The Hunger Games RPG
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Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public]

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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MessageSujet: Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] games - Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] I_icon_minitimeMar 18 Mar - 20:58

Tous mes petits tributs sont enfin arrivés au Capitole ! Ils y ont découvert ce luxe et ce confort inégalable dans lequel nous vivons, tandis qu’eux sont pour la plupart réduits à leur misère quotidienne. Et ce soir, c’est le grand soir. Le soir de présenter officiellement au peuple ses tributs pour la quinzième édition de mes jeux de la faim. Ils seront beaux, avec leurs somptueuses tenues crées spécialement pour l’occasion par mes talentueux stylistes, et une fois passés entre les mains de leurs équipes de préparation. Lavés, manucurés, épilés, ils n’auront plus rien à voir avec les tributs larmoyants aux yeux bouffis de la moisson.

Les places pour assister à la Cérémonie d’Ouverture se sont vendues mieux que des petits pains. Que ce soit tout devant, juste à côté de la piste où défileront les chars, ou tout en haut des gradins, en quelques heures à peine, il n’y en avait plus. Tous veulent voir leurs tributs en chair et en os, choisir leurs favoris, spéculer sur celui qui survivra ou non, sur celui qui tuera les faibles, sur les alliances qui vont se faire. Pour les sponsors, c’est une aubaine. Ils peuvent dès à présent repérer leurs futurs protégés et prendre contact avec les mentors. De plus, tout Panem sera rivé à son écran. Les Hunger Games, à leur façon, unissent en fait les districts. Tous regarderont sur les douze places de la mairie des douze districts la même émission. Tous verront les tributs défiler sur leur char dans le Cirque. Tous m’admireront pendant que je ferais mon discours d’ouverture.

Je regarde l’horloge digitale accrochée au mur. Elle indique 19 heures 30. Plus qu’une demie heure avant l’entrée des tributs dans le Cirque. Les gradins se remplissent peu à peu de toutes ces couleurs caractéristiques de la population de Capitole. Du rose, du bleu, du vert pomme, de l’orange … Un coup d’œil aux écrans de la salle de contrôle m’indique que dans les districts également la foule s’amasse devant l’écran de retransmission, prête à assister au spectacle. Le temps passe. 19 h 55. Dans une poignée de minutes, commencera le défilé. Les chars descendront le Cirque, majestueusement avant de venir se placer en arc de cercle à mes pieds. De chaque côté seront accrochés de grands écrans, pour que tous puissent épier les tributs sous toutes leurs coutures. L’excitation est à son comble ; tout Panem bouillonne d’impatience de découvrir les merveilleux tributs sur leurs chariots.

20 heures pétantes. L’hymne de Panem, plus puissante que jamais retentit dans tout le Capitole. Les portes s’ouvrent, et le premier chariot, celui du District un pointe le bout de son nez. A mes côtés, le présentateur prend la relève, détaillant avec enthousiasme chaque détail, chaque instant, chaque tribut. Que la Cérémonie commence !

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Isyâ W. Tiddle
Isyâ W. Tiddle
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] games - Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] I_icon_minitimeVen 28 Mar - 14:05



Fly Little Bird, Fly



Comme chaque année, chaque habitant du Capitole reçoit une lettre où on le convie à assister à la Cérémonie d’Ouverture des Hunger Games. La 17ème Edition n’y échappe pas. Un tel évènement est souvent sur toutes les lèvres. Après tout, il faut se trouver une tenue où on ne passe pas inaperçu (sait-on jamais, on nous repère et tadaaam on passe à la télévision sur tout Panem), des chaussures les plus excentriques au possible, passer chez un styliste pour se refaire une coupe, etc. Ce sont les aléas tout à fait normaux qui vont de pair avec les Jeux de la Faim. Si moi, je suis également habillée extravagamment ? Non, je suis comme d’habitude : un jean, un débardeur blanc, cheveux relevés en un chignon fait à la-va-vite et basquets aux pieds.

