The Hunger Games RPG
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Les interviews des tributs ~ 15 ème édition.

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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MessageSujet: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeMar 27 Nov - 20:56

La présentatrice qui parle ici est un PNJ : Joyce Grey. Tous les tributs auront droit à une question "clash", avant d'avoir une question dans leur intérêt. Il ne faut surtout pas voir ça comme une offense à votre personnage ! C'est la présentatrice qui est ainsi. Sachez faire preuve de répartie ! Merci à Ariel pour avoir écrit ce RP.


Grande journée que cette journée pour le capitole. Installée devant ma coiffeuse, j'applique généreusement du rimmel sur mes cils, allongeant mon regard. Le regard est de loin le moyen le plus direct d'expression de notre personnalité. Nous pouvons parler avec notre regard, c'est l'expression muette de nos sentiments et certains regards en disent souvent plus long que toute les conversations !
D'ailleurs un regard peut être décrit de multiples façons différentes ! Le regard noir, le regard perdu, le regard d'enfant, le regard malicieux, hautain, admiratif, triste, vide, droit, de braise, séduisant... Je connais chacun d'entre eux et sais l'utiliser au bon moment. C'est naturel chez moi comme le disais ce cher Caius, mais il me faut apprendre à fermer un peu ma gueule....

Quel con ce Caius. Mieux vaux dire ce qu'on pense d'un air malicieux et taquin que de jouer l'hypocrite comme il l'a fait durant tant d'années ! Mais le temps n'est pas au passé mais plutôt au présent. Ce soir, sur tous les écrans du pays je passerai en format géant et chacun des habitants bouseux de ce pays s'extasiera devant ma beauté et ma magnificence.

Rejoignant le plateau en milieu d’après midi pour encadrer la fin des préparatifs, j'arborais une mine dictatoriale. Chaque chose devait être parfaite ! Ce sera mon moment de gloire et aucun de ces putains de gamins puant la morve ne m'en privera ! Finalement, le plateau ressemblait à quelque chose. Un large fauteuil de velours pourpre pour moi, de même pour mes ... invités ... et derrière nous, presque tapis dans l'ombre, les vingt quatre fauteuil qui accueillerons les tributs avant et après leur passage. Caius préférait les faire monter sur scène un par un, je préfère les avoir non loin de moi pour mieux contrôler leurs réactions ! Mais le temps n'est déjà plus à cela car les spectateurs ne tarderons pas à entrer en salle. Il me faut me préparer de mon mieux pour être au summum de ma beauté. C'est ainsi que je passais plus d'une heure à me faire, coiffer, maquiller et finalement vêtir par l'une des meilleure équipe de préparation du capitole. Bien entendu, ils n'avaient pas tant que ça à faire mais tout de même !

Finalement dix heures sonna à la montre de ce monde et il était temps d’apparaître. C'est dans une musique latine entraînante que j'apparaissait sur le plateau descendu par un câble fin donnant l'impression que je flottais dans les airs. Mes longs cheveux brun tombant en cascade de boucles sur mes épaules, ma robe bustier d'un magnifique jaune accompagné de plume sur le décolleté et de paillettes sur la jupe me rendait mirobolante et ce fut sous un tonnerre d'applaudissement que pour la première fois de ma vie, je lançais les interviews des jeux de la faim.

« Bonsoir Panem et bienvenue aux interviews des tributs de cette quinzième édition des Hunger Games ! » Nouvelles acclamations en standing ovation...je suis une star ! « Je sais que comme moi vous êtes des plus impatients de faire connaissance avec nos chers tributs de cette année et je vous propose dès a présent d'accueillir nos vingt quatre magnifiques jeunes sacrifices ! »

D'un léger mouvement du buste je présente l'entrée jardin de la scène alors que un a un les tributs entrent sur scène, de la jeune fille du district un au garçon du district douze. Ils sont tous là, attendant dans le stress et la peur la plus profonde mon soutiens et mon aide pour plaire à ces sponsors qui pourraient sauver leur vie....mais que se passerait il si je n'en avais pas l'envie ? Mon sourire s'élargissant lentement, je me dirige vers mon fauteuil acclamant d'une voix tonitruante le premier des noms...

« Du district un, la première de nos tribut, CARLIE JAMES !!! » Et voici comment on lance une soirée d'interviews.... une tribut dans une robe que je qualifierai d'affreuse et tremblante de partout...pas très folichon quand on sais qu'elle est la fille de la première tribut du district un. Mais peu importe...le gong sonne et je sais qu'elle rejoindra très vite le camps des perdants et des oubliés. Puis viens le tour de son camarade de district...

« SOUMA KIHARA ! » Le jeune homme quitte son siège et me rejoins sous l'acclamation du public avant de s'asseoir à mes cotés alors que j'attaquais directement... « Souma Kihara ... c'est bizarre, ce nom me dit quelque chose ... c'est pas ton frère qui est mort comme un boulet au bain de sang il y a quelques années ? Tu penses pouvoir faire mieux ? » Oui ... je ne suis pas gentille et je n'ai pas envie de jouer la gentille petite fille avec ces bouseux ! Je laisse la réaction se faire alors que je garde mon irrésistible sourire et mon regard mielleux, comme si je venais de sortir une petite boutade des plus sympathiques. Mais le temps passe trop vite... « Je présume donc que tu veux aider ta famille à reprendre son honneur et que de ce fait tu t'es entraîné comme jamais. Tu dois être un tribut extrêmement dangereux non ? »

C'est le moment de montrer que tu n'es pas qu'une sous merde destinée à mourir... mais le gong sonne et c'est le tour du tribut suivant ... la soirée sera amusante je le sens.

« ARTEMIS IGNIR ! Artémis, ta mère est pacificatrice à ce qu'on m'a dit. Qu'est ce que ça fait de se dire que tu pourrais devenir la honte de sa vie en mourant bêtement dans l'arène ? » Quelques phrases qui m’intéressent à peine, du blabla qui arrive pourtant à accrocher le public ... Boarf il leur en faut peu pour être heureux à ceux là... « La précédente édition voyait gagner Chleo Sullivan, je présume qu'avec une mentor de sa trempe, nous sommes quasi assuré de voir une nouvelle victoire du deux, que peux tu me dire là dessus ? »

Mes questions me foutent la gerbe moi même. Ca se voit qu'elle n'a aucune chance cette fille...Trop vaniteuse...mais si je veux mon chèque et mon quart d'heure de gloire ... il me faut être au top. Le gong résonne et nous passons au tribut suivant.

« JOSEPH GREY ! » A la seconde où il s'assied, je me tourne vers le public d'un air un peu dégoûtée et amusée. « Joseph, heureusement que nous n'avons pas de lien de parenté, vu ce qu'il a fait avec ce cher Saewald, j'aurais dû me cacher pour ne pas mourir de honte. Comment tu fais pour assumer le fait que tu ne sois qu'un garçon de basse moralité ? » Saewald Lynch ... yeurk faut vraiment être désespéré pour tomber aussi bas... « Néanmoins, le discours que tu nous a offert à ta moisson était des plus investi et passionnant ! Beaucoup d'entre nous, du moins je pense, ont envie de te suivre avec intérêt. Que peux tu nous dire de plus à propos de ce discours ? »

Mais le temps viens à nous manquer et nous passons au district trois

« Veuillez accueillir, BETTY HUNTER ! » Mon dieu ... quelle robe elle à celle là... « Dis moi Betty...la mode est à l'écoeurant dans ton district ou c'est juste toi qui est trop bête pour savoir dire non à une tenue qui ne te met clairement pas à ton avantage ? Nous ne savons que peu de chose sur toi Betty, que peux tu nous dire qui pourrait nous pousser à suivre ton avancée dans les jeux ? »

Son temps est fini, c'est pas trop tôt ... il me faut passer à son boulet de compagnon de district.

« ERON MAGDABEL ! »Il a l'air d'un véritable idiot celui ci...ça m'étonnerai qu'il passe le bain de sang... « Eron, l'année dernière ton meilleur ami s'est porté volontaire pour te sauver et tu es de nouveau tiré cette année. Tu n'as pas l'impression que c'est un signe ? » C'est vrai après tout...par sa faute un type bien est mort et au final il devient tribut ... ça veux bien dire ce que ça veux dire ! « Nous nous souvenons en effet tous de Garou, le pauvre tribut de l'année dernière. Penses tu pouvoir gagner afin de venger son honneur ?' »

Et le gong reviens a sonner ... la soirée semble s'allonger en longueur tant ces tributs sont passionnants, mais encore une fois rien ne transparaît sur mon visage qui semble respirer l’intérêt et la douceur. A croire que je suis cruche avec mes questions pleines de piques. C'est ainsi que passèrent les tributs du district quatre et cinq avec leur alcoolique de mentor dans ce qui me semblait être des heures. Puis viens le district qui m’intéressait le moins ... je me demandais même si je ne pouvais pas le zapper, mais visiblement c'est impossible...

« Du district six, NELLIE VEITH ! » Je la laisse s'installer observant sa tenue quelques instants avant de lancer ma phrase, telle une bombe : « Dis moi miss je me prends pour quelqu'un parce que ma mère viens du capitole. Elle t'as jamais appris que les tenues comme celle que tu avais pour ta moisson étaient celle des filles de joies ? » Oui j'agresse ... mais je m'en fiche totalement, sa tenue m'as plus que choquée dans sa longueur ou plutôt sa non-longueur, quand à sa situation de volontaire... « Mais nous ne sommes pas là pour parler chiffon, j'ai vu, comme tout le monde ici que tu étais volontaire au statut de tribut. Qu'est ce qui a motivé ton choix ? »

La jeune fille quitte son fauteuil au gong, ne semblant pas apprécier ma personne ... qu'en ai je à faire elle sera morte d'ici peu, mais il me faut passer à son compagnon de district.

« Il vient également du district six, LEO LEFOUDRE ! » Beau gosse...mais pas très malin à ce qu'il semble être ... « Leo, ce qu'on peut dire, c'est que tu as une belle gueule et que tu as l'air de vouloir en prendre soin puisque je sais de source sur que tu es passé par le célèbre Saewald Lynch pour tenter de t'assurer un sponsor. Savez tu que malgré cela il avait promis son sponsorat à un autre? » Mon regard se tourne vers le tribut du deux à qui je fais un clin d'oeil exagéré qui fait rire le public. Mais une fois ma réponse obtenue je dois tenter d'aider ce pauvre petit....ou pas... « Néanmoins, ton physique pourrait t'attirer le sponsorat de certaines femmes du capitole, qu'as tu à nous dire sur toi, qu'est ce qui pourrait faire de toi, le futur vainqueur de cette édition ? »

Mais le temps est écoulé et nous passons rapidement au district sept... plus que cinq...

« MIA CLARK messieurs dames ! » Applaudissements soutenu, comme pour tout les tributs, du public avant que je ne puisse entamer l'interview. « Mia, je t'avoue que tu es une pure énigme pour moi. J'ai beaucoup cherché les questions que je pourrai te poser, mais tu es tellement insipide que je n'est rien trouvé. N'as tu donc rien d’intéressant dans ta vie hormis le fait d'être une des tributs de la quinzième des Hunger Games ? » Ca c'est fait ...en même temps si j'ai rien à dire sur le tribut ... c'est qu'il a rien d’intéressant pour lui... « Néanmoins, ta parade m'a clouée sur ma chaise, tu étais absolument magnifique et ta note n'est pas mal pour une tribut d'un district intermédiaire. Nous réserverais tu des surprises dans l'arène ? »

Et le gong résonne me libérant de cette potiche alors que son compagnon de district me rejoint.

«TERRY KEURG ! Terry Keurg, le tribut le plus petit des quinzièmes Hunger games, dommage que tu ne sois pas un nain, Hyppolite aurai pu t'aider. Alors tu ne te sens pas un peu stupide de venir sacrifier ta vie pour une fille qui te tuera à la première occasion ? » Oui...se porter volontaire par amour...quelle connerie franchement... « Je présume donc que tu as des talents cachés qui nous surprendrons et nous tiendrons en haleine le temps de l’arène ? Après tout, ne se porte pas volontaire une personne inapte à survivre en milieu hostile ! »

Et le gong sonne pour arriver sur le district huit, où les tributs ne m'ont pas l'air très intéressants non plus...

« ARYEL BLACK tribute du district huit ! Alors Aryel toi qui es si dangereuse et insaisissable, comment expliques tu que tu sois tribut et que ta note devant les juges ne soit pas aussi bonne que celle de tes confrères du district un et deux ? Néanmoins, j'ai entendu parler de toi et il est vrai que tu n'es pas une fille facile à saisir, comment appréhendes tu cette édition ? »

Et blablabla, que cette fille ne m’intéresse pas. D'ailleurs cela doit se voir car je replace mes cheveux durant son temps de parole. Oui après tout, je dois rester magnifique durant toutes les interviews ! Viens enfin le moment de se quitter et de faire place au garçon de ce même district...

« LUCAS DNIERP messieurs dames ! » Que ce garçon m'a l'air peu sur de lui ... « Alors Lucas, comment trouves tu la nourriture au capitole ? Un affamé comme toi à du s'en mettre plein la pense, ça te ne fais rien de savoir que pendant ce temps là, ta famille meurs de faim ? » Oui je le vois à son petit ventre qui commence à s'arrondir que ce jeune homme ne s'est clairement pas privé... « J'ai cru comprendre que tu étais l'assistant de ton père, cela veux dire que tu as un bon sens de l'organisation et une certaine force, comment entrevois tu ces jeux ? »

Ouai je suis sympa, je lui tend des perches pour se valoriser ... mais le gong sonne et nous accueillons la fille qui n'a jamais vu un coiffeur de sa vie ...

