Trois réponses...seulement trois réponses sur vingt quatre tributs arrivés aujourd'hui à la capitale. Je ne me fais pas trop de soucis, je me dit que peut être j'aurai un mot demain...ou alors seul ces quelques tributs ont réellement la volonté de vaincre et sortir vainqueur des Hunger Games. Car après tout, si on n'est pas prêt à tout donner pour sa survie, cela ne signifie t il pas que nous ne souhaitons pas tant que cela survivre ? Ou que nous sommes trop présomptueux pour parvenir à imaginer notre mort prochaine dans ces jeux de la faim, qui me mette chaque année la salive aux lèvres... ?

Ce que je sais est que ces trois réponses me sont parvenus hier et que dans cet optique, je me suis rapidement présenter à l'immeuble des tributs. Les pacificateurs me connaissent et tous savent ce que je viens faire dans cette tour lorsque je m'y présente. Oui, j'ai bien dit lorsque. Car après tout, si la viande n'est pas belle, vous ne désirez pas la dévorer. Hors, je me souviens que lors de la neuvième édition, je n'avais trouvé aucun tribut à mon goût et que c'est une personne sans grand intérêt à mes yeux qui as remporter la victoire, mais qu'importe mes pensées et réflexions sur les gagnants des Hunger Games. Le plus important et qu'hier soir, je me suis rendu au second étage de la tour, là ou Artémis Ignir et Joseph Grey m'attendaient bien sagement. L'une pour me démontrer sa férocité et sa rage de vaincre, le second pour me faire goûter à son corps, que je serai selon ses dire le premier à goûter. Que d'excitation et de délice j'ai ressenti. Un jeune vierge, dans tous les sens du termes. Il y avais de quoi faire ressortir mon coté pervers et sadique pour marquer ce corps qui, très certainement, sera en décomposition d'ici peu.

Le crépuscule se pointais au loin transformant le ciel en une boule de feu d'ocre et de pourpre qui étincelle sur les façades de verre des immeubles du Capitole. Et il me fallait prendre la route pour la tour. Ma voiture m'attendait en bas et je montais rapidement dans celle ci faisant vrombir le moteur qui dans ce qui me semble être un ronronnement me porte à lentement au travers des rues de la ville. Alors que je roulais, j'observais les trottoirs, toutes ces personnes aux couleurs criardes au look qui est tellement à la mode alors que je le trouve si ridicule. Après tout les femmes et hommes du capitole ne me courent pas après pour mon extravagance, mais pour ma beauté qui avec toutes ces fanfreluche serai bien amoindri. Je tournais à différents endroits observant certaines façades, certaines boutiques, puis finalement je me garais non loin de l'immeuble des tributs, longue colonne de verre s’élevant vers les cieux ou les lumières étaient allumé dans les douze étages présent. Que de beauté cela serait, si lors de la mort des tributs d'un district, la lumière de son étage s’éteignait comme se serai éteint sa vie quelques instant plus tôt.

Je me suis avançais dans le Hall d'entrée de la tour ou les pacificateurs m'ont examiné de leurs instrument au cas où, comme nous pourrions dire. Puis cela fait, ils me souhaitèrent un bon amusement dans un sourire narquois alors que les portes de l'ascenseur de verre s’ouvrait devant moi. Je n'aime pas cet ascenseur , l'idée de pouvoir voir sous mes pieds même le monde s'éloignait me donne le vertige. Aussi, je me concentrais sur les chiffres qui défilent devant mes yeux. Je n'avais pas a avoir bien peur, après tout je n'avais que deux étages à monter.

Les portes s'ouvrèrent sur le hall ou une muette m'accueillis, prenant mes affaires alors que la présentatrice et Mademoiselle Sullivan m’accueillirent. Je sentis dans le regard de miss Sullivan la haine qu'elle me voue pour les pratiques que j'exerce, mais nous n'avons pas eu le temps d’échanger le moindre mot que les deux tributs sont apparurent à mes yeux. Je passai la soirée en leur compagnie avant de disparaître dans la chambre à coucher de monsieur Grey pour la nuit... Ce qui s'y est passé ne regarde désormais que nous...et Panem d'ici peu, mais pour le jour, je n'avais pas que cela à faire.

Je le remerciais au matin de cette nuit passais et quittais l'étage, sans dire un mot sur un possible sponsoring. Bien que Monsieur Grey soit pour ma part assurer pour l'instant étant le seul homme à avoir accepté de partager ma couche, mais rien ne dit qu'une personne autre viendra à le faire sous peu. Mais pour l'instant il me faut penser à mademoiselle Goldsnow. Elle a demandé à me voir et en et étant sur place en ce petit matin, je me rendis directement au neuvième étage. Bien que le stress de la chute me fit frémir , j’eus un certain plaisir à rencontrer ce cher Hypolite, un des mentors que j'apprécie le plus et qui, gentiment m'installa dans le salon alors qu'il appelait miss Goldsnow...A elle de me prouver désormais ses capacités à survivre.