Faisant partie de l’Equipe TV, je ne me trouve pas parmi mes voisins et voisines. Etrangement, me trouver dans les coulisses me plait plus que d’être au sein d’une foule aux couleurs tape-à-l’œil et aux rires gras et jaunes. Je ne suis pas anti-Hunger Games, loin de là. Disons juste que pour moi, ce n’est ni plus ni moins un divertissement que notre cher Président nous sert sur un plateau doré pour plus ou moins nous apprivoiser – et tenir en laisse les Districts. Avouons-le, ce n’est certainement pas anodin d’envoyer deux jeunes de chaque district à une mort certaine où seul un de ces 24 enfants en ressortira vivant. Enfin… Vivant, plus ou moins. Je n’ose imaginer le coût moral de tuer une personne pour sauver sa propre vie. Alors oui, pour moi, ceux qui ont « survécu » ne sont rien de plus que des psychopathes atteints du cerveau. Mais il faut se l’avouer, entre ceux qui sont un peu tarés dans le genre, ceux qui en ressortent souriant – alors qu’ils viennent d’assassiner leur meilleur ami -, ceux qui sont gueulards ET grognons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ceux qui se mettent à boire, à toucher aux substances illicites, bref à déconner carrément, une grande majorité des vainqueurs ne sont pas très fréquentables.

Voici encore un monde qui nous sépare, ma sœur et moi. Maë était froide aux premiers abords, mais une fois qu’on la connaissait, elle se montrait être avenante et amicale. Une fois qu’elle offrait son amitié, c’était pour toujours. Et ce, même si la personne en face était totalement étrange et divergente du reste de la population. Soit dit en passant, les Capitoliens sont peu connus pour leur normalité. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne suis pas du genre à m’associer à ces gens-là. Et connaitre des Tributs futurs mort, non merci… Même si au final, j’en connais au moins un. En même temps, ce n’est pas en travaillant sur le plateau tv, dans les coulisses des Hunger Games que ma route n’aurait jamais croisé celle d’un futur mort. En y repensant, c’est même plutôt logique que j’en croise et que j’en connaisse.

J’étais donc en train de bouger les spots à chaque nouvelle entrée de char quand son district fût salué avec fracas. Julien Sullivan, un garçon que je prenais pour un assistant il y a de cela trois jours, était désormais en tenue de cérémonie pour l’ouverture des Jeux. Tenue créée de toute pièce par un des nombreux stylistes sillonnant le Capitole. Tenue faite par la main d’un collègue de Maë, jadis. Trêve de ressassements. L’heure n’est pas à la nostalgie. Un sourire aux lèvres, une larme à l’œil, je me vois espérer sa survie tandis que de l’autre, sa mort. Souvenez-vous, un vainqueur n’est pas une fréquentation à avoir quand on est une personne bien.  En suis-je une ? Je n’en ai pas la moindre idée, puis ce n’est pas à moi de me juger. Et surtout, il ne faut pas oublier Trish… Qui fait partie de mes amis bien qu’elle soit un vainqueur. En même temps, l’an dernier je l’avais éblouie sans faire exprès – William m’embêtait, j’avais la tête ailleurs et je devais assurer la mise en place et en symbiose des lumières du plateau TV pour les interviews. Autant dire que ça n’avait pas été ma journée… En plus de m’être fait taper sur les doigts par mon supérieur de section, j’avais eu droit à une engueulade de la part de cette tribute dont j’ignorais jusqu’à son existence. Engueulade qui se termina, cependant, bien. A vrai dire, je ne sais plus trop comment cette amitié est née, mais après son coup de gueule, mon indignation – oui, je suis de mauvaise foi par moment – , on s’est retrouvée assise toute les deux dans ce long corridor, adjacent à un couloir principal du plateau TV, à parler de tout mais surtout de rien. Je pense que c’est là qu’est née cette amitié. Et le fait qu’elle soit sortie vainqueur des Hunger Games va permettre de l’enrichir et surtout de l’entretenir.

