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| Sujet: Le double compte de Eycko Ice ; Echo ! 8) Mer 15 Aoû - 1:34 | |
| Echo Meriñas Date de naissance et âge : 8 Avril / 18 ans District / Capitole : Capitol Situation familiale : Un père adoptif ; une mèreadoptive Métier (si adulte): Etudiant (Styliste à partir de la 15ème édition) Groupe (Tribut etc...): Styliste Avatar : Johnny Depp
Physique & Caractère(en 8 lignes minimum) Une ombre vous fait face ; grande, fine ; vous ne la voyez pas encore très bien, l'obscurité de la nuit et sa distance vous empêches de distinguer le moindre de ses traits, pourtant magnifiques. A vos yeux, cette personne banale et sans intérêt n'est encore qu'un fantôme flou qu'il va falloir éclairer ; évidemment, je le ferais, mais pas pour le moment, mon désire de vous faire patienter et lire des phrases inutiles et stupides et encore bien trop fort, trop présent. La silhouette se rapproche prudemment de votre écran, zigzaguant entre les codes de la fiche de présentation, qui, il faut bien l'avouer, lui pose de sérieux problèmes de concentrations et commence tout juste à la faire bouillir de l'intérieur; éruption Echonique dans 5 secondes !
5 secondes, vous affichez une mine stupéfaite ; mais pourquoi lisez vous cette fiche digne d'un asile de fou ? vous demandez vous.
4 secondes, tant pis, vous n'avez plus le choix ; vous avez commencer à lire, vous finnirez. Concentré, vous fixez votre ordinateur.
3 secondes, perdant patience, vous donnez un coup de poing sur la table. Bon sang, je veux savoir son physique et son caractère, au Diable tout cela ! songez vous de mauvaise humeur. Oui, la patience n'a pas l'air d'être votre plus grande qualité...
2 secondes, Bingo ! Un sourire, un vrai de vrai, se dessine sur votre visage peu sympathique et digne d'un vrai poulpe de la quarantaine. Ca y est, la fin du décompte approche, la fin de cette mascarade s'estompera surement, maintenant.
1 seconde, vous entendez battre votre coeur. Il bat. Il bat de plus en plus vite. Tac tac tac, un vrai métronome, il bat, il bat, mais vous ne vous en rendez même pas compte. Le monde dans lequel vous vivez n'existe plus, seul cette fiche compte à présent.
0 seconde, on entends les moustiques voler.
*********
Je suis enfermé. A l'aide, au secours ! Je suis enfermé dans un ordinateur dernier cri ! Je suis dans l'écran, je n'arrive pas à sortir. Je cours, je me cogne de partout. Je cours, je hurle s'en me retenir. Je veux m'enfuir, je veux rentrer chez moi. je veux m'enfuir, je veux retourner au Capitol ! Mais en ai-je réellement envie ? Et pourquoi je me laisse envahir par un sentiment qui m'est presque inconnu, la panique ? Je n'en sais rien, je ne sais pas, mais en fait je m'en contreffiche. J'étais dans mon lit, seul, comme d'habitude, et puis, pouf, en un clin d'oeil je me suis retrouvé là, parmi ces étranges codes informatiques ; non pas dans le noir complet comme on pourrait imaginer, ni dans un blanc fantomatique, non, rien de tout cela ; je suis enfermé, dans un lieu marron, un marron horrible, un marron de la couleur des grosses commissions (si vous voyez ce que je veux dire...). Je soupire et souris. Mais qu'est-ce que je fais ? Je me fiche de tout, rien ne peut m'ébranler ; ma vie a tellement été triste par le passé, que je me suis toujours habitué a avancer sans jamais reculer. Le petit garçon timide et doux n'est plus depuis longtemps, il est mort lorsqu'il avait 5 ans. Alors pourquoi est-ce