The Hunger Games RPG
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Interviews. [14è édition]

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MessageSujet: Interviews. [14è édition] Interviews. [14è édition] I_icon_minitimeDim 29 Avr - 11:39

    Une seule envie. Celle de réussir. Une épreuve de plus. Je suis installé sur le fauteuil qui m'est attribué depuis plus de dix ans. Les jambes croisés. Ma coiffure rebelle, mes tatouages saillants. Pour la première fois on m'a habillé avec une chemise à manches courtes. Je suis retourné, les spots sont encore éteins. La musique des Jeux commence. J'ai un texte à dire. Je ne dois pas m'en contenter, on me l'a assez fait sous entendre. Le micro dans la main j'attends mon tour. L'horloge tourne, les secondes passent, les minutes défilent. Je ne sais plus depuis combien de temps j'attends. Je vérifie que mon micro est bien branché en regardant si la diode est verte. J'attends des informations. Elles ne vont pas tarder, je le sais et le sens. Je me prépare mentalement à toutes ses simagrées. Je dois interviewer. Juste interviewer. Rien de plus, rien de moins. Seule contrainte : être le meilleur comme d'habitude. Ma vie en dépend. Je regarde l'écran qui me fait face et qui tapisse le mur du fond de la salle. Les spectateurs sont piles à la bonne place pour bien voir.

    Le film commence. Il retrace les éditions, nous voyons certains des anciens vainqueurs. En fait tous les vainqueurs. James Carnell, du district neuf. Gavyn Sand, du douze. Adam Gunnar, du onze. Prunille Evensie, du trois. Mon cœur se serre en voyant mon ami et ma promise. Ils ont vécus les jeux, je ravale un sanglot que je dois maîtriser. Les vainqueurs s'enchaînent, nous arrivont à Ethna Knight, la jeune gagnante du district cinq, puis nous finissons par Baya Baxter et Maryna Socking. Chaque district a vu un de ses tributs remporter les jeux. Le onze en a vu deux. Je soupire sans bruit. C'est bientôt à mon tour. On nous rappelle en quoi consistent les jeux. Un garçon et une fille de chaque district âgé de douze à dix-huit ans est arraché à sa famille pour aller s'affronter à mort dans une arène où pièges et monstres règnent. Le tout est coordonné par l'espoir qu'un gagnant soit élu. Chaque année il n'y en a qu'un qui échappe à cette horreur.

    Mon fauteuil tourne. C'est à mon tour. Les spots m'illuminent soudainement. Je ne sourcille même pas. Je me lève et j'adresse un signe de main aux spectateurs et téléspectateurs. Je souris comme un forcené. Je regarde chaque personne présente dans la salle et leur adresse un regard charmeur. C'est à moi de parler, on me le fait savoir par mon oreillette. Tout le monde applaudit. L'autre fauteuil ne s'est toujours pas retourné. La star attend sagement.

    « Bienvenu à vous tous ! Bienvenu à la préface de la quatorzième édition des Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! » tonné-je d'une voix forte à travers la salle. Les gens arrêtent d’applaudir et se rassoient. Je réfléchis un bref instant à ce que je vais dire ensuite.

    Je dois mettre autant de conviction que je le peux dans mes paroles, sinon ça n'attendra personne. Je dois puiser dans mes forces, que ça sorte directement du cœur, que je contracte les abdominaux pour donner de la puissance. Je continue mon discours.

    « Nous allons dors et déjà retrouver nos vingt-quatre tributs lors de cette émission puis interroger notre invité surprise présent avec moi. Pour le moment nous ne révélerons pas leurs identités pour garder le suspens.  » La fin de ma phrase est accompagnée d'un sourire séducteur. Je donne tant de personnalité dans ce que je dis que je me convainc moi même. Le président sera satisfait. Je l'espère en tout cas, sinon ça va mal aller pour moi. Je me tourne vers l'écran géant ou l'on voit un rapide résumé des tributs de cette année lors de leur moisson. Certains font sensation, comme la tribut du deux. Je regarde le visage de chaque enfant, j'ai envie de tuer les créateurs de ce jeux atroce pour les punir d'obliger des enfants à se massacrer. Je reste néanmoins souriant. Je me suis assis de nouveau. J'attends que le résumé se finisse.

    Je reprends la parole – en restant assis cette fois-ci – lorsque le film est terminé. « Je crois que les sponsors vont se déchaîner cette année !  » dis-je en riant doucement. On pourrait presque croire que je suis un crétin du Capitole qui raffole des jeux. J'aurais grimacé si je le pouvais.

    « A présent ! Mesdames et Messieurs ! Veuillez laisser place à Kayley Smitter !  » son fauteuil se retourne enfin, les applaudissement fusent en tout sens, les gens sifflent leur admiration. La jeune femme salue le public et adopte une attitude similaire à la mienne et salue tout le monde. Je regarde en coin le public. Il est en délire. Malgré le fait que je déteste mon travail, j'aime cette sensation si particulière.