Je ne dis pas qu’avec Julien, ça va se passer pareil. Loin de là, surtout qu’il a déjà l’étape Jeux de la Faim à passer, après on avisera. Une chose est sûre, son tempérament, sa façon d’être et de se comporter me plaisent énormément. Et puis, sans déconner, s’il gagnait, ce serait juste énorme de voir deux Sullivan en tant que mentor ! Oui, vous savez, Chleo Sullivan qui a gagné les Jeux ? Celle qui d’ailleurs est son mentor actuel ? Eh bien, ces deux zigotos seraient cousins et cousines. Je ne trouve pas qu’ils ait un réel air de famille, mais, n’étant pas un exemple d’air de famille (ma sœur et moi, on se ressemblait que par les yeux), je ne dirais rien de plus sur ce sujet. Enfin Surtout que les histoires de famille, ça n’a jamais été trop mon truc. Et à vrai dire, jusqu’à maintenant, je m’en foutais royalement des Hunger Games, des Tributs, des Vainqueurs. Disons que la mort d’un être aimé amène une autre vision de la vie. Et puis, qui sait, si ça se trouve y a des vainqueurs normaux. Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, n’est-ce-pas ?

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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] games - Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] I_icon_minitimeMer 2 Avr - 17:02

Cette année encore, j’ai reçu une invitation dorée pour assister à la Cérémonie d’ouverture des Jeux de la Faim dans la loge présidentielle avec tous les grands magnats de la république. Elle est à la poubelle comme tout ce qui n’a pas sa place dans mon appartement. Cette année, je n’y irai pas. Et, bien que je m’en réjouisse grandement, ce n’est même pas un caprice de ma part ; c’est mon médecin que me l’a conseillé.

J’ai eu deux chutes de tension aujourd’hui, et autant hier et autant le jour d’avant. Le docteur Craig dit que c’est psychologique, que mon corps cherche une raison à mon esprit malade et qu’il se rend donc malade pour rester cohérent - parfois, j’ai l’impression que soit mon médecin est un charlatan, soit la nature est vraiment tordue. Personnellement, je me fiche d’où ça vient. Esprit malade ou pas, intoxication alimentaire ou mononucléose, je suis juste lasse d’être fatiguée en permanence, de voir des points noirs danser dès que je me lève et de devoir faire une pause après chaque volée de marches que je les monte ou que je les descende, alors je me suis pliée docilement à ses prescriptions : repos, nourriture riche et activités réconfortantes.

Je dois dire que depuis quelques semaines, je n’étais au top dans aucun de ces trois domaines. J’ai bossé plus assidûment que jamais sur les Jeux de la Faim, je ne mangeais pas beaucoup et essentiellement des lentilles – je me suis plantée en essayant de commander en ligne et je me retrouve avec des kilos de lentilles à écouler, comme la grande douée que je suis – et quant aux activités réconfortantes… Dur de deviner ce qui pourrait me réconforter, à part un voyage dans un pays lointain qu’il est impossible d’entreprendre, et j’ai du mal à dormir.

Tant pis donc pour l’invitation présidentielle - ce n’est pas comme si j’allais manquer à quelqu’un de toute façon, ni comme si j’allais manquer quelque chose -, je reste chez moi ce soir et je regarde l’ouverture des jeux sur ma télévision, comme au bon vieux temps, les cheveux encore humides, en pyjama, sous un plaid pelucheux, avec du bouillon bien gras et une salade de lentilles aux lardons à portée de main. Je n’ai même rien pour prendre des notes. Je ne vais même pas essayer d’en prendre. A la place, je serre un coussin contre moi et je me perds dans les fastes de la cérémonie comme une petite fille.

J’écoute les présentateurs sans essayer d’analyser leurs paroles, je me laisse éblouir par la brillance des tenues sans réfléchir à cette surenchère gratuite, je regarde les tributs saluer sans vomir sur leur hypocrisie, je suis les émotions de la foule sans ressentir le besoin de me séparer d’eux.