« BILLIE GOLDSNOW du district 9 ! Si je me souviens bien un de tes frères s'est porté volontaire et est mort en arène. Aujourd'hui tu fais la même chose pour ta sœur. La connerie c'est congénital ou tu as une autre excuse ? » Tentons l'approche famille, ça met toujours le public en émois ... pfff pauvre fille ! On te chopera par les cheveux à la première occasion et on t’achèvera ! « Néanmoins tu as fait grande sensation à la parade et la note des juges est plus que prometteuse, peux tu nous dire ce qui peut attirer les sponsors et capitolins à faire de toi la chouchoute de l’édition ? »

Oui ... elle peut avoir ses chances contrairement à d'autres ... Mais il me faut accueillir le gamin qui l'accompagne.

« DEAN FULLER ! Alors Dean. Tu as treize ans à peine, penses tu avoir ne serai ce qu'une chance de rentrer chez toi autrement que dans une boite ? » Soyons réaliste ... le seul qui ai gagné aussi jeune fut cet idiot d'Ulyss Alenko et on se demande encore pourquoi les juges ne l'ont pas achevé avec un piège ... « Mais gagner à un jeune age, c'est déjà vu, je pense au mentor du district onze. Quelles qualités as tu qui pourraient t'envoyer directement à la finale ? »

Et le gong sonne rapidement, me laissant avec la tribut du district dix.

« ALYSON MEYER ! » Je la laisse approcher et s'installer alors qu'une musique dite « du cheval » se lance et que tout le public se met à danser cette gangnam style avec moi. « Oui désolé mais alors la tenue de cow girl...sincèrement ta styliste n'a rien trouvé de mieux ? Parce que les gardiennes de vaches...bah elles n'attirent que rarement les sponsors, n'as tu pas pensé à contester son choix ? » Je la laisse se débrouiller comme elle peux dans ses explications avant de répliquer pour qu'elle arrête de creuser sa propre tombe. « J'ai cru comprendre que tu as grandi à la ferme. Tu as donc une certaine forme physique et un bon maniement de certaines armes. Quel est ton meilleur atout selon toi ? »

Et il est temps de passer au second tribut du district dix.

« ETHAN DONOVAN ! Alors Ethan ... tu vis seul dans une ferme pleine d'animaux avec ton père et tes sœurs...comment tu fais pour survivre, tu t'amuses avec les chèvre ? Avec tes petites sœurs ?! » Je prends un petit air choqué avant de rire suivi par le capitole et d'ainsi pouvoir passer à la seconde question. « Tu es l'un des tributs les plus discrets de cette édition. Pourtant tu viens du district dix, tu as forcement un potentiel pour ces jeux non ? »

Mais il est temps de passer au district onze et à sa tribute qui s’effondre directement en larmes en insistant sur le fait qu'elle veuille rentrer voir sa maman ... je la consolais du mieux que je pu avant de passer à son compagnon de district.

« SEED HOLT ! Seed, tu as douze ans à peine et ton styliste a prix la parade pour halloween, tu crois que quelqu'un a l'envie de miser sur ta victoire surtout avec ton mentor ? » Pauvre gosse ... avec sa tenue et son mentor il a aucune chance de survie... «Mais ta note n'est pas si mauvaise et j'ai même cru comprendre que tu nous réservais des surprises. Serais tu le tribut qui relèvera l'honneur du district onze ? »

Et le gong sonne de nouveau m'envoyant les derniers tributs de cette soirée...

« Et enfin, du district douze, veuillez accueillir ELIE ANDERSON ! » Jolie fille ... mais elle ne me semble pas taillée pour la victoire... « Alors Elie, tu te faisais tabasser étant gamine et maintenant tu es tribute de ton district. Tu n'as pas l'impression que le monde t’envoie le message que tu es un punching-ball géant ? » J'écoutais sagement ses explications avant de lancer ma seconde question. « J'ai cru comprendre que tu savais reconnaître certaines plantes et ramener parfois un peu de viande chez toi. Aurait tu des talents de chasseuse qui pourraient t'avantager en arène ? »

Le gong retenti et il ne me reste plus que le tribut du douze que j’envoie rapidement valser avant de clôturer comme il se doit cette soirée.

« Vous les connaissez maintenant tous, mais lequel deviendra notre nouveau vainqueur ? Puisse le sort leur être favorable à tous ! »




HRP : Vous n’êtes pas obligés de respecter l’ordre des districts dans le positionnement de vos Rp’s, mais vous devez le prendre en compte dans le jeu, ce qui signifie que le district 5 sera forcément après le 4 sur le plateau. Vous avez jusqu'au Samedi 8 décembre pour poster votre Rp. Ne postez qu'un seul RP, qui racontera l’ensemble de votre passage devant le Capitole. N'oubliez pas que vos RPs seront notés !

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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeLun 3 Déc - 18:33

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Grand jour aujourd'hui...enfin horrible jour plutot ! Vous avais-je dit que je détestais parler...et de surcroît parler de moi...sans doute. Après tout, vous commencez à bien me connaitre. Artemis Ignir...la Carrière du Deux à l'instinct de tueuse surdéveloppée, mais quand on en venait à parler....j'étais une tombe, une véritable tombe. J'enrageais à l'idée de devoir faire l'imbécile devant le public du Capitole. J'enrageais parce-que je n'avais aucune chance de gagner le public. J'enrageais car ma vie reposait entre des mains si désinvoltes.

- Alors donc...je m'appelle Artemis Ignir et je suis du District 2...non, C'EST RIDICULE ! Hurlais-je en proie à une crise de nerfs.

J'étais face au miroir à tenter maladroitement de me donner un peu de prestance...mais c'était peine perdue, j'avais autant de prestance qu'une poule devant une cuillère. Aaah...si seulement c'était plus facile. Pour cette épreuve-là, j'enviais terriblement Joseph. Lui, au moins, il parvenait à aligner trois mots sans se rendre pathétique...

Mais qui était vraiment ridicule au fait ? Les gens qui me saluent toute la journée comme si j'étais leur meilleure amie et qui se baladent avec des plumes sur la tête, ou une adolescente guerrière qui va faire un massacre à l'arène ? Ah...l'arène...c'était l'instant décisif que j'attendais depuis si longtemps. Une fois toutes ces horreurs passés, je n'aurai plus besoin de faire semblant d'être ceci ou d'être cela.

Pour l'énième fois je tentais de faire preuve d'éloquence...mais l'idée de me retrouver devant un public semblait me bloquer la respiration. Je passais mes mains dans mes cheveux pour la millième fois et me retins de me les arracher. Peut-être que je devais aller demander conseil à Chléo ? Non...c'était bien trop humiliant et il était hors de question que je m'abaisse à ça.

Il était temps d'y aller. Je sortis et passai devant Joseph, qui semblait tout à son aise,lui, et nullement stressé d'ailleurs. Si nous sortions vivants de ceci, il faudrait qu'il m'apprenne son truc...bien qu'il y ait à peine trois pour cent de chances que cela arrive. Bientôt, je me retrouvais derrière le rideau de la scène. J'entendais, Kihara Souma parler avec l'animatrice, qui avait une langue de vipère mais ce n'était que du cinéma. Rien que du cinéma et je n'avais aucune raison d'avoir peur ! J'entendis l'animatrice prononcer mon nom et je relevai la tête...

- Je vais me ridiculiser...autant le faire la tête haute ! Argumentai-je à voix haute.

J'expirai profondément et avançai au devant de la scène. J'était droite comme un "i" et je sentais tous les regards pesés sur moi. Mon coeur se mis à battre plus vite. Ah non ! Hors de question de paniquer...j'avais...toutes mes chances ?
Je m'installai confortablement sur le canapé et croisai élégamment les jambes, puis posai mon regard sur l'animatrice de cirque. Mon regard devait dire "Dépêche-toi, qu'on se débarrasse de tout ceci au plus vite !"

Dès ses premiers mots je sus que ceci allait être le plus horrible moment de toute ma vie...j'aurais préféré qu'on me plante une flèche dans le coeur...peut-être pouvais-je faire semblant de tomber dans les pommes ? pff...c'est lâche comme solution de sortie !


« ARTEMIS IGNIR ! Artémis, ta mère est pacificatrice à ce qu'on m'a dit. Qu'est ce que ça fait de se dire que tu pourrais devenir la honte de sa vie en mourant bêtement dans l'arène ? »


Je sent que là tout de suite, c'est à moi de parler mais j'ai plutôt envie de lui enfoncer un poignard en plein coeur. Elle viens de parler de ma mère, là ? Elle ose parler de ma mère ? Retenez-moi avant que je ne lui torde le coup !

Je croisai gracieusement mes mains sur mes jambes et plantai mon regard dans le sien. Restons calme...

- C'est bizarre, je n'y ai jamais pensé...dis-je comme si ce n'étais qu'une question de routine...

Je me tourne vers la foule et esquisse un léger sourire timide, histoire d'aiguiser leur curiosité...ce qui semble, je dis bien semble, fonctionner. Ne crions pas victoire trop vite !

- Vous voulez savoir pourquoi ? Dis-je vivement, en reportant mon attention sur l'animatrice qui s'enquit de ma réponse....Parce-que ça n'arrivera pas. On ne me tuera pas et je gagnerai parce-que je n'hésite jamais à éliminer un adversaire. Ajoutai-je.

Voyant qu'elle semblait attendre autre chose je brisai la glace en riant légèrement. Le public aussi sembla sortir de sa...torpeur ? ou de son choc ? Allez savoir...

- Vous ne croyez quand même pas que vous allez vous débarrasser de moi aussi facilement ! Il faut un peu plus que de la honte pour m'éliminer...

Mon regard se fit légèrement menaçant mais je me forçai à sourire. C'était un avertissement pour les autres tributs qui penseraient que je joue avec les mots. Contrairement à d'autres, ce que je dis, je le fais...toujours.

Le public sembla apprécier cette petite joute verbale, mais attention ! Il ne faudrait pas qu'il se lassse alors madame l'animatrice de ce zoo dont nous sommes la principale attraction jette une deuxième question...

« La précédente édition voyait gagner Chleo Sullivan, je présume qu'avec une mentor de sa trempe, nous sommes quasi assuré de voir une nouvelle victoire du deux, que peux tu me dire là dessus ? »

Ah...nous y voilà...Chléo Sullivan...que vais-je bien pouvoir raconter à son sujet. Une furieuse envie de détruire sa réputation me viens... Je reste une demie seconde silencieuse avant de me pencher sur l'animatrice et de lui confier d'un ton...presque...je dis bien presque amicale.

- Voyez-vous...il y a deux choses et seulement deux que Chléo Sullivan et moi avons en commun: les couteaux et un énorme égo.

Mon talent avec les couteaux commencent à être de notoriété publique. L'animatrice se relève d'un air surpris, mais je ne la lâche pas du regard. L'interview se poursuit pendant quelques minutes et les questions s'enchainent mais je sent que j'ai peut etre parvenus à capter quelques regards par-ci par-là dans cette foule de Capitoliens. Je ne prends pas tellement tout ceci au serieux de toute façon, les seuls vrais armes ne sont pas des mots ici...ce sont des couteaux.

- Un dernier mot pour la fin ?

L'animatrice me tend le micro. Que vais-je bien pouvoir dire cette fois-ci. Je me lève et me tourne vers le public. Mon regard se promène sur les nombreux visage que j'ai face à moi. La peur m'a quitter et un sourire de gagnante est scotché à mes lèvres. J'en ai mal au muscles...

- je ne suis pas vaniteuse mais sur de moi, je ne suis pas hésitante mais implacable et je ne suis pas juste un produit de vente. Je suis Artemis Ignir, une adolescente de 16 ans qui veux vivre ! Martelais-je d'une voix forte.

Mes mots raisonnent dans l'énorme salle. Mes mots...sont réelle et frappant. Toucher...couler le Capitole...

Je quitte la salle dans un silence presque iréelle et alors que je m'affale sur le canapé déjà convaincu de mon mauvais sort...une foule d'applaudissement d'abords timide puis encourageant retentisse dans la salle.





Dernière édition par Artemis Ignir le Sam 8 Déc - 10:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeSam 8 Déc - 10:37

Je terminai de m’habiller puis me regarda dans le miroir. Ok, c’est la dernière ligne droite avant l’arène. Et j’avoue que les interviews est la partie qui me stresse le plus. Je ne suis pas très doué avec les mots et souvent on ne comprend pas ce que je veux dire. On frappa à ma porte pour me dire que c’est l’heure. Je jetai un dernier regard dans le miroir avant de sortir de la chambre. J’arrivai assez rapidement et me mis à la suite des autres tributs. J’entendis la présentatrice nous présenter puis les rideaux s’ouvrirent et tout le monde s’avança pour rejoindre leurs sièges attitrés. Je suivis le mouvement et regarda la tribute du un s’avancer et prendre place à côté de la présentatrice. Wow, elle y va fort. Les tributs défilèrent et les questions de la présentatrice ne deviennent pas plus faciles. Je regardai avec angoisse le tribut du huit passer. Et encore plus stresse la tribute du neuf. Et avant que je ne m’en rende compte le tribut du neuf revint à sa place et la présentatrice m’appela. Je me levai et une musique bizarre se lança. Ils appellent ça de la musique ? Je regardai, en essayant de ne pas rire, la présentatrice et le public faire une danse étrange. Je m’assis et la musique s’arrêta. Bon au moins ça a eu le mérite de me détendre un peu.

« Oui désolé mais alors la tenue de cow girl...sincèrement ta styliste n'a rien trouvé de mieux ? Parce que les gardiennes de vaches...bah elles n'attirent que rarement les sponsors, n'as tu pas pensé à contester son choix ? »

Bien sûr, comme si j’avais le choix ! Et elle le sait en plus.