    « Bien … Bien ! Kayley. Bien. Vous avez comme nous tous, assisté au résumé de la Moisson. Que pensez-vous de cette année ? Des appréhensions ? Des doutes ? De l'excitation ? Dites-nous tout. Nous voulons tout savoir de ce que vous pensez par rapport à cette quatorzième édition des Hunger Games !  »

    Je repose doucement mes mains sur mes jambes afin d'éviter de faire des grésillements sur le micro. J'attends la réponse de Kayley, elle doit sûrement réfléchir à ce qu'il va dire.

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MessageSujet: Re: Interviews. [14è édition] Interviews. [14è édition] I_icon_minitimeDim 29 Avr - 22:43


L'interview





La journée s’annonçait plus difficile que je ne le pensais, j'allais être interviewer par Caius et notre relation n'est pas vraiment établie. Tout venait de changer et je ne savais pas vraiment où mettre les pieds avec lui, mais maintenant que je sais ce qu'il pense du capitole ça me confortais dans le fait qu'on pouvait bien devenir amis un jour prochain. Ce matin à dix heures tapante j'allais être projeté sur scène pour un interview exclusive d'un sponsor du capitole pour savoir mes ressentit en vue des futurs jeux. Ils c'étaient hélas adressé à la mauvaise personne, les jeux me fond horreur. De plus les juges me faisaient passé un espèce de teste pour voir de quoi j'étais capable avant de me faire rentrer dans le cercle très fermé de juge des Hunger Games et j'allais tout faire pour obtenir ce poste. J'allais devoir mentir, jouer l'hypocrite ce dont je n'avais pas vraiment l'habitude dans ma vie de tout les jours. Cette matinée promettait d’être pleine de pression et de stresse, mais il fallait que je laisse ma peur de coté et que je me concentre sur mon objectif premier, par être comme tout ces gens du capitole, fou de jeux sans penser aux conséquences qu'ils engendrent.

J'étais prête, toute pimpante pour impressionner tout les gens du capitole, faire forte impression aux juges. Je ne m'habillé jamais comme ça, trouvant ces vêtements vraiment trop excentrique, ce n'était vraiment pas moi, mais il le fallait bien. Je laisse mes cheveux détaché et ne me maquille légèrement, je ne voulais pas ressembler à un pot de peinture. L'heure approchait a grand pas et je me retrouve devant l'entrée du plateau télé ou de nombreux préparateur m'attendaient pour faire quelques retouche sur ma tenue. Je ne dis rien et les laisse faire leurs modifications et comme je m'en doutais ils modifièrent ma coiffure en un chinions parsemé de plume rose bonbon et m'ont maquillé à n'en plus me reconnaître, c'est vrai qu'en me regardant dans la glace je ne m'étais presque pas reconnue tellement j'avais de couche de maquillage. C'est sur le publique allait apprécié, c'est bien pour ça que je ne m'étais pas interposé. Ils m’installèrent donc sur mon siège dos à la foule je n'eu mêmes pas le temps de voir Caius que le film traçant les dernières années des hunger games commençait, je ne voulais pas revoir tout ça, mais si je détournais le regard, ma place en tant que juge était perdue. Je revis tout les gagnants des dernières années, certains que je connaissais d'autre pas, le tour de Prunille arriva et je ne pu m’empêcher de regarder Caius, peut-être une grosse erreur de ma part, pendant l'espace d'un instant il avait perdu le contrôle de ses sentiments, mais se repris directement et me fit regarder à nouveau l'écran qui se trouvait devant moi. Je ne suivais plus vraiment le film, j'étais perdue dans mes pensées pendant la rediffusion de la dernière moisson que j'avais déjà regardé en directe.

La voix de Caius me fit revenir à la réalité, il disait comme chaque années son discourt de bienvenue et j'en passe, toujours les mêmes mots soufflé par le président. Bienvenu à vous tous ! Bienvenu à la préface de la quatorzième édition des Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! Puisse le sort vous être favorable, toujours cette mêmes phrase qui ne voulait plus rien dire, comme si chacun avait vraiment sa chance de remporter les jeux. Ils se foutaient bien de tout ces gens, ils ne voulaient que du spectacle et ça me mettait hors de moi. Il fallait que je me reprenne ou je risquais de faire capoter ma couverture. J'installe un sourire sur mes lèvres comme si tout ça était normal et comme si j'étais absolument d'accord avec toute cette mascarade. Il parlait maintenant des invitées surprises et j'en faisait partie, c'était moi qui allait commencer et je commençais à stresser un peut. Caius faisait durer le suspense et déchaînait la foule comme il savait si bien le faire depuis tant d'années.

A présent ! Mesdames et Messieurs ! Veuillez laisser place à Kayley Smitter ! Sur ces mots mon fauteuil se tourna et je fus acclamé par un publique en délire. J'avais un énorme sourire qui paraissait tout à fait crédible collé sur mon visage. Je fis un signe au public, les saluant, bizarrement mon sourire n'était plus vraiment forcé, comment ne pas sourire quand des millions de personne vous acclame, c'était une sensation que je ne connaissais pas, mais ça me plaisais bien.

