Réponse ici

Je me suis levée, me dirigeant lentement vers la fenêtre. Le soleil était à peine levé, et dehors, seuls quelques habitants divaguaient dans la rue.
J'ai ouvert la fenêtre, humant l'air frais empreint de l'odeur de la rosée du matin.
Ce jour était un grand jour, sûrement le plus important de ma carrière naissante d'auteure. Car aujourd'hui, j'allais présenter mon premier livre à une grande maison d'édition.
Perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu le temps passer. Reprenant mes esprits, j'ai refermé la fenêtre, et je suis descendue. Dans la cuisine, on entendait seulement la pendule.
– Maman ?
A cette heure-ci, pourtant matinale, tout le monde devait déjà être levé. J'ai donc pris un pancake dans le réfrigérateur avant de retourner dans ma chambre pour me changer.
Je mis tellement de temps à choisir ma tenue qu'une fois dehors, l'air s'était réchauffé, le soleil était déjà un peu plus haut dans le ciel, et moi, je devais me dépêcher de trouver ma mère et ma petite soeur pour partir en vitesse sous peine d'être en retard. Je les trouvait toutes les deux très occupées à discuter des Hunger Games à venir, dont ma famille est friande. Et je ne fais pas exception à la règle, bien que la mise à mort des tributs me révulse quelque peu. Mais bon. C'est le principe.

Étant issue d'une famille aisée, je peux me permettre de donner un peu,ou même beaucoup d'argent pour mon ou mes tributs favoris.Je sponsorise presque exclusivement les carrières, mais bon, on est jamais à l'abri de bonnes surprises, non ?

Mais en attendant de découvrir les nouveaux tributs de cette année, 'faut bien s'occuper. Alors moi, je m'occupe en écrivant.
J'appellait ma mère pour (enfin) y aller, et nous partîmes en direction de cet immeuble qui abritai peu être la clé de mon avenir...