que je crie comme si l'on me torturait ? Je ne sais pas. Un rire claire et mélodieux résonne dans l'écran ; mon rire. Non, je ne sais vraiment pas. Je ne suis pas suicidaire, mais je me suis toujours dis que si je devais mourir, ça ne me ferait rien. Je ne suis, ni "je-m'enfoutiste", ni dépressif, non, moi je suis simplement ce que l'on pourrait appeler un robot. Je ne ressens pas d'émotions... Enfin si, je dis n'importe quoi. Je suis l'un de ces hommes qui se mettent en colère pour un oui ou pour un non, ; et quand je suis énervé, rien ne peut m'arrêter, je deviens même violent. Bon j'avoue, je ne suis pas un robot. Je suis même hypersensible moi... L'image de Terminator, c'est c'elle que j'essaie de montrer aux gens. "Celui-là est un Démon" "Incroyable ce que ce jeune homme est froid" "Souriez, un peu voyons !" Ce sont les phrases qui reviennent le plus dans ma vie. Evidemment, ça ne s'applique qu'en publique. Quand je suis seul avec une personne, parfois deux, ou même trois, je me montre totalement différent. Je deviens ironique, sarcastique, sombre... Je joue avec elles, mais expressions sont fausses et cela se voit, je parais dangereux à leurs yeux, alors que ce n'est pas du tout le cas. C'est en quelque sorte ma façon de me protéger. Je ne veux qu'une seule chose, que personne n'arrive à me cerner. Car en réalité, un grand coeur se cache sous ces carapaces ; a l'intérieur, je suis un jeune homme attentionné, mature, sérieux, mais cette facette de ma personnalité, personne ne la connait. Vous l'avez compris ! Je suis Multi-face ! Je calcule tout, tout et tout. Bien évidemment, je n'ai pas de vrais amis, ou très peu. De toute manière, pour moi, les gens sont des pions. Je suis un pion, les habitants des districts sont des pions, et même le Président est un pion ! Nous sommes les pions de l’échiquier de la vie. La vie est un jeu, alors au tant s'amuser ! Attention, ne vous m'éprenez pas, je suis un solitaire, je suis l'élève le plus brillant, et je suis qualifié de sportif doué ; j'ai horreur du monde et de la foule, je ne suis pas le genre fêtard. Les soirées, ce n'est pas pour moi ! Non, moi j'aime m'amuser avec les gens. J'aime changer de visage, et jouer avec eux de plusieurs façons. Laissant mes pensées de côtés, je déambule sans but dans ce labyrinthe de mots, qui m'agace au plus haut point. Loin, très loin, j'aperçoit un visage ; apparemment, il ne peut me voir d'où il est à cause de l'obscurité de chez lui ; il est derrière l'ordi, lui... Mais ici, tout est inversé. Je le vois nettement. Ce qui est étrange par contre, c'est qu'il change de visage toutes les deux secondes, comme si plusieurs personnes me regardait à la fois. Peut, oui d'accord, j'ai du succès au prés des filles, je couche un soir avec une, un autre jour avec une autre ; j'ai beaucoup d'admiratrices... Mais dans ce monde informatique complètement disjoncté, j'aimerais que l'on cesse de m'admirer. Pourtant, j'avance sans réfléchir vers la (ou les ?) personne(s) changeuse(s) de têtes, pour qu'elle puisse me distinguer. Vous l'avez devinez, je suis un soupçon narcissique, j'aime m'admirer dans un miroir et j'aime que l'on m'admire. Je sens un regard. Puis un autre. Et encore un. Cela ne signifie qu'une chose, on peut bel et bien me voir. ********* Vous avez les yeux écarquillés. Toute colère est retombée à présent, et je dirais bien retombée d'un seul coup. Non, vous, maintenant, vous avait le teint livide, et ressentez des frissons ; de la peur, de la peur et pas qu'un peu. En effet, vous étiez impatient de lire cette fiche. Au début, vous étiez irrité, pensant que le commencement ne viendrait jamais. A présent, vous n'en pouvez plus. Quelle longueur ! Un vrai pavé ; un pavé pour décrire un personnage bien flippant, qui plus est. Quel homme or du commun ! Quel homme dangereux ! Un manipulateur... c'est inquiétant. Oui, vous avez bien compris que Echo Meriñias est tout gentil au fond, mais seulement, l'image de lui qu'il veut offrir au monde laisse perplexe. Vous avez beau cherchez, vous ne comprenez, et ne comprendrez jamais son état d'âme, c'est certain. De plus, il a lui même avoué être un séducteur, aucunes filles ne lui résistes... Quel affreux personnages ! Il a beau dire, vous le trouvez pourrit de l'intérieur. Avoir plusieurs personnalités est dangereux, vous en êtes conscient ; ce garçon finira par se perdre définitivement, jouant sans le savoir une personne qu'il n'est pas ; c'est indéniable. Tiens, en parlant de lui, le voici qui avance vers vous. Vous vous préparez à rire à gorge déployée, sans retenue. Vous pensez que c'est un frimeur de première, imbus de lui même et amoureux de son visage. Vous êtes certains qu'il est affreux et répugnant ; qu'il dévoilera une tête de binoclard boutonneux, aux cheveux gras, habillé comme un fils de bonne famille du Capitol. Attention, préparez vous, l'heure de vérité est venu. Comment est-il vêtu ? De quel couleur sont ses yeux, ses cheveux ? Est-il musclé ? A-t-il de la barbe ou une moustache ? Ressemble-t-il à ses pères de la capital ; ridicules aux couleurs flamboyantes ? Tatoué, teint, peau bleu, peau verte ? Un. Deux. Trois. Le voilà sur tout les écrans, veuillez attacher votre ceinture et vous préparer au spectacle qui va suivre ! Assez grand, fin, aux muscles ressortant, un jeune homme de 18 ans faisant plus vieux que son âge d'une ou deux années, se tient droit, devant vous. Son visage est neutre et serein ; agréablement virile et naturel. Ses cheveux brun, mi-long, sont légèrement hérissés au-dessus de son crâne, lui donnant un aspect ébouriffé et rebelle ; laissant quelquefois tomber une ou deux mèches près de ses yeux marrons et ors, qui accentue à la perfection le côté détendu qu'il essaie de montrer. Seulement, ce n'est même pas cela qui le rend mignon à croqué, attirant et ceux vous voudrez. Certes, ça en fait partit, je ne dirait pas le contraire, mais ce n'est pas tout. Quelque chose de particulier le rends spécial ; oui, il est exentrique, mais d'une autre manière que les Capitoliens ; il a l'âme d'un styliste et d'un vrai, on peut voir qu'il n'a pas peur du ridicule et qu'il aime oser et surprendre ! Il est torse nu, porte un jean serré noir, et est pieds nus. D'après ce que vous avez pu comprendre, il était dans son lit quand il est apparu dans votre ordinateur, pourtant tout laisse croire qu'il se balade perpétuellement comme cela ; une cigarette, toujours dans la bouche. Comme je suis d'une humeur très charitable ce soir, je vais vous éclairer un instant ; Echo est toujours toujours torse nu ! Hiver, comme été ; seul, comme en ville. Parfois, quand il n'a vraiment pas le choix, il porte une chemise (qu'il ne ferme pas !), mais jamais, au grand jamais, on ne le verra avec des chaussures. il apprécie marcher pieds nus, même dans la rue ! Comme vous le voyez, ce jeune homme à tout de même, quoi qu'il dise, un caractère qu'il lui est propre. A présent, vous avez la