Physique - Caractère

« Quand on voit Phoenix, la première chose que l'on remarque c'est la couleur de sa peau, délicatement bronzée au naturel. Puis vient sa chevelure brune, soyeuse, douce et agréable à caresser. Ensuite on remarque ses muscles, ces derniers qu'il a travaillé lors de ses entraînements pour devenir pacificateur. Il n'a jamais souhaité participer aux jeux, il avait un autre dessein, c'est pour cela qu'il a appris à manier une épée plutôt fine, que l'on qualifierait de sabre toujours rangé dans le fourreau qu'il au dos ainsi qu'un fusil d'assaut qu'il a d'accroché à sa cuisse. Malgré tout cet attirail, il garde cet air mystérieux que personne ne peut sonder, il cherche toujours à cacher ce qu'il pense, à être insaisissable afin qu'on ne le fasse pas tomber. Ses traits fins l'aident plutôt bien, on lui donne un air juvénile qu'il ne faudrait pas. Une fois qu'il est énervé, ses expressions changent immédiatement, on remarque que les plis de son front sont plus forcés, que ses dents sont légèrement plus longues, ce n'est qu'une impression. Son regard noir exprime la douleur, la compassion, mais également une douceur que l'on ne lui connaît pas. Malgré sa musculature plutôt avantageuse, et ses mains calleuses à force d'avoir manié les armes, il est doté d'une douceur telle qu'il fait craquer toutes les filles qui ont eu la chance de l'avoir dans leur lit. Seulement ce n'est pas le genre de garçon à s'attacher, il déteste briser le cœur des autres, mais se refuse de s'attacher, juste par peur de la chute douloureuse qu'il y a derrière. »

« Moi, mon grand frère, c'est un héros. Quand j'étais petite, j'avais peur du noir, il passait toujours du temps à venir me réconforter. Même s'il devait passer la nuit avec moi pour que je m'endorme, il le faisait, c'est un garçon gentil, du moins avec ses proches, sinon en dehors de ses relations, il paraît froid, presque même méchant. Avec lui c'est le jour et la nuit, c'est peut-être à cause de ses prénoms : Phoenix est le diable, tandis qu'Aniel est un ange. J'aime énormément ce côté plutôt bipolaire. Il a toujours un sourire aux lèvres pour sa famille, ses amis. Tandis que pour le travail qu'il a depuis quelques temps, il applique les ordres, tue, torture si c'est nécessaire, c'est là qu'on prend l'ampleur de sa cruauté, et de son côté impitoyable. Ses amis s'amusent à le surnommer Phoenix, afin de le faire sourire, parce que cette situation l'amuse plus qu'autre chose. Au fond c'est aussi une bonne poire, il adore rire et faire rire, c'est un gars qui a un sens de l'humour assez particulier, soit vous marchez dans le même sens que lui, soit il vous méprise. Il ne faut pas croire, ce n'est pas parce qu'il a l'air plutôt gentil avec ses proches que c'est un béni-oui-oui. Bien au contraire, il est capable des pires horreurs du monde, et croyez-moi, quand il s'énerve vaut mieux ne pas être sur son chemin. »

Le bourreau.

Mais qu'est-ce que donc cette lubie ? Mais qu'est-ce que donc ce goût particulier au chaos dans l'ordre des choses ? Mais qu'est-ce donc ce chant divin de la lame qui goutte la chaire humaine ou de ce canon qui résonne au lointain et éclate une cervelle ? Pourquoi a-t-il du sang sur son uniforme blanc ? Toutes ses questions ont une seule réponse. Le bourreau tue. Il aime sentir la peur dans le regard des gens avant de leur donner la sentence ultime. Il aime avoir l'impression de détenir le sort de quelqu'un entre ses mains comme il tient la poignée de son sabre dans ses mains. Partout il passe, le sang d'une de ses victimes coule sur ses traces. Les gens ont peur de lui et ils ont raison de le craindre, il n'a aucune pitié. Le mot compassion ne fait pas parti de son vocabulaire, c'est une âme damnée, perdue disent certaines personnes, pour d'autres c'est l'exemple même de la justice. Il ne sert qu'une seule personne, le président, ce n'est pas quelqu'un qui aime être commandé mais il sait où va son allégeance. Toute personne ayant tenté de se mesurer à lui s'est retrouvée morte, soit tuée par sa force, soit vaincue par son agilité et son côté ingénieux. Les gens plient sous l'assurance de ses mots, il croit tellement fort en la suprématie du Capitole que tout le monde est obligé d'aller dans son sens, plus parce qu'ils le craignent que parce que sa voix incite à aller dans son sens. On sait que si l'on a affaire à lui, on a aucune chance de s'en sortir, ses ennemis tremblent devant lui, ses alliés foncent avec lui. Il en a fait hurler et pleurer des gens et chaque personne tuée ne le touche pas, il s'en moque, s'ils ont dû être exécutés c'est qu'il y avait une raison à cela, peu importe laquelle. Le bourreau est l'un des hommes les plus cruels de tout Panem, mais pourtant, il n'en reste pas moins un humain, mais ce côté là il ne le montre pas lors de son travail. Le bourreau est un surnom, celui qu'on donne à Phoenix, même dans son prénom son côté démoniaque sonne car Phoenix est un démon redouté dans tous les Enfers. Tremblez devant lui, car lui ne tremblera pas lorsqu'il aura le viseur de son fusil pointé sur votre tête.