L'improvisation imminente arrivait à grand pas, j’espérai juste que je pourrais répondre facilement sans trop devoir réfléchir à ce que j'allais dire et que ça ne se verrai pas trop que je mentais totalement. Bien … Bien ! Kayley. Bien. Vous avez comme nous tous, assisté au résumé de la Moisson. Que pensez-vous de cette année ? Des appréhensions ? Des doutes ? De l'excitation ? Dites-nous tout. Nous voulons tout savoir de ce que vous pensez par rapport à cette quatorzième édition des Hunger Games ! J'écoutais ses mots attentivement le regardant dans les yeux, chaque mots qu'il disait provoqué des doutes en moi, serai-je a la hauteur pour jouer les hypocrite devant tout ces gens ? Nous allons pas tarder à le découvrir, j’enchaîne ma phrase le plus naturellement possible, gardant toujours mon sourire sur les lèvres.

Je pense que cette saison nous garantit de nombreuses surprises, des carrières plus forts que jamais qui risque de nous concocter des combats divertissants, des tributs courageux. Il me tarde vraiment de voir de quoi ils sont capable en condition réel, je pense qu'ils vont vraiment nous surprendre cette année.

Un silence s'était installé dans l’immense salle, je commençais a douter de moi vraiment, mais je ne montrais rien de tout ça, il ne fallait absolument pas que je perde le fil, il fallait que je dise quelque chose d’entraînant qui fasse redémarrer la foule ou j'étais perdue. Je crie la seul chose qui me viens en tête.

Que les jeux commencent.

Et la foule repartit de plus belle sifflant, criant leur bonheur en vue des jeux, je riais de vive voix, mais intérieurement j'étais dégoûté que ces gens prennent plaisir à ça.




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MessageSujet: Re: Interviews. [14è édition] Interviews. [14è édition] I_icon_minitimeLun 30 Avr - 17:39


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L'Interviews.


    Il doit bien être aux alentour de 8h lorsque je me décide enfin à m'extirper de mon lit. Les yeux encore embrumés par le sommeil, je reste plusieurs minutes assises sur le bord du matelas. J'expire profondément pendant plusieurs secondes avant de trouver le courage de me lever pour de bon. Avant de trouver le courage d'affronter cette journée. Je m'avance d'un pas lent vers la pièce nous fessant office de salle de bain : un miroir accompagné d'un lavabo, une cabine de douche précaire et un cabinet. Le tout éclairé par une minuscule fenêtre ainsi qu'une ampoule à la lueur faiblarde. Je me glisse sous la douche, grimaçant à peine lorsque l'eau glacée sortant du pommeau entre en contact à ma peau et mes cheveux. Bien que je me plaigne de notre situation, je suis consciente que nous ne somme pas les plus mal loti. Après tout nous bénéficions d'une douche avec l'eau courante - non chauffée, certes - alors que d'autre doivent se contenter d'une bassine et d'un seau d'eau. L'eau froide a vite fait de me sortir entièrement de ma torpeur. Je ne m'attarde pas, et entreprend déjà de m'habiller et de sécher mes cheveux. Mieux ne vaut pas me mettre en retard. Pas aujourd'hui en tout cas. Nous sommes priés de nous rendre sur la grande place du District Trois aux alentour de 10h pour assister aux premières interviews de la 14ème édition des Hungers Games. Nous mettre en retard pourrai nous apporter des ennuis...

    Lorsque je rentre dans la chambre, je ne trouve qu'une boule recroqueviller sous les couvertures à la place de ma sœur. Je soulève le drap d'un coup pour trouver une Rosalie feintant d'être malade. Si j'ai une certaine facilitée pour faire avaler ce genre de choses aux gens, Rosalie elle, n'est pas du tout crédible. Un sourire se dessine sur mon visage lorsqu'elle m'annonce qu'elle pense avoir de la fièvre.

    HAYLEY : ❝Arrête de jouer la comédie, tu vas nous mettre en retard et on va avoir des ennuis !❞ dis-je tout en essayant d'adopter une attitude sérieuse face au maigre talent de comédienne de ma sœur.

    Celle qui s'annonçait fiévreuse il y a quelques minutes se redresse d'un coup, envoyant valser la couverture par la même occasion avant de me lancer un regard suppliant.

