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Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs]

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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♣ Date d'inscription : 18/02/2012


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MessageSujet: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeDim 6 Mai - 8:58

    C’est le grand jour. Le Capitole est en ébullition. C’est aujourd’hui que seront présentés les 24 tributs de la prochaine édition des Hunger Games ! Le Cirque se remplit bruyamment d’une multitude de personnes issues du Capitole, qu’il s’agisse de créateurs ou stylistes. Tous n’ont qu’une seule idée en tête : voir leurs héros de demain. Pour les tributs, en revanche, c’est l’occasion de s’attirer les sponsors, qui, comme on le sait, sont d’une grande utilité dans l’arène. La première impression est donc toujours la plus importante. Les gradins se remplissent vite. Il est 19h45 et l’entrée des tributs est prévue pour 20h précise. Le Cirque se présente comme une large rue, juxtaposée par deux rangées de gradins, au bout desquelles se situent le rang présidentiel. Là, le président et les juges sont installés face à la rue, d’où vont venir les tributs, chevauchant de magnifiques charriots. C’est un moment que tout le monde attend. De larges écrans géants sont disposés un peu partout, d’où il est possible d’observer les visages des vedettes, à savoir les tributs eux-mêmes. Une fois leur passage achevé, les tributs se retrouveront face au président qui, s’il est de bonnes grâces, prononcera un petit discours, mais rien n’est sûr. Le présentateur, quant à lui, est en hauteur, face à des caméras et il s’apprête à commenter chaque entrée en scène, pour les malheureux qui ne pourraient pas assister en live à la cérémonie.

    La Capitole frémit d’excitation et les petits comme les grands ne tiennent plus en place. L’hymne commence à retentir dans l’ensemble du cirque et les grandes portes s’ouvrent. Ca commence !


Explications : Ne peuvent poster que ceux qui ont reçu leur tenue par MP, les autres devront patienter un petit peu, mais ils auront un délai supplémentaire. Vous n’êtes pas obligés de respecter l’ordre des districts dans le positionnement de vos Rp’s, mais vous devez le prendre en compte dans le jeu, ce qui signifie que le district 5 sera forcément après le 4 dans le cirque. Une fois votre tenue acquise, vous avez trois jours pour poster votre Rp, pas un de plus. Merci de joindre votre tenue dans votre Rp et de n’en poster qu’un seul, qui racontera l’ensemble de votre passage devant le Capitole
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeDim 6 Mai - 21:39

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J'inspire à fond. Mon district me manque, Lucy me manque...Et pas qu'un peu.
C'est mon premier passage officiel devant le Capitole, je dois donc être parfaite. Ne rien laisser paraître. Ne pas laisser les larmes m'envahir. Comme lors de ma première Moisson, il y a deux ans. Facile, oui...
Je regarde les chars défiler. Le district Un. La peur me noue l'estomac. Le Deux, puis le Trois...Le Quatre, où je peux voir Léa. Ma "confidente". Je me rends compte que c'est elle qui détient mes secrets. Celle qui pourra m'empêcher de la tuer avec de simples mots. Celle qui devrait être la...La première sur ma liste...

Le temps que je réfléchisse, le Cinq, le Six et le Sept sont passés. Le Huit se prépare et s'avance finalement. J'inspire de nouveau, jetant quelques regards angoissés à Niko. Et lui...Que doit-il ressentir ? Que doit-il se demander ? A-t-il autant peur que moi ? J'ai envie de pleurer, de fondre en larmes, de ne plus me retenir, mais malheureusement j'ai déjà assez laissé mon coeur décider. Je suis forte. Et je dois le rester. Non. Je le resterai.
Mais j'ai peur...Trop peur....
Le Neuf. Mon coeur s'emballe, frappe à mes oreilles. Sourire. Être simplement convaincante. Quelques signes de la main.
Je répète le parcours. Cinq secondes après le Dix, les chevaux partiront, nous sur les chars qu'ils traîneront. Je me contenterai de sourire, de saluer le public, dans ma robe toute d'or faite. Tiens, d'ailleurs...Je ne peux m'empêcher de repenser à mon district, en la voyant. Le blanc de la robe fait de coton. L'or pareil à la couleur du maïs. Du mascara sur mes cils, de l'eye-liner doré. Des cordages pour mes chaussures. D'ailleurs, je ne trouve pas que les talons et toutes ces...Choses là ne me conviennent, mais si Jay trouve ça magnifique, c'est que le Capitole trouvera ça magnifique. Je lui fais une confiance presque aveugle, même si elle provient de l'Enfer des districts. Etrange...

Ca y est. Le Dix y va, et cinq secondes après, nous arrivons. Je souris de toutes mes dents, blanchies au passage, et salue tous ces maudits gens. Je repère une femme, là, dans le public si mondain. Maryna ? Ou bien est-ce une femme qui lui ressemble...Dans tous les cas je sens son regard se poser sur moi. Je souris de plus belle, m'attarde un peu sur cette étrange femme avant de me tourner vers d'autres gens. Ma robe est courte, et je doute que ces hommes du Capitole ne regardent mon dos...Mais bon. Si ils deviennent mes sponsors, je m'en fiche. Enfin non...Non. Attendez ! Ils continuent de me...? Non, Amy, pas grave. Ca arrive...Ce sont tous des gros pervers de toute façon. Souris !
Nous arrivons enfin devant le Président. Mon coeur bat toujours. J'ai envie de prendre la main de Niko, de la serrer, fort. Car j'ai peur. Oui, Amy Line Meacher, celle qui s'est portée volontaire, a peur. Car ses jours sont comptés.


Dernière édition par Amy Line Meacher le Lun 7 Mai - 9:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeDim 6 Mai - 23:10

Ma magnifique tenue:
Spoiler:

Il était 19h30, j'étais avec ma styliste qui m'aidait à enfiler ma magnifique tenue, et faisait les dernières modifications de coiffure et maquillage pour que tout soit parfait. J'en étais plutôt fière, il est clair que je ne passerais pas inaperçue avec une tenue pareille. Tout y été pour rappeler mon District, de la tête aux pieds. Je m'admirais une dernière fois devant un grand miroir, heureuse du résultat puis je félicitais ma styliste au passage pour son travail incroyable avant d'aller rejoindre les autres à coté du chariot.
Je me plaçais aux cotés de Milo, lui lançant un petit sourire puis j'écoutais les derniers conseils que nous disait notre mentor. C'était la première étape et il ne fallait pas la rater, les sponsors seront présents et il fallait tout donner pour qu'ils puissent me choisir. Ils sont d'une grande aide pour notre survie alors il valait mieux les avoir dans la poche.
On m'aida à monter dans le chariot qui était assez grand, puis je me plaçais correctement tout en réfléchissant à ce que je pourrais faire pour attirer les regards vers moi. On en avait vaguement parlé avec Milo, de ce qu'on ferait aujourd'hui.
Tout Panem sera là, à regarder la cérémonie, à découvrir les tributs de cette année et les gens du Capitole doivent être impatients de voir ce qu'on va faire pour les surprendre. Le spectacle commence maintenant. J'avais les mains moites et je rongeais mes ongles fraichement manucurés nerveusement. C'était une mauvaise habitude que j'avais adopté quand j'étais petite.

Le chariot du 1 se mit à avancer et les cris des gens du Capitole se firent entendre encore plus fort qu'auparavant, c'était incroyable. Je me penchais pour pouvoir espérer voir un petit quelque chose mais rien, la seule chose que je voyais c'était la foule impressionnante qui se trouvait de chaque cotés et plus loin, en face, le rang présidentiel. Les gens étaient complétement hystérique, ça faisait limite peur. Dix secondes après le chariot du 2 s'avança à son tour, et les cris redoublèrent encore. Je me demandais comment c'était possible, mais en réalité tout est possible venant du Capitole. Le District 2 faisait grande impression ce soir. Puis au tour du chariot du 3 de s'avancer, c'était bientôt notre tour et je dois avouer que le stress mélangeait à l'excitation commencé à monter. Je pouvais voir l'immense allée dans laquelle on s'avancera dans quelques secondes, c'était complètement dingue en fait.
Je jetais un dernier regard suivit d'un sourire rassurant à Milo, c'était à notre tour et il fallait tout donner.

" Bon ça va être à notre tour. Puisse le sort nous être favorable! " Dis-je en blaguant et en nous encourageant.

Le chariot se mit à s'avancer lentement et nous voilà sur la grande allée, s'avançant sous les applaudissement et les cris du Capitole. Avec les projecteurs, la lumière se reflétait sur ma tenue et la faisait briller, ca devait être magnifique j'en suis sure. Sur le coup j'oubliais tout ce que je devais faire, prise de surprise par tout ça. Je lançais des regards, complètement perdue tout autour de moi puis je me retournais vers Milo, tout souriant avant de me souvenir de ce qu'il fallait faire.
Je pris une grande inspiration avant de me lancer. Sourire aux lèvres, tête haute et tout en étant confiante, je commençais à poser ma main droite sur mon cœur, puis je la dirigeais ensuite sur mes lèvres déposant un baisser dessus avant de la lever bien haute en même temps que mon partenaire, montrant j'étais heureuse d'être ici mais surtout fière de représenter mon District pour les 14e Hunger Games. Les cris redoublèrent et l'excitation se fit encore plus forte suite à notre geste. L'adrénaline monta encore plus et je terminais par un simple signe de la main tout en gardant mon bras levé. Certaines personnes lançaient même quelques fleurs au passage. A vrai dire maintenant, je ne pouvais plus m'arrêter de sourire, j'avais surement l'air bête mais j'étais tellement contente du résultat.
On y était, on avait passé le plus difficile et notre chariot allait se ranger a coté de celui du 3, en face du rang présidentiel, les autres arrivèrent aussitôt et le président s'avança, il commençait par nous faire un signe de la main, faisant taire tous les gens présents ici et il commença son long discours puis nous remercia d'être les offrandes de cette année, il salua notre courage, notre sacrifice et blablabla. C'était long mais surtout insupportable. Et évidemment il termina par la légendaire phrase "Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable".
Une fois fini, les chariots nous ramenèrent à l'endroit du début. Tout le monde nous y attendait. Je pense que je pouvais être fière de ce que j'avais accomplis ce soir, j'en tremblais encore.



Dernière édition par Léa Sykes le Lun 7 Mai - 15:00, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeLun 7 Mai - 0:13

Spoiler:
Commentaires: Couleurs flashis qui rappellent l'électricité notamment celle d'une ampoule. Les ailes s'illumineront le temps du passage.

Voila, le jour tant attendu est arrivé, celui qui lance le début des jeux. Le Capitole va enfin me voir , moi la petite fille du District 5. Je sais que ce n'est pas le moment de baisser les bras et de se cacher comme une enfant, il faut que je montre ce que je vaux. Je suis sure qu'en fait je suis bien plus forte que je le pense, c'est juste enfoui quelque part au fond de moi et il est tant de le faire ressorti.
Une fois arrivée sur le chariot je me rends compte qu'à coté de Kai je fais peine à voir, une vraie petite gamine mais justement c'est un défi supplementaire il faut qu'on me voit, il ne faut pas que je passe inaperçue. Je dois juste me démarquer, en mettre plein la vue au Capitole ainsi qu'aux juges, au président et aussi à ma famille qui doit surement attendre que je passe. J'espère que ma tenue me permettra de rayonner, je ne m'en remets toujours pas ,elle est... splendide ! A mes yeux, elle est juste parfaite, les couleurs, la coupe et surtout les ailes qui s'illuminent , impossible de me rater avec ça sur moi. Le choix qu'a fait ma styliste est pile comme il faut à mon goût. Je suis certaine que je vais faire fureur, je l'espère.

On y est, le défilé va commencer et sans mentir je commence à avoir peur. Je suppose que ca doit être normal et qu'on doit tous être dans le même état puis ce n'est pas comme si j'allais passer devant mon District, là c'est si différent, on est au Capitole maintenant tout le monde me découvrira. je vais sortir de l'ombre comme on dit . Les premiers chariots partent et on entends très vite les applaudissement se faire de plus en plus dense. Le 1 puis le 2, ils sont toujours aussi confiants, en même temps ce sont des carrières.
Le 4 est juste devant nous et il commence à partir , ce qui veux dire que nous sommes les prochains. A vrai dire je n'ai pas réfléchi une seule seconde quel signe, quel sourire ou encore quelle pose je vais aborder dans mon chariot. C'est bon, le chariot commence à avancer, nous voila sur l'allée tous le monde et là et on voit bien qu'ils attendent de nous un signe, un geste qui pourrait les faire hurler de bonheur. Je commence à sourire, un sourire timide et en faisant un signe de la main, un simple signe de la main... Mais non je commence à regarder autour de moi , tu es au Capitole, montre ce que tu vaux, mes ailes commencent à briller et je sais que c'est le moment de faire impression. Je prends mon courage à deux main puis je relève la tête, j'aborde un sourire a m'en décrocher la mâchoire et je commence a lever les deux mains en l'air et a applaudir, imitant les gens du Capitole, comme si j’étais heureuse d'être là, comme si je saluais bien fort toutes les personnes qui me regarde, même moi je n'en reviens pas. Je l'ai fais, je ne suis plus la petit fille de son District, je suis Céline Tomneswaran, la tribut des 14e Hunger Games.
Voilà, mon passage est fini je rejoins les autres chariots et je pense avoir fait bonne impression , en tout cas je pense avoir été bien vue et ca c'est le principal.







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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeLun 7 Mai - 17:52

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Des lumières m'encerclent, volants dans tous les sens possibles, elles m'aveugles mais je les ignore obstinément, focalisée sur mon seul but, rester droite, le regard dur, le regard menaçant, les bras croisés, les poings serrés, un sourire provocateur sur mon visage d'enfant. Une foule en délire défile sous mes yeux, des cris fusent de tout part, des acclamations retentissent, un brouhaha plus que réel s'offre à moi ; Mais quand-est-ce que quelqu’un coupe le son mon dieu ? Je n'ai plus de tympans, je n'ai plus de tête, des coups de tambours tapent mon crâne si fragile, je n'en peux plus, TAISEZ VOUS ! Pourtant au plus profond de moi, jusqu'au fin fond de mon âme même, je le sais... Que c'est sales cabots assoiffées de sang ne deviendrons pas aphone. C'est super méga trop cool quoi...

Où je suis, me demandez-vous ? Et bien là je suis actuellement sur le char du District Douze, le char le plus attendu (Oui, c'est bien de l'ironie vous croyez quoi ?), le char qui ferme la marche de cette parade on ne peut plus incroyable ( oui, nous sommes pires que ridicules, tous au tant que nous sommes, mais si je vous le dis vous n'allez pas le croire, alors je transforme !) J'ai l'impression que nous nous déplaçons à la vitesse la plus rapide qui sois, j'en ai des éclairs dans les yeux, quelle vitesse d'escargots pardi ! Dépêches toi saleté de char !

Malheureusement pour moi, je dis pour moi vu que Hulli à l'air de s'éclater lui, t'enflamme pas ordure ! Donc je disais, malheureusement pour moi, la vitesse n'augmente pas, Youhou !