« Pas vraiment non … »

Elle répliqua rapidement ce qui m’arrangea étant donné que je ne sais vraiment pas quoi dire.

« J'ai cru comprendre que tu as grandi à la ferme. Tu as donc une certaine forme physique et un bon maniement de certaines armes. Quel est ton meilleur atout selon toi ?»

Franchement, je n’en ai aucune idée. Puis je ne vais pas dévoiler à tout le monde ce que je sais faire.

« Disons que j’ai quelques talents caché. »

Ok, c’était nul comme réponse. Toute façon je suis nul avec les mots, je le savais déjà ! La présentatrice me renvoya à ma place. Bon, j’ai quasiment aucune chance d’obtenir des sponsors grâce à cette stupide interview. En plus j’ai dit dix mots maxi alors. Je regardai les derniers tributs passer puis on nous renvoya en coulisse.
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeSam 8 Déc - 15:53

L’après midi passa très vite, je suis rester dans ma chambre en pensant au passage que j'avait effectuer devant les juges. L'après midi touchant a sa fin je sortit et partit dans la salle de bains pour me préparer, tout en me coiffant je cherchait des yeux la tenue que je L’après midi passa très vite, je suis rester dans ma chambre en pensant au passage que j'avait effectuer devant les juges. L'après midi touchant a sa fin je sortit et partit dans la salle de bains pour me préparer, tout en me coiffant je cherchait des yeux la tenue que je devait porter, ne la voyant pas je sortit et me dirigea vers le salon. A peine arrivé, je vit un paquet, je m'approcha, le prit, le soupesa et constata qu'il n'était pas si lourds que ça. Je m'en empara, sans même l'ouvrir , et repartit dans la salle de bains une seconde fois depuis cet après midi. Une fois arrivé je posa le paquet que j'avait entre les mains sur une chaise que j'utilisait habituellement pour mes habits.
Une fois le paquet poser, je l'ouvrit avec soins. Mes mouvements étaient calmes et posés. Le paquet enfin ouvert, je prit le temps d'identifier quel type de vêtements on m'avait confectionner, d'après ce que j'avait compris la personne qui m'avait préparer cette tenue était la même qui m'avait fait mon costume pour le défiler, c'était donc Dyaezel qui m'avait fait une nouvelle tenue, même avant de la voir dans son entièreté j'était sure que cette tenue allait être magnifique.
La première pièce que je sortit était un pantalons blanc, plus précisément un jeans blanc, ce pantalons était banal mais se mariait très bien avec le haut. Le haut était une chemise tout aussi banale que le bas, mais cette chemise n'était pas simplement blanc elle était quadriller de léger trait rouge, ces traits était visibles mais ne rompait pas l’harmonie du blanc.Au début j'avait décider de coincer ma chemise dans mon pantalons tel un "élève model", mais en découvrant la ceinture rouge qui restait au fonds de la boite en cartons, je décida de laisser sortir les pans de ma chemise et de faire passer ma ceinture au dessous de cette même chemise. L'image qui se reflétait dans le miroir me ressemblait plus que celle qui me restait en tête, coincer les pans de ma chemise !! Quelle idée stupide, je ne ressemblait pas du tous a ce type "d'élève model".
Ayant finis de me préparer, je me demandait où se trouvait mes chaussures, avait-je le droit a une paire de chaussures neuves? Ou devait je me contenter de ma vieille paire de chaussures sales? Le seul moyen de le savoir, c'était de me rendre a l'entrée de l'appartement. Une fois rendu, je n'avait pas remarquer la boite identique a l'ancienne que j'avait laisser dans la salle de bains, cette nouvelle boite se trouvait sur une étagère en bois que je n'avait jamais vu au par-avant. Je me déchaussa de mes chaussures que j'avait commencer a mettre et les remplaça par cette nouvelle paire, qui sans surprises se révélait être blanche.
J'était enfin prêt, et il était temps de partir pour cet interview.

Une fois arrivé on me redirigea vers une salle plus petite où j'était censé me préparer, même si je l'avait déjà fait il y'a peut de temps. N'ayant plus rien a faire je commença a somnoler jusqu'au moment ou du bruit se fit entendre dans le couloirs menant aux coulisses. Je sortit et vit quelques tributs qui s'étaient regrouper, signe que les interviews n'allaient pas tarder a commencer.
Joyce Grey arriva et fit son discours, après ce long discours interminable la présentatrice appela les tributs dans l'ordre des districts. Je ne faisait pas attention a ce que disaient les autres tributs, je me focalisait juste sur les passages et sur les questions qui était posées aux autres tributs. Nellie était sur le plateau et sa seconde question venait a peine d’être évoquée, et je trouve qu'elle s'était assez bien débrouiller pour ses deux questions. Nellie se leva et quitta le plateau. A peine eu t'elle quitter le plateau que la voix de Joyce s'éleva:

-Il vient également du district six, LEO LEFOUDRE !

Ayant entendu mon nom je sortit de la pénombre des coulisses et me pointa sur le plateau, j'eu fait a peine quelque pas sur le plateau qu'un projecteur se braqua sur moi, je passa de l'ombre a la lumière, de l’anonymat a quelqu'un de "connus" , il a suffit d'une dizaines de secondes pour que la majorité de Panem connaissent mon visage. Je ne fit pas attention a cette idée qui m'obsédait et continua ma route qui se finit sur un fauteuil. J'eu a peine le temps de me poser et de souffler un peu pour lâcher la tension accumuler en moi que Joyce délivra sa première question:

- Léo, ce qu'on peut dire, c'est que tu as une belle gueule et que tu as l'air de vouloir en prendre soin puisque je sais de source sur que tu es passé par le célèbre Saewald Lynch pour tenter de t'assurer un sponsor. Savez tu que malgré cela il avait promis son sponsorat à un autre?

Je ne prit pas le temps de réfléchir et répondis du tac-o-tac:

-Il est vrai que j'ai passer une nuit avec Saewald pour essayer de m'en faire un sponsor, n'est-il pas normal de vouloir chercher un moyen de survivre, quelle qu'en soit le prix? Je savait très bien que je n'était pas le seul a l'avoir fait et que j'avait très peu de chances de réussir, la preuve il a accorder son sponsorat a un autre, mais Saewald n'est qu'un sponsor parmi tant d'autres.

J'eu a peine finit d'énoncer ma réponse qu'elle enchaina sur sa seconde question:

-Néanmoins, ton physique pourrait t'attirer le sponsorat de certaines femmes du capitole, qu'as tu à nous dire sur toi, qu'est ce qui pourrait faire de toi, le futur vainqueur de cette édition ?

Chaque tribut ne doit t'il pas avoir une question qui le met en valeur et une question qui le met dans l'embarra, je pensait que ma question embarrassante était passer, mais non la seconde était encore plus embarrassante, parler de mon physique est pour moi la chose la plus embarrassante, mais peut-être puis-je contourner cette question, car il ne m'est pas demander de parler de mon physique. je prit un petit moment pour chercher la meilleure réponse possible:

- Chaque tributs de chaque éditions n'ont que 1 chance sur 24 de survie. Je pense que chaque tributs a envie de survivre et de gagner ces Hunger Games, mais beaucoup oublie que les autres tributs ne sont pas leur seul ennemis, il y'a aussi la nature et sans doutes d'autres ennemis que je n'ai pas eu l'occasion d'identifier. Certaines personnes sont rentrer dans ce "jeux", sans même se rendre compte qu'il devront tuer ou se faire tuer, se préparer physiquement c'est bien, mais mentalement c'est mieux, le mental permet de ne pas montrer sa douleur physique ou ses sentiments, et on sait tous que ces 2 poins sont assez importants pour survivre. Mais pourquoi moi est-ce que ce serait moi le vainqueur? Eh bien, je l'ai promis a quelqu'un, puis pendant des années je me suis entraînés a "jouer" avec la nature, elle est devenue ma seconde demeure, même les lieux que je n'ai jamais vu me semble familier et pourtant je ne me perds jamais. Je n'ai peut-être pas les conditions physique parfaites pour survivre mais mon mental est au top.

J'était assez content de ce que j'avait dit même si il me semblait qu'il y'eu quelque répétitions. Je me dégagea de mon fauteuil et me dirigea vers les coulisses pour me retrouver une seconde fois dans l'ombre.
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeSam 8 Déc - 22:47

Cela va faire des heures que mes préparateurs me triturent dans tout le sens, et vas-y que je te mette du gel dans les cheveux bien plaquant, que je t'épile les cils, que je t'applique de la grosse crème piquante sur ton visage... depuis tout à l'heure, ils n'arrêtent pas, j'ai l'impression qu'ils essaient de me transformer en monstre. Ce serait pas si mal ceci dit, j'impressionnerai le public et les sponsors. Mes préparateurs continuent de gigoter en m'appliquant pour la cinquantième fois une autre crème pour que ma peau soit parfaite, ce qu'ils peuvent m'agacer. Le pire c'est qu'ils n'arrêter pas de parler dans tout les sens, ça papote de la moisson, de la cérémonie, des derniers potins aux capitole, du président Stark... ce que le capitole me désintéresse et toute cette mascarade encore moins.

Il est temps de passer au maquillage, on applique sur mon visage un léger fond de teint, bientôt, bientôt, l'un des moments les plus importants des jeux à savoir les Interviews commenceront. Je déteste ça, je déteste apparaître en public devant des gens qui me prennent pour de la viande, la cérémonie d'ouverture avait déjà été une semi-torture pour moi, mourir de chaud dans une tenue extravagante sous les cris et hurlement des capitoliens, quoi de pire ? Je vais vous le dire : mourir de chaud en étant obligé de répondre à des questions embarrassantes sous les cris et hurlement des capitoliens. Je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais répondre, je ne connais même pas le présentateur, tant pis... je n'aurai qu'à improviser. On entre dans la pièce et on indique qu'il ne reste plus qu'une heure avant le début des interviews, mes préparateurs commencent à se presser, ils finissent de me maquiller les sourcils et je peux maintenant revêtir ma tenue qui se trouve dans un vestiaire privé.

Délicatement, je revêtis une chemise doublée d'un pantalon très noir et de chaussures brunes, je m'observe un instant dans le miroir : la tenue est plutôt sobre cette fois, elle me correspond mieux. Je dois avouer qu'ils ont fait plutôt du beau boulot, je ressemble à un acteur de cinéma à la plastique irréprochable. Demain, ce ne sera plus du tout pareil, demain je serai dans l'arène, habillé comme tout le monde et la boucherie commencera dès 9H du matin... j'ai un petit haut le coeur rien que d'y penser. C'est quand même assez ironique, on nous ajoute des tonnes de maquillage, on nous rend beau et irréprochable le temps d'une soirée et le lendemain on nous envoie tel de la viande nous battre à mort avec une tenue minable et un simple numéro sur notre dos, nul doute que le strass et les paillettes seront déjà loin. Depuis le début des jeux, je n'attend qu'une chose, que tout se termine et vite, que je gagne et que je puisse rentrer chez moi, retrouver mes proches... si seulement c'était si simple... je ne tiens peut-être pas à la vie tant que ça... je ne l'ai pas vécue comme j'aurai pu la vivre. Je suis sur que des tonnes de tributs ont une telle rage de vivre que rien ne saurai les arrêter, ils vont donner tout leurs atouts en main pour cette interview, certains ont probablement une dizaine de sponsors à leurs pieds, un mentor en or et des soutiens de toute part, moi je n'ai pas grand monde à part Chuck, Saya et un potentiel sponsor avec qui elle aurait apparemment fait une promesse. Pourtant, je ne me rappelle pas que Jon avait énormément de soutiens et pourtant il a tenu dans les trois derniers. Après la victoire de Saya et Jon qui est monter jusqu'en finale, il faut que l'on continue de montrer que le district Huit n'est pas juste bon a créer du textile. Alors que je suis plongé dans mes pensées, on m'appelle, il est temps de faire la file avec les autres.

Un homme vêtu tout de noir, probablement un gars de la régie nous amène Aryel et moi dans les coulisses ou les autres tributs arrivent en masse, on est placés en file par ordre de district, je vois à la tête de certains que pas mal d'entre eux attendent les interviews avec impatience, tandis que d'autres ont l'air mort de trouille, relax, ce n'est qu'une interview ! Au pire, vous avez la honte devant un public que vous ne reverrez plus jamais...

J'entend les murmures et papotages du public, je dois avouer que cette ambiance est légèrement stressante, tout à coup, la lumière s'allume sur le plateau et des tonnes d'applaudissement retentissent, moi et d'autres tributs tentont d'observer le présentateur qui est sur le plateau, il s'agit d'une femme, grosse et vêtue d'une tenue ridicule, beurk, c'est elle notre présentatrice ? Elle a un air assez pervers vu comme ça... elle prend la parole en souriant face aux immenses applaudissements et chants du public.

- Bonsoir Panem et bienvenue aux interviews des tributs de cette quinzième édition des Hunger Games ! Un nouveau standing d'ovation retentit suite à l'annonce de la présentatrice. Je sais que comme moi vous êtes des plus impatients de faire connaissance avec nos chers tributs de cette année et je vous propose dès a présent d'accueillir nos vingt quatre magnifiques jeunes sacrifices !

L'homme en noir nous fait signe d'y aller et nous apparaissons un à un, en file. Le plateau n'est pas aussi immense que ce que je m'imaginais mais en revanche, il y'a un monde de fou, les applaudissements et ovations retentissent de plus belle après notre arrivée, on entend à peine la présentatrice parler. 24 sièges sont prévus pour qu'on puisse s'asseoir en attendant les autres passer, tiens... ce n'était pas comme ça l'année passée il me semble... les tributs défilaient un à un, ici nous sommes tous regroupés. Deux sièges se trouvent au milieu du plateau, un réservé pour la présentatrice et l'autre pour le tribut appelé. Les ovations se taisent légèrement et la présentatrice nous adresse un sourire forcé et nous fait un clin d'oeil, je la sent mal celle-la, c'est une sale bonne femme, je le sent.