    ROSALIE : ❝Oh on est vraiment obligée d'y aller ?❞ demande t'elle dans un soupire.
    HAYLEY : ❝Oui. Et vu l'heure qu'il est tu as intérêt à te dépêcher de t'habiller.❞
    ROSALIE : ❝Je n'ai pas envie d'y aller...❞
    HAYLEY : ❝Moi non plus tu sais. Ne t'inquiète pas, ce ne sont que des interviews, et encore ce ne sont même pas ceux des tributs. Les jeux ne commencent que dans plusieurs jours tu sais.❞
    ROSALIE : ❝Pas de sang, pas de mort ?❞
    HAYLEY : ❝Pas de sang, pas de mort.❞

    Enfin pour le moment... Une demi-heure plus tard, nous sommes tous les trois prêts à partir. Comme a chaque diffusion des jeux, la place d'habitude plutôt calme est bondée. L'école et les usines étant majoritairement fermées lors de ce genre de diffusions, tous les habitants du district ne possédant pas de téléviseurs - c'est-à-dire une grande partie - sont réunis ici. De leur, ou contre leur grès. D'habitude nous ne regardons pas la diffusion des Hungers Games via l'écran géant installé sur la grande place en cette occasion. Nous nous contentions de suivre les jeux depuis une vielle télévision que les années n'avait pas épargnée. L'image était d'une qualité déplorable, tantôt en couleur, tantôt noir et blanche avec de nombreuse coupure. Quand au son, il se coupait pour un oui ou pour un non à la moindre secousse aux alentour. Malgré tous nos efforts pour la maintenir en vie, le téléviseur a rendu l'âme juste avant la moisson de la 14ème édition. Et nos tentatives de réparation ainsi que les coups donnés pour qu'elle redémarre ne changèrent rien.

    Main dans la main, nous avançons jusqu'à ce qu'un Pacificateur nous arrête pour nous désigner une rangée ou plusieurs personnes sont déjà alignée. Nous nous alignons à la suite tandis que je cherche Selena et Amanda du regard. J'ignore si elles sont ici ou si elles regarderont l'interview chez elle. J'ai beau essayée de me souvenir, je ne sais pas si elles possèdent une télévision ou non. A vrai dire, lors de ma dernière visite chez Amanda je n'ai pas vraiment eu le temps de noter si elle avait un téléviseur ou non... Je ne m'interroge pas plus longtemps sur la question. Un film retraçant les 13 éditions des Hungers Games vient d'être lancé. Je me souviens de certaine, tandis que d'autre ne me rappelle aucun souvenir. Les visages des différents vainqueurs défilent, James Carnell, Gavyn Sand, Adam Gunnar, Prunille Evensie, Ethna Knight, Baya Baxter et Maryna Socking. De tous ces vainqueurs seul le visage de Prunille Evensie m'est familier. Normal après tout, c'est la seule vainqueur venant du District Trois. Un speaker nous rappelle en quoi consistent les jeux. Je lève les yeux au ciel. Tout le monde sait très bien en quoi ils consistent. Sinon personne ne tremblerait pendant les moissons, et personne de ne craindrai autant ces jeux. Pourquoi s'éterniser là dessus... Je n'ai qu'une hâte, rentré chez moi. Apparemment mon agacement se lit sur mon visage car un Pacificateur me toise d'un mauvais oeil. Je reporte mon regard vers l'écran en tachant de paraitre plus souriante.

    Des spots illuminent soudain le présentateur dont le fauteuil est en train de se retourner. Il adresse un signe de main à la foule en délire du capitole, tout sourire. Je me demande comment il peut bien faire pour sourire comme ça durant chacune de ses apparitions télévisé sans avoir mal.

    CAIUS : ❝Bienvenue à vous tous ! Bienvenue à la préface de la quatorzième édition des Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable !❞

    La foule du capitole est en plein délire. Je me demande bien ce que ces gens trouvent au Hunger Games. Voir des jeunes s'entretuer en s'accrochant à un mince espoir de survie n'a rien de divertissant ou de drôle. Mais rien qu'à voir leur tenue, j'ai l'impression qu'ils vivent sur une autre planète. Ils ressemblent à des canaris exotiques avec toutes ces couleurs qui vous écorchent les yeux. Un nouveau film s'affiche à l'écran. Un résumé de toutes les moissons de cette édition ainsi que des tributs que je découvre pour la première fois.

    La moisson du District Un s'affiche en premier, ainsi que le visage des deux tributs de cette année : Alice Dawson et Orpheus Twain. Vu leur district ça ne m'étonnerai pas d'apprendre qu'ils soient des carrières. Puis, vient la moisson du District Deux. J'observe avec stupeur deux filles se battre car l'une s'est portée volontaire avant l'autre. Je ne comprendrai jamais ce genre de comportement. Vouloir participer aux jeux au point de se battre comme elles le font... Ce genre d'attitude m'effraie en fait... Chleo Sullivan et Brale Von Kooda... Au moins ils ont dû plaire au Capitoles, surtout elle. Chronologiquement, notre moisson vint ensuite. Je revois cet inconnu, Garou Macnews, se porter volontaire surement pour sauver son ami. Et puis je revois le visage secouée de sanglot de la petite Nawel. Je sens la main de Rosalie se serrer dans la mienne. Les moissons s'enchaînent. Les visages de Léa, Milo, Céline, Kai, Nalia, Eliott, Lena, Théo, Mary, Jon, Shynis Melena, Totem, Ambre, Even, Amy Line, Niko, Eycko et enfin Jack défilent devant les yeux. Dans quelques jours 23 d'entre eux serons mort. Les paris doivent déjà être lancés au Capitole. Pour ma part j'aimerais que tous rentre sain et sauf chez eux.