preuve qu'il ne mentait pas. Il est beau ; plus que beau. Gardez tout de même à l'esprit qu'il aime "jouer avec les gens"... Hypnotisé, vous ne vous apercevez pas de suite qu'il a disparu. Le bel apollon est visiblement rentrer chez lui de la même manière qu'a l'allée. C'est à dire, on ne sait comment. ********* Multi-têtes me regarde, béat. Il me fixe intensément derrière son écran, comme s'il me détaillé de bas en haut, comme s'il voulait mémorisait chaque détails qui me caractérisait. Je dois avouer, que ma tenue n'est pas courante, du moins au Capitol. Et puis, quiconque ne pourrait pas se vêtir comme moi et avoir mon look ! Je calcule toujours tout au millimètre prés. Tout a été revu et revu pour que ma coupe de cheveux et mes habits reflète ma personnalité mystérieuse. C'est la tenu Ek Meriñas et seulement la tenue Ek ! Ouais, je déteste mon prénom. "Echo" c'est un prénom féminin et en plus, c'est hideux. Du coup, j'exige que mes rares amis m'appelle Ek, et que touts les autres ce contente de "Meriñas. J'entend un bruit ! une sonnerie aiguë... elle pénètre ma conscience. J'ai mal ! je soufre... Bip. Bip. Bip. Lentement, j'ouvre les yeux et bondit sur mes pieds, éjectant ma couette. Ce n'était qu'un rêve finalement ! Je comprends mieux. A près tout, je me demande encore comment j'ai pu penser que j’étais prisonier d'un ordinateur. La bonne blague ! Tranquillement, je passe une main dans mes cheveux en bataille, attrape un briquet et mon paquet de cigarettes, et descend dans la salle à manger. Histoire(en 15 lignes minimum)Je ne connais pas Echo personnellement chers forumeurs, je ne connais donc pas son histoire, d’autant plus que ce jeune homme ne se confit pas au premier venu. Comment faire, alors ? Vous demandez vous, et bien cela est simple. Par un heureux hasard, j’ai réussit à m’emparer de son journal intime. Evidemment, vous devez me promettre que son contenu ne s’ébruitera pas ! Je ne tiens pas à l’avoir sur le dos après. Sur ce, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture ! Pendant la grande guerre de l’histoire de Panem : Des cris. Une bombe. Un souffle. Une larme. Plus rien. Maman, ou es-tu maman ? Maman ? Je pleure. mais larmes coulent sur mes joues. Et moi je pleure. Etalé dans la poussière. Recouvert de cendres. Sous les ruines de ce que j’appelais « maison ». J’halète. J’ai peur. Je n’arrive plus à respirer. Est-ce cela, la mort ?Des débris me bloquent. A l’aide. sauvez moi ! Je suis là ! Maman ! Maman ! Qu’est-ce qui se passe ? Ou es-tu ? PITIE ! Rien, personne ne viens, et moi j’ai mal. J’ai mal et je suis seul. J’ai mal et je ne peux pas respirer. Je n’ai pas la force de parler. Je n’ai pas la force de crier. Je ne sais pas ce qui c’est passé. Je ne sais rien. Je ne suis rien. Rien d’autre qu’un tas de chaire informe. Prisonnier sous une couche de pierre. Dans le noir. Dans le noir complet. Mais est-ce qu’il fait noir ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne sais rien. Je sais seulement que j’ai les yeux fermés. Tout fermés. Pour ne pas voir. Pas voir où je suis. Car je suis mort. Car je suis mort et je le sais. Je suis mort et j’ai peur, moi, de la mort. Je ne veux pas voir. Pas voir ce que je suis devenu. Pas voir où je suis. Parce que j’ai peur. Parce que j’ai peur de disparaître. Et j’ai disparu. J’en suis sur. J’en suis certain. Je sens un liquide couler sur mon visage, un liquide poisseux. Un liquide poisseux et une douleur aiguë au niveau de la tempe.