Avec un grand sourire, elle commence par appeler la fille du district Un, Carlie James, une jeune fille rousse. Celle-ci s'élance sur le plateau d'un air décidé... la présentatrice lui pose une première question assez vache la déstabilisant complètement, la deuxième question en revanche, la met en valeur, le gong retentit et c'est son partenaire, un grand bronzé qui rejoint la présentatrice , à nouveau une question vache puis une "bonne question" il se débrouille mieux que sa partenaire . C'est au tour d'Artemis, elle est revêtue d'une longue robe soyeuse qui la met bien en valeur, elle s'avance gracieusement à l'appel de son nom, la présentatrice commence à lui demander la honte que cela serait si elle mourrait pitoyablement aux Hunger Games, Artemis ne réagit pas comme je l'avais imaginé, elle affirme qu'elle va gagner, une vraie carrière... lors de la deuxième question, elle affirme même qu'elle serait prête à tuer n'importe qui pour gagner... mais ou est passée la jeune fille hors norme révoltée contre le capitole ? Elle ressemble à une carrière typique ici, elle me déçoit. C'est le tour de Joseph Grey, cette espèce d'enflure, j'essaie d'éviter d'écouter toutes les imbécillités qui sort de sa bouche, son tour est enfin finit. Les tributs du district trois passent à présent, ils ont tout les deux des atouts non négligeables. Ceux du Quatre sont bien peu gâtés, la gamine est bien trop sure d'elle quand au garçon... on dirait Joseph Grey en moins inssuportable mais plus con. Mon tour approche, le garçon du district Cinq finit de parler, c'est au tour de Nellie, je lui retrouve son air arrogant qu'elle abordait lors de la cérémonie, joue t-elle un rôle ? Je n'en sais rien, cette fille est un mystère. La présentatrice n'est pas tendre avec elle mais elle se défend plutôt bien, tout en jouant la carte de la fille dangereuse ; au tour de son partenaire, dont les propos sont ennuyeux à mourir.

Mon tour approche... les interviews des deux tributs du Sept ne dégagent rien de spécial, ils parviennent à répondre correctement aux questions de la présentatrice mais sans faire d'étincelles. Je suis surpris qu'elle n'ait pas critiquée leurs tenue, elle était pourtant ridicule, habillés en arbre pfft... le garçon finit de parler, le district Huit entre dans la place, Aryel se lève à l'appel de son nom. La présentatrice y va fort, sans la connaître, elle l'accuse carrément d'être arrogante, ce que je pensais d'elle aussi au début... Aryel se défend bien. C'est drôle comme cette Joyce semble en connaître un rayon sur les participants, à croire qu'elle a fait une recherche approfondie sur chacun d'entre eux ; les trois minutes sont bientôt écoulées... ça va être mon tour, le gong retentit... Je dois me lever et la rejoindre, je souffle un coup et à l'entente de mon nom, je me lève, les applaudissements retentissent et il me semble même entendre quelques cris féminins.

Je m'assied sur le fauteuil ou je suis supposé m'asseoir et je regarde la présentatrice laquelle m'adresse un sourire qui veut en dire long " je ne vais faire qu'une bouchée de ce petit insouciant", je suis prêt, prêt à affronter la question piège qu'elle va me poser, je n'ai pas peur, rira bien qui rira le dernier. Tout en m'adressant un sourire qui me semble étrangement long, elle prend la parole :

- Alors Lucas, comment trouves tu la nourriture au capitole ? Un affamé comme toi à du s'en mettre plein la pense, ça te ne fais rien de savoir que pendant ce temps là, ta famille meurs de faim ?

Ça, je ne m'y attendais pas, sa question me déstabilise sur le coup... sur le coup, elle touche un point sensible, ma famille, la seule chose qui compte véritablement pour moi. Cette présentatrice sait décidément appuyer la ou ça fait mal, je décide de prendre sa question avec humour et je lui adresse un grand sourire forcé, je vais miser sur l'humour et l'affabilité, je vais contrecarrer ce qu'elle essaie de faire, tout en adressant un sourire aux milliers de personnes qui ont les yeux rivés sur moi, je répond à sa question par une autre question.

- Dites-moi Joyce, vous préférer le ragoût d'agneau ou le veau grillé ? Je dois dire que j'ai tout simplement A-D-O-R-E-R les deux, je ne me suis pas privé, j'en ai pris bien la panse on peut le dire. Je dis cela en lui adressant un sourire narquois, l'air de dire qu'elle ne m'aura pas à son petit jeu.

Le public s'esclaffe, une grosse partie du moins, pourtant je suis loin d'être drôle... à croire qu'il en faut peu pour faire rire le capitolien, les gens m'encouragent, j'entend certaines filles crier mon nom. Je reprend :

- Et puis, c'est gentil de se préoccuper de mes parents Joyce mais je vous rassure tout de suite, ils mangent correctement maintenant, certes, on ne roule pas sur l'or mais ils ont de quoi manger. Plus sérieusement, je crois au contraire qu'ils seraient ravis de me voir manger à ma faim ! Après tout, un tribut bien remplis, c'est toujours mieux qu'un tribut squelettique pour l'arène !

Le public se met à applaudir et les ovations continuent, je continue de forcer mon sourire, la situation n'est pas si déplaisante que ça finalement, j'ai réussit à retourner cette question piège à mon avantage... j'ai envie de narguer la stupide présentatrice en lui disant qu'elle peut faire mieux, parce qu'elle m'a finalement tendu une belle perche pour plaire au public. La présentatrice continue de me sourire en m'adressant un clin d'oeil faux-cul, elle passe alors à la deuxième question.

- J'ai cru comprendre que tu étais l'assistant de ton père, cela veux dire que tu as un bon sens de l'organisation et une certaine force, comment entrevois tu ces jeux ?

Je comprend qu'on a assez rigoler, c'est maintenant ou jamais, je dois convaincre le public, les sponsors. Comment est-ce que j'entrevois ces jeux ?

- J'étais l'assistant de mon père, il était l'un des seuls habitants du district à travailler dans la construction et l’aménagement, c'est terminé à présent, j'ai rejoint les machines à coudre. Evidemment que cela demande une certaine organisation, je dois dire que c'est l'une de mes qualités principales... je suis organisé et j'ai un mental d'acier, j'ai déjà été confronté à différentes sortes de situations dans la vie ou il a fallu garder son sang froid et réfléchir plus d'une fois.

Je prend une pause, quelques chuchotements se sentent dans le public.

- Quand à savoir comment j'entrevois ces jeux et bien, avec sérénité, je ne suis peut-être pas une brute assoiffée de sang mais j'ai des atouts, croyez-moi, et ils valent la peine de croire en moi. Je ne suis pas un tribut défaitiste persuadé qu'il n'a aucune chance... ces tributs, ils ne passeront pas le bain de sang. On a toujours une chance de gagner si on s'en donne les moyens, il suffit d'être malin et de se persuader qu'on peut gagner.

Ce discours, je le pense à moitié, combien de fois n'ai-je pas pensé que tel ou tel tribut n'avait aucune chance ? C'est peut-être aussi que la plupart de ces tributs sont justement persuadés qu'ils vont mourir. Je reprend la parole avec un sourire...

- On dit que la mort m'attend au tournant, et bien, qu'elle vienne toujours.

Cette petite phrase a fait son effet puisqu'une partie du public se lève en m'ovationnant de plus belle, mon interview doit être réussie pour que certains se lève... du moins, je l'espère. Le gong retentit, la présentatrice me remercie et je me rassied à ma place, voila, ça c'est fait, un sentiment de soulagement et de libération m'envahit... finit toute cette mise à nu au public, j'en ai assez bavé. La présentatrice appelle la fille du district Neuf qui surgit dans une magnifique robe, pendant que l'interview se passe normalement, je pense à mon interview et à ce que j'ai dit... j'ai joué un rôle en réalité, je le sent, c'était moi mais pas vraiment moi, j'ai exagéré, j'ai joué la carte de l'humour alors que je ne suis pas quelqu'un d'humoristique, je me suis mis en avant, j'ai cherché à attirer des sponsors... je me souviens avant la moisson, quand je me promettais à moi-même que les jeux ne me changeraient pas, que je resterai moi-même jusqu'au bout... mais les jeux ne peuvent que nous changer, c'est indéniable, la volonté de vivre et de revoir nos proches nous transforment.

Je reprend un oeil sur les interviews, le temps de voir la fille du district Dix se ridiculiser. Les interviews qui suivent ne sont pas vraiment passionnantes, la petite du Onze est presque muette face aux questions de la présentatrice. Seed, en revanche, ne se débrouille pas trop mal, il a peut-être une chance. Au tour d'Elie qui est resplendissante par sa beauté. Je commence à étouffer de chaud, vivement que les interviews se terminent, j'écoute tout de même l'interview d'Elie laquelle est plutôt réussie ; le dernier gamin passe ensuite... lorsque que le gong retentit, je pousse un soupir de soulagement, enfin finit ! Mais qu'est-ce que c'était long !

On nous demande de saluer le public une dernière fois en nous tenant chacun la main, ce que nous faisons, en choeur pendant que Joyce Grey dit le mot de fin, nous saluons la foule tout les tributs ensembles, avec une espèce de solidarité, comme si nous étions tous amis et que nous saluons à la fin d'une pièce de théâtre...

Mais demain, ce sera chacun pour soi et seuls contre tous.
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeDim 9 Déc - 17:31

Aujourd’hui, c’était aujourd’hui qu’avait lieu les interviews, je ne suis pas un superbe orateur et j’espère ne pas faire trop d’erreurs lors de mon passage, cependant, j’ai une sorte de don pour garder mon calme et je pense que ça me sera très utile.

J’étais dans ma chambre, assis sur mon lit, je devais me préparer pour l’interview de ce soir, mais je restais anxieux, que vais-je bien pouvoir faire, pendant cette interview, je peux toujours essayer de jouer un rôle, de jouer la comédie, mais j’en suis incapable, rien que le fait de mentir convenablement est un véritable défi pour moi, tant pis, je serai moi-même pendant cette interview, je n’ai pas vraiment le choix de toute façon.

Il est maintenant l’heure, je suis près, je sors de la chambre et me dirige vers l’ascenseur une fois arrivé dans le hall du centre d’entrainement, nous partons en direction du plateau TV sur lequel se dérouleront les interviews.

Voilà, les interviews commencent, je suis pour le moment dans mon siège à l’arrière du plateau et personne ne fait attention à moi, il me reste un peu de temps avant que ce soit mon tour, je dois en profiter pour me concentrer, les tribut passe les un après les autres et c’est déjà au tour du tribut masculin du district 6, un certain Léo Lefoudre, quelque minute plus tard, le gong sonne indiquant que le temps est écoulé, c’est donc au tour de Mia, je ne peux pas m’empêcher de lui glisser un mot en espérant qu’elle m’entende :

-Bonne chance Mia.

Une fois son temps écouler, le gong retenti une fois de plus, mais cette fois c’est à moi d’y aller :

-allez Terry, fait comme prévu, soit toi-même. Dis-je alors pour m’encourager.

Je me lève et me dirige vers la présentatrice, puis m’assoie dans le fauteuil :

«TERRY KEURG ! Terry Keurg, le tribut le plus petit des quinzièmes Hunger games, dommage que tu ne sois pas un nain, Hyppolite aurai pu t'aider. Alors tu ne te sens pas un peu stupide de venir sacrifier ta vie pour une fille qui te tuera à la première occasion ? »

J’avais remarqué que toutes ces questions avait pour unique de nous énervé, mais manque de chance pour elle je sais très bien gardé mon calme, je me doutai bien que ce « don » allait être utile, je la regarde donc en souriant et lui répond :

« Vous avez raison sur un point, si Hyppolite avait été mon mentor il m’aurait peut-être grandement aidé, malgré sa petite taille, il a gagné les Hunger Game, ce n’est pas rien, mais je pense que mon mentor se débrouille déjà assez bien pour ce qui est d’aider ses tributs. Cependant, vous me demander si je ne me sens pas un peu stupide de me sacrifier pour une fille et bien, c’est gentil de vous inquiéter à mon sujet, mais non, je ne me sens pas stupide, j’ai mes raisons, ce n’est pas qu’une simple question de volontariat ou de sacrifice, pour moi, c’est aussi une question d’honneur. »

Que dit-tu de ça, Joyce Grey, tu ne t’attendais surement pas à cette réponse, en tout cas c’est ce que j’espère, mais elle n’attend pas longtemps avant de continuer avec d’autres questions plus tordu les une que les autres, je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, mais il ne doit plus rester beaucoup de temps, elle me pose alors une questions, qui pour une fois n’est pas stupide, contrairement aux autres question qu’elle m’avait posé jusque là.

« Je présume donc que tu as des talents cachés qui nous surprendrons et nous tiendrons en haleine le temps de l’arène ? Après tout, ne se porte pas volontaire une personne inapte à survivre en milieu hostile ! »

Je dois réfléchir, je ne peux pas dévoiler mes talents, je les ai cache jusqu’à maintenant, ce n’est pas le moment de tout gâcher.

“En effet, j’ai bien certain talents cachés, mais ne compter pas sur moi pour vous les dévoiler, par contre je peux vous afirmer que j’ai quelque notion de survit, comme beaucoup de tribut ici je pense, car pour certain d’entre nous qui venons de district plus pauvre, survivre c’est notre quotidien.”