Alors, comme rien ne peut mettre fin à mon calvaire, j'évite de penser à comment je suis habillé... c'est une horreur, le Douze n'a décidément pas de bon stylistes. Je porte actuellement une tenue noire, noire comme le charbon, une tenue de mineurs qui ne cesse de me faire transpirer à chaque minute. Je meurs de chaud, cette chaleur m'affaiblie, j'aurais préféré me montrer à poil recouverte de charbon tiens, j'aurai eu moins chaud ; il est loin mon lac, elles sont loin mes baignades nocturnes d’hiver... Mais vous ne connaissez pas le pire... Mon abruti de styliste à voulu, je ne sais pourquoi, représenter le dragon sur ma tenue, c'est pour cela que des écailles de verts différents, sont fixée sur ma tenue de "miss panem", oui c'est marrant pas vrai ? Ah ah ah. Ah j'oubliais... Jack est habillé exactement comme moi, c'est à me rendre dingue, ils veulent faire un effet jumeaux ou quoi ? mais bon, je le laisse s'exciter, moi, je me tiens le plus loin possible de ce timbré.

Je soupire, et me penche le plus possible à l'avant, une partie de mon corps est dans le vide... le capitol s'inquiètes, c'est grisant ! Jamais je ne tomberait bande de débiles finis ! j'aime leur faire peur, je me penche un peu plus, et fixe le plus de personne possible avec mes yeux à présent sombre. Je dois dire que l'idée du mascara était bonne. Je voulais paraître agressive, provocatrice, et pour le moment c'est réussi. J'adresse un dernier regard noir au public avant de revenir un peu plus à l'arrière du chariot. Les cris se font plus intenses encore, ils en reveulent c’est pas croyable… Allez pour leur faire plaisir j’y retourne. Non vous n’y avez pas cru quand même ? Voilà, je préfère ; après tout ils peuvent toujours rêver ces enfoirés.

Anaey, Paul, Matthieu... District Douze... regardez moi bien, car j'ai besoin de votre soutiens à tous ! Non pas exactement... J'ai besoin du soutien de chaque personne de Panem !

Un dernier geste de la main, puis la foule disparaît, nous sommes enfin arrivé.
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Chleo Sullivan
Chleo Sullivan
+ District Deux +


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeLun 7 Mai - 21:21

Ma superbe tenue ! Merci Lena! ♥
Spoiler:

Je sors de ma chambre, redoutant les prochaines heures qui vont suivre. Il est temps d’aller rencontrer ma styliste et de voir la tenue qu’elle m’a concocté pour le défilé. Je ne devrais sans doute pas m’en faire, après tout c’est son métier. Mais je ne cesse de repenser aux tributs de l’année dernière qui avaient été vêtu des pires costumes qui soient. Si elle ose me faire ça, elle peut être sure que mes parents prendront les mesures nécessaires pour ruiner sa carrière. Certes c’est une styliste différente mais qui sait, ils se ressemblent tous au fond, il n’y a qu’à voir la façon qu’ils ont de s’habiller.

Arrivée devant la porte d’entrée de l’équipe de préparation, je respire un bon coup avant de franchir la porte. Il ne faut pas que je leurs montre que je m’inquiète, ce n’est pas digne d’une carrière et ils ne me prendraient pas au sérieux. Si bien que j’entre avec mon habituel détermination et confiance en moi qui me vont si bien. Mes doutes se confirment : j’ai bel et bien affaire à des gens typiques du Capitole qui ont tout à apprendre dans l’art de l’association des couleurs. Je fais cependant comme si de rien n’étais et leur souris amicalement. Il ne faudrait tout de même pas qu’ils me détestent et qu’ils leurs prennent soudain l’envie de se venger sur ma personne. Pourtant ils ont l’air heureux de me voir et excités à l’idée de commencer à s’occuper de moi. Natelia nous avais prévenu, nous n’avions pas le droit d’aller à l’encontre de ce qu’ils avaient prévu de nous faire, et c’est la raison pour laquelle je me la boucle mais prie de toute mes forces pour qu’ils n’abiment pas mes sublimes cheveux. Ils me font m’allonger sur une grande table et s’occupent de moi pendant 2 bonnes heures, m’appliquant tous les soins possibles et imaginables.
Au final, ma peau est plus que parfaite et je suis plus belle que jamais au naturel. Je n’ai pas besoin de les remercier –après tout c’était leur boulot de me rendre belle non ? – mais ils voient dans mon grand sourire et dans mes yeux pétillants que je suis satisfaite du résultat, et je vois qu’ils sont heureux. Grand bien leur fasse. Ils me font passer dans la salle d’à côté et me disent à bientôt. Je ne prends pas la peine de leur répondre, je me contente à peine de leur faire un signe de tête. Ma rencontre avec ma styliste est désormais imminente. Pourtant elle me fait languir, n’arrivant pas tout de suite laissant le stress monter malgré moi. Je commence à faire les 100 pas dans la chambre dans mon peignoir rose tout doux, tournant comme un lion en cage. J’ai hâte de voir ce que je vais porter. Je voulais savoir si son travail est à la hauteur de mes attentes. Il est tout bonnement hors de question que je me ridiculise.

Enfin la porte s’ouvre et je me retourne vivement pour voir à quoi elle ressemble. C’est une grande femme blonde avec des mèches roses, vêtue de noir, de rouge et de violet, perchée sur de hauts talons aiguilles à strass argentées. Bon ça va, c’aurait pu être pire. Je la salue simplement, pas besoin de s’embarrasser de formalités et de jouer les hypocrites, je ne voulais qu’une chose, voir enfin ma tenue. Elle s’est contentée de faire comme moi, de me dire qu’elle avait été impressionnée de ma Moisson et que je l’avais beaucoup inspirée. Tant mieux, mais cela ne me rassure pas pour autant. J’attends toujours de voir le résultat.
Elle se retourne après m’avoir lancé un grand sourire vers le fond de la pièce où se dresse une armoire. Je ne l’avais pas remarquée. Elle ouvre les portes coulissantes et en ressors une robe aux différentes teintes de roses et aux reflets argentés. Je suis plutôt contente, le rose va bien avec mon teint. Et je réalise que j’aurais du m’attendre à cette couleur depuis longtemps. La majorité de mes tenues de ma garde rose sont rosée et le peignoir que je porte actuellement est du même rose que celui de la robe. Elle m’aide à l’enfiler, et je me sens très à l’aise dans le tissu qui caresse doucement ma peau. Je dois avouer qu’elle me sied à merveille. Elle fait bien ressortir mes formes, comme je l’espérais, et je suis on ne peut plus sexy dedans. Plutôt courte, comme celle de la Moisson, elle a aussi un beau décolleté plongeant. Composée de petites paillettes argentées qui illuminent la robe et attirent le regard en plus de la couleur pour le moins voyante, je suis sure de ne pas passer inaperçue. Finalement, vraiment satisfaite. Ma styliste me sourit, voyant que sa tenue me plaisait, et retourner fouiller dans l’armoire pour revenir avec une boîte noire joliment décorée. Elle l’ouvre sous mes yeux étonnés et avide, et j’y découvre tout un ensemble d’accessoires. Un médaillon, des bracelets et une paire de boucle d’oreilles, le tout en argent. Elle me passe le médaillon autour du cou qui pend humblement et descend jusqu’en dessous de mon décolleté, le soulignant à merveille, puis mets des bracelets à mes poignets magnifiquement gravé. Je regarde de plus près et comprends que ces gravures représentent différentes armes, notamment des couteaux, des épées, il me semble distinguer un katana (un rappel d’Isis ?), des dagues savamment travaillées. Ce ne sont que des petits détails mais ils sont tout simplement magnifique. Je me demande si j’aurais le droit de les prendre pour l’arène. Un grand sourire est empreint sur mes lèvres qui s’agrandit encore plus quand je vois le dernier accessoire : des boucles d’oreilles en formes de longs couteaux. Je remercie ouvertement ma styliste que j’apprécie énormément maintenant. Elle est toute contente elle aussi, et ça ne m’étonne pas. Puis elle me place devant une coiffeuse : il est temps pour elle de me coiffer et de me maquiller. Ses gestes sont empreints de douceur, mais maintenant je ne m’en fait plus, j’ai pleinement confiance en elle.

Quand je me regarde dans la glace, je suis éblouie par tant de beauté. Mes cheveux ont été tressés de manière compliquée et quelques mèches parfaitement ondulés retombent de ci de là pour faire un effet « naturel ». Mes yeux ne sont pas trop maquillés, suffisamment noircis pour mettre en avant mon regard de séductrice, mais toujours pailleté. Pour finir, elle m’étale un petit peu de paillètes argentées sur le corps et je suis parfaite, il n’y a pas d’autres mots. Je vais en charmer plus d’un ! Enfin, elle me sort les chaussures. De magnifiques chaussures fermées grises à haut talon. Ma styliste c’est enquise de me demander si je pourrai marcher avec de tels talons et je la rassure. C’est un jeu d’enfant, je suis une grande habituée. Elle me regarde une dernière fois, arrangeant quelques petits détails, et lorsqu’elle me juge prête, elle m’indique la sortie. Après un dernier regard dans la glace, je la suis.

***********

19h45

C’est bientôt l’heure du tant attendu Cérémonie d’ouverture. Ma styliste, dont j’ignore toujours le nom mais que j’apprécie vraiment maintenant, m’accompagne jusqu’à la salle des chars où j’allais retrouver tous les tributs (dont ce cher Brale). A ma grande satisfaction, j’arrive la première de nous deux. Ca a peut être l’air futile, mais j’aime l’idée de faire les choses avant lui. A chaque fois, ça représente une petite victoire pour moi. Je me retrouve devant mon char, non loin du cheval au pelage noir, avec ma styliste qui me tient compagnie. Elle essaye de faire la conversation, et je lui réponds poliment. En même temps je regarde les tributs pour me familiariser un minimum avec mes futures proies. Mon regard ce dépose d’abord sur le char du fond et les tributs du 12. Tout de noir vêtu, triste comme leur pauvre petit district. Ils ne font vraiment pas des étincelles, et ils ne feront pas long feu. Enfin surtout la fille, celle qui a osé défier les Carrières. Je lui lance un regard meurtrier, je serais ravie de lui faire sa fête. Je n’arrête pas mon regard sur les tributs des districts 11 et 10 , bien trop peu intéressant (quoi que je lâche un petit sourire quand je vois qu’ils ne sont pas habillés en peau de vache), ni sur ceux du 9 et du 8. Ils ne sont pas extraordinaires et leurs tenues n’attirent pas l’œil, en tout cas pas le mien. Je lance un rapide coup d’œil à la fille du 7 qui est plutôt jolie et bien habillée, et à son coéquipier, avant de regarder les tributs du 6(pas intéressants) et ceux du 5. Ceux là, on les voit de loin avec leurs habits jaunes électriques. J’aime bien la tenue de la fille, les ailes, ça lui va bien. Mon regard se pose sur le grand garçon brun que je reconnais immédiatement. Soit dit en passant, il est plutôt craquant dans cette tenue, très … électrique. Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit sourire quand je repense à la nuit dernière. C’est à ce moment là qu’il tourne la tête, et il me semble que nos regards se croisent. Je lui offre un petit clin d’œil complice agrémenté d’une œillade et d’un sourire charmeur avant de passer au district 4. C’est là que les choses deviennent intéressantes. On entre dans les Carrières. Je regarde la fille dans sa robe bicolore et je trouve qu’elle ressemble à un coquillage géant. Cette comparaison me fait rire. Je les dévisage en essayant de deviner dans quel domaine ils sont forts et quel est leur type de caractère. Le garçon est plutôt mignon mais pas très musclé. Ils m’ont l’air assez jeunes mais pourquoi pas. La fille du 3 n’a aucune chance, c’est évident, bien trop jeune, et je lance un regard intéressé à son compagnon qui est plutôt mignon. Enfin je me retourne pour dévisager les tributs du 1 qui m’intéressent tout particulièrement. J’espère bien m’entendre avec eux. La fille semble avoir dans ma tranche d’âge et j’aime beaucoup sa tenue, et plus particulièrement son diadème qui a un effet magnifique sur sa tête blonde. Le garçon est plus jeune mais est déterminé et sûr de lui. Je suis persuadée qu’on ferait une bonne équipe. Je verrais ça dès demain avec eux. Ils regardent tout deux en ma direction et tout en leurs souriant amicalement, je leur fait un signe de tête pour les saluer. Je suis rassurée, je suis définitivement la plus attirante, la plus séduisante et la plus sexy de tous.

Ma styliste m’invite à monter dans le chariot aux côtés de Brale qui entre temps est arrivé. La Cérémonie va bientôt commencer Je m’installe en prenant soin de l’ignorer royalement. Hors de question que j’ai le moindre contact avec lui, partager le char c’est déjà trop.

Nous entendons un compte à rebours au loin, puis les grandes portes de la salle s’ouvrent, nous faisant parvenir la musique du Capitole et les cris d’excitations des habitants et futurs sponsors. Je commence à être excitée comme une puce mais me restreint au calme. Je dois être mature et maître de mes émotions. Bien que nous allions « rencontrer » pour la fois le Capitole, il faut que je garde mon sang froid pour faire bonne figure. Le charriot du 1 est le premier à démarré, suivi 10 secondes plus tard par le miens. Je compose un visage séduisant, déterminé, sûr de lui et je fais mon plus beau sourire ravageur. J’ai bien l’intention d’en charmer plus d’un ce soir. C’est impressionnant le monde qui c’est déplacé pour venir nous voir, mais je ne me démonte pas. Après tout, être le centre d’attention a toujours été dans mes habitudes. Quand le chariot sort aux vues de tous, j’entends quelques sifflements provenant des mâles présents, et ça ne fait qu’agrandir un peu plus mon sourire. Ils me regardent et m’ont remarqué. Je compte bien garder leur attention un peu. Je les salue de la main, je ne vais tout de même pas ignorer mes nouveaux fans. J’envoie quelques clins d’œil aguicheurs dans la foule et j’entends leurs cris redoubler et de nouveaux sifflements admirateurs. Mais c’est qu’ils en redemandent ! Je tape dans l’œil de certains, aucuns doutes la dessus. Je me sens dans mon élément, là au milieu de la foule avec tous les regards braqués sur moi. Je retrouve mon aisance habituelle et je me mets à agir naturellement. J’envoie quelques baisers dans les gradins et attrape une rose en plein vol : belle démonstration de mon habileté. J’entends des voix scander mon prénom, et je salue très légèrement dans une petite révérence pour les remercier. Dans mon geste, je frôle Brale que j’avais presque oublié. Mais qu’il m’énerve celui là ! Il prend toute la place ! J’ai une soudaine envie de le pousser par-dessus le chariot pour l’avoir pour moi toute seule, mais je dois me faire force pour m’en empêcher. Ce serait trop bête que je sois pénalisée pour ça, pourtant l’idée est des plus tentantes. Je dois donc me contenter de me retourner pour répondre aux demandes de mon public, avec un sourire sadique aux lèvres, imaginant un Brale qui se fait rouler dessus par notre chariot puis piétiner par les autres chevaux. Quelle douce image ! Rien de tel pour calmer ces nerfs. Malheureusement la réalité est toute autre mais bon…

L’excitation est a son comble seulement le parcours est rapidement terminé. C’est passé trop vite. En attendant que les autres chariots se rangent à côté des notre, je continue de faire mon show, saluant le public, leur envoyant des clins d’œil charmeurs et des petits baisers quand je décide qu’ils l’ont mérité et qu’ils m’ont bien applaudis. Ils aiment ce petit jeu, et je prends un grand plaisir de jouer avec eux.