Je suis lasse d’essayer d’accorder ce monde et moi. Lasse de chercher des compromis, lasse de ne jamais arriver à un résultat satisfaisant. Alors ce soir, je cesse d’essayer et je m’abandonne à la facilité, comme je le faisais avant ma prise d’indépendance. Je laisse mon cœur battre sans contrainte et sans complexe, s’envoler, s’atrophier et s’affoler aux grés des sentiments que provoque chez moi ce grandiloquent défilé. L’émerveillement, la surprise, la peur même en ce qui concerne les crânes bovins aux orbites flamboyantes du Dix. Personne n’est là pour me voir sursauter ou pour m’entendre hoqueter, personne pour me juger. Oublions que je vais disséquer le comportement de ces gamins d’ici demain. Oublions qu’ils me méprisent et me haïssent. Oublions que, d’ici une semaine, je les tuerai.

Oublions que, demain matin, je traverserai l’écran pour devenir, de simple spectatrice, actrice de cette pièce. Oublions simplement que j’existe.

Lovée dans mon canapé, le corps réchauffé par bouillon et couvertures, je laisse mon esprit se soigner, comme dirait mon bon docteur. Le défilé et terminé et les présentateurs discutent maintenant de leur coups de cœur, en compagnie de deux stylistes, et repassent certaines scènes, expliquent les significations des tenues et les intérêts des matières. Demain et son lot de crises de nerfs et d’anémies viendra bien assez vite, ce soir, je suis de nouveau personne.

Et pour la première fois de ma vie, j’éprouve l’envie persistante de ne pas être seule et de serrer contre moi autre chose qu’un coussin. Mais pour être avec l’une des deux personnes dont je souhaiterais la compagnie, il me faudrait entreprendre un voyage sans retour, qui n’est peut-être même pas un voyage du tout. Alors je reste seule, sans illusion et sans mensonge.

Edwin, Maë, vous me manquez.
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Jake Felden
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] games - Cérémonie d'ouverture des 17éme Hunger Games [Public] I_icon_minitimeVen 4 Avr - 19:49

Plus qu’une demi-heure. Je trépigne d’impatience, enfin, plutôt d’ennui. Je commence à me lasser des verres de Capitolia et de toute l’agitation du peuple. Heureusement que je suis dans la zone VIP, au coté de personnes d’un certain style. J’ai hâte de voir les tributs se vendre tels des morceaux de viandes, en beau hypocrite qu’ils sont. J’ai fini par les mépriser tout en les adorant. Cette année, je ne veux pas m’attacher à l’un d’eux. Je me rappelle du déchirement qui m’avait atteint lorsqu’Alina s’était fait massacrer par le tribut du Un et du frisson qui m’avait parcouru. J’avais pris le risque de m’attacher à une pathétique petite tribut, j’en ai payé le prix cher. La fois de trop. Assez de souffrir pour des bouts de viandes. 24 pantins articulés, que nous contrôlons sous nos désirs morbides. 24 bouts de viandes qui constituent essentiellement mon gagne pain. Savent-ils qu’ils contribuent à mon bonheur matériel ? Oh, si ils savaient. C’est grâce à ces steaks que j’ai pu m’acheter une maison résidentielle, m’offrant une nouvelle résidence pleine de luxe. Oh, je suis un homme comblé.

Oui, c’est bien comme ça que je les considère désormais, des vulgaires bouts de viandes sans âme, qui ont de toute façon, une piètre opinion d’eux-mêmes. Je ne peux pas les percevoir autrement, pas après le stress que m’a infligé mes 5 premiers jours d’arène en tant que juge. Une véritable horreur. Désormais, je suis un juge sans cœur, ni pitié : Je pourrais appuyer sur un bouton pour abattre un tribut, cela ne me fera ni chaud ni froid. Sans doute ces Cinq premiers jours étaient un « test » pour m’endurcir et me rendre dur comme pierre aux émois de ces enfants. Pendant un moment, lors de ma « dépression » ( dieu, que je déteste ce mot… dépression… c’est pour les faibles), je me suis mis à remettre en question la validité des Jeux. Je trouvais la mort d’Alina injuste, cruelle et les jeux en eux-mêmes me paraissaient terriblement vil. Puis j’ai arrêté de déconner, je me suis remis en question. Depuis, je vois les jeux comme un divertissement, rien  d’autre. Ils sont la pour calmer les districts (qui en ont bien besoin) et pour assoiffer notre soif de divertissement.

