Eloigne-toi des nains, car c'est Dieu qui les a frappés sur la tête.
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L'attraction liminaire eut lieu dans la journée, le plus apre est à venir néanmoins. Deux poulbots furent tirés au sort suite à ce que nous nommons la moisson...Un tissu illusoire de divertissement morne et funèbre alors que pour d'autre cela s'avère être un véritable anathème redondant que l'on voudrait tant voir que dans les cauchemars les plus fous, les songes les plus obscurs ... Infortune pour la plupart des habitants de ce biotope dantesquement putride, la Moisson ... les Hunger games était une sorte de coutume crapuleuse qui sans gêne, sans once de culpabilité dérobé deux gosses de chaque district dans le but infâme de les voir s'anéantir l'un, l'autre dans des souffrances autant morales que physique.La poignée d'netre eux qui en ressorte après tant d'abomination, ne sont oncques indemne, oncques véritablement sauvés de ce nauffrage orchestrer par les grands de notre monde puisqu'il restera toujours quelques bribes d'une victoire sanglantes, quelques vestiges d'un passé houleux. Un jadis que l'on voudrait oublier mais qui nuit après nuit, jour après jour nous poursuit, sans haletance, sans coupure, sans intermitence le gagnant sera toujours traqué... Qu'importe nos origines, notre district nos prétentions ou encore nos idéaux il y aura toujours un souvenir qui aura fait trépigner tout Panem mais qui nous laissera un goût amère. Pour certain ce sera l'image d'un mort, pour d'autre le fait d'avoir justement frolé cette grande dame en noir ... Enfin assez blablaté sur le passé, il me faut me consacrer à un futur encore morne certes mais qui se doit d'être défendue avec hardiesse. Après tout ne suis-je pas infortunément mentor ? Ne suis-je pas un vainqueur de ces tristements célèbre jeux de la faim ? Si ... Si en ce rôle que je dois assumer de mon mieux il me faut faire gagner un de ces chérubins dont le sort ne fut qu'un vaste farceur. J'ai connaissance de la puéilité de cette tentative bien souvent vaine depuis treize oblongues années exactement mais qu'ai-je à risquer en tentant ? Une poignée de chose pour ne point définir cette poignée comme pleine d'un vide burlesque. Je reste interdit dans une placidité vague, floue. Posée dans ce luxueux sofa vert pomme, la main portée à mon menton j'adopte avec complaisance la pose du penseur sans penser pour autant. Je définis davantage mes quelques réflexions comme des divaguations, des flânneries incertaines. Au neuvième étages d'un batîment imposant et phare du Capitol, j'observe mon reflet dans un vaste écran éteint. Je m'empare d'un boitier tactile et y abbat mon index. Une image pleine de teintes vives apparaît, matérialisée de nul part et une voix vente les mérites du légendaire "Dentifrice 2000 sooooo Fresh haleine vendu en lot avec la brosse à dent raptor 20 aux poils scintillants et fluorecents utilisée par les plus GRANDS" Muet je lève les yeux au ciel. Pourquoi avoir mit la télévision?Pour combler ce vide tortueux que je ne serais ouïr sans peine.

Eloigne-toi des nains, car c'est Dieu qui les a frappés sur la tête.
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Une musique tonitruante résonne alors dans d'ample effet slumineux, croyez le ou nullement mais le capitole s'avère particulièrement hyperbolique en sa généralité alors dans les spots qu'il diffuse ce n'est plus même une hyperbole ... Non cela passe outre toutes les limites du burlesque, de l'extravagance sont emplies de désuétude face à une publicité pareil. Je lorgne le regard vide l'écran qui emplis de son immenssité une partie du mur. Maintenant je ne me distingue guère en son seing puisqu'il reluit d'image toutes plus nette que les autres tant le capitole pousse la perfection à son idylle. Je demeure interdit, interdit face à une prouesse technologique sans comparaison venant de cerveaux fulminants et grouillants d'idée toutes plus brillante les unes que les autres ? Non pas franchement. En toute honnêteté la modernisation déjà amplement avancée de notre biotope stérile m'importe peu. Interdit face à quoi ? à qui ? Probablement de front la tâche, le dvoir qui me reste à accomplir. Intacte quasiment chaque année c'est la même rengaine, quel fortuné habitant attirera mes convoitises, quelles niaiseries argumentaires devrais-je encore façonner dans mon esprit vide de fertilité actuellement ... Advient ce qu'il adviendra ainsi était la vie et nul ne la changera d'un claquement de doigt. Je serais resté là encore un oblongue instant, là à mûrir la question, à anticiper les difficultés qu'apportera l'arène de la quinzième édition bien trop vélocement mais je fus tout bonnement coupé dans mes méditations. 'Sérieusement? Une publicité pour du dentifrice? Plutôt que de penser à garder votre haleine fraîche, ne pensez vous pas qu'il serait plus judicieux de nous aider à garder notre chair et notre sang frais, à Dean et à moi? Non pas que je me soucie de Dean outre mesure, mais je ne tiens pas à mourir bêtement dès la première journée des Jeux, et si vous pouvez être d'une quelconque utilité dans l'atteinte de ce but, et bien faites nous partager votre savoir plutôt que de rester ici." L'ample écran pixélisé d'un bout à l'autre s'éteind soudainnement. Je relève la tête vers ce dernier penaud et à la fois lasse sans chercher à m'en étonner puisque que ce dernier n'attirait nullement mon intérêt. Cette voix ... charmante teneuse de propos touchant *herm* portée à mon ouïe n'évoque elle non plus la surprise. Je ne me triture point l'esprit à démasquer l'individuu qui n'est autre que Billie, tribut féminin du neuf pour cette année. Dans ces quelques mots lâchés vélocement sur la mélopée de l'honnêteté la jeune adolescente y avait savamment glissé un pic à mon intention. Mon rôle de mentor subtilement remis en cause. Avait-t-elle tord ? Etais-je en mesure de la blâmer pour cela ? Pas franchement elle n'avait pas tord sans avoir raison puisque dans le fond mon esprit divaguer de lui même vers le problème. Néanmoins je ne pouvais laisser passer une telle insinuation sans moi même me permettre une remarque acerbe. "L'avantage de me préoccuper de mon haleine est qu'elle va perdurer quoiqu'il arrive, alors que toi et Dean rien n'est certain." Je lui répond sur un ton sérieux, sans malice, sans aucune émotion notoire. Je croise les bras en demeurant sur cet ample sofa qui attire mes préférences de part son aspect doucereux et calin. Mes pensées voguent vers le mentora, on mettait le point dessus en cet instant qui se hissa au grade de propice en mon esprit. Oui, puisque mademoiselle Billie Rose venait d'elle même à la pêche aux conseils, avais-je le droit de lui refuser ? Nullement d'autant plus qu'elle était l'espoir du neuf et sans me leurrer je pouvais certainnement en faire quelque chose. Pourquoi pas une gagnante. Quand à l'expression que la demoiselle a usée.. Elle me fait vaguement pouffer. Mon "savoir" qu'elle ironie. "Il n'y a rien à savoir Billie Rose." lui adressais-je indifférent. Il est vrai que l'on se serait attendu à une ample tirade, détaillée peut-être même bien trop, on aurrait certainnement pût s'attendre à un fastidieux discour mais aucune de ces deux options présentes n'auraient étaient légitime ou du moins disons utile. "Les jeux ne sont qu'une suite d 'improvisations plus ou moins qui entraîne des conséquences plus ou moins fructueuses."