    CAIUS : ❝Je crois que les sponsors vont se déchaîner cette année ! A présent ! Mesdames et Messieurs ! Veuillez laisser place à Kayley Smitter !❞

    Ce nom m'est totalement inconnu. Pendant que son fauteuil se retourne, faisant apparaitre une jeune femme blonde, habillée comme une typique Capitolienne, je crois apercevoir Selena plus loin dans la rangée. Je me dévisse le cou pour voir si elle m'a vue avant de lui faire signe. Je ne prête plus attentions à l'écran, de toute façon il n'y a rien à voir.

    CAIUS : ❝Bien … Bien ! Kayley. Bien. Vous avez comme nous tous, assisté au résumé de la Moisson. Que pensez-vous de cette année ? Des appréhensions ? Des doutes ? De l'excitation ? Dites-nous tout. Nous voulons tout savoir de ce que vous pensez par rapport à cette quatorzième édition des Hunger Games !❞

    Question typique lors de la préface. Sa réponse l'est tout autant d'ailleurs. Un blanc surprenant s'installa dans la salle d'ailleurs. Les hystériques du Capitole ne broncher plus. Le hurlement qu'elle poussa me fit presque sursauter :

    KAYLEY : ❝Que les jeux commencent !❞

    En tout cas, son crie a pour effet de ranimer la foule qui reprend vie en poussant de nouveaux cris ainsi que des applaudissements. De mon cotée la faim commence à se faire sentir. Je n'ai rien avalée ce matin, chose que je regrette à présent. Je profite de ce moment pour me faufiler discrètement parmi la foule pour rejoindre Selena, ma sœur toujours cramponnée à mon bras.


Dernière édition par Hayley Henderson le Mar 29 Mai - 14:42, édité 1 fois
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Selena Neiva
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MessageSujet: Re: Interviews. [14è édition] Interviews. [14è édition] I_icon_minitimeMar 1 Mai - 9:31

----Mes pas me guident jusqu’à la grande place. Jenna voulait que je lui rapporte quelques provisions pour le dîner de ce soir, et elle m’avait donné assez d’argent pour nourrir une demi-douzaine de bouches. J’avais eu de quoi passer chez le boucher, chose assez rare, Jenna a du réussir à économiser pas mal, et chez le marchand de fruit et légume. J’avais largement de quoi nous faire tenir une semaine. Après tout, il n’y avait pas tellement d’enfant que ça à l’orphelinat. En réalité, nous étions au total 5 et j’étais la plus âgée. Il y a une petite de 6 ans, une fille de 8, un garçon de 10 et un autre de 13. Avant on était plus nombreux, mais les autres ont grandi et sont parti s’installer ailleurs, et une autre est morte aux jeux… Je ne suis pas vraiment attachée à eux. J’évite au maximum de les côtoyer et de m’occuper d’eux. Je me contente de leur rapporter à manger et je trouve que c’est déjà beaucoup. Je n’ai pas besoin de petit frère et de petite sœur supplémentaire, et surtout je n’ai pas besoin de frère ou de sœur de remplacement. S’attacher aux gens c’est bien trop facile, mais leur perte nous anéanti et nous détruit de l’intérieur. C’est la raison pour laquelle je préfère rester seule. Je suis déjà suffisamment amochée à cause de la mort de ma sœur, même si cela fait 3 ans maintenant, la blessure est toujours bien présente dans ma poitrine. Si jamais je venais à perdre une autre personne qui m’est chère, je ne sais pas comment je ferais pour survivre… C’est déjà suffisamment dur et douloureux… En parlant de douleur, même en marchant, mon dos continue de me faire souffrir. Saleté de Pacificateurs, ils n’y ont vraiment pas été de main morte. Mes plaies commencent tout doucement à cicatriser, mais le frottement de mon T-shirt dessus ralentit ce processus. Comme quoi, je suis une sorte de plaie ambulante, ouverte de l’intérieur comme de l’extérieur. Ca craint, mais c’est ma vie. De toute façon, si quelqu’un d’autre était fouetté de nouveau, je n’hésiterais pas à recommencer. Je ne tiens plus particulièrement à la vie. Elle a perdu toute saveur avec le départ de Kara. Si je fais un effort, c’est seulement pour Jenna qui m’aime comme une mère aimerait sa fille, et que j’aime en retour.

Sur la place, un groupe de gens est amassé. Je ne réalise pas tout de suite qu’ils ont le regard tourné vers un écran géant. Mais oui, que suis-je bête, la Moisson a eu lieu il y a quelques jours de cela. Ils ont installé ces grands écrans un peu partout dans le district dans des points stratégiques afin que nous ayons toujours un œil dessus même quand nous ne sommes pas chez nous. Ce serait trop bête que nous rations une seule miette de ce grand évènement. C’est vraiment une trop grande attention du Capitole…
Comme tous les ans, ça devait être le moment de l’interview entre les Juges et le présentateur. Caius. Mon cœur s’accélère et comme tous les habitants présents sur la place, je lève les yeux dans l’espoir d’apercevoir cet être qui me tient tant à cœur. Oui, je disais avant que je ne m’attache à personne, mais lui, c’est différent. C’est la seule personne qui arrive vraiment comprendre ce que je ressens, la seule à me prêter une oreille aussi attentive et la seule capable de me faire vraiment sourire. Il sait ce que c’est de souffrir, et il est encore plus abîmé que moi.
Je me souviens de notre première rencontre, elle reste gravée dans mon cerveau.