Je déguste mon verre de Vénumia tout en jetant un œil à ma montre. Plus que 10 minutes. Le public s’impatiente. Je regarde avec une certaine avidité les personnes qui m’entourent. Il s’agit de juges, de magistrats haut-placés… bref, que des gens importants. Mon égo est terriblement flatté de savoir que je fais partie des « gens importants » et cela me rend heureux. Surtout depuis que je sais que j’ai réussi à me faire un nom… Certes, pas de la meilleure des manières mais je me suis fait un nom tout de même. Histoire que vous comprenez, il faut faire un petit récapitulatif dans ma vie privée. Neuf mois auparavant, je rencontrais Camille dans un bar miteux alors que j’étais en pleine déprime pour des futilités. Elle a naturellement finit dans mon lit. Evidemment, cela s’est su et cette nouvelle a rapidement fait la une des journaux, me rendant connu aux yeux de tout le Capitole. Cette publicité m’a quelque peu agacé mais en y réfléchissant, c’est extrêmement gratifiant pour l’image de devenir populaire. Je suis entré dans la « cour des grands ». D’un juge presque inconnu débutant dans le métier, je suis devenu une figure populaire. Jake Felden, le juge qui entretient une liaison avec la mentor du Un. C’est excitant de lire ça dans le journal non ? De s’apercevoir que c’est de MOI que l’on parle. Je crois que je prends goût au succès, je dois être fait pour, bien que je ne crois pas à ces baratins de « destinée ».

Vous vous demandez sans doute ce qu’il est avenu de ma relation avec Camille ? Eh bien, c’est un peu compliqué. Difficile à expliquer pour l’instant. Et puis il faut dire qu’elle n’est pas mon unique maîtresse. Ma richesse et mon statut me permette de bénéficier de nombreux avantages plus… disons, natures. Quand je vois ma résidence, je ne peux m’empêcher de me demander comment j’ai pu passer autant de temps dans cet appartement pourri, que je trouvais spacieux à l’époque. Sinon, j’ai définitivement coupé les ponts avec mon père , je ne peux pas vivre à ses crochets jusqu’à la fin des mes jours. Je ne le supporte plus. J’ai l’impression d’être un enfant gâté à qui on donne tout, mais qui est dépendant de son père. Surtout que ce type est un connard et je m’en suis souvenu lorsque j’ai revu Emerson… comment il avait réussit, quand j’étais encore un gosse, à manipuler mon esprit de manière pernicieuse. La culpabilité m’envahit lorsque je pense à cela, comme une boule dans le ventre qui me fait penser au calvaire de ma pauvre cousine. Enfin, ma pauvre cousine… elle me le rend bien. J’ai beau l’adorer, ce n’est qu’une gamine  capricieuse aux idéaux faussés, à se demander de quel milieu elle vient. Quand à mon père, il a très mal supporté que je lui tourne le dos, après tout ce qu’il m’a soi-disant « donné ». Il m’a donné tout, sauf de l’amour et de l’affection et j’en ai beaucoup trop souffert.