Dans un effort sur humain, j’ouvre les yeux. Je les ouvres car je suis trop curieux. Il faut que je sache ce qui me fait si mal. Surprise ! Du rouge m’obstrue la vu, du moins, un œil. C’est du sang ! C’est du sang qui coule sur mon oeil ! Aï. Quelle douleur. C’est ma tempe. C’est ma tempe qui est ouverte. Le sang ruisselle. J’en perds trop. Non, je ne suis pas mort. Je vais mourir. Mourir dans la maison que j’ai chéri toute ma vie. Mourir en même temps que cette dernière, détruite. Alors sachant cela, il ne me reste plus qu’une chose à faire. On m’a toujours dit que si je devais quitter ce monde, je devais le faire heureux et accueillir la Mort les bras grands ouverts, le sourire aux lèvres. C’est ce que je vais faire. Je gigote dans tout les sans, je gigote essayant de me libérer avec le peu de forces qu’il me reste. Je tape des pieds. J’agite les bras. Je tortille mon bassin. Je dois m’extirper de là, c’est mon devoir. Je ne peux pas mourir, sans avoir les bras ouverts. Je dois partir fier. Je dois l’accueillir, la mort. Je n’y arrives pas. Je n’en suis pas capable. Pourquoi ? Pourquoi tant d’impuissance ? Pourquoi suis-je ce que je suis ? Pourquoi ? Des hommes se battent, chaque jours, mettant leur vie en jeu. Et moi qui me meurs, je ne suis même pas capable de sourire et d’ouvrir les bras. Pourquoi ? Pourquoi suis-je si faible ? Pourquoi ? Pourquoi ? Non, ça ne doit pas se passer de la sorte !
On m’a dit qu’il fallait que j’accueille la mort les bras grands ouverts, alors je le ferais. Peu m’importe que je ne puisse plus respirer. Peu m’importe que je perde mon sang. Peu m’importe que je n’ai plus la force de me redresser. Je vais le faire. Je vais y arriver. J’hurle. Un hurlement de rage et de souffrance. Un hurlement qui n’a rien d’humain. Et je me retrouve là, les membres ballants, debout, sous les décombres d’une modeste battisse. J’ai réussi ! Je suis debout ! J’écarte les bras, et les paupières fermées, je souris. Un simple sourire mais un sourire quand même.
« Je meurs seul, mais j’ai réussi ! Je t’attends la mort ! Viens ! »
Personne. Rien. Je me suis essoufflé pour rien. Mon corps tourne, je vais m’évanouir, je le sais.
« Volt, c’est toi ? Volt ? »
Ce murmure, j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. Je baisse la tête et ce que je vois m’horrifie. Ma mère saigne de partout, recouverte des pieds jusqu’au coup par de gros décombres. Je comprends de suite qu’elle est condamnée ; ma petite sœur qui était dans ses bras, probablement aussi. Nous mourrons tout ensembles.
« Qu’est-ce que tu fiches ? Volt, tu n’es pas trop blessé. Tu peux t’enfuir ; par, par avant qu’une autre bombe explose, pars et vis pour moi et Flora.
- Mais…
- N’abandonne jamais mon chéri. Vie sans relâche et bats toi ! Toujours. Accroche toi à la vie comme il se doit ; ne laisse jamais la mort t’emporter avant que soit venu ton heure. Tu dois vivre. Tu es le petit garçon le plus courageux que je connaisse. Sors d’ici, et ne laisse personne te faire de mal.
*********
Les Hunger Games : La guerre est fini. Nous avons perdus. Les districts se portent plus mal que jamais. Le Capitol exerce une pression inimaginable sur nous. Et je ne vous parle même pas du Douze. Ici, un couvre feu à été installé, on ne peut presque plus sortir sans avoir une raison bien valable. Dans la rue, on ne voit presque que des mineurs chétifs et encore blessé marcher d’un air triste pour aller travailler ; des mineurs, comme mon père par exemple. Les effectifs de pacificateurs ont augmentés brusquement, faisant régner l’ordre avec plus d’intensité dans chaque district. La vie du douze est encore pire qu’avant la grande guerre, qui aurait cru que ce put être possible ? Des milliers de personnes sont mortes, pour rien. Quand est-ce que les hommes comprendront que les guerres ne servent qu’à engendrer la haine ? je me le demande. La guerre ne sert à rien ! Car elle fera systématiquement des victimes innocentes… comme maman… comme ma petite sœur.