C’était l’année de la 11e Edition. Ma sœur était déjà morte, elle n’avait pas survécut au bain de sang. J’étais complètement effondrée et j’errais comme une âme en peine. Il ne restait plus que 8 tributs dans l’arène et il se trouvait qu’il restait le tribut du 3. Un garçon un peu dérangé et vraiment psychopathe. Comme il en est la coutume, le présentateur devait donc faire la tournée des districts dont il restait un tribut en course, et il est donc passé par le trois. Je me suis malencontreusement retrouvée dans la conférence qu’il donnait sur la grande place en l’honneur de notre tribut, et je l’ai regardé. J’ai soudain entendu son nom quelques part. Caius Propalam. Propalam. C’était ce nom qui avait assassiné mes parents. Jenna ne me l’avais jamais caché. Je me suis mise à bouillir de rage et mon sang n’a fait qu’un tour. J’avais perdu ma sœur à cause du Capitole, et j’avais perdu mes parents à cause de ce Propalam. Il les avait assassinés peu après la fin de la Guerre pour les punir de leur résistance. Et plus que jamais, j’avais une réelle envie de vengeance. Je me fichai bien que mes actes soient stupide, mais je n’avais qu’une envie, c’était qu’il paie pour toute la souffrance qu’il m’avait fait connaître. Si mes parents n’avaient pas été tué, j’étais sure que Kara seraient toujours envie. C’est la raison pour laquelle je l’ai attendu à la sortie de sa loge à la fin de l’interview, prête à l’attaquer. J’avais réussi à me dégoter un couteau et bien que je n’ai jamais été très douée dans le maniement des armes, j’étais persuadée que le tuer avec serait une chose aisée. Quand il est enfin sorti, je me suis jetée sur lui. Mais il m’a rapidement maitrisé, malgré tous mes efforts. Je me contentai donc de lui crier ma rage et ma haine contre lui. Il a d’abord été très surpris par mon acte et par toutes mes paroles. Il a ensuite attendu que je n’ai plus rien à dire pour pouvoir en placer une. Et c’est là qu’il m’a appris que c’était son père qui avait tué mes parents, pas lui. Et que lui aussi avait souffert de la violence de son père. Qu’il était désolé pour tout ce que j’avais vécu à cause de lui, que je ne le méritais pas, et sans m’en empêcher, j’ai éclaté en sanglot dans ses bras. Je me souviens qu’il m’a longuement réconforté et que nous avons parlé ensemble toute la soirée. Malgré notre différence d’âge, nous avons beaucoup de choses en commun, plus que ce que les autres pourraient l’imaginer à première vue. Tout le monde pense que Caius est un habitant du Capitole qui respire la joie de vivre, mais à moi il m’a avoué son secret. Derrière ce fameux grand sourire et ces paroles gaies se cache un être meurtri, obligé de présenter avec gaieté tous les ans ces horribles jeux s’il ne veut pas le payer de sa vie. Nous avons tous des secrets, nous avons tous un passé lourd, mais tout deux nous nous sommes bien trouvé car notre passé, nos secrets relèvent presque du cauchemar. C’est pourquoi nous sommes tellement attachés l’un à l’autre. J’ai eu de la chance, car tous les ans depuis la 11e Edition, un des 8 derniers tributs était du 3, donc Caius passait me voir. J’espère qu’il en sera de même cette année.

Alors que je pense à tout ça, un Pacificateur me prend violemment par le bras pour m’intimer de me ranger correctement avec les autres habitants. Mon premier réflexe est de me défaire de sa poigne de fer et de m’apprêter à me défendre, mais j’use de toute ma volonté pour m’en empêcher. Une petite voix dans ma tête me cris que ce n’est pas le moment de chercher des embrouilles et que pour une fois je ferais mieux de les écouter. Je me contente donc de lui lancer un regard noir et venimeux avant de m’installer à côté d’une bonne femme qui m’est totalement inconnue. J’ai en horreur ces Pacificateurs. Ces hommes et ces femmes qui se croient tout permit parce qu’ils ont un peu de pouvoir… Ils m’horripilent au plus haut point, et j’ai déjà eu affaire à la plupart d’entre eux.