Mise à part cela, j’ai appris récemment le suicide de Lacey, mon ex avec qui j’étais resté quelques mois. Sa mort m’a fait un choc mais j’ai refoulé au fond de moi-même le peu de remords que j’avais pu avoir. Elle et moi, ça se serait terminé de toute façon. Relation sans avenir. Si elle s’est suicidée, c’est qu’elle était vraiment désespérée et simple d’esprit pour réaliser un acte aussi détestable. Méprisable même. A ce que je sache, les pauvres paysans du District Onze ont bien plus de raison qu’elle de se tirer une balle… Enfin, faut-il encore qu’ils parviennent à trouver une arme haha ! Sinon, j’ai appris à dompter mon nouveau métier. L’année dernière, j’avais très mal vécu la pression infernale en tant que juge. Cette année, j’ai acquis de l’expérience, de la maturité. Je suis arrivé à la 16e tel un enfant qui croyait s’amuser, ne réalisant pas le poids des responsabilités, critiques et pression que j’allais endosser. J’étais un gamin, je n’ai pas honte de le dire. Un gamin qui a voulu s’envoler pour mieux s’écraser. Enfin, si je pouvais humilier ce connard de William une seconde fois, je le ferais sans hésiter. Je hais ce type, je le hais, je le hais. J’aimerais tellement qu’il crève, ça ferait ma journée ! Et une pensée réjouissante, une ! Honnêtement, s’il se faisait écraser demain par une voiture, je pense que je passerai une chouette soirée pour fêter ça.

Show must begin. Je regarde autour de moi, pas de Lanthane à l’horizon. Par ailleurs, je m’éloigne de mes collègues avec qui je n’entretiens pas une super relation, vu tout les coups bas mutuels… Je ne sais pas encore vraiment quoi penser de la petite nouvelle. Elle a l’air sympa mais un peu nunuche. Elle est sexy, j’espère me la faire de toute façon. Je souris, oh oui, je vais me la faire. Je regarde l’estrade des mentors, je peux voir Lucas Dnierp entamer une discussion avec Chleo Sullivan. J’ai tellement une piètre opinion de ce gars, il est vraiment fade et son coté « blasé » est agaçant et frustrant, il aurait du mourir dans l’arène. C’est ce qui s’appelle un gagnant raté mes amis !

Je suis tellement plongé dans mes pensées que je n’ai même pas l’hymne de Panem, le bruit des exclamations et le lancement des chars. Soudainement subjugué, je porte évidemment mon attention sur le premier char qui se lance. J’observe les tributs, les jauge, les juge mais toujours comme des morceaux de viandes destinés à être manger. Certains s’extasient, se font tout sourires, d’autres sont plus boudeurs ou timides. Les carrières sont évidemment les plus extravertis, Julien Sullivan en tête. Pas de doute, il a de la graine de Sullivan celui-là ! C’est sans doute le tribut le plus médiatisé pour l’instant, en raison de son lien avec Chleo. Il est prometteur, ça c’est sûr. Nul doute qu’il ne nous décevra pas. J’ai repéré quelques tributs intéressants : Ruby Prescott, toute en beauté dans sa tenue majestueuse ; Julien bien sûr mais aussi sa partenaire, dont j’aime le coté « beauté sauvage ».  Sebastian Seifer, le tribut du Sept, qui me tape un peu dans l’œil sans que je sache pourquoi. Et puis il y a Buck, cet anticonformiste dont l’aspect volontairement marginale me plait. J’aime bien la fille du Dix aussi, elle a l’air d’avoir du caractère et elle tient tête à sa mentor parait-il ! Je sens que ceux-la vont nous donner un spectacle intéressant dans l’arène. J’ai hâte de les voir faire leur preuve. Vont-ils me décevoir ? Ils n’ont pas intérêts. Sinon, je serais sans pitié. Quoi qu’il en soit, cette 17ème édition est un très bon cru, un peu moins que lors de la 16e mais je sens des tributs au gros potentiel. Par contre, je suis déçu des tenues. Dans l’ensemble, elles sont plutôt fades et sans grandes étincelles, elles ne mettent pas les tributs en valeur. Le pire reste quand même la tenue du District Trois, qui est parfaitement ridicule. Leur styliste s’appelle t-il Sham Butterfly ? Je pouffe. L’année dernière, les tributs du Deux avaient été chanceux aussi. J’en ris encore !

Enfin, la cérémonie se termine. Un peu plat, je suis déçu. Toute cette attente pour ça… pas un brin d’originalité, de changement. Serait-ce moi qui me lasse ? Je l’ignore. Maintenant que la cérémonie a pris fin, il est temps pour moi de rendre une petite visite à la mentor du Un… Je me réjouis.
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