Le gong retentit à nouveau, je me lève devant un public qui m’acclame, tout comme ils ont acclamé les autres tributs, je les salue et repart m’asseoir sur le siège qui m’est destine à l’arrière du plateau.
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeDim 9 Déc - 17:58

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Ce matin là, Lucia nous réveilla Terry et moi de bonne heure. Elle nous annonça que c’était le jour des interviews. Après un petit déjeuner opulent, elle nous proposa de nous dicter le comportement à avoir sur le plateau. Je réfléchis un petit moment à un sujet qui me tracasse de plus en plus. Dois-je me faire conseiller avec Terry ? Ou seule, pour le cas où ça ne se passe pas comme prévu dans l’arène ? Je finis par cracher le morceau, avec au ventre la peur de vexer Terry.
« Je préfère que tu me conseille seule, est-ce possible ? »

Lucia acquiesça et commença par Terry. Je me retrouvai seule dans l’immense salon, sans rien à faire. Pour m’occuper l’esprit, je commençais à farfouiller dans les tiroirs du meuble télé. Je tombe sur la cassette de la quatorzième édition. Le souvenir des deux tributs de l’année précédente me revint. Il y avait Théo, qui avait accédé à la finale et Lena, arrivée dans les dix derniers. Je regardai cette édition songeuse. Je réfléchissais si je devais me comparer à Théo ou à signaler notre différence. Il est vrai que je récupérerai ses sponsors si je m’identifie à lui, mais si on m’associe toujours à lui, ce ne sera pas toujours à mon avantage et cela pourrait bien me nuire.Absorbée dans ces réflexions, je ratai la moitié de la diffusion.
Je m’obligeai à terminer la cassette et d’en tirer des enseignements.
Quand Lucia revint accompagnée de Terry, j’éteignis la télé et lança un regard interrogatif vers Terry, qui ne fit pas attention. Lucia m’invita à la suivre vers un petit salon confortable que je n’avais jamais remarqué. L’après-midi passa si rapidement que je ne la vis pas passer.

Ma styliste vint me chercher vers cinq heures pour m’emmener aux « vestiaires ».
Elle lissa mes cheveux et le retint sur le côté à l’aide d’épingles. Elle me fit enfiler une robe verte sapin fluide avec des escarpins assortis. Elle m’expliqua que je n’étais pas du tout photogénique et qu’il faudra beaucoup me maquiller pour obtenir un résultat « convenable ».
Une fois qu’elle me jugea présentable, elle me tira par le poignet pour m’amener vers la limousine où Terry nous attendait. Le trajet fut silencieux, même Lawrencium ferma ça grande bouche, pour une fois. Après une dernière retouche maquillage, ma styliste m’abandonna parmi les autres tributs. La fille du district un venait de monter sur le plateau. J’entendis au loin ma styliste se plaindre de l’ordre des districts ; le public était attentif pour les premiers tributs, mais se lassait à force. J’en déduis que je devrai intéresser les gens si je ne voulais pas entendre des ronflements dans la salle.

J’entendis les propos de l’animatrice, elle cachait à peine son hypocrisie. Cette vipère n’hésiterait pas à tous nous humilier publiquement. J’éprouvai déjà une haine puissante contre cette femme que je trouvai détestable alors que je ne lui avais même pas adressé la parole ni regardée dans les yeux. Les districts passèrent et le nombre de tributs diminuent. Je pensai tout de suite que ça a toujours été ainsi et que ça continuera longtemps comme cela. Ça a été pareil pour le passage devant les juges et ce sera pareil dans l’arène. En attendant mon tour, je fixai cette fameuse horloge qui me suivait partout, qui parfois rechignait à faire passer chaque seconde, ou celle qui les laissaient passer trop vite.

Terry vint vers moi et me souhaita bonne chance en me rappelant de rester moi-même. Mais je savais que si je m’exécutais, les sponsors partiraient en courant. Je hocha la tête, douteuse.
Un membre de l’équipe télé m’agrippa le bras en me tirant de ma torpeur ; Il me gratifia d’un sourire niais avant de me demander de me poster sur le côté du plateau, prête à rentrer à l’appel de cette femme au caractère exécrable. Je plaque un grand sourire sur mes lèvres et salue le public. Je prends ma démarche la plus élégante pour rejoindre mon ennemie du jour au milieu du plateau. Je m’assoie au bord du fauteuil et me tient bien droite en sortant le buste comme m’a appris Lawrencium. Ses conseils ont beau m’embêter, ils peuvent s’avérer utiles dans certaines situations.
J’attends la première question avec un mélange d’appréhension et d’impatience, cependant, je garde mon masque jovial solidement posté sur mon visage. Il est vrai que depuis la moisson, j’ai peu à peu construit ce masque, qui sûrement m’a sauvée jusqu’ici. La première question fuse.

Mia, je t'avoue que tu es une pure énigme pour moi. J'ai beaucoup cherché les questions que je pourrai te poser, mais tu es tellement insipide que je n'ai rien trouvé. N'as tu donc rien d’intéressant dans ta vie hormis le fait d'être une des tributs de la quinzième des Hunger Games ?

Je lui adressai un petit sourire avant de me tourner vers le public, comme si je discutais avec lui. La foule semblait assez attentive, à mon étonnement.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, une fois dans l’arène, vous en saurez tout de suite beaucoup plus sur moi. Il est vrai que je pourrai raconter ma vie au district dans cette interview, mais autant en venir aux faits. Je suis ici pour prouver ma valeur. »

Je lance un regard noir vers l’animatrice pour lui faire comprendre que la remarque suivante lui destinait.

« Dans ma vie, j’ai toujours su me débrouiller seule sans aucune aide. J’ai vaincu la faim et toutes les caractéristiques d’une vie modeste. »

J’avais conscience de tourner vers le mélodrame, mais cela semblait plaire au public.

Je finis ma réplique par un sourire déterminé destiné au public. Je lissai les plis de ma robe en attendant la question suivante…Qui finit inévitablement par arriver.



« Néanmoins, ta parade m'a clouée sur ma chaise, tu étais absolument magnifique et ta note n'est pas mal pour une tribut d'un district intermédiaire. Nous réserveras- tu des surprises dans l'arène ? »

Je lançai un regard complice au public avant de répondre sur le ton de la confidence.

« J’ai bien envie de vous dire que… »

Je laissai la réplique en suspens pour rendre le public impatient.

« En effet vous risquez d’avoir des surprises. Je ne vous révélerai pas tout ce soir, mais les tributs ont touts intérêts à se méfier des apparences ! »

Je conclus ma tirade par un petit clin d’œil. Quand je me rendis compte que j’avais totalement négligé l’animatrice, je la gratifiai d’un grand sourire hypocrite. Quand le gong résonna, je me levai de mon fauteuil et jetai des sourires mystérieux à l’assistance, qui me gratifia d’applaudissements enthousiastes. Assez fière de mon succès, je sortis de la scène un grand sourire fixé sur mes lèvres. J’entendis cette exécrable personne annoncer le tribut suivant… Terry. Je ne me faisais pas de soucis pour lui, il était assez à l’aise devant l’assistance. Je m’assis auprès de Lawrencium --que je commençais à supporter-- Elle me félicita de ma prestation avant de critiquer mon ton un peu trop froid. Je fixai l’écran où apparaissaient maintenant Terry et la vipère.

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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeLun 10 Déc - 16:32

édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. Tumblr12

Soyons clair. Maintenant je marche uniquement pour moi. Terminé la loyauté envers des gens qui me méprise. Si pour ça je dois tuer mes alliés naturels, si je dois m’allier avec une fille du douze, si je dois me taper la moitié de Panem, je le ferais. Je suis Joseph Grey. Je suis là pour devenir une légende. Voici le prochain obstacle. Joyce Grey. Cette femme. Je sais qui elle est. Une cousine d'Adrien et Maya. Elle vivait dans le D1 jusqu'à peu. Mais je ne vais pas m’épancher sur l'histoire des Grey. Car elle n'est plus la mienne et ce genre de personne ne me considérera jamais comme de sa famille. C'est la première année qu'elle animera les Jeux. Dans le passé c'est Caius qui était présentateur. Mais celui ci à disparu, étrangement en même temps que le créateur Paddy O'Brian ... Eux qui couraient après la même femme. Bref.

Je me promène dans ma chambre, déçu de ma note de passage devant les juges ... Pas de 12. Ils ont de la merde dans les yeux ? Je tourne en rond comme à mon habitude. Dans l'après midi, des préparateurs ont tenté de me faire prendre des cours de diction et d'éloquence. Ils ont vite vu que je me débrouillais déjà bien. Alors, ils ont décidés de s'occuper uniquement d'Art' ... Peine perdue. La pauvre sauvageonne aussi bonne au couteau ou dans diverse art de assassinat, elle est véritablement une quiche en ce qui concerne les relations humaines et le sens du discours. Malgré tout, je décidais de ne pas l'aider. Pourquoi ? Simplement parce que je ne veux pas l'insulter. C'est une grande fille. Et ce n'est pas cette greluche de Joyce et quelques camera qui lui feront peur.

L'heure avance. Le trac reste lui à la traine. Je sais déjà ce que je vais dire. Je sais déjà comment me comporté. Si j'en ai l'occasion, je donnerais même au cadreur le bon angle pour avoir mon meilleur profil. Normal. La caméra m'adore. Et elle m'adorera encore pendant des années. Cette soirée restera dans les annales des jeux. Dans 20 ans on en parlera encore comme de la meilleur interview depuis le début des jeux. Chleo bottera le cul de ses tributs, peut-être même avec mon aide pour qu'ils soient aussi sur d'eux que moi.

Quelqu'un frappe à ma porte. J'ouvre. Un muet me donne un paquet avec un petit mot. C'est Mathilde. Elle m'a fait une tenue pour l'occasion. Elle me dis qu'elle regrette de ne pas avoir pu venir mais me souhaite un bon courage et une chance de cocu. Merci ... Je sais que Sae ne couche pas que avec moi ... Attendez ... Je viens .. de ... penser ... Que ej sortais avec Sae ? NOOOON ... Si ? Bon. On verra ça après l'arène. Je déballe le paquet et comme d'habitude je suis émerveillé par la tenue.

La tenue. Merci à Ariel Very Happy

Une magnifique chemise blanche. Un costume deux pièces noir bordée de rouge sang. Une paire de coudières métalliques et des bottes en cuir rouge stylisé. Conventionnel et rebelle à la fois. Tout moi. Je cours sous la douche pour enfiler la tenue le plus rapidement possible. Je m'y vois déjà. Sous les feux des projecteurs. Avec les reflets de sang de ma tenue. Courbez l'échine lorsque vous croiserez mon regard. Moi maitre de la vie et de la mort durant ces prochains jours. Mon heure arrive. Chaque minutes qui s'écoule nous approche un peu plus de l’éternité.Quand au nom de mes victimes, ils rempliront leurs rôles éphémères en existant seulement au travers de ma renommé.

Je asse ma main dans les cheveux. Voilà. Je suis coiffé. Rein de plus simple. J'enfile le bracelet que j'ai obtenu lors du défilé. C'est bon. Je suis beau comme un dieu. Après avoir terminé ma crise de Vulphysme, je quitte la chambre en tenue. Il est temps de rejoindre le plateau. La grande salle est déjà noire de monde. Les préparateurs s'affairent sur tout les intervenant de la soirée. Les Mentors ont une loges spéciale en hauteur. Normal ce sont eux les véritables gagnants non ? Je jette un coup d’œil. Ils sont tous sur leurs tente et un. Isaac est particuliérement bien habillé et Maya à l'air plus farouche que jamais. Quand a Ambre, son sourire eclaire la salle. Et au milieu. Chleo. Un sourire sadique aux lèvres regardent les tributs qui elle l'espere se planteront tous comme des grosses quiches. Je suis presque désolé de lui enlevé ce plaisir.

On donne le signal de mise en place. Joyce et ses assistants nous font monté sur scène. Nous sommes dans l'ombre, mais nous ne rateront rien du spectacle.

Bonsoir Panem et bienvenue aux interviews des tributs de cette quinzième édition des Hunger Games ! Je sais que comme moi vous êtes des plus impatients de faire connaissance avec nos chers tributs de cette année et je vous propose dès a présent d'accueillir nos vingt quatre magnifiques jeunes sacrifices !

Que ... Du ... Flan. Carlie et Kihara ne brillent pas par leurs prestations. Carlie ne cesse de regarder Artémis du coin de l'oeil. Le jeu du sang à commencer. On sens déjà que la mort traine parmi nous. C'est justement à Artémis d’affronter Joyce. Elle s'amuse à tourner en ridicule les questions sensé la déstabiliser. Elle s'en sors pas si mal. J'ai le sourire aux lèvres. Elle est prête. Prête à être sur le devant de la scène. je suis fier de la compté parmi mes alliées. Puis viens enfin mon tour.

JOSEPH GREY !

Je m'avance fièrement et salut la foule qui est déjà en délire. Je sais que j'ai bon nombre de fan dans l'assistance. Vu ma note et mes apparitions passé, ils ne peuvent plus ignoré mon nom. Joyce à pourtant un comportement étrange. Elle s'adresse au public avait un air dégouté.

Joseph, heureusement que nous n'avons pas de lien de parenté, vu ce qu'il a fait avec ce cher Saewald, j'aurais dû me cacher pour ne pas mourir de honte. Comment tu fais pour assumer le fait que tu ne sois qu'un garçon de basse moralité ?

C'est ça la question déstabilisante ? C'est un plaisanterie ? Elle pense pouvoir se railler de moi de par mon implication dans les jeux ? Elle en connait pas son métier la pauvre. Je ris de bon cœur avec elle et le public, ce qui semble la surprendre. Elle pensait vraiment avoir à faire à des agneaux dociles ?