Nous crevons de faim chaque jour un peu plus. Ils font exprès de nous affaiblir, ils veulent nous faire payer le prix de s’être rebeller. Ma liberté n’est qu’éphémère. Quand bien même on aurait gagné, que serait devenu les gens du Capitol ? Ils seraient torturés, comme nous en ce moment même et seraient devenus victimes. Inverser les rôles ne changerait rien. Dans les districts comme ailleurs, il y a des bonnes et des mauvaises personnes. Le sang, le combat, les cris, ne servent strictement à rien. Les beaux parleurs qui se la joue rebelle, qui sont près à se battre pour la « liberté », ces beaux parleurs là, je ne peux pas les voir en peinture. Ils ne pensent qu’à eux. Pas aux autres. Se battre pour ses convictions ; oui. Mais pas quand elle mettent en jeu la vie d’autrui. Il n’y a pas si longtemps que ça, je respectais les militaires. Plus aujourd’hui. Plus après le « meurtre » de ma mère. Ils ont enclenchés les hostilités ; ils sont à moitié responsable de ce qui lui est arrivé, c’est tout. La porte claque et mon père me prends dans ses bras. Grand, maigre mais musclés, les joues creusées, brun aux yeux gris ; il est très beau mon papa.
« Coucou Bonhomme ! »
Il ne me demande pas comment je vais. Il connaît ma réponse. Qui va bien ces temps si, après tout ?
« Demain, c’est la « moisson », reprend-t-il d’un air grave, demain tout le monde devra se réunir dans la grand place. Ne t’inquiètes pas. Tu n’as que cinq ans, tu ne risques rien… »
Je ne comprends pas de quoi ils parlent. Je sais que demain est un jour important, mais je n’ai pas vraiment compris de quoi il s’agit.
* [
« Ce que tu entendras risque de te choquer. Ne dis rien. Ne fais rien, d’accord Bonhomme ? On ne peut rien y faire, c’est comme ça, c’est définitif. Mais un jour, je suis certain qu’une guerre éclatera à nouveau, et nous serons libres. Enfin ! N’oublie pas, Bonhomme, ne craint jamais la mort ; si tu étais condamné, par le sourire aux lèvres, compris ? Autre chose. Bats toi sans relâche pour la paix. Tu es du district douze, ne l’oublie jamais. Tu dois être fier de tes origines et te battre contre les injustices. »
Papa me plante là, et pars je ne sais ou. Oui, mon père fait partit de ces idiots qui ne se laissent pas faire. Moi non plus je ne veux pas me laisser faire. Mais je ne veux pas mettre la vie de mes ennemis en jeux ! Une femme du Capitol s’avance et lance un générique. Des larmes coulèrent d’elles même sur mes joues. Je ne retiens que deux mots. Hunger Games. Voilà ce que nous avons gagné ! J’ai peur. Peur de ce qui va suivre. La femme tire un bout de papier et appelle une fille.
Un cri. Du sans. Un cadavre. Une envie de vomir.
Un homme vient de se jeter sur l’estrade, devant les caméras. Profanant des insultes envers le Capitol et incitant à la rébellion. Il mourut quelques secondes après ; tué comme un parasite ; le sourire aux lèvres. Sans plus de cérémonie, la femme reprit son tirage. Et ce fut tout. Enfin, les citoyens étaient choqués, d’ailleurs les pacificateurs allait nous faire payer les actes de cet homme. Je regarde une dernière fois sa silhouette, sans jeter un regard aux « tributs ».
Parce que cet homme, c’est mon père. Je suis seul au monde. Je le hais. Je hais l’univers. Les Hommes ne sont que des parasites, indignes de mon attention.
