'un pin, et attendit, en pensant à sa vie d'avant, à sa soeur, à sa mère. A son père. Elle l'avait vu mort à six ans. Une enfant mérite-t-elle de connaître cette douleur à cet âge ? Les jours passèrent, mais elle ne les voyait pas défiler. Elle avait faim, mais elle avait cessé d'y penser. Elle avait soif, mais s'en moquait. Elle était fatiguée, mais continuait de ruminer. Au bout de deux jours, elle cessa enfin de réfléchir. Elle s'installa à côté de son père et embrassa sa joue tachée de sang. Elle pressa son corps contre le sien et ferma les yeux. Presque apaisée. Ce fut la nuit qui la recueillit, entre ses bras sombres et mystérieux, pour la conduire plus haut, derrière la cruauté de ce monde. Au-dessus des ennuis, de la tristesse. Bien plus haut que les nuages, les étoiles. Juste à côté de son père, tout près de lui, blottie sur ses genoux. Là où il ne pourrait plus lui être enlevé.*Fin du flashback*
*Autre flashback* Deux jours qu'Aloïse et sa mère étaient rentrées de la promenade, sans aucune nouvelle de la soeur, et du père. Un soir, à table, dans un silence religieux, un homme frappa à la porte. La mère s'empressa d'ouvrir. C'était un Pacificateur. « - Madame Philippine Midget ? demanda-t-il d'un ton neutre et autoritaire. - Oui, que puis-je pour vous ? C'est à propos de mon époux et de ma fille, je suppose, répondit calmement la mère, en dissimulant habilement les battements de son coeur. - Votre mari, Julien Midget, et votre fille, Safia Midget ont été retrouvés morts, hors du périmètre du district. » C'était tout. Même pas une explication, un mot d'excuse, ou de réconfort. Il s’éclipsa avant que quiconque ne puisse réagir. Aloïse avait questionné sa mère, immédiatement après cette visite : « - On ne reverra plus papa ni Safia ? - Je ne sais pas. Dans très longtemps, j'espère. Mais plus maintenant. Pas avant des cinquantaines d'années. - C'est comme si Safia avait participé aux Hunger Games. - Un peu. - Et elle aurait perdu. - C'est ça. Un long moment passa. Philippine ne pleurait pas, Aloïse non plus. Elles ne pleuraient jamais. - Sauf que si Safia avait participé aux Hunger Games, elle aurait gagné, j'en suis sure. - Là elle a perdu. Aide-moi à débarrasser la table. - Non. » La petite-fille prit le chemin de sa chambre. Elle fut rattrapée par sa mère, qui lui saisit le bras avec force. Elle fit claquer sa main contre la joue de sa fille. Le visage de l'enfant restait impassible. Elle avait envie de pleurer, tant le choc avait été rude, mais elle ne pouvait pas. Pour ne pas perdre la face. Sa mère hurla : « - Tu n'es qu'une égoïste, tu es en-dessous de tout. Je ne veux plus te voir jusqu'à demain. Vas te coucher, tout de suite ! Aloïse se rendit compte de son erreur. Elle prit le chemin de la table et commença à débarrasser, avec sa mère. Mais celle-ci lui cria : - Dans ta chambre, tout de suite. Je ne veux pas te revoir. Ne m'aide pas. Va-t-en. » L'enfant courut vers sa chambre, et ferma la porte. Elle se cacha sous les draps et attendit. Elle entendait le fracas de la vaisselle jetée dans la bassine, les coups d'éponge énergiques de sa mère. Puis, elle perçut ses pas, qui remontaient le couloir, ensuite, le bruit de la porte, le craquement du lit. Et enfin, les pleurs presque silencieux. Alors, elle aussi se mit à pleurer. Pour la première et sans doute la dernière fois.*Fin du flashback* A finir Behind the screen
Prénom/Pseudo : Lucille Age réel : 11 ans Comment as-tu connu le forum ? Google ? Code du règlement : Le mot de la fin: Je suis en extase devant vos smiley !
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Eve Goodwin + District Trois +
♣ Nombre de message : 1450 ♣ Date d'inscription : 22/02/2012 ♣ Age réel : 27
| Sujet: Re: Ton tour viendra aussi ~ Aloïse Dim 17 Fév - 20:42 | |
| Bienvenue parmi nous ! Tu sais, tu n'as besoin d'indiquer l'année, nous sommes dans le futur, mais on ne sait pas exactement quand, donc donne uniquement le jour et le mois pour la date de naissance Bon courage pour la fin de ta fiche, et si tu as la moindre question, n'hésite pas, le staff se fera un plaisir de t'aider |
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Chleo Sullivan + District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
| Sujet: Re: Ton tour viendra aussi ~ Aloïse Dim 17 Fév - 23:35 | |
| Re-Bienvenue parmi nous Voilà une histoire déjà bien touchante que tu nous as écrit, il me tarde de lire la suite J'espère que tu te plairas parmi nous, si tu as la moindre question surtout n'hésites pas. Si tu ne sais pas quel district prendre, je te conseillerais bien le 8 qui n'a pas beaucoup de monde (sachant que tu pourras te déplacer dans d'autres districts si tu le souhaite par la suite) mais après tu fait comme tu veux ^^ A bientôt |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Ton tour viendra aussi ~ Aloïse Mer 20 Fév - 17:20 | |
| - Ambre Noth a écrit:
- Bienvenue parmi nous !
Tu sais, tu n'as besoin d'indiquer l'année, nous sommes dans le futur, mais on ne sait pas exactement quand, donc donne uniquement le jour et le mois pour la date de naissance
Bon courage pour la fin de ta fiche, et si tu as la moindre question, n'hésite pas, le staff se fera un plaisir de t'aider Pour la date, j'avais vu ça dans le contexte, je pensais que c'était juste, mais je vais l'enlever Merci tout le monde |
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