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Eve Goodwin
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMar 8 Mai - 20:34

Spoiler:


    J’ai erré toute la journée dans l’appartement, alternant entre les moments d’égarement, les repas et les conseils de Nathaniel. Comme une ombre, qui longe les murs dans ce lieu où tout est démesuré. Où tout est mort. Il n’y a pas toute l’agitation qu’il y a habituellement à la maison. Ou qu’il y avait à la maison, je ne sais pas. Dans cette maison où je ne remettrais plus les pieds. Où j’ai laissé famille et souvenirs. Pour toujours.

    Allongée dans le lit, je scrute le plafond depuis au moins une bonne heure. Nathaniel est en train de conseiller Even pour la cérémonie d’ouverture de ce soir. J’ai déjà eu droit aux conseils, mais ceux-ci ne m’ont pas étés d’une très grande utilité. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut que je sourie aux gens, en priant les sponsors d’avoir pitié de moi. Du moins, c’est tout ce que j’ai retenu. Mais c’est assez, car je sais pertinemment que les sponsors seront subjugués par les tributs carrières, et laisseront les pauvres tributs des districts les plus perdus de Panem livrés à eux-mêmes dans une arène où ils risquent leur vie à chaque minute. Car ils savent, comme je le sais moi, que même avec tout les cadeaux du monde, la probabilité pour que l’un de nous sorte vivant de l’arène est quasi nulle.

    Mon cerveau surchauffe à cause de toutes ces pensées qui tournent et se retournent, prisonnières dans ma tête, et au bout d’un long moment de divagation de ma part, lessivée, je fini par m’assoupir. Des petits coups frappés à ma porte me tirent de ce sommeil de plomb, qui me laisse plus fatiguée qu’avant. Je reprends avec peine pied dans la réalité. Le lit n’est pas comme d’habitude. Trop mou. Et je ne sens pas la chaleur de Lucie contre moi. Ce n’est qu’une fois assise sur le rebord que tout me revient. Je suis au Capitole et non plus au district 10. A chaque réveil dans cette chambre inconnue, j’éprouve la désagréable sensation d’être une étrangère. Perdue. Dans un lieu hostile. Je me lève, encore un peu tremblotante sur mes jambes qui me semblent faites de coton quand de nouveaux coups sont frappés, un peu plus insistants cette fois. Je murmure un « J’arrive » tout en traversant cette chambre, beaucoup trop grande à mon goût pour une seule personne. J’ouvre la porte et y trouve Nathaniel, qui est venu me chercher pour la cérémonie.

    Je suis conduite dans la même pièce que la veille, et entourée des mêmes personnes. Enfin, il me semble. En tout cas, elles sont habillées avec les mêmes couleurs extravagantes. Du rose ici, un peu de violet là, du jaune flashy … Une explosion de couleur qui manque de m’aveugler. Mes cheveux sont attachés, avec un complexe dispositif de barrettes, de pinces, d’élastiques et de gel, mes ongles manucurés, et mon visage maquillé.

    Quand je m’entraperçois finalement dans un miroir, je crois rêver. Autant pour la coiffure extravagante, qui je crois, s’apparente à deux cornes, que pour le maquillage, qui donne à mes yeux une profondeur qu’ils n’ont jamais eue et qui illumine comme jamais mon visage habituellement terne. Puis entre ma styliste, Maë, une jolie et jeune femme que j’avais déjà entraperçue la veille. Elle me présente rapidement la tenue qu’elle ma préparée – un short, un débardeur à une seule bretelle et des collants, le tout en cuir souple, ainsi qu’un manteau évasé en fourrure – et ajuste ma coiffure, avant de s’excuser et de repartir. Elle doit encore s’occuper de deux autres tributs.

    Mes préparateurs m’aident à enfiler cette tenue, et je ne peux qu’admirer le travail qui a été fait dessus. Certes, c’est quelque chose d’assez basique, le cuir et les cornes sortant presque chaque année pour le district 10, mais Maë a fait quelque chose de différent et d’original tout de même. J’ai échappé aux taches noires et blanches, et la tenue me va à ravir. Elle n’attirera peut-être pas de sponsors, mais pour une fois au moins, j’ai l’impression d’être autre chose qu’une paysanne d’un district de fermiers. Ma styliste repasse me voir en coup de vent pour vérifier que tout aille bien, puis on me conduit dans un vaste hall, où attendent les chevaux et où sont déjà regroupés une bonne partie des tributs. Tous plus rayonnants les uns que les autres. Nathaniel nous briefe rapidement Even et moi, et finalement, le moment tant attendu arrive enfin. On nous fait monter sur les chariots. Puis la cérémonie commence, et les chariots s'élancent dans le cirque. D’abord ceux du un, des carrières que je déteste, mais qui ont néanmoins une certaine classe. Puis ceux du deux, dont la magnifique tribute que j’ai déjà aperçu hier soir. Et du trois, que j’aperçois à peine tant mes yeux sont attirés par le quatrième chariot, sur lequel trône l’inconnu avec lequel j’ai parlé hier soir. Il rayonne lui aussi. Je suis certaine qu’il trouvera des sponsors. Ensuite le chariot du cinq, avec le beau brun. Puis celui du six. Et ainsi de suite jusqu’au dixième.

    Les chevaux entament doucement la danse. Sur le chariot, au côté d’Even, dont j’ignore tout, j’ai l’impression de voler. D’être sur un nuage. Comme un ange qui descendrait du ciel. Alors je souris, et pendant tout le temps que dure la traversée du Cirque, je ne peux m’empêcher de tourner la tête à gauche et à droite, ma curiosité l’ayant emporté sur ma timidité. Pour voir ces gradins, tels deux arcs-en-ciel de chaque côté, remplis de gens aux cheveux multicolores, aux habits criards, et aux regards perçant. Et je croise tout de même les doigts, espérant au plus profond de moi que ma famille, obligée de regarder la rediffusion de cette cérémonie, sera fière de moi.



Dernière édition par Ambre D'Alune le Mer 9 Mai - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMar 8 Mai - 21:33

Spoiler:


C’est l’heure. Premières impressions pour le public et les sponsors. J’enroule une mèche de cheveux autour de mon index. Après plusieurs heures passées avec mes préparateurs, ils sont doux et brillants, relevés en un chignon lâche d’où s’échappent quelques mèches. Mes yeux et ma bouche sont maquillés de rose. Mes ongles sont roses aussi, d’un rose plus soutenu, sur lequel se détache un épi de blé mûr soigneusement peint d’un or orangé. Ma robe, rose, m’arrive plus ou moins jusqu’aux genoux. Le satin rose est recouvert de voiles légers, d’un rose plus clair, qui s’envolent autour de moi et caressent mes bras nus. Un collier d’argent aux motifs de fruits et de céréales m’enserre le cou. De hautes chaussures noires et rouges manquent de me faire trébucher à chaque pas. Je porte aussi des boucles d’oreille en or, en forme d’épi de blé. Malgré cette profusion de bijoux et de métaux précieux, j’ai gardé mon pendentif en forme de flèche et mon bracelet. Ils sont bien trop précieux pour que je les laisse à qui que ce soit, surtout maintenant.
Ce qui me gêne le plus, c’est le décolleté profond qui dévoile un peu trop. Mais bon, si ça peut attirer les sponsors...

On dirait presque que mon styliste veuille que j’ai l’air plus... Jeune, les chaussures mises à part. Quoique... En vérité, si je fulmine, c’est surtout contre le Capitole en général. Et puis je ne me reconnais pas dans cette fille aux cheveux soyeux, aux ongles soigneusement vernis et à la robe magnifique. Non, ce n’est pas moi. Moi, c’est la cadette de la famille qui part chasser à l’aube et qui se démène aux champs. Pas la fille du Capitole avec ses beaux bijoux d’or.

Le 1 part, sur leur chariot blanc. Suit les Districts 2 et 3. C’est au tour du 4 de partir sur son chariot bleu miroitant. Je dois avouer que la robe de la fille m’impressionne. La jupe, d’un bleu sombre, est pailletée de diamants. Le bas de la robe rappelait l’écume des vagues. Le haut de la tenue est totalement dorée, et aussi pailletée. La coupe est parfaite, le scintillement du bleu imite à la perfection la couleur de l’eau. Elle part à son tour.
La fille du 5 a une tenue tellement flashy que j’en ai presque mal aux yeux. Une tenue courte qui s’arrête au dessus du genou, avec des zigzags en bas, le tout dans divers coloris de jaune. Et des ailes, jaunes aussi, qui s’illuminent. Le style fée de la foudre est réussi, mais je ne suis pas vraiment fan. Remarque, les gens du Capitole vont sûrement adorer. Je grimace en songeant que mes chances d’attirer des sponsors diminuent à vitesse grand V.

Le 6 et le 7 passent. Je tourne la tête et je vois une tribute portant un long manteau de cuir marron. Ses cheveux sont étrangement redressés pour former des cornes sûrement. Ce doit être le District 10. Derrière, une fille aux magnifiques cheveux roux dont la robe est tellement courte qu’elle lui arrive presque en haut des cuisses. Du blanc, avec du doré, et des sandales de corde. Logiquement, ce doit être le Onze. D’ailleurs, je me souviens d’elle, la volontaire. Très courageux. Tout à la fin, il y a la fille qui a défié les carrières, comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui, Eycko. Même que l’autre tribut du Douze l’a défié à son tour. Franchement, je me pose des questions sur sa tenue. Le noir pour le charbon, pas de problème. Et puis ça met en valeur ses longs cheveux bruns. Par contre, les touches de vert me laissent perplexe. Du vert pour le charbon ? je ne vois pas le rapport, mais bon. Il y a peut-être un aspect du Douze qui m’échappe.
Si je m’intéresse tant aux tenues des autres, c’est parce que si je réfléchis plus à ce que ça donne moi, je vais littéralement m’écrouler avant même d’atteindre le Grand Cirque. Très mauvais plan pour attirer des sponsors. Qui voudrait sponsoriser une jeune fille faible, inutile, et qui sera tuée dix minutes après le début des Jeux.
Et puis, qu’est-ce que les créateurs nous ont réservé cette année ? Quels pièges sadiques vont-ils inventer ? Lac de lave ? Pluie de météorites ? Tsunami ?

Je secoue la tête et me reprend. D’ailleurs, mon styliste m’aide à grimper dans le chariot, tout d’or ciselé. On voit des motifs d’épi de blé et de céréales, ainsi que la forme des feuilles. Par contre, aucune trace de l’arc ou de la flèche qui me tient tant à cœur. J’effleure mon pendentif, seul détail qui me rappelle qui je suis réellement.
Soudain, le chariot s’ébranle et avance. Je retrouve mon équilibre et c’est là que je peux découvrir la magnificence du Capitole. Il doit y avoir des milliers, voire des millions de gens autour de nous. Je me surprends à les saluer de la main et à sourire comme une idiote. Le chariot entame le tour du Grand Cirque. je dois me retenir à sa bordure dorée pour ne pas tomber tellement j'ai l'impression que mes jambes sont en coton.
Je sens plus que je ne vois Totem à côté de moi et je me demande ce qu'il a en tête. Est-il déjà en train de préparer un plan pour l'arène ? A treize ans, être condamné aux Jeux, il n'a vraiment pas été gâté. Je ne pense pas qu'il ai beaucoup de chance de s'en sortir. Comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs. 23 exactement. Après, l'identité du gagnant et celles des perdants... Et bien, ça, le sort en décidera.

C'est bientôt le moment du discours du président. C'est lui qui a instauré les Jeux.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMer 9 Mai - 11:09

Spoiler:

Tout était prêt ! Les stylistes de chaque district avait beaucoup d'originalité. Je me demandais comment ils faisaient. Le présentateur parla, parla très longtemps a mon goût. La cérémonie commença enfin, les chariots avancèrent dans l'immense allée. C'était enfin a notre tour. Nous entrâmes dans l'allée. Il y avait beaucoup de monde et de lumières. Eycko était droite et froide. Je préférais être détendu et joué ma carte de pur beau-gosse. Beaucoup de filles criaient a ma venue. La mission réussie ! Eycko était jalouse, sa se voyaient tout de suite. Je fît une hola dans la foule, Eycko soupira encore et encore.

J'était aussi fière de ma tenue, avec les écailles de dragons et le charbon. Pour une fois que le douze avaient de bonnes stylistes et de bons tributs ! C'était rare. La tenue était faite pour ne pas transpirer car les stylistes savaient qu'on aurait chaud avec cette foule en délire. Eycko elle n'aimais pas cette tenue. En plus elle n'aimais pas me ressemblais. Et puis moi je ne regrette pas le douze. Je vais peut-être mourir mais au moins je serais passer a la télé. Une fierté de Huli !

Eycko soupir et se penche. Mais quelle idiote celle-la ! A cause d'elle je vais perdre des sponsors, et pas qu'un ! Elle faisait le show, elle se penchait a l'arrière. Elle ne tient pas en place cette fille et le public lança des "Ohhh" et des "Ahhh" de peur. En la regardant de plus prêt, elle avait un air de provocatrice, rebelle; le genre de fille que le capitole n'aime. Si c'est ce qu'elle a voulu faire elle a perdu des sponsors ! Je ne saluait les gens et ne faisait bonne figure que pour les sponsors. Si Eycko ne l'a pas compris tant pis, je lui ferait cette remarque.

Enfin nous sortîmes de la grande allée. Nous étions les derniers, bien sûr. On entendait le président (enfin je crois) faire un discours. Les autres tributs se félicitaient. Eycko ne le fît guère. Je lui lança:

"Si je fais ça c'est pour les sponsors. Même si je les hais, je fais bonne figure. J'espère que tu te rattrapera par la suite."