*********
Après l’adoption ; dix ans plus tard : Dix ans que l’on m’a arraché de mon district natal. Dix ans que j’ai changé de nom. Dix ans, déjà. L’un des avantage c’est que les jeux de la faim ne planent plus au-dessus de ma tête, quoique mourir ou non, quel importance ? La mort, je lui rirait au nez si j’en avait les moyens. Je ne crains rien ni personne. Deuxième avantage, je ne crève plus de faim, je vais au lycée le plus prestigieux du Capitol ; mon intelligence croit chaque jour un peu plus alors que les habitants de la capital, ne cessent de m’exaspérer par leur stupidité navrante. Mon style mystérieux plaît aux filles ; ces petites gourdes extravagantes ; je suis le meilleur élève du lycée, je suis même connu du monde entier grâce à mes dons pour le dessin, mes parents adoptifs et mon caractère sauvage. Venons en aux inconvénients à présent. L’accent horrible des Capitoliens me poursuit sans arrêt ; chaque fois que je me ballade dans une rue, on me reconnaît de suite… C’est dire qu’un homme vêtu seulement d’un pantalon, qui passe chaque année à la télévision et qui à la tête d’un mec de la veine hormis les yeux, ne peut qu’attirer les regards. Oh et j’ai changé de noms aussi. Atroce… AH mes « parents » sont pires que le diable ! Ouais, Volt Wash n’existe plus ; d’ailleurs je n’ai plus rien de commun avec lui. Je suis Echo Meriñas, beau gosse 24 heures sur 24 torse nu, amoureux de la mode et du dessin, sportif et génie. Cool ! Ou pas.
Cher journal, tu demandes pourquoi je t’ai réouvert après tant d’année… En fait, j’ai besoin d’étaler mes pensées à l’écrit, si non je ne tiendrait plus.
Tu te demandes sûrement pourquoi je suis au Capitol, connu de tous, et bien, voilà mon histoire :
Après la moisson de la première édition des jeux et les regards haineux de la foule à l’encontre du cadavre de mon défunt et abrutit de père, je suis resté devant l’hôtel de justice, assis sur une marche, pendant que les gens rentraient chez eux sous les regards sévères des pacificateurs. J’étais un orphelin de cinq ans, incapable de vivre seul, vous comprenez. Tout le monde le savait. Comme tout orphelin j’allais être conduit au foyer communale ; j’attendais simplement que l’on vienne me chercher. Le foyer communale est un endroit horrible, dans lequel les enfants sans famille sont battus et maltraités, les chances de survies y sont faibles. Evitant de penser à ce qui allait m’arriver, j’ai sortit une petite pierre pointu de ma poche qui ne me quittait jamais, et ai commencé à dessiner dans la poussière de charbon. En cet instant, j’ignorais que ce seul petit geste allait changer ma vie à jamais, m’arrachant encore un peu plus du peu de choses auxquels j’étais attachés. Encore aujourd’hui, tout au fond, je ne sais pas si j’ai bien fait d’exposer ce talent pour le dessin en publique.
Donc, pour m’occuper j’ai commencer à tracer des traits aux hasards et à former des ombres étranges, ne m’arrêtant pas. Je n’étais pas satisfait du résultats, pourtant, quand j’eu terminé, un homme se trouvait à mes côtés. Grand et musclés, en uniforme blanc, avec une sale tête de chimpanzé, le capitaine des pacificateurs temporaire du district ; Zeus Meriñas. Temporaire, car en réalité ce monsieur occupe habituellement le poste de chef des pacificateurs du District deux. Il a été muté ici, pour faire régner la terreur parmi nous… D’après la rumeur, il serait même le chefs de toutes les brigades des pacificateurs et l’un des meilleurs amis du président ; bizarrement, que ce soit vrai ne m’étonnerais pas. Je commençais à avoir des sueurs froides ; que me voulait-il ? M’arrêter à cause du geste de mon paternel ? Je n’étais en rien responsable de cette action rebelle.
« T’as quel âge petit ? » demanda-t-il de sa voix si semblable à celle d’un grand-père de quatre-vingt-dix ans.
J’avais hésité un moment, perturbé par cette question des plus étrange. Mais étant dans l’obligation de répondre, je murmurai :
- cinq ans.