Plusieurs visages se retournent vers moi, des gens qui me sont complètement inconnus, mais il ne semble pas que ce soit réciproque. Ils semblent me reconnaître. En même temps, j’ai un semblant de célébrité dans ce district. Je suis la fille des rebelles, la pauvre enfant qui a perdu ces parents et sa petite sœur, la fille solitaire, la fille qui sauve les gens en se faisant fouetter à leur place. Bref, même si cela n’est pas recherché, beaucoup sont ceux qui me connaissent. J’ai l’habitude de ce genre de regard, c’est pourquoi je n’y fait pas attention. Je me contente de reporter mon attention sur l’écran. Ca ne devrait pas tarder à commencer. Je lance un dernier petit regard autour de moi, me demandant si Hayley, Amanda ou Tobias sont présent. Je n’ai pas particulièrement envie de les voir en fait. J’ai « sauvé » Tobias et Amanda et Hayley se sont occupées de moi. Je devrais leur en être reconnaissante, mais je déteste avoir une dette envers quelqu’un. En fait, je crois que j’ai surtout peur de redevenir amie avec elles. Si j’ai coupé les ponts c’était pour une bonne raison, je ne veux aucunement être attachée à quelqu’un.

La musique du Capitole résonne enfin, et les écrans affichent les images des moments forts des éditions précédentes. Je contiens ma rage. Je déteste les Jeux. Ils nous montrent tous les anciens vainqueurs et je ne peux m’empêcher de sursauter lorsqu’ils nomment Ethna Knight, la gagnante de la 11e Edition. Bien sur je ne lui en veux pas. Je sais pertinemment que ma sœur n’aurait eu aucune chance de toute façon, mais j’ai toujours ce genre de réaction lorsqu’on évoque SON édition… Après avoir rappelé les règles des Jeux et pourquoi ils ont été instauré (chose totalement inutile dont on aurait pu se passer car nous connaissons déjà tout cela par cœur) le fauteuil de Caius tourne enfin et les lumières l’éclaire.

Cela va faire un an que je ne l’ai pas vu, et revoir son visage m’apaise. Il n’a pas tellement changé lui. Chose qui me marque, je vois pour la première fois qu’il a des tatouages sur les bras. Il sourit de toutes ces dents et je n’oublie pas ce qui se cache réellement derrière ce sourire. Nous entendons la foule du Capitole en délire. Quelles bandes d’idiots ! Comment peuvent-ils être aussi stupides ? Il suffit de voir la façon dont ils s’habillent pour voir qu’ils n’ont pas toute leur tête. C’est affligeant de voir à quel point ils adorent les Jeux. A autre chose que Caius et moi avons en commun : nous détestons les Hunger Games et nous détestons le système dans lequel nous vivons…

    « Bienvenue à vous tous ! Bienvenue à la préface de la quatorzième édition des Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! »


Phrase totalement stupide et dénuée de sens soit dit en passant. Et pourquoi est-il obligé de dire ça à la foule du Capitole ? Ce n’est pourtant pas eux qui risquent d’être tiré au sort ? Eux sont des monstres qui se prélassent devant des bains de sangs, qui parient sur les chances de gagner d’un candidat, qui sont heureux quand un enfant meure… Mais dans quel monde vivons-nous ??

    « Nous allons dors et déjà retrouver nos vingt-quatre tributs lors de cette émission puis interroger notre invité surprise présent avec moi. Pour le moment nous ne révélerons pas leurs identités pour garder le suspens. » il sourit à la foule, et je ne peux retenir moi-même un petit sourire. Il joue son rôle tellement bien… Tout le monde tombe dans le panneau à chaque fois…


S’ensuit un rapide résumé de la Moisson où nous voyons tous les tributs. Je suis scandalisée par l’attitude des filles du 2. Se battre pour aller aux Jeux ? Si seulement quelqu’un s’était battu pour prendre la place de Kara …
Mon cœur se serre quand je vois les tributs de notre district, surtout la petite fille, Nawel. Elle me fait tellement penser à ma sœur… Elle aussi n’a que 12 ans, elle va être tué dans la fleur de l’âge, elle n’aura pas eu le temps de profiter de la vie. Je lui espère une mort rapide et non douloureuse, car je sais que elle non plus n’a pas de chance de gagner face aux Carrières… Lors de la Moisson, je m’étais raidi quand j’avais vu le petit bout de chou monter sur la scène. J’avais l’impression de me projeter 3 ans en arrière et de revoir ma sœur. J’ai eu une soudaine envie de réagir cette fois ci, mais diverses images ont défilées. Jenna d’abord puis Caius. Qu’elle serait sa réaction s’il me voyait me porter volontaire ?? Il comprendrait j’en suis sur, mais ça l’anéantirai encore un peu plus… Une fois encore, nous avons donc laissé une petite de 12 ans partir à l’abattoir, c’est tout bonnement dégueulasse…
Je n’ai pas le temps de voir les autres tributs tant je suis perdue dans mes pensées et mes souvenirs. De toute façon cela m’importe peu, je ne compte pas les suivre, et il est hors de question que je m’attache à l’un des candidats, ça ne lui porterait pas chance…

    « Je crois que les sponsors vont se déchaîner cette année ! » Bah comme tous les ans, ils ne savent faire que ça… « A présent ! Mesdames et Messieurs ! Veuillez laisser place à Kayley Smitter ! » J’ignore qui c’est et je m’en fiche totalement.