Et sur ces mots nous rentrâmes à la résidence. Demain ce sera le premier jour des entraînements et je tient bien a marquer des points.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMer 9 Mai - 11:29

Spoiler:

    Nous y sommes. La Cérémonie d’Ouverture. Une grande bouffée de stress s’empare de mon être, si bien que j’ai presque envie de m’enfuir en courant. Je sais que cette étape est décisive pour mon avenir, car une bonne impression attire toujours les sponsors, tandis qu’une mauvaise me condamne à coup sûr. Certes, il restera les Interviews (et là, ça sera une autre paire de manches) pour me rattraper si besoin est, mais quand même, je ne veux pas qu’on ait une mauvaise image de moi à la fin de ma première apparition en public. Vers 19h, on nous emmène au Capitole, dans les quartiers résidentiels plus exactement. Une sorte de grand hangar rassemble tous les tributs, leur styliste et leur mentor. C’est la première fois que je me retrouve avec eux et il est vrai que je suis sans doute l'un des plus frêles. Certains visages me sont familiers, comme la jeune fille du dix que j’ai rencontré hier soir sur le toit, ou encore la mentor du cinq (si mes souvenirs sont exacts) que j’ai quitté il y a quelques heures à peine. Je leur jette un regard soucieux, mais la voix de Mlle Baxter nous rappelle vite à l’ordre. Elle souhaite nous communiquer quelques informations supplémentaires, mais je ne l’écoute que d’une oreille. Je ne cesse d’observer les tributs qui sont à mes côtés. Certains sont vraiment sensationnels dans leur tenue. Mais, outre leur aspect extérieur, c’est leur détermination qui m’effraie. La plupart d’entre eux semblent être nés pour tuer et je me détourne rapidement lorsque je croise le regard d’une fille plus âgée que moi. Un regard plein de haine. Je déglutis avec peine avant de reporter mon attention sur ma mentor.

    20h arrive trop rapidement à mon goût. On me revêt ma tenue (qui est encore plus jolie que sur les dessins que ma styliste m’a fourni hier). Je n’ai pas la possibilité de me regarder dans un miroir, mais j’espère en avoir l’occasion dans le cirque. Si ma prestation intéresse les cameramen, peut-être que je pourrai m’apercevoir sur les écrans géants. On peut toujours rêver, non ? Je tâte un peu la matière qui compose ma tenue et je suis surpris de la sentir si douce, si légère. J’ai presque l’impression d’être tout nu et je vérifie que l’on ne voit pas mon corps à travers. Heureusement que j’ai subi une épilation intégrale, sinon ça aurait paru un peu disgracieux. On finit par me coiffer et je dois plusieurs fois recracher des cheveux qui atterrissent dans ma bouche. Enfin, une fois complètement habillé (il était temps, j’ai horreur qu’on me tripote comme ça !), direction les charriots. J’essaye de ne pas marcher sur les pans de ma cape. Dans quelques minutes, ça va commencer. J’ai les mains moites et mon cœur qui bat plus que de raison. Je remarque que ma coéquipière, Léa, est dans le même état que moi, ce qui me rassure un peu. Elle tente même une petite remarque humoristique, à laquelle je souris légèrement. Mais nous sommes tous deux préoccupés et je ne parviens pas à lui répondre distinctement. D’ailleurs, je ne suis même pas sûr qu’elle ait compris mon « A toi aussi », mais cela n’ pas d’importance. Les portes s’ouvrent et les acclamations du Capitole explosent. C’est parti.

    Le district un entame la danse, suivi presque aussitôt par le deux. Juste avant que ça ne soit notre tour, Maë s’approche de moi et me conseille de faire tournoyer ma cape. Je ne comprends pas pourquoi elle me dit ça, mais je n’ai pas le temps de la questionner. Les chevaux sont lancés et nous rentrons dans le cirque. Surpris par le démarrage, je trébuche en avant et me rattrape à la rambarde, sous le regard amusé (et surtout moqueur) de certains tributs. Les cris résonnent dans mes oreilles et je reste plusieurs secondes ébahi devant la scène qui se présente à nous. De chaque côté, des gradins, bondés de monde, encadrent notre progression jusqu’au rang présidentiel, à environ 200 mètres du point de départ (peut-être plus, mais pas vraiment moins). Une multitude de couleur parviennent à mes yeux et je dois me rappeler qu’il s’agit des gens du Capitole. Ils sont nombreux. Très nombreux. Trop nombreux ! Je déglutis une nouvelle fois. Un coup de coude de Léa m’interrompt dans mon admiration. Ah oui, je me souviens qu’il nous faut réaliser quelque chose. Comment oublier ce qui nous a été rabâché au moins cent fois par notre mentor ? Le sourire aux lèvres et le regard pétillant, je redresse mon dos et lève la tête bien haute. Déterminé et confiant, je place ma main droite sur mon cœur, avant de la diriger vers ma bouche pour y déposer un baiser. Puis, en même temps que ma partenaire, je la lève, de manière à ce que tout le monde puisse nous voir. Apparemment, cet acte multiplie par deux les acclamations, mais il n’est pas dit que tous nous soit destinés. Mais au moins, désormais, les sponsors sauront que nous sommes fiers de représenter le district 4 à la quatorzième édition des Hunger Games. C’est aussi la stratégie que voulait adopter notre styliste : fragilité et détermination. Je pense que c’est plus ou moins réussi. Ma main étant toujours en l’air, j'en profite pour faire quelques signes par ci par là, histoire de raviver les cris du Capitole. J’ai l’air un peu bête comme ça, mais contrairement à d’autres tributs, je ne m’en sors pas trop ridicule. Nous arrivons bientôt au rang présidentiel lorsque je me souviens du conseil de Maë.

    Elle veut que je fasse tournoyer ma cape. C’est maintenant ou jamais car après, il sera trop tard. D’un geste que je désire le plus gracieux possible, j’essaye de me tourner de chaque côté, de manière à ce que ma cape soit obligée de me suivre. J’aurais eu l’air fin si j’avais balancé mon popotin devant des milliers de personnes. Au moins, là, ça parait plus naturel. Je ne comprends l’utilité de la chose que lorsque je m’aperçois sur un écran géant. Le bas de ma cape évoque le ruissellement de l’eau, comme s’il ne s’agissait que d’une rivière en plein mouvement. J’en reste complètement abasourdi. Il faudra vraiment que je remercie Maë pour son travail extraordinaire. Pour la première fois depuis le début de l’édition, je me sens véritablement confiant et fier. Fier d’appartenir au district 4. Notre geste mutuel, à Léa et à moi, n’étais donc pas vraiment feint. Certes, d’autres tributs sont magnifiques également, mais je me plais à penser qu’ils ne m’arrivent pas à la cheville. Au moins, ça me donne une bonne raison de sourire face au public. Oui oui, regardez moi bien. Regardez qui sera votre prochain vainqueur ! Bon, okay, je suis ridicule. Mais, aujourd’hui, je savoure. Pour mon plaisir, mais aussi pour celui du Capitole, je balance une dernière fois ma cape avant d’arriver devant le président. Nos chevaux se placent automatiquement à côté des tributs du trois. En attendant que les autres arrivent, je tourne la tête vers mes futurs rivaux. La réalité me revient de plein fouet : un seul d’entre nous survivra. Je n’ai pas le temps d’y penser davantage car les derniers charriots sont arrivés. Celui aboutit sur un discours interminable prononcé par le président en personne. Quelle chance nous avons…

    « Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable ».

    Voilà. La Cérémonie se termine, on nous ramène dans nos hangars. Je ne fais pas attention aux autres tributs. Je ne sais pas l’impression que nous avons fait, ni celle des autres. Mais, quoi qu’il en soit, j’aurais été fier d’y avoir participé. J’aurais été fier d’avoir porté cette magnifique tenue. Désormais, une autre étape s’impose à nous : les entrainements. Et il va me falloir opter pour une toute autre stratégie.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMer 9 Mai - 16:56

Tenue:


Insomniaque. Je crois que ce mot peut-être ajouter à la longue liste d'adjectifs négatifs qui me qualifient. Ou peut-être que cette horrible nuit à tourner en rond n'est que le fruit d'un stress inconscient nourrit par une peur inconnue (ou que je refoule au plus profond de moi) de mourir. Étrange, mais pas impossible. Bref. Tout ça pour dire que ce n'est pas ces trois ridicules petites heures de sommeil qui vont m'aider à avoir bonne mine lors de la cérémonie de ce soir. Je dis ça, mais je suis sûre que ces styliste du capitole trouveront un truc pour effacer tout ça. Cette pensée me fait lever les yeux au ciel. Ridicule. Il y aura 24 tributs, les sponsors ne vont pas s'attarder sur le visage d'un mec au point de remarquer une trace de fatigue quelconque et puis si c'était le cas ... Qu'est-ce que ça peut bien leur faire ? M'enfin, le capitole et sa mentalité ... Je crois qu'il ne faut pas vraiment chercher à comprendre.

Debout devant le lavabo de la salle de bain, je me passe un coup d'eau bien fraîche sur le visage. Il est 17h00 et je dois bien avouer que la fatigue commence à se refaire sentir. Et puis la journée n'a pas été de tout repos. Une Journée « conseil » avec Ethna, rien que ça ne sonne pas très réjouissant, mais le déroulement de l'entretien été bien pire que prévu. Qui aurait pensé que les coups, le sang et les larmes seraient au rendez-vous ? Je lève le regard pour m'observer dans le miroir. Le regard sombre, les yeux légèrement rouges, des cernes bien définies et creusées soulignent mon regard, ce n'est vraiment pas beau à voir. Ces toutous du capitole vont se faire une joie d'arranger tout ça. Je lâche un long soupire. L'idée de me retrouver dans un local à me faire tripoter et transformer de partout avec des parfaits abrutis inconscients de leur aspect plus que ridicule me désespère déjà. J'en ai les muscles crispés. Pour quelqu'un qui a dû mal à garder son calme je vous l'avoue c'est l'enfer. Manquerait plus que mes poings finissent sur le visage des stylistes. Pas que ça me dérangerait, ça va surtout me démanger, mais ce qui m'embête un peu plus c'est de recevoir les foudres des sponsors. Je le dis depuis le début, je tiens pas à mourir dans l'arène, alors autant mettre toutes les chances de mon côté. J'ai déjà tout foiré avec Ethna, je ne veux pas refaire le même schéma. J'ai fait trop de conneries aujourd'hui, les coups et les pleures. Pleurer ... Ouais sérieusement, comment perdre toute crédibilité. Et puis ... Ce que j'ai fait après, mon dieu, mais qu'est-ce que j'avais en tête aujourd'hui sérieusement ? Je me passe un coup de serviette sur le visage avant de prendre la direction du local. Je suis étonné que personne ne soit venu me presser jusqu'ici. Je veux dire, avec un mentor aussi rigide, je m'attendais à la voir débarquer dans ma chambre pour me jeter elle-même au local. Faut croire que je me trompe pas mal à son sujet.

J'arrive devant la porte du local et hésite un instant. Frapper ? Entrer ? J'opte finalement pour la deuxième option. Tant qu'à jouer le gars pas franchement polis et bien trop sûre de lui, autant préserver cette image jusqu'au bout. Qui sait ? Avec des goûts aussi étranges ça pourrait leur plaire. Enfin du moins ils peuvent s'attendre à du spectacle de ma part. J'observe ma styliste, puis ses associés. Je dois avouer qu'elle n'est pas moche à regarder ça fera au moins une chose d'agréable dans cette maudite séance. J'affiche un léger sourire avant de la saluer d'un signe de la main, de la façon la plus hypocrite possible. Elle peut-être jolie, mais ça ne lui épargne en rien mon dégoût envers les gens comme elle. Je m'approche d'elle pour lui demander où se trouve ma tenue. A ceci elle me répond simplement que je la verrai une fois tous les soins prévu. Un instant mes yeux s'écarquillent, laissant apparaître mon étonnement, mélangé à une certains frayeur. Et moi qui pensais qu'une douche suffirait …

Allongé sur une table je serre les poings attendant que ces clowns finissent leur travail et me laissent enfin respirer. Faut dire que toutes ses personnes autour de moi, à me laver, me coiffer, me poser des produits étranges sur l'ensemble du corps, ça fait peur, c'est oppressant, j'en étoufferais presque. J'ignore ce qui est pire dans l'histoire, le fait que ces inconnus soient autour de moi à me tripoter, sans me laisser respirer ou bien la peur de voir à quoi je vais ressembler. Certes je ne suis pas le gars qui se soucit trop de son physique, mais ça c'est uniquement parce que je sais que je n'ai aucun soucis à me faire, je suis très bien sans tous ces stupides artifices. J'aimerais hurler et leur dire d'arrêter. Cette situation me stresse plus qu'autre chose. Inspiration, expiration, inspiration ... Garde ton calme Kai.

Après une bonne heure qui m'a parue être la plus longue de ma vie, on me laisse enfin respirer. Ces gens sont vraiment dérangés. Je veux bien croire qu'ils sont là pour me préparer, mais de là à m'habiller ... Sérieusement ? Il leur manque un grain je vous dis. Je viens peut-être des district, et pas des plus riche, je ne suis peut-être pas le plus caler en technologie (et encore ... vu mon district je pense que je me débouille pas mal) mais je sais encore m'habiller je pense. Ma styliste me conduit devant un immense miroir, les mains sur les yeux, soit disant pour me laisser la surprise. Ouais une tenue ridicule quelle surprise. Enfin bon ... je ne dis rien qui sait je pourrais être surpris de la tenue qu'elle m'a concoctée. L'espoir fait vivre comme on dit. Alors qu'elle me libère enfin la vue, je m'observe. Je suis vêtue d'une tenue jaune, à la limite aveuglante, mais j'imagine que c'est pour attirer les regards sur moi, je dois avouer que les couleurs sont bien trouvées si on prend en compte mes origines. Au moins on reconnaît bien l'électricité. Quelques touches de mauve sont ajoutées à la tenue, notamment à la ceinture, on pourrait me prendre pour un ampoule sur patte. Bon j'exagère la tenue en elle-même n'est pas si mal, elle est même assez ingénieuse, mais que voulez-vous ces choses-là n'attirent pas mon attention, je m'en contre fiche en réalité, ils pourraient bien me foutre un sac poubelle sur la tête ça ne changerait rien. La tenue m'importe peu. Un fin sourire se dessine sur les lèvres de ma styliste. Alors que je me demande ce qu'elle a derrière la tête, une sorte de petite veste verte que l'on m'a mit s'illumine. Ah ouais ... quand même, je risques vraiment pas de passer inaperçu au moins ... Elle l'éteins aussitôt m'expliquant que ceci ne dure pas plus de quelques minutes. Me voilà soulagé.