- Bien. J’ai entendu parlé de toi mon enfant. Tu es le fils du mineurs de tout à l’heure, n’est-ce pas ? Tu n’as plus de famille, je me trompe ? Et bien c’est ton jour de chance. Vois-tu, ma femme, ne peut pas mettre au monde d’enfant. Nous avons songé à l’adoption, mais au Capitol adopté un petit bonhomme coûte de l’argent, et oui. Il ne nous restait qu’une seule solution, les districts. Malheureusement, nous cherchons un garçon magnifique et doué. Surprise, tu correspond à nos critaires. Fais tes bagages, nous rentrons au Capitol, dans vingt minutes ; je pars prendre quelques vacances chez moi, vois-tu.
- Je ne veux pas. Je ne veux pas aller au Capitol. Je préfère encore le foyer communal ; je suis un enfant de la veine, je ne veux pas quitter mon district ! »
J’avais beau dire ça, je savais au fond de moi que je n’avais pas le choix. Cet homme me semblait direct, j’avais même cru à une blague au début mais non. Une seconde plus tard, je me retrouvai étalé par terre, la joue enflée. Il m’avait frappé ; comme ça, sans raisons.
« Tu n’as pas le choix petit dessinateur. Tu viens avec moi, ou je te fais exécuter pour non respect de la nouvelle règle numéro 10 : Interdiction formelle de traîner dans les rues d’un district. »
Et voilà, cher journal, tu sais tout. Je fut obligé de le suivre et contraint d’habiter au capitol, simplement parce que je savais dessiner. Mais ce n’est pas tout. La femme de Zeus est l’hôtesse (la femme qui tire les noms lors des Hunger Games) du district deux ; quant à Zeux, il est bel et bien l’un des plus proches amis du président, si ce n’est le plus proche. A cause de cela, chaque année, en période des jeux, ils me firent passer à la télé pour que leur fils natif d’un district périphérique montre ses merveilleux talents. Tous le monde me voyais déjà styliste. Je n’ai que quinze ans, mais j’ai l’impression, que je le deviendrais bel et bien… Pff.
De nos jours : Styliste. Je serais styliste de la quinzième éditions des Hunger Games. Je suis content. Ces dernières années, j’ai beaucoup changé. Devenir styliste me permettra de « jouer » avec les tributs dont je serais charger. Les faire craquer, j’aimerais les faire craquer, pour voir s’ils ont des tripes. Vous pensez peut-être que j’aime les jeux de la faim… Vous vous trompez. Je m’en contrefiche, tout simplement. Les districts sont responsables de la moissons de leurs enfants, un point c’est tout.
J’attrape une cigarette. Quelles tenues extraordinaire pourrais-je bien inventer ? Hum, nous verrons cela sous peu. Oui, mon ami le journal, depuis que je suis au Capitol, je ne te tiens plus correctement, j’ai même simplifié et raccourci mon histoire d’adoption… Je ne suis plus l’enfant que tu as connu. Je garde tout dans la tête à présent. Je sais qui je suis, et ce que je dois faire. J’ai plusieurs personnalités, et c’est mieux ainsi.
Adieu ; je ne te raconterai plus rien. Bye. Derrière l'écranPrénom / Pseudo: Appelez moi Eycko ou Wana ! ;D Âge Réel : 15 ansComment as-tu connu le forum ? : J'ai déjà répondu à cette question il y a fort fort longtemps ! Je n'aime pas me répéter, alors non, je ne répondrais pas ! Code du règlement : Autre chose ? : Alors comme vous vous en doutez déjà, c'est le double compte de votre chère et tendre Eycko ! Par contre j'aurais une question. Tout d'abord, je ne sais pas quelle place de styliste et libre :3 Et ensuite, je ne sais pas s'il faut, justement, préciser le nom du district dont on va s'occuper ! (mais au cas ou je vais le dire... J'aimerais bien être styliste du district 7 :3 si la place est libre) + Pendant que j'y pense, je remercie notre cher Président (un sale tyran ! *sort*) de m'avoir autorisé à avoir un double compte ! Merchi :3 ++ Je re-précise, que je suis une fille ! +++ Je vous aimes <3 (Ou pas...) ++++ Désolée du pavé ! [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Dernière édition par Echo Meriñas le Jeu 23 Aoû - 6:07, édité 1 fois |
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