Je ris de bon coeur ma chère. Une dame de votre rang à surement pu passé entre les mailles de la coucherie pour obtenir ce qu'elle veut, mais ce n'est pas le cas de tout le monde C'est faux. Tout le monde sait que c'est une trainée ...Et puis pourquoi en faire une histoire ? Saewald est bel homme. D'une bonne culture et un bon partie. Je n'ai pas honte d'avoir passé une nuit avec tel homme. Et même s'il avait été le dernier des pouilleux riches, personne n'en parlera plus lorsque l'épieu qu'il m'aura offert transpercera le cœur du dernier finaliste de la 15éme Édition, me couronnant ainsi grand gagnant !

Dans ces derniers mots, je lève les bras vers le public en signe de victoire annoncée. La foule se bouscule, les hurlements et les applaudissement retentissent de plus bel. Je regarde Chleo et sourit. Pure provocation, mais cette fois, elle est parfaitement bon enfant.

Néanmoins, le discours que tu nous a offert à ta moisson était des plus investi et passionnant ! Beaucoup d'entre nous, du moins je pense, ont envie de te suivre avec intérêt. Que peux tu nous dire de plus à propos de ce discours ?

Tiens. Jolie perche. Et si j'en rajoutais une couche.

Vous avez aimé ? je fais mine de tendre l'oreille vers la foule qui hurle un rocambolesque "oui". Vous en voulez encore ? Je répété le même manège qui est suivis par le public. Je me lève d'un saut et prend la place centrale. Adieu la vedette pour Joyce.Peuple de Panem ! Je suis Joseph Grey ! Le tribut du District deux. Mais ça vous le savez déjà. Vous avez aussi que je suis prêt à tout pour la victoire. Que je serait sans pitié et vous savez que les juges me crois capable de bien des meurtres en vu de ma note ! Je vous ai dis par le passé que j'étais et serai le meilleur tribut que vous aillé jamais connu. J'ai grandi ! Je suis devenu plus mature. Maintenant, je sais que je n'égalerais pas mes 13 prédécesseurs. Ce que je compte faire c'est leurs rendre honneur. Aussi durant mon aventure, je prendrais un trophée de chaque District et je rapporterait à qui de droit pour les honorer. Peuple de Panem ! Je suis Joseph, la nouvelle génération de tribut ! Et je serais votre légende !


J'ai le droit à un tonnerre d'applaudissement. Les gens ne s'attendaient pas à ça. La surprise et total. J'ai fait ma petite pub. J’espère que Chleo l'aura pris comme un honneur. Vous êtes prévenu tributs. Vos têtes seront des trophées.



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Tom Beoulve
Tom Beoulve
+ District Onze +


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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeMar 11 Déc - 19:13

Forêt ou marais ?
Forêt ?
Marais ?
Je tripote la télécommande de la fenêtre. Le nombre d'environnements qu'elle peut afficher sur la vitre est sidérant. De la toundra à la jungle épaisse, du désert aux nuages... Mais j'hésite.
J'opte finalement pour la forêt d'une pression rapide sur un bouton.
Le mot "marais" me rappelle trop de mauvais souvenirs.
Marais ou forêt ?
Je m'allonge sur mon lit. Ce soir, c'est les interviews, où un présentateur sadique va tout faire pour nous mettre la honte ou nous ruiner le moral à coup de vannes.
Pendant que je réfléchis à ce que je pourrais dire, je remarque un bouton district sur la télécommande.
J'appuie dessus par curiosité et la place de la mairie du district 11 apparait sur la fenêtre.
Ils ont dû installer ça récemment, car je ne me souvient pas de l'avoir vu dans un reportage du capitole.
Et puis, je ne vois pas Tristeh, ça n'a donc aucun intêret.
Mon mentor m'appelle pour me préparer, avec un sourire complice.
-Tu viens te préparer, j'ai une surprise pour toi.
C'est bizarre, je m'attend au pire, j'ai déjà assez mal digéré le coup de la citrouille, alors j'espère que mon styliste ne me sortira pas le coup du costume à paillettes.
Je le suis à travers les différentes pièces de mon étage, tout en réfléchissant à ce que je pourrait cracher à la figure du présentateur.
Ulyss déballe un paquet sur la table de la salle à manger.
Mon costard.
Le costard que j'ai entretenu pendant des années en attendant un grand événement au district 11.
Content de savoir que je vais le porter pendant la honte de ma vie, de ma courte vie.
Je lui arrache des mains et commence directement à l'enfiler, le sourire aux lèvres, avec une pointe de mélancolie dans les yeux.
Et un peu de tristesse, aussi.
-Je savais que ça te plairait, tes parents l'ont envoyé hier matin.
Je défile devant la glace plusieurs fois, pour profiter de cette vague d'égocentrisme soudaine et voir si je me sens bien dedans.
20 minutes après, je suis dans la salle d'attente.
Cette fois, une grande partie des tributs ont l'air stressés, contrairement au passage devant les juges ou personne n'avait l'air d'avoir une quelconque émotion.
L'émission commence, un grand écran nous permet de voir la scène qui est actuellement diffusée dans tout Panem.
Le tribut du district 1 s'élance et s'en va sur scène, assez confiant, et va s'assoir sur son fauteuil.
Il a l'air sûr de lui, jusqu'à ce que la présentatrice lui lance :

-Souma Kihara ... c'est bizarre, ce nom me dit quelque chose ... c'est pas ton frère qui est mort comme un boulet au bain de sang il y a quelques années ? Tu penses pouvoir faire mieux ?

Je suis sur les fesses, si cette fille est aussi agressive avec un gars de cette carrure (un carrière, tout de même), alors avec moi !
Elle risque de ne pas me faire de cadeaux.
Les tributs défilent, tous plus ou moins massacrés par les questions assassines de cette chipie.
Quand enfin vient mon tour.
Je rentre directement dans mon personnage et prend un air rebelle, pas question de me planter pendant les interviews, sinon je vais éloigner les sponsors comme un rat crevé.
Une fois rentré, je parcours des yeux le public.
A cause du contraste des projecteurs, je n'aperçois pas une seule perruque bariolée ou de manteaux en peau de bison.
Je vois juste la présentatrice qui m'invite à m'assoir.

-Bonsoir, dis-je en m'asseyant.

Je me demande qu'elle point va-t-elle attaquer.
Ma tenue de la cérémonie d'ouverture ?
Mon âge ?
Mon mentor ?

-SEED HOLT ! Seed, tu as douze ans à peine et ton styliste a prix la parade pour halloween, tu crois que quelqu'un a l'envie de miser sur ta victoire surtout avec ton mentor ?

Okay, tous à la fois.
Cette fois-ci, plus de stress, elle m'a cherché, je vais me lacher :

-Ah, c'est pas Halloween en ce moment ? Dis-je d'un ton ahuri. -Avec votre tronche, j'ai cru que vous étiez déguisée, moi...

Elle semble choquée, elle ne s'attendait sûrement pas à ça.

-Sérieusement, vous avez besoin de tout ce maquillage pour vous sentir belle ?

Je ne sais pas si je l'ai touché psychologiquement, mais je pense qu'elle va être un peu plus prudente la prochaine fois.
Mais je viens de penser que je n'ai pas répondu à sa question, alors je continue sur ma lancée :

-Après, pour mon mentor, on ne sait jamais, peut-être que sa chance à débordé sur moi ?

Et je fixe le public invisible, avec un regard soutenu :

-Et peut-être que cette chance débordera aussi sur mes sponsors ?

J'entends des chuchotements dans la salle, je ne pense pas avoir convaincu le public.

La présentatrice enchaine, un peu troublée par mon ancienne réponse :

-Mais ta note n'est pas si mauvaise et j'ai
même cru comprendre que tu nous réservais des surprises. Serais tu le
tribut qui relèvera l'honneur du district onze ?


-Oui, je suis assez bon aux couteaux de lancer, ces armes me plaisent bien, pas trop lourdes à manier et avec un peu d'entrainement, ça peut devenir une arme très précise. Pour les surprises, je ne sais pas, tout dépent de l'endroit où je vais me retrouver, mais bon, tant qu'il y a un peu de végétation, je pense pouvoir survivre et pouvoir rentrer sain et sauf.

Mes jambes tremblent un peu plus, jusque là, je n'avais pas encore tout à fait pris conscience que je pouvais mourir. Tristeh me manque, mes parents me manquent, et je ne sais pas comment sortir de l'arène et de ce personnage beaucoup trop confiant à mon goût.

Bon, eh bien merci Seed, à plus tard, dans l'arêne !

Je la remercie, et quitte mon siège.
Le public se lève et applaudit, curieux de savoir ce dont je suis capable.
Je me le demande moi-même, alors...
Mais je pense sérieusement pouvoir survivre plus longtemps que la moyenne pour un tribut de mon âge.
En tout cas, c'est ce que je me dis en sortant de la scène, finalement, cet interview m'a redonné confiance en moi.
Je rejoint directement mon étage, je n'ai aucune envie de croiser un carrière et m'affale directement dans mon lit.
Et je programme la forêt sur la vitre.
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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeVen 14 Déc - 18:18

(désolée, pas le temps de mettre la musique, ni même de vraiment finir mon post, j'ai du carrément bacler des trucs parce que pas du tout le temps, c'était ça ou je postais rien ><)


La dernière ligne droite. Les interviews. Après la moisson, les adieux et le départ en train, la cérémonie, les journées éreintantes d’entraînement et le passage devant les juges, c’était la seule et unique étape qui séparait dorénavant Billie Rose de son entrée dans l’arène. Comment serait-elle, cette arène ? Elle n’en savait rien. Et ce n’était pas ce qui l’avait le plus préoccupé ces derniers jours. Toute son attention avait été dédiée à l’analyse de ses concurrents. A essayer de repérer leurs forces et leurs faiblesses pour savoir qui attaquer, quand l’attaquer, mais surtout comment. Afin d’éviter un maximum de dégâts collatéraux. Bien évidemment, il avait aussi fallu porter une concentration toute particulière sur les enseignements des différents cours qu’elle avait choisi de suivre, mais aussi sur la composition de son passage devant les juges, qu’elle avait eu toutes les peines du monde à mettre en place. Les notes qu’on lui avait attribuées l’avaient satisfaite. Ce n’était pas ce qu’elle avait fait de plus glorieux au monde certes. Elle qui ne visait rien de moins que la perfection. Mais son culot l’avait probablement emporté sur tout le reste. Billie était prête à tout, à tout pour obtenir vengeance et satisfaction. Peu lui importait de périr sous les coups, ou de mourir les intestins hors de son corps, pourvu qu’elle ait le temps d’accomplir ce qu’elle cherchait à faire depuis des années maintenant. Jusqu’à maintenant, tout ce qu’elle avait présenté d’elle-même au public lui semblait cohérent avec la stratégie qu’elle menait. Ne restait plus que ce passage télévisé, dédié à attirer un maximum de sponsors pour avoir les meilleures chances de survie une fois le petit jeu macabre lancé. Billie Rose n’avait d’autre choix que d’être impeccable. Superbement présentée, cinglante et précise dans ses remarques, tout en restant abordable et distinguée. Montrer qu’elle n’avait pas qu’une gueule d’ange, mais aussi du caractère, et suffisamment de neurones pour s’en servir à des fins utiles et pratiques.

C’était probablement la partie qu’elle appréhendait le plus, à bien y réfléchir. Pour tout le reste, la demoiselle avait eu l’opportunité de se préparer. De ne montrer que ce qu’elle avait décidé que l’on verrait de son personnage. D’anticiper. Exceptée bien sur, pour la moisson. A laquelle elle ne s’était pas attendue. Mais après tout, depuis le temps que la jeune fille avait décidé qu’un jour, elle se jetterait dans la fosse aux lions, sa réaction lui avait presque semblé normale. Comme si, inconsciemment, c’était ainsi, et pas autrement que cela aurait du se passer. Cette interview, à l’inverse, malgré son aisance à converser avec des hautes figures du Capitole, elle avait eu le temps de la voir venir. Sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Billie n’avait aucune idée du genre de questions qui allaient lui être posé. Caïus, l’ancien présentateur, était prévisible, et elle aurait tout aussi bien pu imaginer le type de questions auxquelles on lui demanderait de répondre. Mais la nouvelle présentatrice, une dénommée Joyce, aux allures typiquement capitoliennes, en était à sa grande première. Par conséquent, aucun des tributs ne pouvait savoir à quoi s’en tenir. Il serait donc de mise de se montrer adaptable et polyvalent. Mais surtout, de ne pas se laisser déstabiliser par les atrocités –ou non- qui étaient susceptibles de sortir de la bouche de cette grande perche. Evidemment, la jeune tribut du neuf avait essayé d’imaginer autant que faire se peut, un maximum de choses, et de s’entraîner à y répondre avec le plus de dignité possible. Mais, soyons honnêtes, les chances qu’elle ait tapé dans le mille étaient minces. La seule chose dont elle était sûre était qu’on lui parlerait du fait qu’elle se soit portée volontaire. Et de son frère. C’était tellement évident. Tellement facile. Cela ne pouvait que plaire au public, de faire une petite comparaison, et d’en profiter pour se délecter du malheureux hasard qui avait voulu que deux membres d’une même fratrie soient en proie au même parcours de la mort, malgré le rang distingué de leurs parents respectifs.