Il presque 20h les chars sont prêts à faire leurs entrées. Je me trouve aux côtés de la charmante Céline. Je dis charmant parce qu'elle est vraiment agréable à regarder, mais je n'ai encore eu aucun contact avec elle ou presque. Je m'apprête à lui chuchoté quelques mots déstabilisant quand le chariot se met à avancer. Tant pis ce sera pour une autre fois. Je relève la tête et affiche un sourire à la fois confiant et inquiétant. Une allée plutôt large apparaît devant nos yeux. Sur les côtés ce sont des gradins aux couleurs multiples et il faut bien le dire agressive qui nous entourent. Le publics semble au comble de la fête, ils crient, ils se lèves, quelques flashs éblouissant se font remarquer. J'en ai presque la nausée. Et pourtant je salus la foule. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour survivre. De grands écrans sont disposés un peu partout affichant chaque tributs à tour de rôle durant notre trajet jusqu'à la place du bout où nous attend notre cher président. C'est d'ailleurs le regard de la très attirante tribut du district deux qui attire mon attention, celle-ci m'adresse un clin d'oeil lourd de sens. Mes yeux se balade sur son corps, je dois avouer que sa styliste n'a pas fait les choses à moitié, cette fille déjà pas mal à la base se retrouve sexy au possible. Je me remémore la soirée précédente. Il faut dire les choses comme elles sont, si la foule n'étaient pas présente je crois bien que je ne lui aurais pas résisté longtemps. La voix plus qu'agaçante du président me sort de mes pensées. Il débute son long discours annuel, que je n'écoute qu'à moitié, le regard tout de même planté vers sa position pour ne pas m'attirer les foudres des habitants du capitole, faire semblant d'écouter ne me fera pas de mal. Et voilà ... que les hunger games commencent.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMer 9 Mai - 17:11

Spoiler:

Ça y'est, c'est le grand moment. Le moment où nous allons être "présenté" aux Capitole, ainsi qu'à tout les habitants de Panem.
C'est la 2ème fois que le Capitole nous voit, si l'on compte notre sortie du train à notre arrivée..qu'importe ! Je stress, je suis dans une grande salle, entourée des autres tributs, ainsi que de 12 chariots..je regarde autour de moi, je regarde tous ces tributs, ces adversaires, et je ne sais que penser ; faut-il avoir peur ? Non, ce n'est pas le moment. Je réfléchis à comment me montrer : vulnérable, forte, impassible, apeurée ? Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps que Jon me rejoint dans sa tenue, qui lui va à la perfection. En parlant de tenue, je n’ai pas eu l’occasion de me voir dedans, mais parait-il que cette capuche me donne un côté mystérieux qui est très suceptible de plaire, et que les couleurs pourpres et violettes ont un double sens ; elles symbolisent mon District, et, d’après Chuck, montrent que je serais capable de tuer. Tant mieux, peut-être que le public prêtera plus attention à cela qu'à mon expression..d'anxiété. il faut absolument que j'arrive à cacher cela. Mais bon, plus facile à dire qu'à faire, j'improviserai mon attitude selon comment je me sentirai à l'entrée dans le Cirque !
Je porte mon attention sur Jon. Il a l'air préoccupé, mais je n'ose pas trop lui demander ce qui retient son attention. Je le vois tourner la tête un peu partout, en regardant autour de lui. Je l'imite et repose à nouveau mon regard sur les tributs, en leur accordant plus d'attention cette fois. J'examine leur costume, magnifiques pour certains, originaux pour d'autres.
J'aperçois une fille blonde, avec une robe magnifique. Pour tout dire elle est magnifique tout court. J'ai cru entendre qu'elle est du District 4. Elle se tourne vers moi et me voit la regarder. Je tourne le regard, de peur qu'elle croit qu'elle m'impressionne..ce n'est pas dans mon habitude, d'être si brutale, si je puis dire, mais je tiens à ne faire passer aucune impression dans mon regard, alors je préfère éviter celui de cette tribut, même si elle a l'air gentille, quoiqu'un peu froide. Je porte ensuite mon regard sur un tribut garçon, mais n'arrive pas à savoir d'où il vient. Il est beau, époustouflant. Je me tourne directement vers Jon, finalement, car examiner ces gens me fait un pincement au coeur : ce sont mes ennemis, je ne dois pas m'attarder sur leur charisme maintenant et me laisser impressionner, autrement mon traquât va se remarquer sur le chariot.
Mon partenaire pose sa main sur mon épaule, en me demandant "ça va ?". Je vois bien qu'il ne me veut aucun mal, du moins pour l'instant, et qu'il se préoccupe de ce que je peux ressentir, mais je lui adresse seulement un "oui, tout va bien, merci !" accompagné d'un bref sourire, peu convaincant mais je ne peux pas faire mieux, vu ma situation. Je m'en veux d'être comme ça, ce n'est pas moi. Certe, je suis un peu renfermée et seule comme fille, mais tout de même.. Hisadora et Chuck se joignent à Jon et moi. Notre styliste nous vérifié un à un, afin de s'assurer que nos tenues sont bien comme il le faut, puis nous regarde en souriant.

- Je suis sur que le public va vous aimez, vous dégagez quelque chose avec ces tenues.
Je regarde Jon, et nous nous sourions. Je réponds à Chuck :

- Je l'espère ! Enfin, que le public va nous aimer, ou plutot..
Hisadora lâche un petit rire et me rassure :

- Doucement Mary, calme toi ! Tout va bien se passer, n'oublie pas ce que je t'ai dis, ce que je vous ai dis.

Jon et moi faisons oui de la tête. Cette remarque me rassure un peu. Quelqu'un nous annonce que le défilé va commencer. Nous nous dirigeons vers le 8ème chariot. Je monte dedans, suivi de Jon, puis nous attendons. Nous voyons de grandes portes s’ouvrir, puis une voix annonçant l’arrivée dans le Cirque des tributs du District 1 dans leur chariot. Les chevaux se mettent alors à emporter le chariot vers cette grande allée qui se présente devant derrière la fameuse grande porte, et la foule se fait entendre. J’entends peu de temps après un bruit m’annonçant que le chariot suivant y va, puis l’autre, et le suivant. Lorsque le District 4 entre en scène, je vois le tribut trébucher vers l’avant et se retenir à la rambarde. Un petit sourire m’éclaire les lèvres, mais je ne ris pas, trop effrayé par l’idée que ça pourrait m’arriver aussi. Quand arrive n’autre tour, Hisadora nous dit :

- N’oubliez surtout pas de sourire, mais surtout n’enlevez pas vos capuches, elles ont était conçues afin qu’on voit votre visage, mais il faut tout de même garder l’effet de mystère. N’oubliez surtout pas de sourire, pour le reste, je vous fais confiance !

Elle nous fait un clin d’œil, comme guise de petit encouragement, et ça me donne une montée d’adrénaline. J’ai envie que l’on soit fière de moi, que mon mentor soit fière de moi. Je veux que le Capitole nous acclame et nous admire. Je veux m’attirer les regards. Et j’y arriverai, je l’espère.


Le chariot démarre, et là, c’est la panique dans ma tête. Que dois-je fais, et comment ? Si je fais un pas de travers, peut-être pourrais-je dire adieu aux sponsors. Non, Mary, tu peux y arriver, tu peux le faire. Je vois le public, applaudissant les tributs, excité par ce spectacle, et je me dis que c’est à mon tour d’impressionner.
Tout d’abord les lèvres..j’affiche un sourire, que je pense largement au dessus de mes moyens, et je vois que Jon fait de même. Pendant 1minute, je ne sais que faire de plus, car je suis figée, je regarde la foule. Voir les différentes expressions des habitants du Capitole est assez impressionnant, on dirait presque, non on dirait carrément des enfants. Certains crient, d’autres vous désignent du doigt, certains applaudissent à s’en rompre les poignets.
D’ailleurs pourquoi me regardent-ils comme cela ? Je tourne la tête vers les drapeaux-écrans reflétant tour à tour le visage des tributs, et je vois apparaître le mien. Je ne saurai comment décrire mon maquillage, bien qu’il ne soit pas trop excessif, mais il est plutôt impressionnant, il n’y a pas de mot. Puis cette capuche donne vraiment l’impression que j’ai quelque chose à cacher.
Je pense que Chuck a voulu m’aider : ce mystère veut sans doute montrer que mon caractère d’ordinaire plutôt faible, que j’ai du mal à cacher, ne serait en fait qu’une petite partie de moi, comme si j’étais bien plus que cela, comme si j’étais sauvage, capable du pire. Comme si je menais un double-je, que j’avais plusieurs facettes très différentes les unes des autres. Je crois bien que c’est cela, du moins c’est ce que je pense en m’examinant.
Merci Chuck, merci beaucoup..
Je remarque par la même occasion que ma robe se démarque des autres ; elle est très courte, plus particulièrement devant. Encore un point qui me rend comme étant quelqu’un de sauvage. Je porte une sorte de ceinture, auquel est accroché un sac.
Enfin, des bottes en cuir remonte jusqu’en bas de mon genou, elles sont magnifiques et me mettent en valeur (et rappellent encore une fois mon District grâce au textile).
Les motifs, le tissu de ma robe..tout, absolument tout a était calculé, et je suis vraiment ravi de voir ce résultat.
Cela me donne confiance, et je lève un bras, pour saluer la foule, le sourire s’agrandissant un peu plus. Je lance des baisers au Capitole avec ma main, je fais comme si je les aimais de tout mon cœur. J’essaye en gros de rattraper l’impression un peu négative que j’aurai pu donner à mon arrivée au Capitole en sortant du train.
Jon a l’air de bien s’en tirer lui aussi. Nous nous jetons un rapide coup d’œil, et instinctivement, nous levons notre poing serré bien haut, afin de donner à la foule une impression de force, d’envie de gagner, de courage, de détermination et d’ambition. On peut le prendre comme une certaine complicité entre nous aussi, grâce à notre coups d’œil.
En tout cas, la foule est en délire, nous désigne tout en souriant, les yeux grands ouverts, certains même nous envoies une fleur.
Nous rigolons maintenant, tout en gardant un grand sourire, tellement nous sommes heureux de cet effet. Notre rire accentue une nouvelle fois la réaction du Capitole. C’est impressionnant ! Nous allons certainement attirer les sponsors de cette manière, oui, j’en suis certaine !


Nous arrivons devant le rang présidentiel, et allons nous placer à côté du chariot 7. Mon sourire s’estompe un peu à la vue du président, mais je m’efforce de faire un petit effort.
- Bienvenue, bienvenue, à la 14ème édition des Hunger Games !
La foule crie, applaudis.
- ..et puisse le sort, vous être favorable !
Le sourire qu’il a esquissé en disant cela me laisse une sueur froide.

S’ensuit d’un discours, comme chaque année, auquel je prête un minimum d’attention tout en fixant le président, d’un regard que je ne saurais décrire.

- ..et encore une fois, joyeux Hunger Games !

C’est vrai que pour nous c’est très joyeux..
Les chariots nous ramènent à la case départ, le long de l’allée, après avoir effectué un cercle sur la place, en suivant le chariot 7, et Jon et moi, tout comme chaque tribut, lançons de nouveaux plusieurs sourires et quelques saluts au public, toujours aussi enthousiaste.

Enfin, nous sommes à l’intérieur, et tout le monde descend de son chariot. L’ambiance est plutôt décontractée dans la salle, la pression est enfin passée, et moi, j’ai mal aux joues d’avoir trop souris. Je me suis donnée à fond, je suis fière de moi, et tout est clair ; mon destin vient de commencer à s’écrire, la course aux sponsors a vient de débuter, et j’ai comme l’impression que je suis très bien partie.



Puisse le sort m'être favorable !
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeJeu 10 Mai - 19:28

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Des chars. Tirés par des chevaux. Je ne savais même pas qu'il existait des chevaux pareils. Ceux qui étaient chez nous, au district 11, étaient gros, massifs, pour tirer les charrettes et les blés. Ceux d'ici, étaient athlétiques, fins, magnifiques. Ils semblaient rapides, mais peu endurants.

Tous les districts passent. Je regarde derrière moi, et lançais un regard à Eycko. Je me détournais vivement. C'était à nous.

J'entrais sur une espèce de char aux côtés d'Amy. La foule hurlait, et envoyait des tas d'objets, mais surtout des fleurs. Je serrais les dents en voyant qu'ils les envoyaient au début, lors du passage des carrières. Je dus recevoir une ou deux roses, moi aussi. J'avais envie de serrer Amy dans mes bras. Je ne lui avais pas encore avoué mes sentiments. Je ne le ferais sûrement pas. Cela ne ferait que la rendre encore plus triste, vu que l'un de nous allait mourir.

Non, je ne devais pas penser à ça ! Jay nous a fait des tenues hors du commun. Elles étaient blanche et dorée, et elles luisaient sous les projecteurs. Je détestais les chaussures, par contre, un peu trop petites pour moi. Et surtout, quand je clignais des yeux, j'avais l'espèce de maquillage doré qui me collait aux paupières. Mon dieu, je ne suis pourtant pas une fille ! J'avais également une sorte de ceinture assez classe, dorée elle aussi.

Ma respiration s'accéléra. J'avais peur, oui, et aucune honte à l'avouer. Dans quelques instants, ou bien quelques jours, je ne me souvenais plus des instructions des mentors, auraient lieu les interviews. Attendez, les interviews, c'était peut-être après les entraînements... J'étais complètement perdu, mais je finis par me reconcentrer sur les personnes assises dans les gradins. Je souris, même si c'était un sourire forcé. Quand nous commencions à tourner pour faire un autre tour de piste, j'entraperçus les tributs du 12.

Et bien cette année, les tributs du district 12 ne me semblaient pas très amicaux. L'une froide, distante, effrayante, l'autre avec un sourire d'une arrogance digne des carrières. Bon, me concentrer sur le Cirque.

Je souriais et levais la main, l'agitant, souriant à nouveau, voulant faire bonne figure. Leur cracher dessus n'aurait fait qu'empirer les choses. Enfin, au point où j'en suis. Oh, encore une rose. Je regardais du côté des districts dits "favoris". Ils semblaient bien s'amuser, eux. J'effleurais la main d'Amy. J'aurais vraiment aimé pouvoir lui dire tout, maintenant. Malheureusement, c'était impossible.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeMar 15 Mai - 20:52


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Car ils marchaient côte à côte, dans la vie comme dans la mort, sa main était glacée sans même qu'il s'en rende compte...




H-10
Le réveil est dur, mais pas aussi dur que la pensée que cette nuit pouvait être une de mes dernières. J'ouvre les yeux tranquillement et je prend mon temps, rien ne presse et certainement pas l'idée de devoir encore passer une journée à me mettre dans la peau d'un autre. L'autre, il est là, il est toujours là, avec moi, en vérité et c'est le plus effrayant : il est moi. Où disparaît le vrai Jon une fois que ce dernier est sorti de sa chambre ? Il s'évanouit, disparaît et laisse place à L'autre. Je suis quelqu'un de simple, je ne me pose d'ordinaire que très peu de questions en me contentant de vivre du mieux que je puisse en réfléchissant un minimum. Attention je ne dis pas que je n'ai qu'un petit pois dans la tête, je suis certes bien fait niveau physique mais j'agis aussi avec ma tête. Mais la façon avec laquelle j'appréhende chaque situation est bien différente de la façon avec laquelle L'autre voit les choses, lui toute son existence n'est que simulations mentales, il passe son temps à observer, conjecturer et agir. Toutes ses décisions ne sont que le résultats d'une solution d'abord mentale dans le but de concevoir la suite des événements. Le plus effrayant dans cet histoire, c'est que L'autre, c'est moi.

