Comment me décrire ? J'en sais trop rien. Quand on parle de moi, on dit souvent que je suis grand, je fais 1m72. Je suis pas très gros. Je fais à peine 70 kg. Mais je ne me sens ni trop maigre ni trop grand. Je suis bien en moi. Je suis brun aux yeux marrons, presque noirs. J'ai quelques tatouages dont un hirondelle sur la clavicule gauche. Je souris assez souvent. C'est comme un automatisme chez moi. Même si on me dit quelque chose de désagréable. Je fais cela comme si c'était censé me réconforter. Sinon, question caractère, eh bien, je saurais pas non plus me décrire. Mais j'ai quelque amis. Sans en avoir toute une foule non plus. Je suis ni très populaire, ni asocial. Mais j'ai un gros problème. Je suis extrêmement naïf. J'accorde bien trop facilement ma confiance. Je suis capable d'être amis avec quelqu'un qui me déteste si il me paraissait sympathique aux premiers abords. Le pire, c'est que je tombe très facilement amoureux. De filles ou de garçons. Et j'ai longtemps eu des problèmes pour ça.

En fait, ma vie a vraiment commencé le jour où mon grand père est mort. Je viens du district 2. J'ai toujours vécu dans le luxe. Mes parents ne m'ont jamais réellement élevé. Ils étaient toujours "occupé" si j'en crois leurs dires. Donc, mon grand-père s'occupait de moi presque à plein temps. Il m'avait donné un goût certains pour l'aventure. J'adorais l'accompagner dans la forêt quand j'étais avec lui. Même si mes parents me l'avait interdit. C'était "trop dangereux". Mais qu'est ce que cela pouvait bien leur faire ? Il ne me voyait jamais. Ce que j'ai eu du mal à comprendre, c'est que, maintenant, il s'occupe de ma soeur comme si chaque lendemain, il allait la perdre à tout jamais. Mais moi toujours rien.
Et un jour, il est mort. Normal, me direz-vous, il était âgé. Et je ne dément pas cela. Mais cela m'a blessé. Plus profond que ce que vous pouvez le croire. Avant j'étais un jeune garçon joyeux constamment heureux, le sourire toujours collé au visage. Mais depuis sa mort, je me suis enfermé dans un mutisme sans pareil. Je sors de ma coquille uniquement quand je sors de chez moi. Je ne veux pas perde les seules personnes qui m'aime juste à cause de ça. Mais quand je suis chez moi, je ne peux pas parler. Je ne veux pas non plus. Je reste dans mon coin, dans ma bulle.
Il y avait une seule personne qui arrivait à me faire me sentir bien de nouveau. Un jeune garçon dont j'étais tombé amoureux. Une journée d'été où je sortais avec mes amis. Je l'ai rencontré et on s'est plus. On s'aimais bien. Et une chose en entraînant une autre, j'ai finis par l'embrasser. Mais il est partit dans les Jeux, et plus jamais je ne l'ai revu. J'avais refusé de regarder les Hunger Games cette année là. Depuis je vous une haine sans précédent au Capitole et à leur président.