Billie s’extirpa de son lit à une heure relativement matinale. Bien que les interviews n’aient lieu qu’en soirée, il était capital pour elle de se présenter très tôt à son équipe de préparation, car le travail qu’ils allaient avoir à mettre en place pour la rendre acceptablement présentable au public nécessiterait de nombreuses heures de travail. Après avoir avalé un déjeuner frugal et enfilé des vêtements choisis sans le moindre soin, puisqu’on l’en ferait changer d’ici quelques moments. Puis, la jeune femme se dirigea prestement vers les quartiers où elle était attendue avec la plus grande impatience par son équipe. Dès son arrivée, Billie Rose fut attrapée par une tripotée de jeunes femmes aux cheveux pastels et aux maquillages extravagants. On la débarrassa de ses vêtements pour la laisser dans la nudité la plus totale, soumise aux regards critiques des esthéticiennes qui désespéraient de pouvoir tirer quelque chose de cette petite sauvageonne, aux allures de garçonne. Malgré ses longs cheveux presque blancs, et ses immenses yeux qui roulaient comme deux petites billes de cristal, la demoiselle n’aimait pas particulièrement prendre soin de son corps. Et si, en public, elle savait approximativement se mettre en valeur, il était hors de question de passer tous les jours un tas de crèmes étranges sur son visage, ou de se soumettre à la torture de l’épilation, simplement pour le plaisir de répondre aux exigences de la société. Détail qui allait changer. Durant plus d’une heure, les Capitoliennes s’affairèrent à étaler des bandes d’une cire odorante sur chaque parcelle de sa peau, et à les arracher de gestes secs et maîtrisés. Il leur fallu une bonne demie heure supplémentaire pour terminer parfaitement le travail à la pince à épiler. Ayant une capillarité très claire, compte tenu de la couleur de ses cheveux, les demoiselles travaillaient à la loupe, pour être certaines de ne laisser aucun survivant. Billie Rose ne pouvait s’empêcher de se questionner sur l’utilité réelle d’un tel procédé. Elle-même, à quelques centimètres de sa peau, ne voyait d’habitude pas ses poils. Les esthéticiennes avaient besoin de lentilles grossissantes pour apercevoir les quelques uns qui avaient résisté à l’efficacité redoutable de leur dextérité. Comment diable l’audience allait-elle pouvoir apercevoir un détail aussi infime à bonne distance de la jolie tribut ? C’était tout bonnement impossible. Mais pour une obscure raison, les jeunes femmes avaient l’air de prendre très au sérieux le sujet. Aussi, la petite blonde se contenta de réprimer les grimaces que la douleur lui arrachait, et de sourire faiblement pour témoigner de sa reconnaissance. Une fois complètement épilée, on la plongea dans une immense baignoire, remplie de sels et d’huiles en tout genre. Comme une enfant en bas âge, l’équipe de préparation s’appliqua à la savonner, à la shampouiner, et à la faire reluire comme un sou neuf. On ne la laisse même pas profiter du bain à remous, ou des billes de massage situées de toute part sur le marbre, qu’on l’extirpait déjà de l’eau chaude pour la jeter dans un épais peignoir rose, et la remettre aux mains de son coiffeur.

Comme quelques jours auparavant, lorsqu’il l’avait préparé pour la cérémonie d’ouverture, son coiffeur se montra très bavard, et prompt à l’échange avec la demoiselle. A son plus grand désespoir. Tout ce à quoi elle aspirait n’était qu’un peu de calme, de solitude, et de silence. A ses arbres et sa nature. A une bonne séance d’entraînement matinal. Elle était peut être l’une des seules qui attendait avec une impatience grandissante l’arène. Pour pouvoir enfin laisser libre à ses instincts primitifs. Depuis des années, Billie Rose devait absolument se cacher, se protéger des regards qui auraient pu la surprendre en train de se préparer pour être la plus meurtrière possible à ce qui serait peut être la dernière épreuve de sa vie. Pour la première fois, la toute première fois, on allait lui donner l’autorisation formelle de faire absolument tout ce qu’elle avait toujours rêvé de faire. Ce désir morbide et funeste la rongeait, et était particulièrement malsain. Mais Billie commençait à ne même plus en avoir conscience, tant il avait pris d’importance au sein de sa vie. Et, perdue dans ses pensées, elle continuait d’acquiescer poliment, ou de répondre machinalement aux questions qui lui étaient posées, sans jamais perdre le sourire figé qu’elle avait accroché à son visage depuis la sortie du lit. Il était crucial qu’elle continue à avoir cette image d’adolescente gentille, avenante et agréable. Avec, peut être, ce petit côté réservé en privé, mais bien plus impulsif en public. Après un temps que Billie Rose n’aurait pas été capable d’évaluer, tant son esprit était parti vagabonder dans sa colline favorite, elle sentit finalement le petit siège à roulettes sur lequel elle était posée, reculer d’un coup, et son reflet s’afficher dans la glace face à laquelle elle se trouvait maintenant. Sa chevelure avait été nattée d’une manière qui semblait extrêmement complexe, qui donnait à la fois assez de volume pour plaire aux capitoliens, mais énormément de finesse. Son visage était parfaitement dégagé, pour que la caméra puisse plus facilement capter ses expressions, ses sourires et ses mimiques. Tout le long de sa coiffure, l’homme avait disposé des dizaines de minuscules fleurs argentées, qui brillaient à l’instar d’une multitude de petites étoiles le long de sa chevelure. Et dès que Billie bougeait la tête, de droite, ou de gauche, sa coiffure suivant en un mouvement fluide et gracieux. Il n’y avait rien à redire, comme la dernière fois, il avait parfaitement exécuté ce qui avait du lui être demandé. La jolie blonde se leva, et serra son coiffeur dans ses bras. C’était la dernière fois qu’elle aurait l’occasion de passer un moment privilégié avec lui. Et même si elle n’avait pas porté une attention particulière à tout ce qui lui avait été dit, Billie Rose avait une certaine affection pour ce jeune homme, passionné et animé. Un très léger pincement au cœur en voyant toute la fierté qu’il portait dans son regard en admirant son chef d’œuvre l’avait poussé à lui témoigner son affection de cette manière.

Il quitta presque instantanément la salle pour laisser place à la maquilleuse qui s’attela immédiatement à la tâche. Le temps défilait à une vitesse folle, il ne fallait surtout pas perdre la moindre minute. Le cliquetis de l’horloge les rappelait à l’ordre dès qu’un des membres de son équipe de préparation prenait quelques instants de répit au milieu de cette course folle. Après avoir déballé sur la table la bonne centaine de produits de sa petite mallette, la jeune femme s’empressa de commencer le travail de fond sur Billie. Elle lui avait auparavant expliqué qu’elle comptait jouer sur des couleurs claires, sobres et très naturelles, tout en gardant bien à l’esprit qu’il s’agissait d’une soirée importante et qu’elle ferait donc un travail plus important que pour la cérémonie d’ouverture. Et le travail commença. Pendant des heures, qui lui parurent des jours, la petite maquilleuse entassa des couches de maquillage sur la peau d’opale de Billie Rose. Des petites paillettes de poudre dansaient autour de son visage. Des dizaines de pinceaux et de petites éponges tapotaient avec délicatesse ses pommettes saillantes ou son nez aquilin, pour appliquer de toute part, les teintes qui se mêleraient le mieux à sa peau. Du beige, du rose poudré, du nacre, des paillettes. Des instruments sortis de Dieu seul savait où, pour la rendre encore et toujours plus jolie. Une angoisse sans précédent vint lui tirailler le ventre. Toutes ces couches lui façonnaient un masque. Il lui avait fallu du temps pour réellement s’accoutumer et se fondre à la façade qu’elle s’était forgée, mais cette chose artificielle qu’on ne lui laissait pas vraiment le choix d’avoir ou pas la mettait mal à l’aise. Ne pas y penser. Il fallait surtout ne pas y penser. Tandis que son interlocutrice, peu loquace car vraisemblablement très concentrée sur sa petite toile, approchait l’instrument de torture qui servait à recourber les cils de son visage d’ange, Billie dut réprimer de toutes ses forces, un geste de violence envers cette pauvre innocente qui n’avait rien demandé à personne. Pourquoi ? Aucune idée. Son cerveau avait probablement assimilé cet objet à une arme. Inconsciemment, sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit. La fatigue nerveuse, probablement. Le temps était si court mais pourtant si long dans cette prison dorée où elle attendait, impuissante, que son heure soit venue. Ses petits poings se crispèrent, et les muscles de son corps tout entier se contractèrent d’un coup d’un seul, en un mouvement bref et imperceptible. De nombreuses secondes à contrôler sa respiration lui furent nécessaires pour retrouver un semblant de calme. Quelques minutes après, la jeune femme s’éloigna un peu, pour admirer le résultat de plus loin. Une ou deux retouches supplémentaires. Elle recula à nouveau. Et un sourire satisfait permit à Billie Rose de savoir que son travail était terminé. Alors, elle s’observa.

Et le résultat était surprenant. C’était elle, sans vraiment l’être. D’une manière complètement différente de la fois précédente. On eut dit que sa peau n’avait même pas été maquillée. Pourtant, la couleur était différente d’à l’accoutumée. Son teint était parfaitement uniforme et éclatant. Ses pommettes légèrement rosée lui donnaient bonne mine. Et l’air juvénile. Heureuse. Ses lèvres brillaient sous l’effet d’un gloss irisé. Et avaient été redessinées, de telle sorte que même Billie ne l’avait pas remarqué. Pourtant, il s’agissait de son propre minois. Imaginez vous donc pour n’importe quel autre spectateur. L’illusion était parfaite. Quand à ses yeux, il paraissait immense. Les faux cils qui avaient été posés étaient d’un brun assez clair, et, à l’instar de ses cheveux, parsemés par endroit de minuscules fleurs argentées. Cela alourdissait considérablement le poids de ses paupières, tout en restant raisonnable cependant, si bien que cela ne gênait pas la condamnée outre mesure. Un magnifique dégradé de rose pâle, dont les paillettes miroitaient selon l’éclairage, agrandissait son œil et le dessinait joliment. C’était si naturel, mais pourtant si recherché, si parfaitement accordé avec sa coiffure, et tout le reste. Si elle avait été une princesse de film, c’est probablement comme ça qu’elle aurait aimé se voir. Billie Rose gratifia la maquilleuse d’un large sourire, franc et sincère. Parce qu’elle avait parfaitement su allier le caractère de Billie à la situation une fois encore. Et qu’alors qu’elle aurait pu finir barbouillée n’importe comment, comme ce serait très certainement le cas pour la fille du district 6, par exemple, elle en venait à se trouver ravissante.

On l’amena pour finir aux vestiaires dans lesquels se trouvait sa tenue. Notre jeune protagoniste espéra de toutes ses forces que sa tenue lui convienne. Cela comportait trois critères principaux. Surtout, pas une robe trop dénudée, trop aguichante ou trop vulgaire. Tous les ans, elle maudissait les tributs qui misaient sur le sexe pour attirer les sponsors. C’était si simple, si petit. Si indigne d’un vrai tribut. Une robe qui lui ressemble aussi. Une robe pleine de fanfreluches, ou trop ‘madame’ ne lui plairait pas, mais alors, pas du tout. Elle était toujours une adolescente, ni une enfant, ni une vieille personne. Et enfin, des talons qui ne soient pas vertigineux. Au plus ils étaient hauts, au moins elle tiendrait debout. Sans nul doute, on lui en aurait fourni une paire. Déjà qu’elle ne taillait pas bien haut, autant compenser son tout petit gabarit par des centimètres artificiels. Mais, elle ne fut pas déçue. Sa robe ressemblait à une robe de petite princesse. Entièrement faite de soie et d’organza, dans des tons rose layette. Certes, il y avait de la dentelle, du volume et des froufrous, mais sans jamais en faire trop. Marquée à la taille et resserrée dans le dos par de jolis petits rubans brodés de cristaux minuscules, le décolleté n’était pas trop marqué. Quand aux manches, elles descendaient de sorte que ses épaules et sa nuque étaient bien dénudées. L’ensemble était absolument charmant. Peut être un peu ‘trop’ pour son côté nature… mais c’était dans la logique de l’interview. Billie Rose était au Capitole, et pas à une vulgaire soirée de district. Elle devait faire forte impression. Son styliste prit quelques minutes pour lui expliquer la petite originalité de la robe, qui plu tout particulièrement à la jeune fille. Ce n’était pas trop, c’était juste ce qu’il fallait pour qu’on ne l’oublie pas après son passage. D’autant qu’elle passerait dans les dernières, après tous les tributs de carrière. L’audimat aurait déjà probablement décroché, ou ne prêterait que peu d’attention à ceux de la fin, il fallait donc redoubler d’ingéniosité pour se distinguer des autres, et attirer les sponsors et l’affection du public. Il l’aida donc à enfiler sa tenue, ses chaussures et à arranger les derniers détails.

Spoiler:

A partir de l’instant où Billie eut finit de se préparer, et de s’observer dans la glace, le temps perdu complètement toute cohérence. Tout allait incroyablement vite, ou terriblement doucement. Impossible de se concentrer. Incapable de comprendre ce que disaient les tributs avant elle. Tout ce qu’elle espérait était de ne pas perdre le fil. D’entendre son nom, et de faire bonne impression. Ses oreilles baignaient dans une sorte de coton qui la coupait complètement du reste du monde. La foule l’intimidait quelque peu, pour la toute première fois. Ses travers ressortaient, et elle avait toutes les peines du monde à les maîtriser. Faire bonne impression. Faire bonne impression à tout prix. Billie n’avait rien à perdre, mais tellement à gagner. Sa durée de vie dans les jeux en dépendait. Peu à peu, son stress laissa place à un sentiment d’apaisement. Il fallait être positif. Souriant et enjoué. Suffisamment mystérieux pour garder un certain suspens. Ne pas tout dire, ne pas en dire trop peu. C’était tellement compliqué, de savoir exactement ce que le public allait attendre d’elle. Sans réel retour de son mentor, quelque peu absent, la jeune fille n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle valait. Ses notes étaient correctes, suffisamment pour rivaliser avec les carrières, ce qui n’était pas rien. Elle avait forcément tapé dans l’œil de quelques personnes. La tribut du 8 s’élança. Puis le tribut masculin lui emboita le pas. Plus que quelques minutes. Quelques instants. Quelques secondes. Et elle sentit enfin une pression dans son dos, lui indiquant de s’élancer dans la fosse aux lions. Billie placarda un ravissant sourire sur son visage, et entra complètement dans la peau de son personnage en s’avançant sur le plateau. D’un geste qu’elle voulut timide de la main, elle salua le public, avant d’aller s’asseoir sur le fauteuil prévu à cet effet.