Mais l'heure n'est pas encore à sa sortie. Son temps n'est pas encore arrivé et je parviens encore clairement à faire la distinction entre lui et moi à savoir que tout ce qui compte à mes yeux, c'est de survivre aux côtés de Mary tandis que lui ne pense qu'à survivre... A tout prix. Non il me reste encore du temps avant qu'il ne sorte car il se contente de me remplacer uniquement lorsque les caméras sont autour de nous. Je me glisse alors avec inquiétude hors de mes draps pour supporter ma lourde tête qui vient alors se loger entre mes mains. Mais que m'arrive t-il ? Je perd pied, je le sais mais nul besoin d'en faire part à Hisadora ou Mary. Chuck encore moins. Pour l'instant je ne dois penser qu'au défilé de ce soir et user voir abuser de mon charisme et de tout ce qui est en mon pouvoir afin de me faire aimer du public. De ces gens du Capitole. Tout va bien se passer, j'ai du talent, des amis fidèles qui me soutiennent et tout un district prêt à suivre mes péripéties dans l'arène. Tout devrait se passer pour le mieux au niveau des sponsors... Enfin je l'espère.

J'arrive dans la grande salle de notre étage, réservé à moi et Mary. Tous sont à table, en train déjeuner, je leur adresse alors un rapide et discret salut afin d'être le plus poli possible, c'est vrai quoi ils sont peut-être mes plus précieux alliés pour les épreuves à venir que ce soit le défilé, les entraînements ou... Les jeux. Nous restons alors tous à table, en mangeant et discutant de tout et de rien : stratégie, vie de tout les jours... On pourrait presque prendre cela pour un repas convivial... A quelques jours de notre éventuelle mort.


H-6
Le temps n'est plus aux doutes, d'ailleurs en parlant de temps, le sien arrive d'ici peu. Je suis maintenant habillé, rassasié, prêt à affronter n'importe quel journaliste ou autre média qui me ferait bien voir des sponsors du Capitole. Je marche jusqu'à l'ascenseur, une fois à l'intérieur de celui ci je commence à être pris de nausées... Mais rien de bien grave, je descend... Nous descendons... Nous sommes arrivés au rez-de-chaussée et IL sort de l'ascenseur. Il est plus flamboyant que jamais, je le suis bon gré mal gré. Il salue les journalistes du mieux qu'il peut et va même vers les gens afin de se présenter, un vrai homme politique, il me fait honte, je me fais honte, quelle odieuse part de moi-même je découvre depuis plusieurs jours, L'autre est presque tout mon opposé : il est avare, orgueilleux, profiteur et prêt à tout pour parvenir à nos fins. Mettez lui une petite fille gardant une pomme, s'il est affamé il mangera les deux. Cette pensée m'effraie, serai-je capable de rester moi-même dans l'arène ? J'arrive parfaitement à le contrôler ici au Capitole, dans ce lieu où de nombreuses lois régissent la vie quotidienne mais une fois les jeux commencés... Dans ce terrain où seule la mort est maître, serai-je toujours apte à le contrôler ? J'en doute... Mais voilà que sa séance "lèche-bottes" semble terminée. Nous repartons pour l'ascenseur mais cette fois nous sommes seuls dans la cabine, je regarde mon reflet sur le métal de la machine et je me vois sourire... Pourtant mon cerveau n'en a jamais donné l'ordre, est-ce seulement de l'imagination ou suis-je bien habité ? Si je crie Yu-Gi-Oh, vais-je avoir les sourcils froncés ?

Je sors rapidement de l'ascenseur, mon corps est en sueur et la pression se fait de plus en plus forte... Je cours jusqu'à ma chambre en esquivant au passage les muets et Hisadora qui se tenait dans le hall d'entrée, je claque la porte le plus vite et fort que je peux et me laisse tomber au sol contre le mur épais qui m'enferme au quotidien... Mais que m'arrive t-il ? Suis-je réellement devenu fou ? Je ne peux me résoudre à le croire et quand bien même si cela s'avère vrai, vais-je me porter mieux si je ressort vainqueur des Hunger Games ?

-Calme toi... Respire profondément... Voilà... Fais redescendre ton pouls... Contrôle le. dis-je en murmurant tête baissée. Je sens que L'autre prend de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure que l'on se rapproche de la date fatidique du début des jeux mais jamais je n'aurai imaginé le sentir aussi puissant. Père m'avait bien mis en garde contre ces... "Pulsions" mais sans jamais trouver un moyen d'y remédier. Il me faut absolument me trouver une occupation pour lutter contre mes poussées de colère, je déteste quand je suis comme ça, d'ordinaire je suis quelqu'un de très calme et posé... Je n'aime pas quand mon corps ne suit pas mon esprit.


H-2
Le défilé commencera d'ici deux petites heures. Je suis bien calmé et reposé, j'ai pris le temps de bien m'organiser et de reprendre confiance en moi-même. Face à la glace de la salle de bain, je me penche sur le robinet afin de mieux analyser mon visage : il est neutre. C'est celui d'un homme déterminé et c'est ce que je veux transmettre aux éventuels sponsors, je suis prêt à tuer pour gagner mais je ne le fais pas par choix, je le fais par nécessité. Pour ma soeur. Pour Arya. Mon visage et mes traits sont fins, et je me regarde à travers le miroir une nouvelle fois car quelque chose me dérange : la peur. Elle est infime mais encore présente sur ce visage mais qui ne serait pas effrayé à quelques jours d'un tel évènement ?

Je sors de la salle de bain et personne n'est présent dans l'appartement si ce n'est 2 ou 3 muets. Je les respecte et leur adresse un simple "bonjour" mais je n'oublie pas que s'ils sont ce qu'ils sont aujourd'hui, c'est parce qu'ils ont commis des crimes j'essaie donc de ne pas trop m'attacher à eux ou à leur terrible condition d'éternels esclaves. Soudain une envie me prend, un piquet allongé sur la table semble presque me parler tant il m'attire... Je m'en saisis d'un bout de bras et mon envie prend vite le dessus sur la logique : je pourfend un ennemi invisible qui devrait se tenir en face de moi, j'enchaîne les pratiques et les semblants de parades jusqu'à suffisamment m'échauffer le poignet pour tourner sur moi-même et envoyer le piquet au ras du cou d'un des muets qui se tenait assez près de moi pour que je lui sorte une botte digne de celles de mon père. Je n'ai pas perdu la main et j'en suis rassuré. J'attend mes ennemis de pied ferme.

L'heure H
Je ne suis plus un adolescent. Je ne suis même plus un homme. Je suis une bête, un monstre prêt à déchirer n'importe quelle chaire afin de survivre en ce monde, chaque grand héros a ses démons, j'ai les miens mais serai-je un héros ? Rien n'est moins sûr. Nous sommes dans les coulisses du défilé et j'entend déjà les jacassements de la foule qui semble ne plus pouvoir attendre notre arrivée. Sont-ils si impatients de pouvoir admirer celles et ceux qui se battront sous leurs yeux ? Pourquoi nous laissons nous aller ainsi ? Pourquoi ne nous rebellions nous pas contre ces horribles personnages ? La réponse je la connais malheureusement, c'est la peur, elle est présente partout, chez eux, chez nous, en moi. Je tente bien de me rassurer en me disant que la journée d'aujourd'hui n'est qu'une démonstration mais je ne peux me résoudre à ignorer ces gens stupides dans les gradins. Je les hais et j'espère que je haïrai les autres tributs comme je déteste les gens du Capitole. Je les voudrais morts, je voudrais tous les voir m...

-Je suis sûr que le public va vous aimer, vous dégagez quelque chose avec ces tenues.

C'est Chuck. Je ne l'avais même pas entendu s'approcher de moi tant j'étais plongé dans mes pensées. Je baisse alors la tête en esquissant un petit sourire censé nous rassurer et admire ma tenue, elle me correspond bien... Un homme déchiré entre la haine et l'amour, en fait elle me correspond bien mieux que Chuck ne le pense... La dualité au niveau du visage me rappelle L'autre. Voilà peut-être la véritable raison de mon sourire, le fait que Chuck ait comprit rapidement ma personnalité et l'ait adapté en vêtements mais voilà qu'un terrible doute me vient en tête : est-il au courant ? Non bien évidemment sinon il m'en aurait averti... Personne n'est au courant, pas même Jay ou Mary.
Je regarde cette dernière afin de me rassurer encore un peu, elle rayonne dans sa tenue et je suis sûr qu'elle marquera certains esprits. Son costume devrait rappeler à certains que l'esthétisme est parfois de mise dans l'arène et que Mary sera prêt à tuer pour s'en sortir. D'un côté je me sens rassuré par cette dégaine de femme forte, nous nous complétons et c'est alors qu'elle m'adresse un sourire des plus étranges, voudrait-elle me rassurer ? Me soutenir ? Ou n'est-ce qu'un sourire de désespoir... Elle est magnifique et je crois être le plus heureux des hommes de l'avoir comme partenaire. Dieu nous protège tout les deux... Nous nous tenons sur le chariot mais l'espace est assez réduit il faut le dire, c'est un magnifique chariot fait d'un bois de couleur noir ébène, peut-être pour rappeler le sérieux de la situation mais dans ce cas, il a vite été oublié par les habitants du coin qui ne voit en cette parade qu'une mise en bouche à leur feuilleton favori.

Soudain le chariot démarre, plus le temps de douter. J'esquisse un dernier sourire à Mary en retour du sien puis replonge mon regard droit en face de l'entrée pour la grande piste où nous allons arriver. La lumière semble se déferler sur nous d'un seul coup mais je ne cligne pas d'un oeil et regarde droit le public jusque dans les yeux, je suis calme et serein et cela peut facilement se voir sur mon visage qui est maintenant des plus détendus. Je souris la foule voir l'encourage à applaudir et crier en leur faisant de grands gestes de bras histoire de pavaner un peu plus et de jouer avec eux, le résultat a l'air de leur plaire en tout cas car plusieurs semblent en redemander. Puis histoire d'achever un peu les coeurs, je me saisi de la main de ma partenaire que nous projetons en l'air afin de prouver que nous sommes déterminés et complémentaires. Je veux que les gens comprennent qu'ils ne doivent pas parier sur moi sans le faire sur Mary et vice versa. Le chemin n'est pas très long, environ 40 mètres mais notre passage me semble durer une éternité. Vous savez, dans ces moments là de "gloire", c'est comme si le monde s'arrêtait de tourner pour un instant, que les gouttes de pluie ne s'abattent plus, que le temps se fixe... Pourtant nous avançons et je le vois clairement mais absorbé par la foule je me sens emporté par les applaudissements comme si j'avais des ailes. Quelle délicieuse impression.

Nous arrivons alors devant le président de Panem et notre chariot se place à côté de celui des tributs du district 7. Ce dernier semble des plus ravis en nous observant du coin de l'oeil tandis qu'il lève les mains en l'air afin d'alimenter les applaudissements de la foule. On voit tout de suite qu'il n'en est pas à sa première édition celui là et qu'il y prend même un furieux plaisir...

- Bienvenue, bienvenue, à la 14ème édition des Hunger Games et puisse le sort, vous être favorable !

Tu l'as dit papy...

- ..et encore une fois, joyeux Hunger Games !

Joyeux ? Captivants je veux bien, intéressants passe encore mais joyeux ? Si je le pouvais j'irai découper sa famille en toutes petites rondelles de saucisson et lui arborerai sous le nez en lui demandant s'il est "joyeux"... Vieux bougre va, on sent qu'au fil des années à organiser les jeux, certaines personnes perdent la notion de la réalité et n'arrivent plus à faire la distinction entre la vie avant les jeux et celle après. Enfin bon, le plus important semble passé et j'ai bien l'impression que nous ayons réussi à nous démarquer un peu... Nous revenons finalement à la case départ et notre retour est tout aussi tonitruant que l'allé. Une fois descendus du chariot je me surprend encore à penser au président... A ce que je lui réserve si jamais j'arrive à l'atteindre. Sans même m'en rendre compte, ma main s'accroche à celle de Mary et je semble broyer sa pauvre main... Je ne remarque même pas que mon subconscient s'accroche à elle pour éviter de perde pied...

-Dieu me vienne en aide...


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Dernière édition par Jon E. Snowers le Sam 26 Mai - 15:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeJeu 17 Mai - 12:11

La Cérémonie. ♪

Lena Philipinne Connor.


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    Je les regarde appliquer avec attention une pâte visqueuse et gluante sur mes jambes. Une odeur citronnée me chatouille les narines. Ils attendent un moment. Puis, d'un même mouvement, ils arrachent la bouillie collée à mes mollets d'un geste vif et précis. Je sursaute de douleur. Je ne m'attendais pas à ça. Mais je ne me plains pas et leur offre un sourire reconnaissant.

    _Quel jolie sourire ! S'extasie Gloria en arrachant encore un peu de mes poils, tu vas faire fureur, je te le promets ! Avec nous comme préparateurs, tu ne peux pas passer inaperçue.

    _Et regarde moi ces mains ! S'exclame Renauda en finissant de me polir les ongles, tu as de longs doigts fins, pile poil la mode de cet été !

    _Les doigts longs sont... à la mode ? Je m'étonne en regardant mes phalanges.

    _Bien sur ma chérie ! Mais peut-être que cet hiver, il faudra se faire opérer pour avoir des doigts plus épais.

    Je ne comprends pas ce qu'elles racontent. Elles continuent à débattre sur des frivolités alors qu'elles s'attaquent à mes sourcils. Je crois avoir compris qu'elles sont sœurs et que Hyathos, le dernier membre de mon équipe de préparateur est leur cousin. Rendre présentable des adolescents voués à la mort doit être une vocation dans la famille.

    Ils se mettent à me frotter la peau avec acharnement, armés de leur gant de crin. Par chance, je ne suis pas si crasseuse que ça. Je ne suis pas vraiment douillette mais je retiens mes larmes lorsqu'ils arrachent les bandes de pâte collées sous mes aisselles.

    Hyathos me masse les tempes alors que mes cheveux trempent dans une lotion sentant le lilas. Ils s'étaient émerveillés durant au moins vingt minutes devant la longueur de ma chevelure. J'aurais plutôt aimé qu'ils en coupent une partie (plus pratique dans l'arène). Mais je crois que ce n'était pas au programme.

    Je connais la styliste qui vient de rentrer dans la salle. Elle s'occupe de préparer les filles Tributs du District Sept depuis de nombreuses années. Cette femme m'avait toujours paru enthousiaste et amicale. Mais j'espérais ne jamais la rencontrer en vrai.

    Eleanor touche le sommet de sa tête emplie de cheveux blancs et lisses avec un air songeur. Je m'étais surement attendue à un style semblable à la tour capillaire de Gloria, alors voir une de mes préparatrices arborer une coiffure normale (malgrée la couleur) m'avait pour le moins surprise. Elle me fait tourner sur moi-même plusieurs fois et un grand sourire conquis étire ses lèvres ivoires.

    _Parfait, soufflent-t-ils tous les trois en chœur.

    Ils s'esclaffent simultanément. Je ne peux réprimer un frisson. Je repense à l'allusion qu'à fait Aurélien sur les jumeaux-robots du District Un. Car l'année dernière, la peau grise qu'on leur avait implantée pour le passage des chariots m'avait fait frissonée, tellement j'avais mal pour eux. De l'artificiel pur et dur, qui avait du avoir du mal à coller à la jeune peau des défunts.

    _Nous allons chercher Biconexia. Ne bouge pas !