Histoire

Croyez-moi, cette histoire n'a rien d'extraordinaire, du moins dans ses débuts. Par la suite cela devient plus amusant et plus macabre. La naissance de toute personne n'est pas différente, du moins elle peut l'être mais pas la mienne, je suis né normalement. Douleurs que j'ai causé à ma génitrice et hurlements juvéniles que je poussais en sortant du ventre de celle dont j'ai partagé la vie pendant neuf mois quasi entiers. Petit je n'avais pas cette apparence, j'étais blond cendré et j'avais les yeux noirs, gros contraste avec aujourd'hui j'en conviens, mais cela est commun rassurez-vous, je ne suis pas une espèce de monstre, enfin cela est à voir. Je ne vais pas vous raconter mon enfance, pourquoi donc ? Croyez-vous que dire à quel âge j'ai eu ma première dent soit important ? Moi je trouve cela complètement bénin par rapport à tout le reste. Mais puisqu'il faut passer par là, je vais tenter d'être quelque peu ... rapide sur cette période de ma vie.

Né d'une famille de bonnes origines, je suis venu au monde dans un monde bourgeois, riche et par dessus tout de gens biens élevés et surtout plutôt maniérés. Oui, disons que la vie ne m'a pas gâté dans ses débuts, malgré mon ascendance, on admettait que je ne serais jamais un bon carrière, mais petit déjà je rêvais de grandeur, de combat et de sang. Les gens ne croyait pas en moi, ils me disaient que jamais je ne serais aux jeux et n'en reviendrais vainqueur. Voilà pourquoi j'ai rapidement laissé tomber cette idée, celle de me présenter aux jeux, mais secrètement j'avais en tête une toute autre carrière. Oh un joli petit jeu de mot n'est-ce-pas ? Bref, vous n'arriverez pas à comprendre ce que j'ai vécu, on m'insultait quand j'étais petit, on me disait que j'étais faible, seulement ils se trompaient tous, à mon adolescence, j'ai su me développer, j'ai appris des techniques de combat inouïe, maniant toutes les armes avec aisance, mais ce que je préférais c'était me battre avec une épée fine, rapide et légère, un sabre. Personne n'était plus fort que moi, jamais quand j'étais avec cette arme là on ne m'a battu. Puis une fois, mon nom a été tiré au sort pour les jeux, j'avais environ quatorze ans, et oui, le destin ne m'étais favorable vu que je ne désirais absolument pas aller dans l'arène des Hunger Games, malgré le fait que j’adule cette idée fantastique du Capitole. Vous imaginez vous, revenir victorieux de vingt-trois autres tributs dont vous aurez fait couler le sang ? Avoir gloire, fortune ? Mais croyez-moi, ce n'est pas ce que je désirais.

Cette année c'est ma dernière année, et par chance mon nom n'a pas été tiré au sort, c'est un autre qui a été envoyé pour la seizième édition. Un brun que je connais pour être redoutable lui aussi, mais moins que moi, la chance direz-vous. Pour ma part, cela fait déjà quelques mois que j'ai réussis à devenir ce que je voulais un pacificateur. J'ai dû me forger, devenir impitoyable pour mon travail, et croyez-moi, j'ai déjà eu à sévir. Généralement les autres n'aiment pas tuer, je fais exception à la règle, je suis devenu le « Bourreau » comme on me surnomme parfois. J'exécute les ordres, et les personnes qui enfreignent les lois émises par le Capitole pour les districts. Oui, j'ai du sang sur le mains, et j'ai réussis le projet que j'avais, c'est à dire devenir un soldat, une arme destructrice. Le pire dans cette histoire, vous savez ce que c'est ? J'adore lire la peur dans le regard des gens, sentir la sueur qui coule sur leur front lorsqu'ils sont terrorisés rien qu'à ma simple vue. Un barbare dites-vous ? On peut dire cela, mais je ne suis le suis pas toujours, c'est ce que les gens apprécient chez moi, je sais faire la part des choses, quand je ne suis pas en service, je suis une toute autre personne, une personne que les gens aiment.