« BILLIE GOLDSNOW du district 9 ! Si je me souviens bien un de tes frères s'est porté volontaire et est mort en arène. Aujourd'hui tu fais la même chose pour ta sœur. La connerie c'est congénital ou tu as une autre excuse ? »

« Avant toute chose, bonsoir Joyce, et bonsoir Panem. Je suis ravie d’être parmi vous ce soir. Pour répondre à votre question, je me permettrai de vous en poser une en retour : avez-vous des frères et sœurs ? Je suis convaincue que non. Car sinon, vous sauriez que la vie d’une sœur est bien plus importante que sa propre vie. Mon frère n’a pas hésité à sacrifier sa vie pour celle de son cadet. »

Elle marqua une pause. De grosses larmes vinrent humidifier ses yeux. Même si elle était réellement affectée par ce qu’elle était en train de dire, Billie Rose n’était pas du genre à pleurer. Pas sincèrement, en tous cas. Il fallait attendrir le public. Lui laisser croire que la petite tribute du district neuf n’était rien de plus qu’une adorable gamine au grand cœur, et à l’histoire saisissante. Pathétique. Tout ce cinéma lui donnait envie de vomir. Mais c’était ce qui marchait. Si une partie de l’audience Capitolienne s’attachait aux carrières, qui eux, étaient forts, et promettaient à qui voulait bien l’entendre, qu’ils étaient sur le point de créer du spectacle, le reste avait généralement une petite préférence pour les tributs les plus touchants. Ceux dont les histoires auraient pu être scénarisées, tant elles étaient douloureuses. C’était probablement le côté surréaliste, pour ces gens qui eux, ne manquaient de rien, qui les amenaient à soutenir ces tributs ci. Après un silence relativement court, mais suffisamment long pour maintenir le public en haleine, et l’entraîner à boire ses paroles, Billie Rose fit mine de secouer très légèrement la tête, comme pour reprendre ses esprits. Et d’un ton à la fois ferme, et tremblotant d’émotions, elle continua :

« Il s’est élancé avec courage et bravoure, et je l’ai toujours admiré pour avoir eu ce cran. J’ai eu la chance de grandir dans une famille aimante, une famille unie et soudée, quoi qu’il arrive. Je n’ai pas réfléchi une seule seconde lorsque j’ai entendu le nom de ma sœur, il FALLAIT que je le fasse. Si toutefois, ceci représente votre définition de la « connerie » comme vous l’avez si élégamment suggéré, je vous répondrai tout de même que non, cela n’a rien d’inné. C’est un sentiment que l’on apprend tout naturellement à bâtir et à entretenir avec le temps, lorsque l’on est suffisamment bénis pour vivre au cœur d’une fratrie comme la mienne. »

« Néanmoins tu as fait grande sensation à la parade et la note des juges est plus que prometteuse, peux tu nous dire ce qui peut attirer les sponsors et capitoliens à faire de toi la chouchoute de l’édition ? »

« Vous trouvez ? Je vous remercie. Je ne m’attendais vraiment pas à une telle ferveur de la part des juges, je vous l’avoue. Lorsque l’on voit tous ces carrières à l’entrainement pourtant, on se dit qu’il n’y a aucune chance que notre cas attire l’œil. Je ne suis pas imposante. Je n’impressionne pas physiquement, et je n’ai certainement pas la carrure d’une dangereuse meurtrière avide de sang. Qu’est ce qui pourrait attirer les sponsors et les capitoliens à faire de moi la chouchoute de l’édition me demandez vous ? C’est bien simple… Vous connaissez le dicton ‘méfiez vous des apparences, elles sont souvent trompeuses ‘. Je ne suis certainement pas la plus grande des menaces, mais j’ai un avantage considérable sur les plus musclés.»

Elle marqua un petit silence, et afficha un sourire espiègle sur son visage.

« Un cerveau.  De plus, je connais le Capitole et ses habitudes, pour en être native. Croyez-moi, je ne me laisserai pas tuer aussi facilement que ce qu’on pourrait bien croire. »

Et, comme le lui avait expliqué son styliste, elle effectua quelques points de pression discrètement, qui firent exploser des poches de sang sur sa robe. Cette dernière se teinta d’une couleur pourpre, formant de grosses trainées. Comme si elle venait de tuer quelqu’un.

« Je ne sais pas si je serai la chouchoute. Ce qui est sur, c’est que je ne vous décevrai pas. »

Sur ces dernières paroles, un tonnerre d’applaudissement gronda. Joyce remercia Billie pour pouvoir accueillir Dean, le tribut du 9. La demoiselle se leva, et s’éclipsa de la scène. Elle avait réussi son coup. Rien n’avait raté. Elle était contente d’elle. La prochaine épreuve serait celle des 60 secondes. Le vrai jeu allait enfin pouvoir commencer.


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MessageSujet: Re: Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. édition - Les interviews des tributs ~ 15 ème édition. I_icon_minitimeLun 14 Jan - 23:16

ps : je sais que le rps devait être posté avant mais je voulais tout de même le faire !

Aujourd'hui était un jour de plus au capitole qui ne me change guère à ma vis normal au district un. Juste que Carlie et les autres petits parasite coloré me cours autour toute la journée et me gave de parole inutile qui rentrent par une oreille et ressortent par l'autre. A vrai j'écoute mon mentor et uniquement mon mentor à vrai dire il déborde vraiment trop d'égo par moment mais bon. On ne change pas les gens et surtout je préfère me fier à un gagnant que par le visage décomposé de Carlie quand elle me voyait à la salle d'entrainement.

Ce matin là j'avais pris tout mon temps pour déjeuner. J'avais fais une longue grâce mâtiné on avait dut limite me sortir par les cheveux de mon lit. Faut dire aussi que les lits sont vachement cool. J'ai l'impression de dormir sur un vrai petit nuage et étrangement je ne me suis jamais sentis aussi amoureux d'un simple objet.
J'avais fait ragé comme jamais mes préparateurs qui me regardé engloutir lentement une de mes tartine que j'avais pris tout mon temps à faire. Je crois que si je ne m'étais pas dépêché un peu dernier moment ils auraient fini par me tuer. Quoi que certain devait surement jouir de savoir que j'allais entrer dans l'arène. J'imaginé déjà les voir sauté en plafond en se disant se salle gosse qui nous a fait la misère pour le costumer st enfin mort !" Mais se qu'il ne savaient pas encore c'est que compter bien revenir leurs casser les pieds pour la tourné des vainqueurs.
Ils m'avaient officiellement catégorisé de tribut le plus énervant qu'ils n'aient jamais eut à préparer. Je modifiais toujours les tenues qu'il m'obligé à porté. Comme par exemple les costards. J'avais vraiment l'impression d'être un pingouin la dedans et je finissais toujours par la retirer et à me débrailler et à retirer ma veste. ce qui avait le don de mettre en chaleur toute ces filles facile du capitole. Que de petites chiennes en chaleurs qui veulent se faire baiser par un tribut histoire de le compter dans leur collection de mec.
Mais moi je ne suis pas comme ça. Je ne baise pas tout et n'importe quoi. Enfaite à vrai dire la seule fille que j'ai touché était la fille du douze lors du rassemblement. Katrosy. Et j'espéré bien finir se que l'on avait commencé.
A cette pensé un sourire pervers s'afficha sur mes lèvres mais en réalité je regarder juste ma tartine. Les gens devaient trop me prendre pour un énorme psychopathe à fixé ma tartine comme ça. En mode pédophile de tartine on aura vraiment tout vus avec moi.

t]]-Bon cette fois sa suffit Kihara nous avons déjà plus de vingt minutes de retards et tout sa car tu traine et au lit! J'en ai mart que tu ruines toujours tout mon planning ! [/b]Ragé devant ma préparatrice les point sur les hanche sa voit de petite souris et avec son axent du capitole qui menacé de me faire explosé de rire alors que j'avais la bouche pleine.

Une fois ma tartine terminé je lui affiché le plus charmant sourire possible. Oui c'est a qui l'énervé le plus. Je restais toujours calme alors que elle fessait ses crises d'hystéries toute seule.

-Vous savez un bon guerrier doit prendre des forces le matin c'est un des repas les plus importants de la journée vous savez et... mais elle ne me laissa par terminer et se retourna d'un coup en frappant sur la table.

-Asse ! Hurla-t-elle à tellement aigu que je crus perdre un tympan à l'instant.

Bon je crois que j'avais asse jouer sur les nerfs de ma pauvre préparatrice. Je me contentais de continuer à sourire et de me lever et de suivre tranquillement toute mon équipe. On m'avait encore emmené au même endroit: Le salon de toilettage.
C'est comme sa que je l'appel car à chaque fois que je rentre là-dedans sa me rappelle le centre de toilettage pour chien dans me district et j'ai l'impression d'être un de ces débiles petits animaux qu'on bichonné comme pas possible pour rien.
On y passa plus de deux heures pour enfin en ressortir tout propre. On me coiffa encore une fois pour rien car une fois fini de me coiffer je passais mes mains dans mes cheveux et replacé mes cheveux comme d'habitude. C'est à dire à moitié en pétard se qui me donné un air Rebel. Le dernier truc que je ne supportais pas était cette sorte de barbichette qui me gratté et qu'il m'avait fait. Avec sa j'avais l'impression d'avoir vingt ans. Il essayé quoi là ? De me donné un air solide ? Franchement ces pauvres petit capitoliens ne s'y connaisse pas du tout.
Je saisissais un rassoir puis m'enlevais cette atrocité se qui me valus un regard noir de ma coiffeuse. Mais elle avait l'habitude avec moi de faire son boulot pour rien.

Le soir arrivait bien plus vite que d'habitude et l'interview de 60 seconde allait bientôt démarrer. Mon mentor m'avait bien briffer et il était partit me dégotter des sponsors. A vrai dire sans sponsors j'aurais un peu de mal quoi. J'espère que ma petite gueule d'ange les attirera.

Quand j'arrivais dans les coulisses tout le monde autour de moi était stressé et regardé leur pied ou répété tout seul face à un miroir. Moi j'étais allaise tout simplement détendu et calme. Se qui avait le don d'ailleurs d'énervé quelque peut certains des tributs qui eut tremblé légèrement. Même les plus solides et les plus forts ne semblaient allaise.

Bonsoir Panem et bienvenue aux interviews des tributs de cette quinzième édition des Hunger Games ! » Je sais que comme moi vous êtes des plus impatients de faire connaissance avec nos chers tributs de cette année et je vous propose dès a présent d'accueillir nos vingt quatre magnifiques jeunes sacrifices.

Mon dieu juste à entendre la voix de cette nouvelle présentatrice j'avais envie de l'assommé. Juste à voix incroyablement mielleuse et fausse. Mon dieu se qu'elle joué mal la comédie.
Et ainsi commencé les 60 seconde pour Carlie. La pauvre ne se sentais pas vraiment allaise et j'allais suivre dans pas longtemps !

-SOUMA KIHARA !

Voilà s'était mon tour d'entré dans la dance et je venais m'asseoir tranquillement dans mon siège tandis que l'on m'applaudisse dans la foule. J'envoyais un petit clin d'œil à la foule se qui eut son petit effet d'ailleurs. Je comptais commencé mais on va dire que notre très chère casse pied de présentatrice ne me laissa rien et dire m'attaquait de front.

-Souma Kihara ... c'est bizarre, ce nom me dit quelque chose ... c'est pas ton frère qui est mort comme un boulet au bain de sang il y a quelques années ? Tu penses pouvoir faire mieux ?

Bon déjà d'être insupportable au naturel elle me posait une question incroyablement idiote mais je préfère répondre calmement et avec le sourire.

-Déjà, avant de vous répondre je souhaite dire bonsoir aux personnes du capitole. Je suis ravie de me retrouver ici ce soir en votre présence. Et ensuite pour répondre à votre question je me permet de vous demandez : vous iriez vous dans l'arène ? C'est trop facile de critiquer quand on ne sait rien à se qu'est que la survie et d'être un tribut. Et oui je pense faire mieux car sinon je ne serais pas ici. Je suis la pour gagner pas pour me ridiculiser .

-Je présume donc que tu veux aider ta famille à reprendre son honneur et que de ce fait tu t'es entraîné comme jamais. Tu dois être un tribut extrêmement dangereux non ?

-Oui je compte bien reprendre l'honneur de mon frère pas de famille car malgré la mort de frère ma famille et puissante et riche ma famille à toujours gardé son honneur. Moi un tribut dangereux ? Cela dépend se que vous définisse de dangereux. Quelqu'un qui sait se faire des allié quelqu'un qui sait se battre quelqu'un de stratège ? Oui je suis tout cela à la fois mais je tiens à dire que je suis avant tout humain. Que je ressens les chose comme n'importe qui et que je ne suis pas qu'une machine à tué je suis quelqu'un de bien malgré tout. Je suis quelqu'un de vrai quelqu'un qui a des valeurs. Et qui ne vends pas son corps pour une nuit passé avec un sponsor, je préfère les gagner par du mérite. J'ai des valeurs. Je suis un guerrier. Et je vais gagner!

Le gong retentis. J'espère vraiment avoir fait mon effet. Je quitte mon siège pour laissé la place à suivant détendue et j'envoie un dernier baisé la foule avant de rejoindre mon siège.
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