    Ils s'en vont en riant à gorge déployée. Je crois même les avoir vu sautiller. Se moquent-ils de moi en me disant de rester ici ? Croyaient-ils vraiment que je pourrais aller faire un petit tour ? Si je pouvais bouger de cette pièce, j'irais me cacher loin. Loin de Théo aussi. Je me plongeai dans mes pensées et les souvenirs de notre conversation dans la chambre me revint en mémoire. Si je pouvais partir est-ce que je l'emmènerai ? Bien sûr que oui, quelle imbécile ! Je ne suis pas sadique au point de le laisser mourir. La mort est tellement horrible, comme sujet !

    _Bonjour, bonjour !

    J'ouvre les yeux et remarque les gros yeux violets de Biconexia me toiser à quelques centimètres de mon visage. Je cris de surprise en me jette en arrière. Ma chaise se renverse sous mon poids et je mords la poussière.

    _Oh ? Je t'ai fait peur ?

    _J'ai été surprise, je rectifie.

    Je me relève d'un bond et resserre le nœud de mon peignoir.

    Depuis le temps que je vois Biconexia passer à la télévision, elle n'a pas pris une ride. La styliste ressemble en tout point à la toute première image que j'ai vu d'elle, lorsque j'avais environ six ans.

    _On dirait une grosse myrtille, avais-je dit à ma mère.

    Elle s'était esclaffée. Cette histoire avait vite fait le tour de la famille si bien que nous l'appelions maintenant tous la Grosse Myrtille. Sa peau est teinte d'une violet profond, ses cheveux sont mauves et elle porte un ensemble aubergine, moulant ses quelques bourrelets disgracieux. Sa grosse figure est peinturlurée de fard à paupière et de blush couleur prune. Dire que cette femme aime le violet était un euphémisme.

    Elle m'observe, lève mes bras, examine mes côtes et me fais lever la tête plusieurs fois comme si je n'eus été qu'un vulgaire mannequin. Une moue appréciatrice se forme sur son visage violacé.

    _Heureusement, tu n'es pas chétive, ma biche. Les autres Tributs dont j'ai du m'occuper était squelettique, maigre comme des clous. Pas vraiment facile des les mettre en valeur.

    Cette remarque me rend triste. Comment ose-t-elle ? Comment ose-t-elle critiquer les anciens Tributs dont elle avait la charge ? Je les connaissaient. L'an dernier, le garçon, Gregory, était dans mon école. Et la fille, Alicia, travaillait au livraisons. C'était la fille du videur de poubelle de l'Arbre de Vie, en fait, donc on était rapidement devenues copines. Ils n'avaient pas de quoi se nourrir. Et on dirait qu'elle leur en veut à cause de ça..

    _J'ai un petit creux. Pas toi ? Allons manger un morceau, s'exclame-t-elle d'une voix enthousiaste.

    Biconexia m'attrape par le bras, comme si nous avions toujours été amies, et m'entraîne dans le salon voisin. Deux canapés lilas se font face et les murs sont recouverts de peinture violette. Erk. Cette couleur commence à me donner mal au cœur.

    Ma styliste se laisse tomber sur le canapé, ce qui fait décoller les coussins qui retombent lourdement à côté d'elle. Je m'assois sur le bord du deuxième sofa et pose mes mains sur mes genoux. Biconexia tape dans ses grosses paumes, plusieurs fois. Je ne comprends pas ce qu'elle fait jusqu'à ce que je vois quatre Muets débarquer en même temps dans la pièce, par quatre portes différentes, les bras chargés de mets et de gâteaux. Un des garçons dépose devant moi la part de tarte aux prunes, la plus grosse que j'ai jamais vu. Ils s'éclipsent discrètement, sans nous regarder une seule fois dans les yeux. A peine ont-ils disparu que ma styliste se jette sur la nourriture comme si elle n'avait pas mangé depuis une semaine (ce dont je doute fortement). Elle ingurgite plus en deux minutes que moi en trois jours. Au bout d'une demi-heure, elle n'a toujours pas l'air de vouloir se décider à parler et préfère lorgner avec gourmandise ma part de tarte.

    _Tu ne manges pas ? Me demande-t-elle en ne quittant pas le gâteau des yeux.

    _Je n'ai pas faim, dis-je poliment.

    _Donc, tu ne la mangeras pas ?

    Elle montre la pâtisserie de son gros index boudiné.

    _Non. Prenez la, je vous en prie.

    Biconexia ne se le fait pas dire deux fois et la boulotte en deux secondes. Enfin repus, elle daigne m'accorder son attention.

    _Donc, reprenons. Tu dois surement de demander comment sera ta tenue pour la cérémonie d'ouverture, pas vrai ?

    Oh, je sais comment on m'habillera. Aussi loin que je me souvienne, Biconexia a toujours habillé ses Tributs avec des costume en arbre, pour rappeler qu'avant tout, au District 7, nous nous occupons du bois. Chaque année, on nous appelait les arbustes. Une fois, un des costume avait pris feu. Heureusement (ou malheureusement pour lui) le Tribut s'en était sorti et avait pu aller dans l'Arène malgré ses brulures.

    _Je meurs d'envie de le savoir, je réponds tout de même avec une voix que je veux enjouée.

    _Tu vas être étonnée, ma petite caille. Avec la styliste, comment s'appelle-t-elle déjà ? Ah oui, Eleanor, nous avons mis au point quelque chose de spé-cta-cu-laire !

    Elle détache bien les dernières syllabes.

    _Mais bien évidement, l'idée vient de moi. Eleanor ne m'a aidée que pour la réalisation, et encore.

    Il est clair que Biconexia n'aime pas vraiment sa collègue. Ma styliste s'attaque avec acharnement à un gâteau à la crème. Elle marmonne dans sa barbe des mots peu élogieux à l'encontre de d'Eleanor.

    _Bref, articule-t-elle alors qu'elle à la bouche pleine, finis les arbres, bonjour Detianora ! S'exclame-t-elle en tapant frénétiquement dans ses mains.

    _Détia quoi ? Je lui demande, complètement perdue.

    _Ma colombe, Detianora ! La déesse du bois ! Tu ne connais pas ?

    _Non. Je n'en ai jamais entendu parler.

    _C'est un comble tout de même ! Tu ne connais pas la déesse de ton propre District ?

    _Il faut croire que non,je lui dis en haussant les épaules.

    _Peu importe, tu vas être e-xtra-or-di-naire !

    Mais je n'ai pas le temps de m'inquiéter du résultat.

    Mes préparateurs s'occupent de moi tout l'après-midi. Au bout de quelques heures, ils s'éloignent enfin de moi et hochent la tête de manière synchronisée. Biconexia pose une broche en forme de feuille, veinée d'argent, pour attacher ma magnifique cape à la fois bleu nuit avec des étoiles en diamant et vert pomme pour rappeler mon district.

    _Tu es à couper la souffle, ma caille. Admire toi !

    J'ose me regarder dans le miroir.

    Je suis vêtue d'une robe verte magnifique, laissant mes jambes plutôt dénudées. Une fine ceinture marron tréssée marque ma taille. J'ai des semelles compensées brunes ornées d'émeraudes aux pieds.

    Mais le plus impressionnant est probablement mes cheveux. Ces préparateurs, ils ont fait des merveilles. Je ne croyais même pas possible qu'il puisse faire quelque chose de normal. Or, ils retombent en une unique tresse dans mon dos et me chatouillent le bas des reins. Je réajuste la ceinture, heureuse.

    _Je... Je ne sais pas quoi dire, je souffle.

    _Oh, mais ne dis rien !

    Et Biconexia me sert dans ses gros bras potelés. Je ne sais pas quoi faire devant cet élan d'affection soudain.

    _M-Merci, je bégaye.

    Elle m'attrape par les épaules et m'ordonne :

    _Maintenant, tu vas mettre vie à cette foule, tu m'entends ? Je veux qu'ils ne voient que toi !

    Je me rends compte que je ne sais pas sur quel pied danser avec elle. Biconexia peut se montrer hautaine et désagréable mais je pense que, comme tout le monde, elle a ses bons côtés.

    Théo et sa styliste déboule dans le salon. Je retiens un rire lorsque je le vois, car son visage montre une éxaspération plutôt flagrande. Je dois avouer que malgré la cape, je lui trouve un air plutôt viril.

    Derrière lui je redécouvre enfin la fameuse Eleanor à qui nous devons cette idée pour les costumes. Elle a changée depuis ce matin. Sa peau est teinte en vert foret sur certains endroits, et des arabesques fleurissent sur son visage. Elle est très belle. On dirait une fée. En tout cas, elle ne ressemble pas du tout à Biconexia.

    Les deux équipes de préparateurs se congratulent en gloussent de joie exceptées les deux principales stylistes qui se regardent d'un œil mauvais. L'hostilité entre les deux femmes est palpable.

    On nous conduit au plus bas étage du centre de Transformation. Les écuries sont impeccables, comme le reste. Pas le moindre crottin, la moindre odeur désagréable. Notre chariot nous attend patiemment. Je m'approche d'un des chevaux et lui flatte l'encolure. Il est magnifique, et je remarque que l'un de ses deux yeux est plus clair que l'autre. Une tache blanche repose sur son front. J'ai presque l'impression qu'il est heureux. Je décide de l'appeler Volt.

    _Ma caille, m'interpelle Biconexia alors que je me hisse sur le chariot, montre leur ton plus beau sourire. Charme moi ce public !

    Théo me pousse sans ménagement et grimpe à son tour. Je remarque Léa à qui j'adresse un signe de main. Elle me sourit. Je crois qu'elle est satisfaite de sa tenue, et qu'elle aime bien la mienne. Au moins, sa changera des arbres. Ca devrait surprendre l'assemblée. Du moins, je l'espère.

    Nos stylistes règlent les derniers détails et vont rejoindre notre mentor.

    _Ils m'ont épilé ! Siffle Théo, épilé !

    Il crache ce mot comme s'il était une abomination.

    _Moi aussi, je lui réponds d'une voix douce.

    _Oui mais toi, ça ne t'a pas fait mal. T'a trois fois rien sur les jambes, et t'a presque pas de cicatrice.

    _Oh, peut-être, mais toi, t'étais tellement poilu qu'on aurait pu te confondre avec un yack.

    Je cherchais pas à le rabaisser, c'était la vérité et il le savait. Il gémit comme si cette simple affirmation le faisait souffrir physiquement.

    _Mais ne t'inquiète pas, le rassurais-je, tu es très beau.

    Il marmotte une phrase incompréhensible.

    _En plus, continuai-je, la Grosse Myrtille est ma styliste.

    _La Grosse quoi ?

    La musique d'ouverture commence si bien qu'il n'entendrait pas ma réponse. Les immenses portes s'ouvrent. Le chariot du District Un s'avance. Les tributs paraissent minuscules face à l'immensité de la foule. Ils sont vêtus magnifiquement bien.. Ils sont roi et reine, saluant leurs fidèles sujets.

    Les tributs du District Deux suivent à leur tour. Avec toutes les lumières qui les suivent, je voient à peine leur silhouette. Je ne peux m'empêcher de me demander comment diable les stylistes ont-ils bien pu mettre en valeur Brale. Peut-être l'ont-ils habillé en troll ?

    Le temps s'écoule très vite. Biconexia et mon équipe de préparateurs nous acclament bruyamment alors que nous nous élançons.

    La foule est en délire. Ils hurlent nos prénoms, scandent le numéro de notre District. Je suis angoissée mais fière. Fière de montrer que nous, le District Sept, ne sommes pas que de stupides arbustes. Je salue la foule. Ils sont hystériques.

    L'adrénaline me brouille la vue. Je ne vois que des couleurs vives et je n'entends que les acclamations.

    Je pose ma main gauche sur la hanche de Théo car je sens ma tête tourner. Il trésaille à mon contact mais ne dit rien. Je me rappèle soudain à quel point j'avais eu honte, dans sa chambre. Il m'avait bien piégé, celui-là. Et c'est en le voyant sourire à quelques adolescentes en chaleur, que j'eu envie de lui rendre la monnaie de sa pièce..

    Nous nous arrêtons devant le balcon du Président Storm. Il est assez grand et ses cheveux bruns sont parsemés de mèches poivre et sel. Il n'a pas plus de trente ans mais son visage est déjà gonflé par la chirurgie. Il prononce son discours et l'hymne de Panem retentit. Sur l'écran géant, les images des Tributs défilent et dès que l'image passe sur nous, j'embrasse Théo. Pas un baiser rapide et sauvage, comme celui qu'il m'avait arraché dans la chambre. Non, un baiser, doux et savoureux, presque comme si des sentiments pouvaient exister entre nous. Je le sent frissoner, et termine le baiser en douceur. Une clameur folle retentit dans le public. Elle est presque aussi forte que pour celle des Districts de carrières.

    Enfin, nous rentrons dans le centre d'Entraînement. Nos équipes respectives nous couvrent de fleurs.

    _Vous avez été gran-di-o-se ! Nous félicite Biconexia.

    Nous descendons du chariot. J'ai un peu mal aux jambes et mes pieds sont engourdis à force d'être restée debout. J'ai un peu le vertige. Théo est sur le point de parler, mais je l'arrête en lui collant mon doigt sur la bouche. La moitié des caméras des alentours sont fixées sur nous.

    _Je ne sais pas si t'a ressenti quelque chose même si je pense que oui. Moi je n'ai aucun sentiments pour toi et je n'en aurait jamais. Alors tâche de m'oublier.

    Je tourne les talons et me dirige vers la porte marquée du numéro sept, contente de mon petit effet même si je n'avais jamais dit le quart de ce genre de chose à qui que se soit de ma vie. Le piège s'est retourné contre son propriétaire. Je pense que la moitié des filles de Panem sont en train de reluquer leur écran.


Ma tenue:
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeJeu 17 Mai - 16:20

Spoiler:

Voici enfin la Cérémonie que j'attend avec impatience... Je suis vraiment impatient de découvrir la tenue qui verra mon succès s'affirmer. Je me dirige vers le centre de préparation où ma styliste va me faire mettre la tenue. Pourvu que ce ne soit pas une salopette...
J'arrive dans la salle de préparation... Ma styliste n'est pas encore là. Je me met à tourner comme un lion en cage. Qu'est-ce qu'elle fiche ?! Elle devrait déjà être là non ?! Je me morfond quand une personne entre. C'est un Pacificateur.

"Votre styliste arrivera d'ici quelques minutes."

J'espère bien ! Je ne vais pas rester ici pendant 3 jours ! Comment mal commencer une soirée de cérémonie !

Quand elle entre enfin, je me retiens de ne pas luis sauter à la gorge ! Je lui souris, faussement, et me lève.

"Bonjour Brale, désolé pour le retard. Bon, trêve de bavardages, voici ta tenue."

Elle me tend alors une tenue accrochée à un cintre. Elle est composée d'une chemise sombre, d'un jaret et de manches en or et d'une cape noir corbeau. Le pantalon est noir également.
J'aime beaucoup la simplicité de ce costume.

"La simplicité de la tenue s'oppose aux tenues généralement portées par les carrières trop affriolante et qui étouffent leurs porteurs. Ici c'est donc la carrure qui est mise en avant, le porteur et non les vêtements.