Se retourne une blondinette sortie tout droit du Capitole qui n’étais pas allée de main morte avec le maquillage, c’en était presque comique. Je soupire secouant la tête désespérée. Une tête blonde attire mon attention devant moi. C’est Hayley. Elle se met à me faire de grand signe et je fais comme si je ne l’avais pas vue, espérant qu’elle abandonnera. D’autant plus que la foule est dense, elle ne pouvait pas vraiment se frayer un chemin jusqu’à moi. Comme si de rien n’était, je me re-concentre sur l’écran et sur Caius.

    « Bien … Bien ! Kayley. Bien. Vous avez comme nous tous, assisté au résumé de la Moisson. Que pensez-vous de cette année ? Des appréhensions ? Des doutes ? De l'excitation ? Dites-nous tout. Nous voulons tout savoir de ce que vous pensez par rapport à cette quatorzième édition des Hunger Games ! »


    « Je pense que cette saison nous garantit de nombreuses surprises, des carrières plus forts que jamais qui risque de nous concocter des combats divertissants, des tributs courageux. Il me tarde vraiment de voir de quoi ils sont capable en condition réel, je pense qu'ils vont vraiment nous surprendre cette année. »


Dégoutée, révoltée, bouillante de rage, voilà ce que je suis de nouveau. Les tributs ne sont que des pantins pour eux, ont peut les laisser s’entre tuer, ce ne sera qu’un bon divertissement. Mais c’est du grand n’importe quoi !! C’est eux là, ces gens pompeux du Capitole qui mériteraient de se retrouver enfermé dans une arène. Les rôles devraient s’inverser pour qu’ils comprennent notre douleur. Mais non bien sur, cela ne sera jamais réalisé. Nous sommes condamnés à une éternité de Jeux car nous avons osé protester contre ce foutu Capitole et ces cinglés de dirigeant. Et nous devions soit disant désormais en payer le prix. Sérieusement, si c’était à refaire, je le ferais sans hésiter. On ne peut pas vivre dans de telles conditions. Mais une révolution ne se fait pas seule, et les gens sont bien trop effrayés pour oser lever un petit doigt. Que des moutons, que du bétail, voilà ce que nous sommes devenus…


    « Que les jeux commencent ! » hurle alors la blondasse, bientôt suivi par tout le Capitole.


Qu’est ce que je disais… Que des fous. Ils ont du avoir un problème à la naissance, ce n’est pas possible, ils leurs font quelque chose. Ils leurs retirent une partie du cerveau ou un truc dans ce goût la ! Ces gens n’ont vraiment pas toute leur tête.

Je vois devant moi du mouvement. Des gens râlent et se décalent pour laisser passer des personnes. Ca se dirige vers moi. Je suis étonnée de voir que c’est Hayley. Elle ne lâche pas facilement elle ! Je me souviens que déjà quand j’avais coupé les ponts, elle n’avait pas voulu me laisser partir, et j’avais du me montrer dure avec elle. Je n’en éprouve aucun remord, c’était nécessaire, autant pour elle que pour moi. Elle arrive tout sourire avec accrochée à son bras un petit bout de chou. Je n’ai aucun mal à reconnaître sa sœur Rosalie, qui a bien grandi depuis la dernière fois que je l’ai vue… Je soupire. Je n’ai pas envie de lui parler, et sa bonne humeur et son grand sourire m’énerve. Il est tellement plus facile de l’adorer que de la haïr. Je sais qu’au fond de moi, je n’ai qu’une envie c’est d’être gentille avec elle, car elle a toujours été là dans mes pires moments, la preuve encore récemment… Mais je refuse d’être de nouveau amie avec elle. Ce serait signer son arrêt de mort. Quiconque me connait ou me côtoie est promis à une mort précoce qu’il ne mérite pas, à l’image de mes parents et de Kara. Je l’aime trop pour ça. Voilà c’est dit. Oui j’adore Hayley, ça a toujours été ma meilleure amie et ça a été une véritable torture que de lui annoncer que je ne voulais plus lui parler. Mais ce qu’elle ignore c’est que je fais ça pour son bien, je la préserve de moi et de mon aura néfaste.

C’est pourquoi, quand elle arrive, je lui lance un regard perçant et tout sauf amical, pour lui conseiller de partir, de retourner de là où elle venait, pour m’oublier. L’étonnement se lit sur ces traits, mais elle ne semble pas prête à s’en aller. Je lui dois bien ça. Elle n’abandonne pas facilement. Surtout avec moi. Elle connait bien mon caractère de cochon. Il s’est surement renforcé, mais il n’a pas vraiment changé. Je soupire, ça ne sert à rien de l’envoyer bouler devant tout le monde. Je n’aime pas me donner en spectacle, et ça la blesserait encore plus. Je rends les armes cette fois ci et me contente de dire froidement :

    « Salut »


Avant de faire mine de m’intéresser à ce qu’il se passe sur l’écran.
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