Nost est un jeune garçon d'un mètre 75 pour 70kilos, il a le teint et les yeux très clairs par rapport à ses cheveux d'un châtain sombre qui dorent un peu au soleil.

Etant d'un naturel doux et posé, il est agréable de discuter avec lui. Très souriant, on ne le voit que très rarement s'énerver, dans ces cas le conflit est vite réglé par un beau direct du droit, la sensibilité de l'endroit visé étant proportionnelle à l'agacement de notre Nost. Une autre partie dominante de sa personnalité est sa capacité à enchainer les gaffes. Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'il casse tout ce qu'il touche ou échoue tout ce qu'il entreprend, non, loin de là. Mais lorsqu'on le voit courir avec l'air de fuir on a tendance à détaler également (ben quoi ça peut péter!).

De nature protecteur il démarre au quart de tour lorsqu'on ennui a peu près n'importe qui de plus faible que lui. Il a tendance également a se mettre toujours en première ligne pour protéger son entourage de risques potenciels. Ce qui lui donne une capacité à se trouver dans situations forts dangereuses très impressionnante, son talent pour s'en sortir est un véritable don.

Mon frère, Ember et moi sommes nés un vingt-six décembre, il y a seize ans. Ma mère travaille dans un laboratoire de recherche et mon père est vétérinaire. Pour ma part, en dehors de l'école, je travaille dans un centre d'insémination artificielle et rends diverses services dans les fermes.

J'ai eu une enfance assez classique pour un garçon d'un district périphérique, j'ai vite aidé a la ferme, j'ai très vite appris à détourner les animaux et les céréales pour avoir quelque-chose dans mon assiette.

Petit j'adorais tous les travaux d'extérieur et jouer avec les animaux, les gros animaux, ceux qu'il m'était impossible de porter. Tous ceux qui faisaient moins de dix kilos environ: Je les attrapais et les amenais à mon père afin qu'il les cuisine. C'est que j'avais bien compris le principe de "un animal n'est pas un ami mais de la nourriture". J'étais connu pour cela dans le district, j'étais petit donc tout le monde trouvait cela attendrissant. Même les pacificateurs me souriaient. Comme quoi, on peut obtenir quelque-chose d'eux en cherchant bien.

Lorsque j'ai eu huit j'ai rencontré une femme, j'avais perdu une bagarre et pleurait dans un coin. Elle m'a mené chez elle et, pour me consoler m'a donné de l'eau avec des plantes puis a joué avec moi. Je suis retourné la voir, et cette fois elle m'a raconté une histoire, celle d'un jeune garçon qui rencontre un monstre bleu nommé dragon. Par la suite, je lui ait rendu de nombreuses fois visites. A chaque fois, elle avait des histoires à me raconter, des jeux ou des plantes merveilleuses à me montrer. Pendant longtemps j'ai cru que tout ce qu'elle m'avait dit dans ses histoires était vrai: que de l'autre côté de la mer, il y a des gens qui ne meurs pas de faim, qui on une police juste, et puis je me suis aperçut que c'était simplement pour me faire rêver un peu. Je lui ai dit d'ailleurs que tout était faux. Elle a eut l'air triste et ne m'a rien raconté le jour où je lui ai dit ça.
Deux mois après, elle a été executée... parce qu'elle avait menti a un pacificateur. Je lui avais bien dit que tout était faux. Comme une fois elle m'a raconté une histoire où un homme était très malheureux de ne pas bien se souvenir d'une femme morte qu'il avait pourtant aimé, je l'ai dessinée et j'ai écrit son nom complet sur un papier. Ainsi je n'oublierai jamais Marie Maharet Jeanne Muray, ni rien de ce qu'elle m'a apprit qui a fait de moi tout ce que je suis aujourd'hui.

Aujourd'hui j'ai seize ans, je gagne de l'argent je prends tous les tesseraes possibles. Nous avons enfin assez de sous pour manger à notre faim quatre fois par semaine, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.