La tenue est basé sur des vêtements larges et amples, lorsque qu'une carrure est importante de par sa amsse musculaire les vêtements saillants la rende tout à fait hyperbolique. Ici les muscles sont supposés subtilement plutôt qu'exposé, le fait qu'ils soient cachés montre une volonté de rester secret or nous savons tous que ce que nous cachons attire toujours ! Le col haut accentue le sérieux du personnage, le jaret est de soie de teinte or qui contraste de la semi-cape fendue à l'avant et s'arrêtant au bas du dos qui est noir corbeau. La chemise longue est également dans des teintes noirâtres qui joue cependant sur les reflet bleue à l'image de la pie dite voleuse. Pourquoi imagé avec la pie voleuse ? Parce que pour volé il faut être malin et stratège ce qui fait que notre tribut ici laisse supposé la force musculaire ainsi que l'intelligance et la vivacité d'esprit. Le pantalon quand à lui reste ample en haut mais serre le bas des jambes (le bas d'un slim si vous préférez) mais de couleur or qui renvoit au jaret et qui contraste avec la chemise. Les chaussures sont des derbies qui nous feront penser au dandysme, soit l'amour de soi ce qui font du tribut un potentiel adversaire mais également un homme à l'hygiène de vie sainte ! et propore sur soi ! Les manches et le jaret ont également pour but de renvoyer au dandysme mais aussi à la noblesse du second empire soit l'aristocratie. Quant aux manches plus particulièrement de couleur or affine les bras massifs.

La simplicité se démarque des carrirèes généralement trop blindés, la tenue en elle même est une ouange aux courants culturel les plus chic, quant aux teintes elles se répondents créant contraste et méandre non dénuées de symboles.

Pour le coté massif je me base sur l'avatar que je trouve tout en muscle."


Je comprend mieux... J'enfile ma tenue. Je me sens drôlement bien dedans. Je suis à l'aise, je ne suis pas bloqué, le tissu de me gratte pas. J'aime beaucoup l'effet que rend cette cape. Je comprends mieux l'allusion à la pie. Quand je bouge, on dirait des plumes qui brillent au soleil.

Je me rend dans le hall où nos chars nous attendent. Je ne fais même pas attention aux autres tributs. Ils ne m’intéressent pas. J'aperçois une fille de dos. Sur sa cape trône un arbre... Ce doit être cette pimbêche de Lena. Je ris intérieurement. La voilà affublée d'un arbre. On aura tout vu ! Je m'avance vers le char. Chleo est déjà là. Nos tenues sont vraiment très différentes ! Elle porte une robe très courte rose. Elle a des chaussures à talons hauts, ce qui fait qu'elle me dépasse presque. Je souris lorsque je vois que ces boucles d'oreilles sont des couteaux. C'est comme une pancarte lumineuse qui indique : "Si vous ne l'aviez pas vu, j'aime les couteaux !!" Elle porte un médaillon au bout d'une très longue chaîne qui plonge vers son décolleté. Je la trouve bien dénudée pour une "guerrière".

Nous montons sur le char, et le compte à rebours commence. La musique et les cris déferlent sur nous lorsque la porte s'ouvre. C'est comme si un vent d'excitation me gagner. J'en frissonne. Le chariot du District 1 s'avance. Je souffle un bon coup, et je me concentre. Pas question de paraître puéril.

Notre char, à Chléo et à moi, s'élance sur le sol du Capitole. La foule nous acclame. À notre entrée, j'entends des hommes siffler Chleo. Rien d'étonnant, un coup de vent et sa culotte est à vue ! Elle veut s'attirer la faveur des hommes ? Très bien, alors je serais l'homme parfait pour ces demoiselles du Capitole. Je gonfle le torse, bien mis en valeur pas ce costume. Je fais mon sourire le plus charmeur, dévoilant légèrement mes dents blanches. Je lève la main et commence à saluer chaque femme que je croise du regard. Certaines se regardent entre elles et rigolent nerveusement, comme si je ne m'adresser qu'à elle.

Pendant notre parcours, Chleo me frôle. Je n'y fais même pas attention. Si elle voulait me tenir la main, elle se fourre le doigt dans l'oeil ! Je ne peux pas paraître charmeur et donner la main à une fille en même temps ! Je me retiens de la pousser, mais je ne voudrai pas qu'elle tombe, cela serait considéré comme une attaque physique sur un autre tribut.

Notre course s'achève enfin. Nous attendons le discours du Président.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeJeu 17 Mai - 20:23

Spoiler:


Les portes s'ouvrent dans un souffle, et la clameurs de la foule en délire se fait entendre. L'heure est venue de défiler, devant les habitants du Capitole, non, devant tout Panem, afin de montrer ce que vaut notre district.
JE tourne la tête vers Eleanor, qui me sourit. Elle m'a fait une bien belle tenue, une chemise légère d'un bleu ciel, un pantalon léger d'un brun terre, et des chaussures de la même couleur, une longue cape représentant un arbre est accrochée à mon cou. Je représente la nature, sous toute ses formes, l'animal, qui est moi, qui n'attend qu'à sortir de sa cage afin d'aller chasser, et mes habits, la terre, le ciel, et la flore.
Bien que j'ai de la rancune envers ma styliste pour l'épilation, qui fait rudement mal, je lui rend son sourire.

Les chars commencent à partir, celui du 1, celui du 2, tous, jusqu'au 6ème. Je regarde Lena, elle semble stresser, je pense qu'il n'est pas nécessaire de la stresser encore plus.

Notre char part d'un coup, je suis ébloui par les grandes lumières du Cirque, mais je salue le Capitole, mais Lena m’agrippe fortement la hanche, j'ai mal, mais ne fait aucun signe pouvant le montrer. Je reçois des roses, des mouchoir et... une culotte. Lena me regarde rapidement d'un air grave avant de continuer à saluer la foule.
Les cheveux comment à s'arrêter, près du char du 6, puis le le 8ème attelage arrive. Tous les chars sont arrivés et forment un arc de cercle devant la loge du président Storm. Il se lève avec la prestance d'un seigneur, avant d'entamer un long discours.

A la fin de celui-ci, la caméra passe sur chaque chars, puis arrive le notre. Lena m'agrippe violemment les tête et m'embrasse. Je suis surpris, mais ce baiser est tous sauf naturel.
Elle me lâche la tête, et s’essuie les lèvres avec grâce.

-Je ne sais pas si t'a ressenti quelque chose même si je pense que oui. Moi je n'ai aucun sentiments pour toi et je n'en aurait jamais. Alors tâche de m'oublier.

Un rapide regard vers la caméra m'averti que tout a été filmé. La foule est en délire. Tout est parfait.
Je regarde la caméra et fait mine de lui envoyer un baiser.
Lena ne me sert plus à rien, ce n'est qu'un pantin à jeter.
Elle doit désormais mourir.


Dernière édition par Théo Berry le Ven 25 Mai - 15:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeVen 25 Mai - 15:06

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- Aller debout debout debout !
Je suis tirée de mon demi-sommeil par de petits cris stridents. C'est un nouveau jour en enfer qui commence. Mes rêves étranges me sont arrachés et la petite bulle d'angoisse dans laquelle je m'étais renfermée est crevée. J'émerge, me lève difficilement et suis poussée sans ménagement dans une petite salle où m'attendent mes préparateurs. Le sourire qui les défigurent me donne envie de vomir. Comment peut-on se réjouir ? Bon, c'est le cas de tout le monde au Capitole mais je veux dire : Comment peut-on se réjouir d'une telle horreur quand on travaille avec les tributs ? Qu'on les croisent au quotidien ? Des questions sans réponses encore et toujours. Ils me font tourner et m'observent sous toutes les coutures, c'est assez gênant il faut dire. Ils discutent entre eux et j'ai du mal à comprendre ce qu'ils ce disent. Que vont-ils faire de moi ? Ils semblent s'être mis d'accords car l'une d'eux me fait signe.

- Allonge toi ici ma petite ! Ne t'inquiète pas, on ne mords pas !

Ils éclatent de rire à ces mots et je les suis d'un petit ricannement nerveux. Je fais ce qu'elle m'a demandé et peu après ils commencent à m'appliquer une espèce de patte sur les jambes. Mais qu'est-ce que c'est ? Je me pose la question un instant puis suis vite fixée quand ils rettirent la patte d'un geste sec. Je pousse un petit cri de souffrance et sens les larmes venir me frotter le bords des yeux.

- Ça va ? Pas trop mal ma puce ?

Ma... bon tanpis, je ne relève pas. Si j'ai mal ? À ton avis ! Mais ce ne serait pas très diplomatique de répondre ça. Je me contente donc d'un petit mensonge.

- Non non ça va, ça va ! répondis-je en serrant les dents.
- Tant mieux, parcequ'on est pas près d'avoir fini !

Oh non...

[=•=•=•=•=•=•=]

On l'as tellement frottée, tirée, maltraitée, que je ne sens plus ma peau. Mais qui a inventé de telles tortures ?! En tout cas, mon équipe de préparation m'as astiquée de haut en bas sans ommettre une seule micro parcelle de mon corps. Ils semblent enfin satisfés de leur résultat car ils me poussent vers une nouvelle porte.

- Il est temps de rencontrer ta styliste !

La pièce où l'on me laisse est magnifiquement décorée. Du bleu et de l'argent surtout. Je tremble un peu. Ma styliste est assise sur un fauteuil. À mon entrée, elle se retourne et me prends dans ses bras. Je me crispe. Elle finit par me lacher quelques instants plus tard.

- Nawel ! Je t'attendais ! Je suis Eleanor Evans, ta styliste. Je suppose que tu as hate de voir ta tenue hein ?

Pas vraiment non. Je préférerais retarder ce moment le plus possible. Et si ça ne tenait qu'à moi, il m'existerait même pas.
Mais enfin, je ne décide de rien. La styliste apporte une boîte qui doit contenir ma tenue. Lorqu'elle l'ouvre, j'ai du mal à voir ce que ça donne. C'est sûr en même temps, pliée comme ça.
- Ne t'inquiète pas, ça fera mieux sur toi !

J'espère bien. Les préparateurs réapparaissent comme par magie et recommence à tourner autour de moi comme des mouches. Ils m'enfilent la robe, ajustent la ceinture, me mettent les gants et les bottes. Réajustent mon maquillage. Une fois qu'ils ont fini, ils m'ammenent devant un miroir en gloussant.
Le reflet dans la glace me renvoit l'image d'une petite fille à la jupe évasée, aux doigts et aux manches crépitante. Ceinture en... bâton de dinamite ? Vous croyez que si j'approche trop mes mains de ma ceinture tout va exploser ?
Bon, j'avoue qu'au moins, ma tenue est jolie. Elle est peut-être (presque sûrement) ma meilleure chance de dégotter des sponsors.

[=•=•=•=•=•=•=]

Les chariots sont près à partir, la cérémonie d'ouverture va commencée. J'observe une dernière fois les autres tributs avant de monter sur notre chariot. Ils ont tous des tenues magnifiques. La tribut du deux à une mini-robe qui la mets merveilleusement en valeurs, les sponsors vont se jeter sur elle. Les "concurents" du quatre sont pas mal non plus avec leurs tenues assorties sur le thème de l'eau. Je remarque aussi un peu plus loin la fille du huit, celle du neuf, le garçon du onze... plus je les regardent tous, plus je me décourage. Pourquoi les sponsors me choisiraient moi, alors qu'il y a tellement de tribut plus interressants et qui peuvent gagnés ?
Le chariot du un commence à avancer, je sens mes jambes devenir coton. Je me hisse, non sans difficultées, sur notre propre char. Garou y est déjà. Je me demande ce qu'il peut bien pensé. Est-il nerveux ? Ou bien surexité ? Je n'ai pas le temps de réfléchir que notre char s'ébranle. Nous avançons dans l'allée. Des gens cris, hurlent à s'en déchiré les poumons mais peut-être pas pour le District 3.
Quand je regardais les Jeux à la télévision, je trouvais toujours que le District n'avait pas l'air à sa place. Les regards de la plupart des gens glissés rapidement sur le char du 3, attendant avec impatience le dernier district de carrière.
Je pris forts pour que cette année, les Capitoliens s'interressent plus à nous. Je fais quelques sourires faux et quelques petits gestes de la main. J'ai l'impression que le stress va avoir raison de moi et que je vais tomber à terre. Les chars s'arrêtent brusquement devant le président de Panem. Le créateur des Jeux. Ou du moins celui qui leur permets de perdurer. Il pronomce un discourt que je n'écoute pas puis nous regagnions notre point de départ. J'espère que le District 3 a fait bonne impression.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeSam 26 Mai - 16:12

Spoiler:


Cérémonie d'ouverture





A peine arrivé à Panem que trois personnes inconnue m’emmène avec eux, ce sont les assistants de ma styliste, des personnes habillaient de façon bizarre comme toutes les personnes du capitole à vrai dire. Ils m’emmènent dans une salle avec de multiple instrument, je ne supportais pas que des étrangers me touchent et ben là j'allais être servis. Ils me passèrent plusieurs crème sur la peau, me rasèrent ma barbe de trois jour, à leur gout j'étais prêt pour rencontrer ma styliste. Elle arriva resplendissante malgré ses vêtements excentrique. Elle me montra directement la tenue qu'elle avait préparé pour moi, je m'attendais au pire, mais après toute attente je trouvais ça à mon goût. J'enfila les vêtements et je fila au maquillage, une bonne couche de fond de teint et le tour est joué. La coiffure était un moment que je redoutais plus que tout, grâce a mes cheveux un peut long Eleanor pu me faire une coiffure un peu ébouriffer et j'aimais beaucoup ça. L'heure de la cérémonie était arrivé, nous étions a coté de notre char tirait par deux magnifique chevaux blanc. Je monta le premier sur le char attendant que la petite Nawel me rejoigne. Je n'étais pas vraiment stressé et pas non plus sur de moi, je voulais que ce moment se finisse le plus vite possible. Le char du district un démarra suivit du deux et du notre, la folle était en délire je ne savais pas vraiment quoi faire, un sourire s'installa naturellement sur mon visage et je fis un petit coucou de la main histoire qu'ils se souviennent un peu de moi. Arrivé au bout le char s’arrêta et le président fit son discourt de bienvenue comme chaque année, je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait. Memes si le silence régnait dans les rues du capitole, j'avais la téte ailleurs et je ne l'écoutais pas, je pensais à ma mère qui devait regarder la télé et pleurer toutes les larmes de son corps, je pensais aussi à Eron celui pour qui j'étais là aujourd'hui et celui pour qui je me battrai jusqu'au bout. Je pris dans ma main le collier qu'il m'avait donner avant que je ne monte dans ce fichu train, ce sera le symbole de ma force.


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitimeSam 26 Mai - 21:04

Fin officielle de la Cérémonie.
Les personnes n'ayant pas posté se voient attribuées la note de 0/10.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] édition - Cérémonie d'Ouverture, 14ème édition [Côté tributs] I_icon_minitime

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